Egalité et Réconciliation
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Alain Soral : entretien de mai 2012 (transcription)

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Transcription de l’entretien

  • Partie 1
  • Partie 2
  • Partie 3
  • Partie 4
  • Partie 5

Première partie





Alain Soral – C’est bon là, on y va ?



ERTV – Ouais, ça tourne.



Alain Soral – Ça tourne. Bon le problème, c’est qu’avec ce que Dieudonné prend dans la gueule en ce moment, je vais peut-être changer de teeshirt, non, hein ?





Commentaire des commentaires





Alain Soral – Euh… oui parce que y’a beaucoup, beaucoup de commentaires des vidéos du mois sur le site – on a à peu près cinq cents commentaires – et parfois certains commentaires sont des critiques plus ou mois justifiées de certaines de mes imprécisions, parce que c’est vrai que j’improvise et que je puise dans ma culture générale sans faire trop de recherches. Donc parfois, c’est un peu approximatif. Et puis parfois, c’est des commentaires qui sont à côté de la plaque. Donc là, je voulais préciser sur deux, trois sujets, parce que je pense que c’était important de donner une précision pour répondre à des commentaires, qui me semblaient pas tout à fait pertinents, voilà.



« Audrey Pulvar n’est pas d’origine africaine, mais martiniquaise ! »

Un antillais honteux ?



Oui, alors j’ai, on m’a fait une remarque comme si j’avais été imprécis en disant qu’Audrey Pulvar n’était pas africaine, qu’elle était martiniquaise.

Alors en fait, c’était pas ça le sujet. C’était de dire que dans le système tel qu’il fonctionne au niveau médiatique et politique, les gens ne savent pas, ils s’en foutent de savoir si Audrey Pulvar est d’origine martiniquaise, africaine – où en Afrique ? – ou même si elle est de la Guadeloupe, de la Réunion, etc. C’est que c’est « la black de service », comme il y a le « beur de service ». Il faut se rappeler de la phrase de Krivine : « Il y a pas assez de Blacks et de Beurs dans la politique française. »

Et ce que je disais, c’est que quand on prend une black de service à la télévision, il faut qu’elle soit nécessairement – pour que les français l’acceptent – il faut qu’elle soit jolie, collabo et bête. Bête et collabo.

Et que c’était ça qui était tragique parce que ça prouvait bien que les communautés dominées ne choisissent pas leurs représentants et que leurs représentants tapinent toujours pour la communauté dominante. C’est assez facile à démontrer quand on met les extraits qu’on avait mis de Pulvar notamment qui attaquait Villepin sur son antisionisme, enfin des trucs assez, qu’il « colportait la haine en banlieue ». Enfin, c’était délirant quoi.

Donc c’était pour répondre à ça. Je n’ai jamais prétendu qu’Audrey Pulvar était africaine. J’ai dit que c’était la black de service.

Quand après à dire qu’elle n’est pas africaine mais martiniquaise, je rappelle quand même que le peuple indigène des Caraïbes, ce ne sont pas des noirs. Ce sont des Indiens caraïbes et que finalement cette réaction parfois d’antillais de dire que « nous ne sommes pas des Africains » démontre quand même quelque chose qui est un peu un non-dit, c’est que y’a un racisme anti-Africains des Noirs des Caraïbes, qui ne veulent pas être assimilés à des Africains. Ce qui veut dire que même à l’intérieur des Blacks, il y a aussi des divisions communautaires et une espèce de hiérarchie raciale non dite.



« Les Maghrébins se soumettent qu’à Dieu ! »

Un jihadiste qui vote PS ?



J’ai beaucoup de messages de sympathie des musulmans français, donc c’est pas la question. Mais moi je pointe toujours ce qui ne va pas.

Alors il y a un type qui m’a envoyé une longue tirade en disant :

« Vous nous reprochez de ne pas avoir de sens politique et de mal voter, etc., mais nous, musulmans, ne sommes soumis qu’à Dieu. » Avec tout un baratin derrière : « La vie terrestre n’a pas d’importance. Ce n’est qu’un passage. » Etc., etc.

Alors je lui dis : à un moment donné un peu d’humilité, un peu d’honnêteté. En réalité les Maghrébins en France ne se soumettent pas à Dieu, ils se soumettent au Parti socialiste. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose, on va le vérifier quand on va décortiquer le prochain gouvernement.

Et puis si effectivement ce jeune homme ne se soumet qu’à Dieu, pourquoi ces gens-là finalement se soumettent si bas pour trouver des boulots misérables d’éducateurs de quartiers, etc. ? C’est-à-dire qu’à un moment donné, quand on se soumet à Dieu, on le fait et on se tait.

Mais ce genre d’annonces sont assez déprimantes parce qu’en général celui qui dit ça, c’est toujours exactement l’inverse de sa réalité. Et donc je le dis bien, dans la réalité politique française, les Maghrébins – enfin les français d’origine maghrébine – électoralement ne se soumettent pas à Dieu, mais ils se soumettent au Parti socialiste, ce qui est quand même une tragédie dans le sens que ça démontre une immaturité politique immense et surtout, une acceptation de rester dans ce qui s’appelle l’indigénat qui est quand même une stratégie de soumission qui admet une domination et un mépris.

Quand je disais moi que j’allais voter Marine Le Pen et Front national, y’a beaucoup de franco-maghrébins musulmans qui m’ont dit : « Il est pas question qu’on vote pour elle, elle est sioniste. », sous-entendu, « on aurait voté pour son père qui lui ne l’est pas. », alors qu’ils n’ont jamais voté pour son père. Et ils sont allés, la statistique le démontre, massivement voter pour le Parti socialiste qui est quand même le parti sosioniste. [Vote des musulmans au premier tour : 59 %. Sondage Opinionway-Le Figaro]

Il suffit de voir le gouvernement qu’ils ont mis en place ! C’est-à-dire qu’au dessus, c’est le soleil. Y’a pas, enfin au dessus, c’est Jérusalem !

Donc finalement parce que Marine était trop sioniste, ils sont tous allés voter pour Valls, Fabius, enfin et toute la clique quoi je veux dire. On peut pas faire plus sionisto-maçonnique que la présidence et le gouvernement que ces gens-là ont contribué à élire massivement. Regardons les statistiques.

Donc un peu plus d’honnêteté, un peu plus, au moins je dirais, de rigueur dans l’analyse politique et peut-être un peu d’autocritique.

Moi quand je dis que j’appelle de mes vœux une authentique communauté musulmane de France, [c’est] parce que je pense que la République ne peut fonctionner à nouveau que par un rééquilibrage communautaire où là en réalité on nie la réalité communautaire en France, mais de toute façon il y a une communauté qui les domine toutes, et les représentants de toutes les autres communautés sont en fait des agents de la communauté dominantes avec des faux-nez. Tout ça ne peut pas fonctionner.

C’est-à-dire que oui la réalité du monde, c’est les réseaux et les communautés. La République individuelle des individus face à l’État sans intermédiaire qui est gravé dans la Constitution est un mensonge qui cache en fait la puissance des réseaux maçonniques et des réseaux communautaires dominants.

Mais effectivement, si on veut établir un rééquilibrage, il faut en passer par une réelle communauté musulmane authentiquement autonome qui se représente elle-même. Et pour ça, j’invite à regarder la différence entre [Abdelaziz] Chaambi avec qui j’ai parlé et par exemple un Farrakhan aux États-Unis, quand un WASP prétend lui donner des leçons ou même quand il se positionne sur un crime racial [voir Affaire Trayvon Martin], où ce qu’on appelle un blanc – en réalité un juif – a tué un petit noir. Là on voit qu’il y a une vraie communauté aux États-Unis. On pense aussi à l’affaire DSK. Y’a une vraie communauté on va dire afro-musulmane aux États-Unis qui se fait respecter, qui se fait craindre. Et c’est pas du tout la situation où on en est en France.

Et moi, j’aimerais au moins qu’on arrive à ça par une espèce d’égalité des communautés, retourner d’une certaine manière au rêve de la Laïcité au dessus des communautés religieuses et au rêvé effectivement, d’une République qui traite de la même manière tous ses citoyens.



« Tolstoï admirait les juifs »

J’ai plus lu qu’Alain Soral



Oui alors là, c’est pareil. Je disais que tous les grands écrivains, tous les grands penseurs de l’histoire – on reviendra par rapport à Emmanuel Todd à cette question – étaient de toute façon au sens actuel contemporain du terme, des antisémites, tous : tous les rois ; tous les philosophes ; tous les dramaturges. Ça n’existe pas le philosémitisme avant 1945, en gros !

Et alors là, un petit malin me fait une remarque en me disant que Tolstoï était un philosémite. Tolstoï n’a pas écrit que des choses agressives sur les juifs, bien évidement. Je peux dire la même chose de Maupassant. Évidemment c’est toujours, il y a énormément de nuances, mais globalement, il s’inscrit dans cette tradition effectivement judéo-critique qui est au cœur de tout le monde chrétien, helléno-chrétien, orthodoxe, arabo-musulman. Et pour ça je vais rappeler quand même que Tolstoï, qui est né en 1828 et mort en 1910, c’est-à-dire finalement assez récemment – c’est-à-dire qu’il a vu les sursauts prérévolutionnaires russes – était déjà à l’époque un antisioniste rabique et qu’il disait bien par exemple, « Propos tenus devant Alexandra Tolstoï », Ma vie avec mon père, Éditions Rieder, 1933. Bon c’est le livre qui est de 1933, lui est mort en 1910 :

« Voilà bien un trait du caractère juif : vouloir être le premier partout. »



Bon voilà, bon ça c’est typiquement sur le juif dominateur. Ça rejoint les propos du général de Gaulle.

Et puis surtout, très, très antisioniste. Donc là je vais lire :

«  Entretiens et Pensées » in [publiés dans le recueil intitulé] Les Révolutionnaires, Fasquelle, 1906.

« En lui (le peuple juif) renaît la soif d’avoir un gouvernement, et le désir mauvais de gouverner, de jouer un rôle. Il désire se parer de nouveau de tous ces accessoires du nationalisme, avec ses troupes, ses drapeaux, sa formule à lui en tête des arrêts des tribunaux. (…) Je pense que seule une partie du peuple, la plus faible et la plus impressionnable, qui aime philosopher et qui envie l’éclat mensonger des nations européennes, souffre de cette maladie d’une résurrection qui est en réalité, de la dégénérescence. Le véritable esprit israélite est contraire à l’idée d’une patrie bornée à un territoire. (…) Ce n’est pas la terre qui est sa patrie, c’est le Livre » Etc., etc.



Bon voilà, donc en fait Tolstoï était très antisioniste dès le début du XXème siècle et avait sur les juifs, je dirais pas les préjugés, mais la vision universellement partagée d’un peuple du Livre, dominateur.

Voilà donc je pense qu’on ne peut pas faire de Tolstoï un philosémite. C’est simplement un homme intelligent.

Donc il n’est pas dans le délire antisémite caricatural qu’on essaye de nous vendre systématiquement, puisque dans le monde d’après 1945, il y a soit l’intelligence philosémite, soit la stupidité totale antisémite qui serait de l’antisémitisme rabique, racial, délirant.

Or la situation classique, ce n’est pas ça. C’est de juger les juifs à travers leur système de valeurs qui est le judaïsme. Le judaïsme, c’est deux livres : la Torah et le Talmud.

Et en lisant la Torah et le Talmud, on voit bien que c’est un peuple vindicatif, dominateur, qui suit un Dieu vengeur qui leur a promis la domination – il suffit de lire Isaïe, Ézéchiel –, par en plus la purification ethnique, y’a pas de problème.

Et dans le Talmud, on voit bien que cette domination, dans un monde dominé par la chrétienté, s’effectue par l’usure et le mensonge et comment dirai-je, la double éthique, c’est-à-dire de ne pas traiter un non-juif comme un juif, c’est-à-dire d’avoir le droit sacré de lui mentir, de le voler, etc. C’est la réalité.

