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"Affaire Théo" : des manifestations anti-police dans plusieurs villes

L’enquête est toujours en cours

Dans la nuit du 8 au 9 février à Paris, dans le quartier Ménilmontant, un rassemblement anti-police a débouché sur des insultes aux policiers, des bris de vitrines et des feux de poubelles.

 

Les « antifas » aux manettes ?

Selon plusieurs médias, les manifestants auraient scandé « Tout le monde déteste la police », « Flics, violeurs, assassins » et « On n’oublie pas, on ne pardonne pas » – slogans antifas par excellence.

RT a saisi quelques images. Nous ne ferons pas de commentaire sur le profil sociologique des manifestants...

 

 

 

 

Mercredi soir, des manifestations ont eu lieu à Nantes, Rennes et Bordeaux.

Seize personnes ont été placées en garde à vue à Nantes pour « refus de se soumettre à un contrôle d’identité, transport d’artifices, port d’armes et outrages » et quatre autres pour « port d’armes, violences, participation à un attroupement ou outrage ».

Ce même jour, 28 personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis pour « jet de projectiles, incendie ou violence ».

Le 2 février, Théo, 22 ans, a été interpellé violemment à Aulnay-sous-Bois par quatre policiers et affirme avoir été violé à coup de matraque par l’un d’eux. Ce policier a été mis en examen pour « viol », les trois autres pour « violences volontaires ».

 

Enquête toujours en cours

Par ailleurs, selon LCI et BFM TV, jeudi 9 février, l’IGPN, organe chargé d’enquêter sur les pratiques de la police, a rendu ses premières conclusions, basées sur l’examen des images de vidéosurveillance : l’idée de viol délibéré est pour le moment écartée. Le jeune homme aurait refusé de se laisser menotter, entraînant l’utilisation de la matraque pour lui faire plier les genoux.

Le Parisien a donné sa version détaillée de l’interpellation :

« Un policier tient les amis de Théo à distance alors que ses trois collègues tentent de maîtriser le jeune homme. Lui se débat en tous sens, ce qui a pour effet de faire glisser son pantalon de survêtement sur le haut des cuisses. »

Et, à propos de la scène précédant l’affrontement :

« Théo, 21 ans, silhouette athlétique de 1,90 m, grimpe les escaliers, remontant d’un geste machinal son pantalon de jogging bleu sombre qui glisse sur ses hanches. »

L’antifascisme ou la fin de la lutte des classes, à lire chez Kontre Kulture :

 

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