C’est-à-dire que la réalité classique qui a prévalu jusqu’en 1945 est l’antisémitisme universel généralisé et partagé par le monde chrétien, le monde orthodoxe, le monde musulman, le monde laïque socialiste, le monde laïque bourgeois capitaliste. L’antisémitisme est un universel. Il faut bien rappeler ça, clairement. Et Tolstoï en est aussi.

D’ailleurs, nous rééditerons ce livre de Paul-Éric Blanrue qui est en fait une anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme [Le Monde contre soi : anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme, Paris, Éditions Blanche, 2007]. Nous le rééditerons car il est en rupture là, et je pense que c’est un livre très intéressant puisque c’est plus de 300 pages de citations de tous les grands hommes de l’Histoire qui montrent en général, non seulement leur hostilité aux juifs, mais à partir d’une critique qui est systématiquement la même.



Le représentant des Français





Alors l’élection de François Hollande, si on prend un peu de recul, on va dire que c’est une élection par défaut.

En fait, on a un peuple de France qui n’a pas voulu réélire le président sortant parce qu’il avait bien intuitivement compris qu’il avait menti et qu’il n’était pas vraiment le représentant des intérêts de la France, mais des intérêts de l’Union européenne, du mondialisme. On va le dire comme ça.

Hollande s’est fait élire parce qu’en fait il était, par défaut, celui qui venait se « présenter en face », et surtout parce que DSK s’était fait mettre sur la touche pour ce que j’appelle « préliminaires abusifs ». Donc en fait, Hollande a été élu deux fois par défaut et par hasard, parce qu’il fallait chasser Sarko, et parce que DSK s’était disqualifié. Et en fait, on est, je veux dire, après un président du mensonge – parce que Sarközy s’était fait élire sur des promesses un peu nationales, un peu identitaires, un peu néo-Front national –, là on est sur un président du vide parce qu’en fait, il n’a rien dit, il a rien promis.

D’ailleurs son slogan « Le changement, c’est maintenant ». Il suffit de regarder son gouvernement pour voir que Dieudonné avait bien raison : Avec le PS, c’est une dans la gueule, une dans le cul !

Et maintenant voici quelques membres du nouveau gouvernement « François Hollande 2012 ».

Laurent Fabius (Ministre des Affaires étrangères) :

  • franc-maçon ;

  • participant :

    • au Bilderberg,

    • au dîner du Crif,

    • au dîner du Siècle ;

  • pro-Union européenne ;

  • sioniste.

Vincent Peillon (Ministre de l’Éducation) :

  • franc-maçon ;

  • ex-trotskyste ;

  • membre du Siècle ;

  • pro-Union européenne ;

  • sioniste.

Manuel Valls (Ministre de l’Intérieur) :

  • franc-maçon ;

  • participant au Bilderberg ;

  • intervenant au Crif ;

  • membre du Siècle ;

  • sioniste ;

  • clintonien et blairiste.

Jean-Yves Le Drian (Ministre de la Défense) :

  • franc-maçon ;

  • proche du Crif ;

  • pro-Union européenne ;

  • sioniste.

Pierre Moscovici (Ministre de l’Économie)

  • Cercle de l’Industrie ;

  • Cercle Léon Blum ;

  • membre du Siècle et de la French-American Foundation ;

  • pro-Union européenne ;

  • sioniste.

François Hollande :

  • franc-maçon ;

  • millionnaire ;

  • membre du Siècle ;

  • dîners du Crif  ;

  • French-American Foundation ;

  • Pro-Union européenne ;

  • sioniste.

Le changement ????????????????

Alors en gros, on voit que le Parti socialiste, c’est bien : le gouvernement maçonnique du Grand Orient sur une ligne de fausse gauche – la gauche sociétale – ; réseaux ben on va dire, réseaux de la finance mondialiste mais habillée de droit-de-l’hommisme via l’idéologie maçonnique.

Et puis concrètement, on a au gouvernement que des types qui sont effectivement membres soit des Bilderberg, soit du Siècle, soit de la Franco-américaine. Enfin on mettra des noms et les appartenances. [En post-prod]

Et tous, ce sont tous des sionistes acharnés.

Et tout le noyau dur du gouvernement, c’est le Grand Orient, c’est la maçonnerie laïcarde profonde.

Ce qui veut dire que par rapport au gouvernement de droite d’avant, je pense que bon y’a une petite volonté un peu plus « sociale », c’est-à-dire de piquer l’argent aux classes moyennes pour soutenir un peu plus les chômeurs, puisque de toute façon on fera rien pour eux en termes de réindustrialisation et d’emplois. Donc effectivement, y’a un petit choix de jouer plus les classes populaires que les classes moyennes. Ce qui d’ailleurs est une catastrophe économique mais je veux dire, ça fait une petite différence sociale. Ça, c’est une évidence.

La constance, c’est que c’est totalement sioniste, atlantiste et en réalité néolibéral.

La petite composante en plus par rapport à la droite, c’est que c’est très, très antichrétien, et encore plus anti-français. On dirait aujourd’hui que pour faire partie du gouvernement français, il faut ne pas être né en France, il faut afficher sa détestation de la France. On peut citer la Ministre de l’Écologie-là.



ERTV – Son mari, oui. [Xavier Cantat]



Alain Soral – Ouais, elle ou son mari, enfin je veux dire, voilà : Ils sont français par hasard ; la France c’est de la merde ; pourquoi pas le Sénégal. Enfin voilà.

Je rappelle que le Ministre de l’Intérieur, c’est pas rien. Valls, franc-maçon du Grand Orient.

Les ministères clefs, c’est l’Économie et Finances, l’Intérieur – y’a pas trente-six ministres sérieux – et les Affaires étrangères.

On voit que si on prend l’Intérieur, celui qui va être chargé de botter le cul des gens comme moi et Dieudonné, Valls : espagnol – on vous dit espagnol – ; naturalisé français dans les années quatre-vingt – c’est-à-dire que le type est à peine français ; et surtout qui a décrété, on va remettre l’extrait, qu’il était « éternellement attaché à Israël » – on préfèrerait qu’il soit éternellement attaché à la France – ; et qu’a bien envoyé déjà un message en allant à une réunion du Crif en province-là. [dîner du Crif Marseille-Provence, le 21 mai 2012]

On l’a bien mis en place pour faire le boulot, travailler pour la communauté on va dire talmudo-sioniste dominante. Il a bien été choisi pour ça, c’est clair et net.

Oui, puis après effectivement, les petits ministères rigolos, pour faire joli. Eh ben, c’est toujours la blackette de service, la beur de service dans des ministères qui n’existent pas : ministère des Affaires je sais pas quoi, des Français de l’étranger pour Yamina Benguigui. C’est toujours pareil la réalité de la domination et la réalité du mépris, effectivement de faire du communautarisme en prenant une beur de service, une blackette de service. Y’a même une jaune de service aussi. On est dans le grotesque, le méprisant, l’indigénat. On peut le dire.

Et ça me fait marrer quand je pense à tous ceux qui ont voté Hollande en pensant que « le changement, c’était maintenant », que ça allait changer, et surtout qu’on allait être, que c’était presque, la gauche était.

Quand on voit à la Bastille les drapeaux qu’il y avait, drapeaux palestiniens, etc., les gens qui nous dominent et ceux qui ont voté pour eux, intelligemment ne sont pas, effectivement ont eu l’intelligence de ne pas avoir exhibé les drapeaux du Grand Orient et des drapeaux israéliens ! Et c’est quand même pour ça que ces gens-là ont voté. Mais ils ont quand même exhibé bêtement des drapeaux du Maghreb, des drapeaux palestiniens.



ERTV – Y’avait Yannick Noah aussi à la Bastille, y’avait.



Alain Soral – Ouais, ouais, ben ça, c’était le tragique effectivement des électeurs du Parti socialiste, qui n’ont rien à voir d’ailleurs avec son noyau dur. À la Bastille, c’était tragique, oui.

C’est-à-dire qu’avec Sarközy, on avait Enrico Macias et avec Hollande, on a Yannick Noah. Donc moi je dis dans les deux cas, c’est pas français tout ça.

Puis Yannick Noah surtout c’est, enfin, il faut regarder musicalement, c’est de la merde, c’est de la soupe mondialiste, pub pour les slips [Sloggi], caricature du black qui se soumet à tous les stéréotypes parce que je vois pas, moi, Patrick Bruel faire une pub pour les slips. C’est toujours « le black lui peut montrer sa grosse bite », enfin je veux dire, vas-y. On est quand même resté dans Joséphine Baker avec le collier de bananes, je veux dire, la jupe en bananes. Ça n’a pas beaucoup bougé.

Et ces types-là acceptent ça parce qu’ils prennent un peu d’oseille. « Saga Africa », c’est-à-dire je fais le négro de service et je fais ricaner, je prends un peu d’oseille. Mais tout ça est tragique.

Donc moi ce que j’aurais aimé, c’est qu’à la Bastille y’ait la France quoi, c’est-à-dire effectivement ni Yannick Noah ni Enrico Macias. Et là, on est passé effectivement de la République de droite-Enrico Macias, à la République de gauche-Yannick Noah. Yannick Noah n’étant d’ailleurs je dis, qu’un mec qui fait des claquettes, qui danse.

Derrière effectivement, on a Valls, Fabius, même Hollande si on veut en parler.

Mendès France avait au moins l’élégance de mettre France derrière Mendès. Là, ben ouais, le président s’appelle Hollande quoi je veux dire : moins y’a de France, mieux c’est !

Sachant que quand on regarde d’ailleurs souvent les types, c’est de plus en plus rare que les mecs soient nés en France. En général, c’est né en Afrique du Nord, je sais pas pourquoi.

Même Hollande, fils d’un médecin OAS [Voir Un père à l’extrême droite, linternaute.com], c’est-à-dire c’est Pied-Noir, proche de Tixier-Vignancour, c’est-à-dire d’extrême droite.

Ce qui est assez drôle puisque Ségolène [Royal] c’était pareil. C’était famille Front national, militaire de carrière [Anne-Christine Royal, membre du Comité central du FN]. Et Hollande, c’est le socialiste dont le père était à la droite de Le Pen.

Tout ça, enfin ce vaste mensonge républicain répugnant, enfin ça pue la IIIème République et même la IVème République, là. Le changement, c’est maintenant ! On est vraiment dans la France laïcarde républicaine dans toute son abjection bourgeoise, mensongère.

Et si on veut enfoncer le clou, sous quelles auspices s’est présenté Hollande ? Jules Ferry. C’est assumé, ça ne peut pas être une erreur à ce point-là, c’est même assez inquiétant.

Jules Ferry, on prétend que c’est le père de l’école libre, laïque et obligatoire. C’est le père de l’école laïque obligatoire, c’est-à-dire de l’école anticatholique. Mais libre, elle l’était déjà et gratuite elle l’était déjà. Elle l’est déjà depuis les rois de France.

Donc on est vraiment sous les auspices d’un militant laïcard, colon notoire. Tout le monde a osé le faire remarquer.

On est vraiment dans ce mensonge libéral qui est en fait derrière toute l’idéologie des Lumières, qui est une vision on va dire, rationaliste, antispiritualiste mais raciste, dominatrice, enfin voilà cette vision qui a amené à la colonisation au nom des « races supérieures », enfin on a ça jusque… Léon Blum disait la même chose !

Ferry, c’est le XIXème siècle, mais Léon Blum disait la même chose dans les années trente : « Le devoir et le droit des races supérieures ».

Donc on est vraiment dans ce racialisme laïcard qu’on retrouve déjà chez les Encyclopédistes.

On parlera de Rousseau qui lui n’est pas dans cette catégorie, mais on a déjà chez finalement, dans toute cette idéologie des Lumières, la violence rationaliste marchande économiste, avec une connotation derrière raciale suprémaciste blanche très forte.

Et finalement Hollande s’est rangé derrière !

Et peut-être que derrière ce racialisme colonialiste assumé, y’a peut-être un « petit lien » avec une forte, la forte, très forte, composante sioniste.

C’est-à-dire le lien avec le destin des Israéliens et le rôle que doivent tenir les Palestiniens en Palestine, de même que finalement nos franco-musulmans ici qui ont quand même, qui sont quand même la « race inférieure » qui ont le devoir de se laisser civiliser par la « race supérieure » judéo-chrétienne.

Parce que si on creuse aussi le rôle qu’a joué Jules Ferry, la manière dont il s’est enrichi, lui, il a justifié la colonisation au nom des droits de l’homme et des Lumières mais derrière, il y avait des milieux d’affaires qui n’étaient pas catholiques et qui faisaient du business, business qui a beaucoup rapporté à Jules Ferry quand on regarde sa carrière politique et son enrichissement.

De toute façon, il suffit – vous mettez bien la photo de Jules Ferry en post-prod – vous verrez qu’il a vraiment une sale gueule, quoi !

C’est-à-dire que finalement, de Ferry à Hollande, on est dans la République à sale gueule, et à la fin, à la République insignifiante, mais qui prolonge le même processus.

C’est vraiment, vous mettez Ferry et Hollande. Je sais pas, c’est pas de Gaulle, c’est pas Clémenceau, c’est pas saint Louis, c’est pas Bayard.

Enfin voilà, c’est la négation pour moi de toute cette France que j’aime.



Deuxième partie





« Élisabeth Lévy est à la droite de Marine Le Pen. Et entre Marine Le Pen et Élisabeth Lévy, la raciste, c’est Élisabeth Lévy. »





Le déshonneur avant le ridicule

(Emmanuel Todd)





Alain Soral – Dans cette mascarade de la gauche qui prend la place de la droite, ce qui m’a le plus choqué, c’est un type dont je continuais à dire du bien parce que y’a quand même des moins pires que d’autres.

Donc y’a des moins pires effectivement.

Souvent je parle de Michéa, bien qu’il ose pas trop mettre les noms sur les concepts. Il tourne en rond là « sur sa critique du libéralisme » mais l’on voit qu’il ose pas aller plus loin. Ce qui fait qu’à la fin, ben voilà, il se bloque lui-même.

Et puis là, on a un autre que je citais de temps en temps comme pas mauvais, c’était Emmanuel Todd.

Emmanuel Todd depuis un an fait par ses critiques du mensonge européiste de la stratégie catastrophique des leaders européens qui pour sauver l’euro et l’Europe détruisent finalement l’économie des nations avec des conséquences sociales très graves, en fait par ses critiques honnêtes Todd avait fait objectivement la campagne pour Marine Le Pen. Et je pense qu’à un moment donné, on a dû lui faire remarquer.

Et là, il était l’autre jour face à Philippot, après l’élection de Hollande, on mettra les extraits, et il a été d’une malhonnêteté incroyable et qui fait que pour moi, il est comme les autres quoi.

D’ailleurs il se tordait les mains comme ça, on voyait qu’il transpirait à grosses goutes. Il fallait à tout prix qu’il crache à la gueule du Front national. Et ce qui était assez malhonnête, c’est qu’il le faisait à travers Philippot qui est vraiment l’aile gauche du Front. C’est pas… comment il s’appelle ?



ERTV – Louis Aliot.



Alain Soral – Louis Aliot. Philippot c’est vraiment la gauche sociale, l’analyse du mondialisme. Ils étaient totalement d’accord sur l’analyse. Et on a bien vu un Todd qui lui a craché à la gueule de manière totalement malhonnête pendant toute l’émission pour se disculper.

C’est-à-dire il sait très bien comment fonctionne le système. Il faut pas oublier qu’il est quand même un commis d’État, il est sociologie d’État, il est payé par l’État, c’est un clerc et un clerc stipendié.

Et là, on voit vraiment cette lâcheté, cette malhonnêteté finalement du mec tenu qui à la fin éprouve le besoin quand même de « coucher avec les Allemands », pour sauver sa place, son boulot de chercheur parce que sinon il serait en difficulté puisque c’est un chercheur d’État, son strapontin ou plutôt même d’ailleurs son canapé chez Taddeï pour faire le beau. Et ce qui était dégueulasse, on montrera les extraits, c’est quand il a osé dire à Philippot : « Vous, le Front national, vous vous en prenez aux plus faibles, vous n’osez pas désigner les vrais responsables de la crise ! »

Je lui pose la question. Du Front national ou de Todd qui est le plus lâche quand il s’agit de désigner les responsables de la crise ?

Quand Todd fait mine de s’acharner sur l’Allemagne, comme si l’Allemagne était responsable de la crise mondiale alors que cette crise vient de Wall Street.

Quelle est l’idéologie qui est derrière le capitalisme financier mondialiste purement spéculatif qui est en train de tous nous faire sombrer dans le chaos ?

Je veux dire Marx l’a identifiée, Sombart l’a identifiée, Weber a tiré un petit peu en biais en parlant du protestantisme mais on sait ce qu’est le protestantisme : c’est un retour au judaïsme.

Et je pense qu’entre le Front national et Todd, celui qui a le moins le courage de désigner les vrais responsables de la crise, c’est évidemment Todd.

Ou alors, il est dans un tel tribalisme, qu’il a du mal à être intelligent jusqu’au bout !

Et là, je l’inviterais à lire le bouquin d’Atzmon [Gilad Atzmon, Quel juif errant ? Anatomie du peuple élu] parce que je pense que là, on est typiquement chez Todd, dans ce que dénonce Atzmon dans ce qu’il appelle le « tribalisme forcené et inconscient » finalement du juif laïque de gauche.

Parce que ce qui démontre ça dans le discours totalement malhonnête de Todd, c’est quand il crache sur Marine Le Pen en prétendant presque qu’elle serait une raciste, etc., alors qu’elle est sur un discours anti-immigrés qui est un discours totalement social et qui est totalement celui que Todd devrait admettre s’il était honnête.

Parce qu’en fait, on ne montre pas l’immigré pour de raisons de race. On montre l’immigré pour des raisons de rapports de classes parce qu’il est utilisé dans un dumping social par rapport aux acquis sociaux des salariés d’un pays.

Donc et ça normalement Todd a parfaitement les moyens de la comprendre dans le discours du Front national notamment porté par Philippot.

Alors que quand il prétend donc, quand il voue sa haine finalement tribale et raciale contre Marine Le Pen parce que c’est finalement une française de souche qui incarne quelque chose qui le dégoute mais qu’il n’a pas identifié, il se permet de rajouter derrière « mon amie Élisabeth Lévy ».

Et moi je demande à Todd, les yeux dans les yeux – parce que là, à mon avis, il va avoir les mains qui se tordent – il faut vraiment être finalement dans un tribalisme inconscient pour prétendre qu’on peut être « ami » avec Élisabeth Lévy qui elle est une racialiste, une religieuse, une sioniste de droite haineuse qui appelle non pas au contrôle des frontières pour les immigrés, mais qui stigmatise volontairement dans une logique de sionisme de droite inconditionnel, les musulmans de France.

Qui s’était d’ailleurs réjouie de mon agression à l’époque, qui m’a fait virer de plusieurs émissions et qui est d’une malhonnêteté intégrale puisque cette Élisabeth Lévy à l’époque où il fallait que la France prenne un sursaut républicaniste, était venu occuper le créneau en essayant d’usurper la mémoire de Marc-Bloch [Élisabeth Lévy, cofondatrice de la Fondation Marc-Bloch, en 1998], ce à quoi s’était opposée sa famille.

Elle prétendait être républicaine. Puis après elle a eu un virage sioniste caractérisé.

En fait elle est un sayanim, elle est un agent. Todd le sait mais il est « ami avec elle » et il discute avec elle en ricanant de ces sujets, alors qu’elle est d’extrême droite au vrai sens du terme par rapport à Marine Le Pen.

Mais par contre, il voue une haine, je dirais rabique voire raciale, à Marine Le Pen !

Il faudrait qu’il analyse ce Monsieur Todd, si finalement cette amitié qu’il maintient à Élisabeth Lévy et ce mépris qu’il a pour Marine Le Pen, n’est pas lié finalement à une solidarité tribale qu’il a mal identifiée et qui finalement ne fait pas de lui un « penseur universaliste » et un sociologue honnête, mais finalement un tribaliste finalement un peu plus subtil et un peu plus discret que les autres, mais qui retourne bien là d’où il vient au moment où le pouvoir l’exige.

Et je rappelle quand même à Emmanuel Todd, qu’il n’est aujourd’hui qu’un sociologue de qualité qu’à cause de l’effondrement de la sociologie française depuis les années quatre-vingt-cinq.

Mais sinon, il reste quand même, excusez-moi, un positiviste, un type qui est un bon statisticien, un bon démographe, mais qui n’a pas visiblement de culture philosophique. Et ça se voit quand il se permet – là où il se ridiculise – de cracher sur Carl Schmitt qui est un sociologue bien plus important que lui et qui est un grand politologue.

Il y a toujours la même chose chez Todd qui finalement est une tribaliste : c’est cracher sur un grand penseur comme Carl Schmitt parce qu’il aurait été à un moment donné « nazi ».

Alors mon petit Todd, il faut bien quand même que tu te mettes dans le crane, si tu prétends être sociologue, historien etc., que de même qu’il n’y a jamais eu de philosémitisme avant 1945, tous les grands hommes du XXème siècle admis par tes propres, je veux dire, par ta propre catégorie d’universaliste laïcard de gauche, ont été pronazis à un moment donné.

Non seulement Carl Schmitt qui est un très grand penseur – d’ailleurs maître à penser de Leo Strauss  ; enfin voilà y’a pas de problème si on veut d’un point de vue tribal, y’en a qui ont su le récupérer très bien pour amener à la politique néoconservatrice américaine – mais non seulement Carl Schmitt a été un nazi, mais aussi je te le rappelle, le plus grand philosophe du XXème siècle admis par toi et par Finkielkraut, qui est Heidegger, qui a été même membre du parti nazi.

Et le plus grand écrivain du XXème siècle qui est Louis-Ferdinand Céline.

Donc le passage « nazi » n’est pas un signe d’abrutissement contrairement à ce que tu pourrais croire et ne disqualifie pas ces grands penseurs. Et ça serait plutôt à toi, Todd, de te rendre compte du ridicule que tu affiches quand tu ricanes sur Carl Schmitt que tu n’as pas lu évidemment, sous prétexte qu’il aurait été à un moment donné nazi.

Je parlerai même pas sur le plan artistique de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature qui a écrit le magnifique roman qui s’appelle La Faim, que tu devrais lire aussi. Ça serait bien que tu te cultives un peu parce que comme tous les cons de gauche, tu as une culture assez limitée. Visiblement « la tradition », tu sais pas ce que c’est, le classicisme, évidemment ça t’échappe un peu, etc.

Ou Ezra Pound très grand poète américain, fasciste assumé.

Ces deux personnages d’ailleurs, Knut Hamsun ou Ezra Pound, étaient tellement durs à critiquer, après guerre, qu’on les a pas envoyés à Nuremberg, parce qu’ils étaient trop structurés – ils pouvaient se défendre. On les a mis en hôpital, dix ans et quinze ans, en hôpital psychiatrique, voilà parce qu’on savait pas comment les gérer autrement.

Donc il faut cesser – c’est valable pour Todd mais pour d’autres – de systématiquement disqualifier un penseur, un poète, un dramaturge, parce qu’il aurait été sympathisant nazi dans les années trente. Il suffit de regarder la presse de l’époque, les déclarations de Churchill, pour voir que quand on veut penser sérieusement et honnêtement, il faut ne pas admettre comme vérité et morale, la réécriture de l’histoire des vainqueurs. C’était beaucoup plus compliqué que ça.

Et donc j’invite Todd à lire Carl Schmitt.

Et je l’invite aussi à se poser la question, je dirais de sa lâcheté sur tout ce dont on a parlé avant.

Et surtout je dis qu’après le déshonneur qui est son face à face avec Philippot, qui à mon avis marque, qui pour moi est quelque chose d’important – on le ressortira –, je pense qu’il y a le ridicule qui va lui tomber sur la gueule, bientôt.

Parce que quand il prétend en plus que le Front national est fini parce que « Hollande a réussi à réconcilier la gauche avec le mouvement ouvrier », je sais pas s’il y croit ou si là, c’est qu’il est obligé de mentir de façon incroyable.

Lui qui a déjà servi d’alibi à Chirac à l’époque de la « fracture sociale », là il sert d’alibi à Hollande : c’est-à-dire un coup à gauche, un coup à droite, finalement en maintenant cette espèce d’illusion de l’opposition et de la réalité gauche-droite, qui l’un représenterait la réaction et le capital, et l’autre, le progressisme et le social.

Il faut être un sociologue stupide ou un menteur, un malhonnête et un lâche, pour jouer ce petit jeu.

Et surtout quand on voit ce que Hollande va prendre dans la gueule et ce qu’il va faire dans les mois qui viennent, je pense que Todd là, a mangé son pain blanc. Il va vraiment se ridiculiser. Voilà.

Et surtout, je lui fais remarquer qu’il contribue par son analyse, à pérenniser cette pseudo-différence gauche-droite qui est vraiment la façon d’empêcher les gens d’accéder à la conscience politique réelle.

Il fait une petite analyse avant les élections pseudo-courageuse et puis à la fin, il revalide tout le système pour continuer finalement « à en croquer ».

Et je pense que c’est pour ça que c’est quand même un tout petit sociologue. Pour être un grand sociologue comme Carl Schmitt, il faut dépasser son époque. En fait Todd et un petit sociologue intéressant de la séquence historique actuelle mais sa lâcheté-là, ses mensonges, ses ralliements – finalement une fois à Chirac, une fois à Hollande – ne le situent pas au dessus de la réalité en tant que sociologue qui regarde. Il est dedans. Enfin voilà, il est dedans.

Finalement, c’est un petit politique. C’est-à-dire c’est un clerc, et un clerc stipendié.

Donc je pense avoir fait le tour de la question sur Todd.

Il s’est déshonoré face à Philippot, et il va se ridiculiser dans l’avenir.

Et je le répète le Front national ne va pas « disparaître ».

Hollande ne va pas réconcilier la classe ouvrière et même la gauche du travail au sens élargi avec le Parti socialiste. C’est pas du tout comme ça que ça va se passer. Et ça va être difficile à Todd de rebondir là-dessus.

Par contre Todd, lui, tend finalement toujours au dernier moment, à servir le politique institutionnel et à faire croire qu’est valide la distinction gauche-droite qui ne l’est plus du tout aujourd’hui, alors que c’est la distinction mondialiste-anti-mondialiste qui est valable. Et il le sait lui-même. Et pour ça, je veux dire il tend là, dans les temps à venir, à montrer ses limites, à se discréditer.

Et je crois que ce que je viens de dire là, qui peut paraître un peu brutal, nous allons le vérifier dans les mois à venir ou les deux ans à venir, maximum.

Et puis après, dernier rebond, son analyse sur le Front national disait : le Front national va exploser parce que de toute façon, le Front national est dans une contradiction profonde, que chaque fois il y a des électeurs qui retournent à droite, et d’autres qui vont à gauche.

Il a parfaitement raison, c’est une question d’analyse de classes. Je pense que Todd, qui est finalement assez prétentieux, il a pris la grosse tête. C’est pas lui qui a inventé la structure de classes des mouvements d’opinion et l’écart qu’il y a entre la conscience réelle et la conscience possible, c’est-à-dire entre les intérêts de classe objectif et l’idéologie.

Et justement, là on va rebondir. Il est évident que le Front national a une double composante sociologique, une composante ouvrière prolétaire, et une composante petite bourgeoise. Et qu’effectivement, c’est ce qui s’appelle « le peuple ».

Le peuple, ce sont les petits entrepreneurs, les petites gens propriétaires de leurs moyens de production et les petits salariés.

Or évidemment, idéologiquement, les petits salariés se sentent de gauche, et les petits propriétaires, petits entrepreneurs se sentent de droite. Ce que j’appelle gauche du travail, droite entrepreneuriale.

Et tout le travail de domination idéologique du système est de les séparer chaque fois qu’ils peuvent, aux élections. Parce que s’ils se réunissent comme essaye de le faire le Front national, ils prennent le pouvoir !

Le pouvoir se prend par l’union politique de la classe moyenne et du prolétariat.

Et donc finalement, quand Todd dit que « le Front national va disparaître parce que ces deux composantes vont se séparer à nouveau », c’est justement le drame effectivement que ces deux composantes se séparent régulièrement parce qu’elles se font manipuler notamment par les médias du système dominant, mais [aussi] par des enfoirés comme Todd qui normalement devrait bien poursuivre son analyse objective jusqu’au bout, et dire que l’intérêt politique et l’intérêt économique, et de la petite bourgeoisie entrepreneuriale, et du prolétariat, et du salariat, est de marcher la main dans la main. Car en fait, ils sont victimes du même processus de destruction mondialiste.

Alors que Todd devrait faire ce boulot – mais qui amènerait finalement au vote Front national sur la ligne Marine-Philippot –, il fait bien son boulot de kapo et de clerc stipendié, et il pérennise bien la manipulation idéologique gauche-droite pour être sûr à chaque fois que ce soit, un coup Chirac ou Sarközy, un coup Hollande.

Et donc, il situe bien qu’il n’est pas dans le travail de conscience et qu’il n’est pas un acteur progressiste finalement, au sens où il l’entend, en tant qu’analyste, mais qu’il est bien, finalement, en dernière instance, un « petit malin » qui fait des analyses un petit peu à la marge par rapport aux lèche-culs dominants, mais qui à chaque fois, retombe dans le troupeau au moment où il faut, pour ne pas se faire attraper par la patrouille comme un réel progressiste, réel analyste, et réellement combattant du côté du peuple.

Il n’est pas du côté du peuple.

Ça se voit par son amitié avec Élisabeth Lévy, ça se voit par son arrogance.

Finalement, il est un clerc payé par le pouvoir, qui a chaque fois retourne servir ses maîtres après s’être un peu agacé finalement, et avoir osé des petites remarques exactement comme un fils de famille qui engueule un peu son père, mais qui revient servilement tous les mois chercher son argent de poche.

Je finirais sur Todd. Je pensais que Todd était un honnête homme. Mais finalement il rejoint la cohorte des merdes. Et surtout avec une connotation tribale que je n’avais pas identifiée jusque-là, mais qui maintenant me parait clairement établie dans sa manière – qui ne peut pas s’expliquer autrement – de traiter Marine Le Pen et Élisabeth Lévy.

Je termine là-dessus : Élisabeth Lévy est à la droite de Marine Le Pen. Et entre Marine Le Pen et Élisabeth Lévy, la raciste, c’est Élisabeth Lévy. C’est certain.

Que Todd ne soit pas capable de l’identifier prouve bien qu’il est dans le tribalisme que démontre Atzmon.

Je terminerai là-dessus sur ce triste sire.

Paix à son âme comme on dit.

Enfin, pour moi il ne fait plus partie des honnêtes gens.



Nationalisme français et Islam : rappel historique





Oui alors ça, c’est toujours…

Comme moi j’ai dit que j’étais pro-musulman – on va dire – parce que c’est un système de valeurs dont je me sens proche, on m’a soi-disant reproché, et à droite, et à gauche, c’est-à-dire, et chez les gens du Front national pas très cultivés, et chez certains musulmans pas très cultivés non plus – parce que de toute façon on est dans un système de destruction de toute profondeur historique en France ; les gens n’ont plus de culture ; on ne veut plus qu’ils en aient ; et même Todd finalement qui se croit cultivé n’est pas très cultivé finalement : il est juste un peu moins inculte que les autres – on me dit : comment pouvez-vous être nationaliste et sympathisant musulman ? Comme si c’était une contradiction ou une aberration.

Or je fais remarquer que historiquement et traditionnellement, les islamophiles français viennent tous de ce que la gauche laïcarde appelle « l’extrême droite » qui est une injure de toute façon. C’est-à-dire en fait, des nationalistes néo-traditionnalistes, c’est-à-dire qu’on pourrait d’ailleurs associer à la pensée réactionnaire.

Mais la pensée traditionnelle n’est pas tout à fait la pensée réactionnaire ; c’est des catégories que Todd et les cons ne maîtrisent pas. Mais il y a libéral, il y a social, il y a réactionnaire, il y a traditionaliste. C’est pas les mêmes catégories.

Et ils confondent tout parce que dès qu’ils sont « passés à droite » de toute façon, pour eux… Libéral, réactionnaire, traditionnel, fasciste, c’est la même chose !

Donc en réalité, la droite française classique est pro-musulmane, ce qui correspond à « l’extrême droite » d’aujourd’hui. On le sait par Guénon, par Evola, par Massignon, par Corbin. C’est une tradition. Donc finalement, c’est ce que j’appelle moi « la droite des valeurs ».

Moi, je suis finalement nationaliste et sympathisant musulman, comme effectivement je préfère les catholiques traditionnalistes aux catholiques de Vatican II. Et je trouve tout à fait cohérent finalement que certains musulmans comme Salim Laïbi, mon camarade, soit à la fois patriote français et même monarchiste, en étant musulman. Ça me parait, tout ça me parait assez cohérent en réalité.

Donc je rappelle bien là, et pour le dire aux nationalistes et aux musulmans qui veulent se cultiver, que la tradition française de la sympathie, de ce qu’on appelle l’islamophilie, est du côté de l’extrême droite telle qu’elle est, enfin ce qu’on appelle « l’extrême droite ».

Je vous le dis : Guenon, Massignon, Corbin, Evola, sans même parler évidemment des choses plus gênantes qui serait le grand Mufti de Jérusalem, de la SS musulmane bosniaque, etc. Y’a une vraie tradition finalement sur la droite des valeurs entre une certaine droite traditionnaliste nationaliste et une sympathie pour la religion musulmane.

Le virage antimusulman s’est fait plutôt sur l’immigration, la perte de l’Algérie française au niveau de ce qu’on peut appeler l’extrême droite. C’est lié à des choses périphériques – ça n’a rien à voir avec les valeurs de l’Islam – qui sont liées avec la décolonisation, le traumatisme de la décolonisation et après le traumatisme de l’immigration imposée. Mais en termes de valeurs, le nationalisme traditionnaliste et l’Islam, ça marche très bien ensemble. Donc je ne suis pas du tout incohérent.

En revanche, si on veut voir quelle est la tradition antimusulmane en France, elle est évidemment de la gauche laïcarde parfaitement incarnée par le gouvernement actuel qui est anti-religions rabique. C’est la pensée maçonnique qui est une religion de substitution et qui est contre les monothéismes transcendants, sauf le judaïsme évidemment puisque l’objectif final de la maçonnerie, c’est la reconstruction du Temple de Salomon. Donc c’est le même objectif finalement que les sionistes et les juifs religieux.

Donc c’est une religion qui ne dit pas son nom et qui est au service, à travers deux médiations, de deux religions qui disent parfaitement leurs noms : d’abord le protestantisme, ensuite le judaïsme. Maçonnerie, protestantisme, judaïsme. C’est comme ça que ça se construit.

Et c’est fondamentalement anticatholique et antimusulman aujourd’hui.

Donc, aujourd’hui, la puissance antimusulmane qui a les moyens d’exercer sa puissance, qui est à la fois cachée et virulente, c’est la puissance maçonnique qui a délégué je dirais presque médiatiquement à Marine Le Pen, le rôle de porter la parole antimusulmane en apparence, qui était : « si elle était antimusulmane, elle aura les médias ». C’est ce que j’avais démontré chez Taddeï :



Ce soir (ou jamais !), France 3, Marine Le Pen : un nouveau Front national, le 17 janvier 2011

Alain Soral – Si Marine Le Pen revient aujourd’hui dans le jeu, elle revient pour une bonne raison. C’est qu’elle produit une critique économique très rigoureuse.

Ce qui est intéressant parce que le Front national était avant le parti « de témoignage », qui était en réalité un parti presque culturel qui n’avait pas vraiment de ligne économique, puisqu’on disait : « On est pour la liberté, donc on est libéraux ! » Enfin y’avait le « Reagan français », etc. Aujourd’hui Marine Le Pen cite Maurice Allais, etc.

Et ce qui est assez horrible, c’est qu’elle a le droit de dire ça si face à l’histoire en tant que soi-disant héritière de « l’extrême droite » – qui est un terme très abusif – elle porte la responsabilité historique de la montée de l’anti-Islam qui est en réalité un processus général voulu par toutes les autres forces, mais qui ne veulent pas se salir les mains.



Entretien de mai 2012 (suite)

Mais en réalité, si on regarde la composante du Front national, chez les penseurs du Front national, chez les gens intelligents, parce qu’ils ont une vision critique du mondialiste financier, leur sujet n’est pas l’Islam.

On sait très bien que c’est pas le monde musulman qui est responsable de la destruction du monde par l’usure de Wall Street, et qu’au contraire l’Islam est une religion – comme le catholicisme – anti-usuraire : donc de ce point de vue-là, Philippot serait plutôt « pro-musulman », par une médiation laïco-matérialiste.

Et si on cherche dans les fondamentaux de la droite des valeurs et qu’on va voir du coté de Bruno Gollnisch, je pense qu’il y a beaucoup plus de fraternité entre un catholique traditionnaliste comme Gollnisch et un musulman, qu’entre un musulman et un sioniste du Grand Orient, comme Valls, Fabius, etc.

Donc non seulement il est logique qu’un nationaliste cultivé comme moi soit pro-musulman, mais il faut bien qu’un musulman comprenne que celui qui lui est le plus hostile en France n’est pas le catholique, n’est même pas le chrétien, mais je dirais le maçonnico-sioniste dont le pouvoir s’incarne à travers le Parti socialiste.

Donc nous sommes là totalement à front renversé puisque nous avons des français d’origine maghrébine et de confession musulmane qui vous disent – ça c’est les mails que je reçois – : « J’ai voté pour le Parti socialiste parce que c’est le moins pire, c’est le moins hostile aux immigrés. »

Ce genre de discours me tire les larmes.

C’est-à-dire que le français musulman se considère comme un « immigré » alors que parfois, il est français depuis trois générations. Et après il déplore que le français de souche le considère comme un immigré.

C’est lui-même qui pense qu’il est encore un immigré. Il faut pas qu’il s’en plaigne.

En fait, il faut bien comprendre que le discours pro-immigrés de la gauche française est sans doute objectivement en termes de rapport de classes, en termes de choix économiques et en termes même symboliques, le discours le plus dangereux et le plus hostile aux français d’origine immigrée, nés français et de culture musulmane.

Parce que toute l’idéologie de gauche qui est finalement une espèce de sympathie on va dire de sympathie « compréhensive » pour la délinquance, en assimilant systématiquement délinquance et Maghreb avec l’idée : « c’est pas de leur faute, ils ont des excuses », sous-entendu : « l’immigré maghrébin de confession musulmane est naturellement délinquant », c’est une catastrophe pour le français musulman qui lui n’a pas envie d’être associé aux délinquants.

Mais le Parti socialiste « symboliquement » l’associe auprès du public.

C’est comme le black de service, c’est comme toutes ces manipulations.

Et deuxièmement en termes de logique de classes, parce qu’on est pas seulement français musulman. On est français musulman avec une position de classes. On est français musulman par exemple prolétaire, ou petit salarié. On est pas saoudien, rentier. Eh ben ce qui est le plus dangereux dans le choix politique pour le français musulman, c’est l’immigrationnisme et le laxisme envers la délinquance d’origine immigrée.

Et ça, ce sont les deux positionnements objectifs du Parti socialiste envers ce qu’ils appellent « l’électorat musulman ». C’est-à-dire nous avons une complaisance envers les délinquants et nous sommes « pour les sans-papiers ».

Eh ben ça, c’est deux choix qui sont parfaitement contraires aux intérêts objectifs des français d’origine immigrée de confession musulmane, souvent issus des bases classes sociales et récemment français, originaires du Maghreb.

Il serait temps qu’ils se posent toutes ces questions.

Je n’irai pas plus loin parce que ça ne veut pas dire, contrairement à ce que je dis, que donc qu’ils devraient « se jeter dans les bras » du Front national. Mais qu’ils devraient commencer à accéder à la maturité politique dans leurs manières de voter et à comprendre que finalement, en se soumettant au Parti socialiste, ils sont strictement dans l’indigénat. Strictement.

Et qu’ils ne réclament pas le « respect » alors qu’eux-mêmes ne se respectent pas eux-mêmes, par la manière dont ils se voient sur l’échiquier politique.

L’immigrationnisme – d’ailleurs là Todd est immigrationniste, comme par hasard ! – et la complaisance envers la délinquance sont les deux mamelles et les deux façons dont finalement le PS traite les français musulmans d’origine immigrée. Et ce sont les deux manières qui sont finalement objectivement les plus hostiles aux intérêts objectifs des français musulmans d’origine immigrée.

C’est compliqué. Il faut bien se repasser ça dans la tête plusieurs fois.

Je vois d’ailleurs que ça commence à germer dans l’esprit de certains jeunes parce que j’ai vu des rappeurs récemment qui avaient à peu près compris ça.

C’est assez marrant mais vous verrez une fois de plus que sur ce sujet-là, comme sur tous les autres, j’ai raison – nous y viendrons – et que mon discours est à la fois beaucoup plus profond, beaucoup plus sérieux, que celui finalement d’un petit sociologue de deuxième zone à prestige officiel comme Emmanuel Todd.



Les islamologues sont-ils islamophiles ?





Oui alors là, c’est quand je disais : les islamophiles sont très souvent des français nationalistes issus de la tradition, souvent issus du catholicisme, voire du monarchisme.

Mais à l’inverse, tous les destructeurs de l’Islam par ce qu’on appelle « l’islamologie », qui est le décorticage de l’Islam avec les outils de la laïcité et de la sociologie positiviste ou anglo-saxonne, sont systémiquement en France et en Occident, des juifs. Il faut le dire. Aux États-Unis, c’est Bernard Lewis, en France c’est [Maxime] Rodinson, [Bruno] Etienne, etc.

Donc, non seulement les penseurs de droite traditionnels finalement respectent l’Islam au nom des catégories de l’Islam, c’est-à-dire des catégories de la transcendance et de la tradition, mais finalement, ceux qui étudient l’Islam avec les outils de laïcité et finalement le déstructurent ou le dénaturent, sont en général systématiquement issus de la communauté juive. Et c’est par eux, par leur médiation, qu’il faut passer, nous, français, pour comprendre et connaître l’Islam. C’est que systématiquement, il y a une sous-traitance communautaire.

Et finalement le seul islamologue non juif que nous ayons en France – c’est une petite remarque que je fais – c’est Tariq Ramadan. Tariq Ramadan est islamologue.

Je rappelle qu’un musulman islamologue, c’est un oxymore.

C’est comme un « religieux laïque ». Alors on a des juifs laïques, ce genre d’escroqueries intellectuelles existent systématiquement, mais en réalité, c’est un oxymore. C’est pas possible. On peut pas être dedans et dehors.

Donc on est soit musulman, soit islamologue. Et quand on est islamologue, on est pas musulman.

C’est comme quand on est « christianologue », et qu’on étudie le christianisme en tant que sociologie. On peut à la limite se rapprocher de René Girard, mais on est pas chrétien. Parce qu’on explique Jésus non pas par la révélation et la transcendance, mais par un mécanisme sociologique immanentiste.

Là, je sais pas si Todd peut suivre ! Faut peut-être qu’il étudie un peu plus la philosophie, un peu moins la statistique, qui est quand même une science de bourrins, de crétins, qualitative, positiviste, matérialiste.

Mais voilà donc, c’est une vrai sujet sur : qui est finalement proche des musulmans naturellement, et qui en est le plus loin en donnant l’apparence d’en être près ?

Celui qui dissèque la grenouille n’est pas l’ami des grenouilles. Faut bien comprendre.

L’islamologue n’est pas l’ami des musulmans.



Joyeux anniversaire Julien !





Oui, alors ce qui est marrant effectivement, c’est que de tout temps, ça a été le PS qui gérait le français immigrés de confession musulmane et qu’a réussi à les faire voter.

Et on voit que ces gens-là, en général, sont des sionistes inconditionnels, des maçons, c’est-à-dire antireligieux, et sur le plan de la « ratonnade », cautionnant les vrais ratonneurs. Parce que finalement, il y a qu’un seul endroit au monde où il y a des ratonneurs ; y’a pas de ratonneurs en France, y’a pas de ratonnades d’État en France ; mais en Israël, oui ; on est dans la ratonnade d’État systématique depuis soixante et quelques années.

Et finalement, les gens qui sont à la fois des antireligieux rabiques et finalement des apologètes de la ratonnade via leur sionisme inconditionnel – et puis sionisme de droite attention, pas sionisme déguisé des oripeaux kibboutziques, etc. – eh ben finalement voilà, on arrive là, à l’anniversaire de Julie Dray.

Alors que ce qui est intéressant, c’est que le jour où il a fêté son anniversaire… Il a échappé récemment à la prison, on le sait pour détournement de fonds ; juste un rappel à la loi, mais là je pense que les réseaux maçonniques ont joué. Et il a fêté son anniversaire dans une espèce de restaurant bar à putes, rue Saint-Denis. [Restaurant J’ose, rue Saint-Denis, Paris, IIème]

C’est très symbolique. On montrera d’ailleurs la vidéo promotionnelle.

Et là, c’est la réalité de ce qu’il y a derrière cette France républicaine maçonnico-sioniste. On est dans la partouze vulgaire.

Tout ça me fait assez marrer quand je vois ce qu’est la vie par exemple, la vie quotidienne, sur le plan du respect du sacré, des valeurs, d’un Gollnisch qui est vraiment ce qu’on appelle un honnête homme catholique irréprochable, et puis la réalité de ceux qui gèrent finalement nos indigènes, on va le dire ; et cet écart absolu qui est un écart de mépris, de mensonge et de domination illégitime, éhontée.

Là j’irai pas plus loin.

Mais on va mettre un petit peu la vidéo pour montrer où est-ce que finalement ce « cher Julien Dray », Vénérable Vénérable, fête son anniversaire avec tous les gens du PS qui sont venus voir… Ils étaient un peu gênés qu’il y ait Strauss-Kahn ; ils se sont contentés de « rester à quelques mètres ». Et toute cette tartuferie incroyable.

Y’avait tout le ban et l’arrière-ban du Parti socialiste dans ce merveilleux endroit d’une vulgarité inouïe, mi-resto, mi-boîte à partouze, dans cette rue ô combien symbolique de la République maçonnico-sioniste, qui est la rue Saint Denis, la rue des putes.



N.B.

Julien Dray, né le 5 mars 1955.

Dominique Strauss-Kahn, né le 25 avril 1949.

La soirée du 28 avril était-elle vraiment pour Juju ?

Troisième partie





« C’est-à-dire évidemment. Quand on est président de la République, c’est pas seulement servir, hein, servir. C’est se servir. »





Merluchon à Hénin-Beaumont





Alain Soral – Oui, alors ça c’est une des annonces de la législative. Comme on le sait, les législatives suivent immédiatement la présidentielle, ce qui est censé d’ailleurs donner une prime au vainqueur pour essayer d’avoir une Chambre qui correspond au gouvernement pour pouvoir gouverner en dehors d’une cohabitation. Ce qui n’est pas du tout gagné, là, puisque fait pas oublier que la Chambre sortante est assez majoritairement de droite et qu’avec les triangulaires qu’il va y avoir partout – avec le Front national –, il est très possible qu’on soit ensuite dans une cohabitation très rapidement, donc dans un pays strictement ingérable de type IVème République.

De toute façon, on est déjà une République socialo-maçonnico-sioniste de type IVème République. Donc on ira jusqu’au bout de la logique ingérable IVème République qui est la destruction de tout ce qu’avait essayé de faire de Gaulle avec la Vème, c’est-à-dire un pays à nouveau gérable et géré par la France. Il a quand même essayé de retourner à la France française.

Et là, je vous dis, on en est très, très loin. On cherche les français dans le gouvernement.

On a une ancienne séparatiste guyanaise [Christiane Taubira], un type qui a été naturalisé, né espagnol, naturalisé dans les années quatre-vingt [Emmanuel Valls, naturalisé en 1982], une qui ricane en disant qu’elle est « française » par hasard et qu’elle « pourrait aussi bien sénégalaise » [Cécile Duflot, Xavier Cantat].

On a Yamina Benguigui [Ministre des Français de l’étranger].

Il suffirait, on va mettre sa photo, je pense que ça sera encore plus efficace, comme ça on pourra pas dire que c’est moi qui suis grossier ou vulgaire.

Non, c’est la réalité que je décris qui est grossière et vulgaire. Donc je suis bien obligé de dire des gros mots pour décrire. Quand on vous dit : qu’est-ce qu’il y a devant vous ? et que y’a une merde, vous êtes bien obligés de prononcer le mot « merde ». Vous allez pas dire que c’est du gâteau au chocolat, voyez. Donc c’est pas moi qui suis vulgaire, c’est la réalité qu’on nous impose. Moi j’essaye juste d’être précis.

Donc je sais plus où on en était là !

Oui, alors Mélenchon se téléporte, tel le « chevalier blanc », avec tout son côté grotesque, face à Marine Le Pen.

Marine Le Pen est implantée à Hénin-Beaumont depuis des années. C’était une stratégie pour montrer que le Front national avait pris un virage social absolument nécessaire et légitime. Elle est depuis des années à Hénin-Beaumont. Elle est quand même élue locale.

Et là Mélenchon, en bon trotskyste – c’est-à-dire apatride – vient essayer de l’empêcher d’être élue députée du peuple dans une terre sociale et ouvrière sans passer par la proportionnelle et surtout, face à des candidats de gauche, sans report droite, extrême droite. Donc je décortiquerai la symbolique profonde pour le système de tout ça.

Alors je rappelle que Mélenchon déjà, il faut le redire à chaque fois, est issu de l’administration coloniale par son père. Il est né en Afrique du Nord. Donc il fait partie typiquement de ces réseaux, liés à Jules Ferry, de la domination maçonnico-colonialiste. Il fait parti des ces « Lumières » qui éduquent à coup de pompe dans le cul les races inférieures. C’est d’ailleurs ce qui justifie sa haine des Tibétains par rapport à la Chine. C’est cohérent tout ça. Quand il est prochinois par rapport aux Tibétains, c’est exactement le chinois des Lumières qui vient amener à la rationalité matérialiste, à coups de pompe dans le cul, le Tibet.

Moi j’ai une position assez subtile sur ce sujet-là, mais Mélenchon lui est cohérent. Il est, c’est Jules Ferry toujours, c’est les races supérieures laïcardes qui vont éduquer à coups de pompe dans le cul les races inférieures, qui peuvent être d’ailleurs, races inférieures, étendues aux goyim prolétaires quand on est comme lui un trotskyste issu de l’OCI [l’Organisation communiste internationaliste ], c’est-à-dire de Monsieur Boussel qui n’a jamais rien eu à voir ni avec le monde du travail ni avec le monde chrétien.

Et parce que je rappelle, Mélenchon – si on a l’image –, il voit un journaliste de Canal + qu’il prend pour un militant du Front national – pour vous dire que ses catégories sont confuses – et il dit : « Ici c’est la classe ouvrière ».

Alors je rappelle à Mélenchon – Baudruchon comme l’appelle Le Pen –, que j’appelle Merluchon , que lui ne fait pas partie de la classe ouvrière, non plus. Il est issu de l’administration coloniale par son père. Il vient typiquement des réseaux. Il est maçon au Grand Orient.

Et je rappelle qu’au congrès de Tours [1922] à l’époque où le Parti communiste s’est séparé du Parti socialiste, il était interdit sous peine d’exclusion, d’être communiste et maçon. Le franc-maçon était considéré comme un traitre à la classe ouvrière et dans la collaboration de classes.

Normalement si on était encore sans le communisme communiste, et si la CGT n’avait pas totalement rallié l’européisme via le syndicat européen [La Confédération européenne des syndicats (CES)], normalement Mélenchon serait chassé à coups de pompe dans le cul par les travailleurs communistes.

Il a pris le contrôle, en tant que manipulation trotskyste, de la dernière bribe du Parti communiste français et d’une CGT effondrée et ralliée comme la CFDT, mais il ne fait pas partie de la classe ouvrière. Et normalement quand on va aux textes et à la logique, en tant que maçon, il n’est pas de la classe ouvrière. Faut pas oublier que Mélenchon n’a jamais mis les mains dans le cambouis sur une chaîne de montage. Sa réalité c’est que c’est un politicard professionnel qui met le tablier avec les frères trois points et qui est dans toute cette logique maçonnique qui est comme chacun le sait, la façon dont le capital contrôle en douce le peuple de gauche, pour garder le pouvoir global. Le maçon est un traitre de classe systématiquement. C’est vérifiable par toute l’histoire de France, l’histoire du mouvement ouvrier, etc.

Donc ce Mélenchon qui est un trotskyste, politicard professionnel de formation, maçonnique de réseaux, qui a trente-sept ans de Parti socialiste et qui a appelé à voter « oui à Maastricht » – qui est je dirais le cercueil de la mise à mort des acquis sociaux dans lequel après, y’avait plus qu’à planter les clous ; tout ça est prouvé –, aujourd’hui prétend protéger le travailleur français de la menace Front national. Il est totalement évidemment illégitime.

Et je pense que son travail éternel d’agent trotskyste est d’empêcher justement cette réconciliation nationale du peuple petit bourgeois entrepreneur et de la classe ouvrière. C’est le même travail d’ailleurs que fait Todd sur le plan du concept, parce que de cette réconciliation qu’incarne le Front national de Martine Le Pen, viendrait réellement la prise de pouvoir contre le monde de la Finance – qui est à droite –, le grand Capital identifiable, et à gauche, les réseaux maçonniques qui sont payés par le grand Capital – c’est facile à voir – pour garder le contrôle sur la classe ouvrière. On est dans cette logique qui était très bien décrite dans l’Europe de l’entre-deux-guerres.

Donc effectivement pourquoi Mélenchon va-t-il à tout prix essayer d’empêcher Marine Le Pen d’être élue à Hénin-Beaumont ?

Parce qu’il faut absolument que le peuple via les médias et les manipulateurs, que ce soit Todd ou Mélenchon, ait l’idée que ce qu’ils appellent « l’extrême droite » – qui est en fait le socialisme national –, l’idée que l’extrême droite, c’est l’auxiliaire de la droite et que c’est un des masques du patronat.

C’est-à-dire que si Marine Le Pen se fait élire contre un candidat de gauche dans une terre ouvrière dévastée, c’est une catastrophe pour ce jeu d’images et de manipulations.

En fait, le système ne pourra admettre des députés Front national que s’ils sont élus face à des candidats de gauche, avec l’aide de la droite classique. C’est-à-dire que s’ils sont bien des auxiliaires dans des désistements réciproques de la droite. C’est ce que tous les salopards comme Mélenchon ou comme Todd veulent faire croire. C’est-à-dire que le Front national serait à la droite de la droite d’affaires sarközyste et ne serait jamais qu’un auxiliaire éternel de la droite d’affaires.

Quand d’un seul coup le Front national de Marine Le Pen et de Philippot disent que : « Nous ne sommes pas plus de gauche que de droite ; nous sommes le social contre le mondialisme ; nous sommes le Travail contre le Capital », ce qui est la réalité de plus en plus, là le système est mal à l’aise et il est obligé d’envoyer des Mélenchon, essayer de faire battre Marine Le Pen – dans une terre ouvrière – par des gens de gauche qui trouvent donc qu’elle est plus à gauche que le candidat socialiste.

Et ils sont obligés d’envoyer au tapin des « Todd » qui revalident le discours gauche-droite en disant que « le Front national est fini parce que Hollande va réconcilier la classe ouvrière avec le Parti socialiste. » Soit on est un imbécile quand on dit ça, soit on est un traitre un menteur et un salopard. C’est clair et net.

Donc je ne sais pas ce qui va advenir du cirque Mélenchon-là, mais c’est hautement symbolique.

Et ça nous amène à une extension encore plus grande sur tout ce qu’est la mascarade de l’antifascisme depuis l’après-guerre. Parce qu’en réalité, le discours de Mélenchon, comme le discours de Todd, comme le discours de toute la gauche pseudo-sociale et progressiste, c’est de dire que ce qu’ils appellent l’extrême droite qui est en fait le nationaliste du XXème siècle – qui se comprend par rapport à une logique capitaliste, industrielle, européenne, etc. –, ils vous disent toujours que le fascisme, « l’extrême droite », c’est le masque de la bourgeoise et que systématiquement, c’est le masque de la bourgeoise et que ce n’est que ça.

Ce n’est pas totalement faux. Mais en réalité, on se rend bien compte que la bourgeoisie d’argent, finalement, contrôle tous les opposants politiques. Donc aussi bien Mélenchon, le syndicalisme sous contrôle – qui était avant le syndicalisme qui se limitait à Force ouvrière et à la CFDT mais qui est aujourd’hui toujours CGT – sont des masques de la bourgeoisie et du Capital, via la maçonnerie, via les soumissions par les instances européennes, etc. Donc en réalité, cette idée que l’extrême droite, le fascisme, n’est que le « masque de la bourgeoisie » est une idée qui est partiellement juste mais qui n’est pas finalement différente de dire que finalement, le mouvement ouvrier officiel qui s’est mis en place depuis la liquidation du syndicalisme révolutionnaire, ou même du socialisme libertaire – c’est-à-dire ce qui va de Sorel finalement à Jaurès – tout ça aussi est une manière que l’opposition de gauche en France soit aussi un jouet finalement du capitalisme. C’est une évidence.

Alors après la question qu’il faut poser, c’est qui de ce mouvement ouvrier non révolutionnaire, non radical – c’est-à-dire qui passe par le parlementarisme, la représentation – qui est le moins finalement dans la main du capitalisme international, des deux.

Et pour ça, y’a une vérification très simple qui met très mal à l’aise les gens de gauche comme Mélenchon ou comme Todd – ce qui fait qu’ils n’en parlent jamais – et qui surtout fait passer pour ce qu’elle est une Annie Lacroix-Riz, puisque c’est elle qui est sur ce combat-là de dire finalement « le fascisme n’est que le masque de la bourgeoisie ». Ce qui la pousse à dire que finalement Hitler était l’auxiliaire du capitalisme mondial. Et elle, elle va plus loin en disant : « et que Staline résistait contre ».

Alors là je vais aller jusqu’au bout de mon analyse pour aller au-delà de Todd et de Mélenchon et mettre Annie Lacroix-Riz, la communiste rentière, châtelaine du Vésinet, le nez dans son caca…. Qui pratique en général le « révisionnisme à deux vitesses ». C’est-à-dire qu’elle nie le génocide ukrainien par les forces staliniennes mais y’a d’autres génocides qu’elle remet pas en cause. Elle fait dans le révisionnisme bien-pensant.

Alors je vais lui dire que si elle avait raison – on va aller au cœur des choses – et que Hitler n’avait été que le masque de la bourgeoisie capitaliste pour empêcher la révolution sociale marxiste léniniste incarnée par l’Union soviétique, ce qui est un peu aussi ce à quoi fait semblant de se raccrocher le maçon-socialiste Mélenchon, à ce moment là, à Yalta, on aurait vu Hitler, Roosevelt et Churchill assis ensemble sur la dépouille de Joseph Staline. Ça veut dire qu’effectivement face à la « menace rouge », à la menace socialiste anticapitaliste, effectivement comme le prétend Annie Lacroix-Riz et comme l’admettent tous les autres implicitement, effectivement le capitalisme américain représenté par Roosevelt, aurait marché la main dans la main avec cette bourgeoisie fasciste qui est le masque de la grande bourgeoisie, avec Hitler, pour exterminer le vrai danger… qui était la menace communiste ô combien réelle de l’URSS triomphante, etc.

Or que s’est-il passé dans l’histoire réelle quelles que soient les lectures qu’on peut faire effectivement de l’ambigüité de toute cette époque en lisant Eustace Mullins, en lisant Douglas Reed, en lisant Ezra Pound, enfin en lisant ceux qui ont effectivement montré les ambigüités de toute la montée de l’entre-deux guerre, etc. ?

En dernière instance, ce qui est sûr, c’est qu’on a l’Amérique capitaliste qui a financé à fond les ballons Joseph Staline – donc le communisme soviétique – pour mettre à mort ce soi-disant auxiliaire de la bourgeoisie fasciste qui était Adolf Hitler, et le grand Reich allemand !

Et ça se vérifie puisque à Stalingrad, qui est le tournant de la guerre, les soviétiques gagnent contre Hitler… qui ne faisait jamais qu’empêcher soi-disant le bolchevisme d’envahir l’Europe capitaliste – c’était quand même sa fonction objective d’être le rempart du bolchévisme. On voit bien finalement que ce rempart du bolchévisme a été mis à mort par la puissance américaine capitaliste en finançant à outrance Joseph Staline ! Car je le répète, la victoire de Stalingrad – de Staline contre Hitler – s’est faite par un apport massif systématique et inconditionnel, de matériel militaire et d’argent américain. Et que c’est avec de l’armement américain et de l’argent américain que Staline a pu vaincre Hitler à Stalingrad.

Donc si Annie Lacroix-Riz nous explique finalement qu’Hitler n’est jamais que le masque de Roosevelt, c’est étrange finalement qu’à Yalta, on ait sur la photo Staline, la main dans la main avec Roosevelt et Churchill, sur la dépouille d’Hitler… Normalement, si ces gens-là avaient raison dans leur analyse, et si leur antifascisme n’était pas une escroquerie et une pacotille, eh ben Hitler serait assis sur le fauteuil à côté de Roosevelt et de Churchill sur la dépouille de Staline. Or c’est l’inverse qui s’est passé. On le sait, c’est indiscutable.

Donc finalement, qui est l’opposant le pus haï et le plus dangereux pour le capitalisme mondialiste ? Est-ce que c’est le communisme de Staline ou est-ce que c’est le national-socialisme d’Hitler ?

Je n’ai pas à produire de réponse théorique à cette question, ou politique, ou morale.

La réalité historique incontournable – et qui fait qu’Annie Lacroix-Riz ment ou est une idiote –, c’est qu’effectivement, le capitalisme mondialisé représenté par la puissance impériale américaine a choisi en dernière instance de financer Staline pour tuer Hitler, et pas l’inverse. Donc quelle est la cause surdéterminante qui produit ce choix ?

Je vous pose la question. Qu’est-ce que le plus grave finalement ? Et qui s’est partagé le monde après guerre ?

Et nous sommes toujours finalement dans ce mensonge, et que nous devons dépasser pour voir le monde réel.

Nous sommes finalement dans ce monde où face à la menace fasciste, soit totalement hypothétique comme l’a bien dit Jospin – qui a bien dit que l’antifascisme n’était que du théâtre en France et le Front national ne représentait pas du tout le fascisme [Lionel Jospin, 2 septembre 2007, France Culture] –, soit ce fascisme manipulé – puisqu’effectivement Hitler a été en partie financé dans sa montée au pouvoir mais peut-être aussi comme Saddam Hussein a été fiancé ; voilà y’a des complaisances pour des ennemis qu’on doit faire monter pour les faire tomber à un moment donné ; ce sont des stratégies qui renvoient là à des visions du monde qui sont plus proches de [Albert] Pike, ou effectivement des visions réellement profondes ; on voit bien effectivement que quelle que soit la manière dont on a accompagné certaine personnes et certains systèmes dans leur ascension, c’était pour mieux les faire chuter –, en réalité ce qui marche la main dans la main depuis l’après-guerre, c’est bien sous couvert « d’antifascisme », la bourgeoise d’argent et le socialisme institutionnel.

Et c’est ça la réalité. Et toujours contre qui ?

Contre les mouvements populistes qui essayent de réaliser l’union sacrée du prolétariat et de la petite bourgeoisie entrepreneuriale pour essayer de s’émanciper de ce pouvoir de l’argent, qui est à la fois le pouvoir du Capital tel qu’on le voit de la finance mondialiste, mais aussi la fausse gauche des réseaux maçonnico-trotskystes.

Et on voit bien que cette mascarade est le pouvoir officiel, et ce à quoi n’ose pas toucher Todd quand il ment à la fin de ses analyses, et ce à quoi participe totalement un Merluchon quand il va essayer d’empêcher Marine Le Pen de gagner au nom du Front national une législative, élue par le mouvement ouvrier.

Là on fait l’analyse globale de toute la mascarade d’après-guerre. On a fait un vrai travail sociologique de détricotage des vrais rapports de force, des vrais réseaux et des vraies oppositions, et des ennemies premiers et seconds selon Carl Schmitt bien compris. Il semblerait que même si le Capital n’aime pas le « rouge », dans sa hiérarchie des ennemis premiers et seconds, finalement il préfère s’allier au rouge contre le fasciste, que l’inverse en dernière instance ; et qu’il estime que le fasciste est bien plus dangereux donc pour ses intérêts de classe bien compris ; sinon il serait absurde dans ses positionnements ou dans ses choix.

Ou alors il faut trouver des causes surdéterminantes qui sont peut-être au-delà du monde matériel et rentable.

Mais peut-être là, on replongera finalement dans la mystique et dans la religion cachée…

Mais là c’est une analyse. Il faut faire ce travail de sociologue jusqu’au bout, honnêtement.

Et je défis quiconque, que ce soit Annie Lacroix-Riz, que ce soit Merluchon, ou que ce soit Emmanuel Todd, de venir, là, me porter la contradiction sur l’analyse globale que je viens de faire, sur le mensonge de l’antifascisme face à la photo de Yalta.

Je finirai là-dessus.



Sarko s’exile au Maroc





Oui, alors ça, c’est un petit sujet rigolo.

C’est que moi j’avais dit que Sarközy, s’il était battu, ne resterait pas en France.

D’abord parce qu’il faut comprendre qu’il a fait son bas de laine : il est riche.

Il faut bien comprendre que quand on est président de la République, on touche un salaire dérisoire par rapport à la réalité du monde de l’argent et que c’est pas du tout ça qu’il faut remettre en cause avec – là je pointe du doigt la fausse gauche du nouveau gouvernement – [cette décision] de « baisser le revenu des ministres ». C’est pas ça qui va nous sortir de la crise économique, c’est de défier Wall Street. C’est pas de baisser les émoluments des collabos qui sont obligés de sacrifier leurs petits revenus.

Ce que touche le président de la République est rien par rapport aux bonus de notre oligarchie capitaliste.

Donc ça c’est pareil, c’est de la fausse gauche. C’est comme la parité, c’est de l’arnaque.

Le faux social par la parité, le faux combat contre l’argent, en montrant du doigt la moyenne bourgeoisie française qui gagne 4000 euros et en disant : on va baisser un peu nos émoluments.

Moi, je suis pas du tout pour qu’on baisse les revenus des hommes politiques français, des ministres, parce qu’à la limite, mieux ils seront payés, moins ils seront corruptibles. Et justement, j’en viens à ça. Quand on est président de la République comme Sarközy – j’en parlais l’autre jour avec un gros avocat d’affaires – il me disait que Sarközy avait piqué en pognon, en cinq ans, autant qu’avait pu piquer Chirac en quinze ans ! C’est-à-dire évidement, quand on est président de la République, c’est pas seulement servir, servir ! C’est se servir. C’est-à-dire qu’on est milliardaire après parce qu’on touche des rétrocommissions sur des comptes Clearstream au Luxembourg, sur tous les emprunts d’État et sur toutes les ventes d’armes.

En général, le président de la République, c’est les rétrocommissions, et le Premier ministre, parce qu’il faut quand même se partager le gâteau, c’est les fonds secrets. Donc ces gens-là une fois qu’ils quittent le pouvoir, sont richissimes. C’était pareil pour Mitterrand, enfin je veux dire voilà. Ils sont richissimes avec effectivement de l’argent caché. Et c’est pour ça que pour le dépenser, à des moments… il faut bouger.

Et donc y’avait deux raisons pour que Sarkozy s’en aille. C’est que un, maintenant qu’il n’est plus protégé par son immunité présidentielle, il va se prendre dans la gueule des mises en examen à tout-va. Donc il faut qu’il quitte le territoire sinon il va passer son temps au tribunal. Et deuxièmement avec l’argent qu’il a pris, ce qui est la logique effectivement du type qui a la signature – signature égal rétrocommissions !

Je vous parlerai pas du maire de Paris, tous les chantiers sans appel d’offre qu’il y a depuis des années, s’il n’est pas milliardaire, c’est vraiment que c’est une couillon. Et c’est pas juste un boulot difficile et fatiguant que ces gens-là font, après ils sont riches. C’est pas juste pour le plaisir de souffrir, de prendre des coups, d’être caricaturés, pour des revenus misérables par rapport au monde du privé, c’est ça que je veux dire.

Donc là on sait que Sarközy s’en va au Maroc. Donc il va aller à Marrakech là où jouissent à peu près tous les cosmopolites qui aiment bien finalement jouir des rapports coloniaux. Y’a Bernard-Henri Lévy, y’ tous les colons, ceux qui ont une mentalité de colons, avec effectivement le pouvoir bien complaisant de Momo, de Mohamed VI.

Effectivement, Marrakech paradis de la pédophilie, faut le savoir, faut bien le dire tout ça.

Et on sait, là on l’a mis sur le site – on le remettra – que Sarközy s’est fait offrir un riad de 700 mètres carrés, je crois. Offrir, c’est-à-dire on offre pas à un président de la République, pour rien, une magnifique propriété à Marrakech. Ça s’appelle de la rétrocommission déguisée. C’est qu’il a dû rendre des services. [Sarközy a-t-il reçu en cadeau une villa au Maroc ? rue89.com]

Et donc, là il s’est fait offrir un magnifique château et il va aller se goberger avec Carla quelque temps avant de réfléchir où est-ce qu’il va aller se baser, dans quel paradis fiscal, ou quel paradis je dirais judiciaire, il va aller se baser après pour échapper finalement à ce qu’on appelle l’état de droit. Parce que l’état de droit est une truc qui fonctionne avec un coup de retard, mais ça fonctionne un peu quand même.

Donc, c’est assez marrant de voir que ce « grand français », hongrois par son père et juif de Salonique par sa mère, une fois qu’il s’est fait chassé pour avoir été un agent américain et un agent américain sur le plan militaire, géopolitique et financier, une fois avoir cinq fois liquidé une partie des stocks d’or pour soutenir la fausse monnaie dollar, une fois avoir envoyé nos soldats mourir en Afghanistan pour rien ,etc., il va se goberger un peu à Marrakech, dans un riad, à côté de tous les oligarques qui aiment finalement regarder suer le burnous et se faire servir par des colorés, parce que y’a plusieurs choix possibles. Il va transiter par là et puis après, il ira ailleurs. C’est la situation de la France.

C’est-à-dire que pour être aujourd’hui un dirigeant français, il faut être le moins français possible et le plus antifrançais possible. Sinon on est Jean-Marie Le Pen, on est un patriote français, on est ce sur qui les français doivent cracher, c’est ça, simplement, parce qu’on est un patriote, qui a porté l’uniforme pour défendre son pays, qui a défendu toute sa vie son pays, sa culture, sa religion, etc.

C’est la réalité objective. La France aujourd’hui, c’est le moins de France possible.

Et c’est encore un peu plus dans le gouvernement actuel que dans le gouvernent précédent.

Parce qu’on avait encore, dans le gouvernement précédent, un Guéant, un Guaino, un Buisson, qui étaient encore des patriotes en souffrance.

Mais là c’est antipatriotique, antifrançais par la religion effectivement – parce que je rappelle que la France est un pays catholique, historiquement –, c’est antifrançais, anticatholique, antichrétien à fond les ballons.

Et la question qu’on se posera, c’est où est-ce qu’ira Hollande et le gouvernement Hollande une fois qu’ils auront fini leur travail de mise au pas et de destruction mondialisto-sionisto-maçonnique ?

C’est la question qu’on peut poser pour s’amuser.

Donc voilà effectivement, vous regarderez sur le site le magnifique riad qui a été offert à Sarközy et qui vaut beaucoup plus que tout ce qu’il a pu toucher comme émoluments officiels durant son quinquennat. Il n’aurait pas pu se le payer en étant le général de Gaulle.

Quatrième partie



« Je pense que la baudruche Merluchon sera dégonflée comme a été dégonflé le petit Besancenot qui est sorti, qui est dans poubelles de l’histoire »





Italie : austérité et racket





Oui, alors ça c’est intéressant, c’est que y’a un contexte quand même mondial qu’il ne faut pas négliger. Au-delà de la politique politicienne, c’est que nous avons un processus mondialiste qui est un processus d’unification politique par la destruction des différences culturelles, des États et des administrations étatiques représentant réellement les intérêts de l’État. Tout ça est une mise au pas mondialiste qui s’appelle le nouvel ordre mondial mais qui se couple aussi avec une logique financière qui est aussi une logique je le dis, kabbaliste, purement abstraire, qui est une destruction évidente de l’économie réelle et de la richesse réelle. C’est indubitable.

C’est-à-dire que la manière dont Wall Street fonctionne ne peut amener qu’au chaos économique et à la misère totale. Ce qui veut dire que derrière, il y a un projet politique, c’est-à-dire de créer un chaos économique qui amène à une dictature oligarchique politique.

Parce qu’on ne peut pas du tout justifier aujourd’hui le fonctionnement de la finance mondiale que Todd évidement ne comprend qu’à moitié puisqu’à la fin il termine sur l’Allemagne – il a du mal à terminer sur Wall Street ; peut-être qu’il y a du tribalisme là, qui fait qu’il y a des fils qui se touchent –, ce processus bien incarné par Lloyd Blankfein de Goldman Sachs [C.E.O. de Goldman Sachs] qui dit : « Je suis un banquier qui fait le travail de Dieu ». C’est un processus de destruction des richesses qui, s’il n’est pas totalement aberrant et absurde, ne peut se comprendre que quand il est un processus qui amène à une dictature policière par un chaos social voulu et contrôlé.

Et si on regarde ce qui se passe en ce moment en Italie, pour y revenir, l’Italie qui était l’Italie de Berlusconi, qui était en fait une Italie assez guignolesque d’un type qu’on peut appelle néofascisme libéral finalement assez sympathique et qui laissait l’Italie fonctionner tel qu’elle a toujours fonctionné au XXème siècle, c’est-à-dire un pays qui a un État très faible, donc une fiscalité totalement contournée, et qui permet un tissu de PME-PMI très florissant qui fait la richesse de l’Italie.

Là nous avons un Mario Monti qui est un mec de la Goldman Sachs, qui a été mis au pouvoir en chassant ce pauvre Berlusconi en le menaçant de le mettre en prison pour des histoires de ballets roses totalement insignifiantes ; c’est même pas du DSK, on s’en fout ; c’est même pas un sataniste et un pédophile ; ça reste une vieux qui tire de la jeune fille, de la femme post-pubère. Donc on est dans la tradition du privilège qu’on a vue dans toutes les sociétés, dans tous les systèmes, où le vieux riche a les moyens de se payer de la « chair fraîche ». C’est pas très grave en réalité. Mais en tout cas Berlusconi a été chassé du pouvoir en le menaçant de ça, ni satanisme, ni pédocriminalité, ni rien.

Et finalement à la place, on a mis un gestionnaire de la Goldman Sachs qui là, fait son boulot. Étant donné que la J.P. Morgan et la Goldman Sachs ont ruiné les déposants qui ont mis de l’argent dans les banques, ils cherchent quand même à court terme de l’argent partout. Et il faut aller chercher l’argent où il est. Et donc là ils sont en train, comme ils le font avec la Grèce, de dépecer les États et la richesse des États pour faire rentrer de l’argent, pour cacher leur effondrement, avec le danger que ça représente quand même.

Y’a tous ces processus qui marchent en même temps. D’aller vers le chaos mais quand même, de gérer ce chaos pour ne pas être victime du chaos.

Et là on voit que Mario Monti a été chargé par la puissance bancaire américaine d’aller chercher l’argent où il est en Italie. Et donc ils sont en train de mettre en place, ou de remettre en place, le système fiscal en Italie tel qu’il fonctionne par exemple en France.

Mais on sait que quand on va chercher l’impôt de façon drastique en Italie, on tue tout le système, toute la richesse italienne des PME-PMI. Ce qui veut bien dire que Mario Monti est chargé de détruire l’économie et la prospérité italienne pour aller prendre de l’argent pour l’envoyer dans le trou bancaire abyssal de la Goldman Sachs et de la J.P. Morgan. Ce qui fait quoi ?

Ce qui fait qu’il y a aujourd’hui des italiens ruinés, notamment patrons de PME-PMI, qui attaquent les perceptions italiennes, et qu’ils sont obligés maintenant de mettre des militaires et des CRS devant les perceptions.

Et qu’on commence à voir, comme par hasard, dans cette Italie des attentats arriver pour nous faire replonger l’Italie dans ce qu’on appelle les « années de plomb », c’est-à-dire des attentats sous faux drapeau, des manipulations avec des projets Monarch, etc., pour dévier une colère en chaos terroriste, qui est typiquement le logiciel italien de l’époque Gladio et de l’époque de la loge P2, pour effectivement essayer de dévier les colères de la classe moyenne, parce que c’est la classe moyenne qui va s’énerver, contre les racketteurs du gouvernement Goldman Sachs Mario Monti, via les perceptions.

Donc comme par hasard, on a voilà un climat typique qui est l’Italie : destruction de l’économie d’un pays pour du racket pour l’oligarchie mondialiste financière, avec pour dévier les colères et rendre la question incompréhensible, des attentats extrême gauche ou extrême droite typiquement dans le schéma italien de l’époque des années de plomb, qu’il faut bien analyser comme une manipulation impériale pour réduire à néant la colère néofasciste et la colère d’extrême gauche, et horizontaliser les luttes au lieu de les faire s’associer.

C’est-à-dire pérenniser l’opposition gauche-droite comme le fait Emmanuel Todd par ses fausses analyses ou comme le fait un Mélenchon par ses missions maçonniques.

Et l’Italie est un laboratoire intéressant, après la Grèce, du processus mondialiste de destruction. C’est un processus de destruction, et ça va être un processus de destruction et après de dictature mondiale policière sur des peuples réduits en esclavage, avec une misère contrôlée, avec des Patriot Act qui se mettent en place, qui se mettent en place notamment en ce moment au Canada, on le voit, puisque y’a la colère au Canada aussi.

Très, très peu relayé par les médias tout ça... On voit en ce moment que ça pète en Grèce, mais ça on le voit. On a en Italie remise en place d’un chaos type « années de plomb » avec le même processus de destruction. Sans doute ça va arriver en Espagne. Je pense qu’on aura la résurgence de mouvements néofascistes très bientôt quand on va se rendre compte que finalement l’âge d’or de l’Espagne, c’était la période franquiste, par rapport à ce qu’a amené l’Union européenne et finalement, la soumission de Juan Carlos au mondialisme. Parce que finalement le sursaut démocratique de Juan Carlos, c’est sa soumission au mondialisme et sa trahison de l’héritage franquiste. Moi, je suis pas franquiste mais tout ça c’est des analyses objectives qu’il faut faire finalement sur ce qui va se passer dans l’avenir.

On voit au Canada. Donc je salue mes amis et mes camardes canadiens qui effectivement en ce moment en prennent plein la gueule. Et on voit qu’a été voté au Canada une loi de type Patriot Act.

De plus en plus, on a la mise en place de programmes économiques dits « de rigueur », ou je sais pas quoi, ou de « frugalité », qui sont en fait « saigner le cochon », le cochon de payant. Et pour contrer la colère populaire, mise en place d’un État policier.

Donc c’est mise en place d’un État policier au service de la spoliation de Goldman Sachs et de la J.P. Morgan et globalement de la finance de Wall Street parce qu’effectivement, ils ont ruiné leurs déposants par des martingales kabbalistes totalement abstraites, c’est-à-dire produits financiers à haut rendement totalement délirants, qu’il faut qu’ils aillent chercher l’argent, et qu’ils n’hésitent pas, plutôt de rendre le pouvoir et d’abdiquer leur vision du monde, ils sont en train de saigner les classes moyennes européennes et mondiales là où il y a des classes moyennes qui ont produit de la richesse réelle depuis l’après-guerre.

Ils sont en train de les saigner pour se protéger eux-mêmes et essayer de se renflouer et ne pas être désignés comme les responsables.

Et pour se protéger et continuer leurs prédations, ils mettent en place, par des lois qui sont votées à la va-vite, des États policiers, partout.

Et la question que je pose c’est : c’est ça que Hollande va se prendre dans la gueule dans quelques mois ou dans quelques années maximum, c’est deux ans maximum, et les mêmes causes produisant les mêmes effets, c’est ce que nous allons vivre en France sous un régime socialiste maçonnico-sioniste. Et j’aimerais bien voir comment Emmanuel Todd va s’en sortir pour continuer à faire son numéro de guignol anti-Front national. Et j’aimerais savoir quelle va être la posture de Merluchon quand il va prétendre face à tout ça, représenter la défense des acquis sociaux de la classe ouvrière via la CGT, la CFDT, etc.

Je pense que la baudruche Merluchon sera dégonflée comme a été dégonflé le petit Besancenot qui est sorti, qui est dans les poubelles de l’histoire.

Ça va très, très vite le système médiatico-politique illégitime. C’est-à-dire que moi je peux faire venir 500 personnes dans une conférence, sans rien. Je vous garantis que quand le système médiatique abandonne une de ses marionnettes, que ce soit Besancenot hier ou Merluchon demain, ils font autant que Dominique Sopo quand ils organisent une conférence. C’est-à-dire que tout ça n’existe pas. C’est du guignol. C’est de la marionnette. Vous enlevez le canapé Drucker… D’ailleurs je pense que Mélenchon finira chez Drucker. Je sais pas s’il y est déjà allé où pas, mais c’est son destin. Et c’est tout ça la réalité.

Et ce qui est bien, c’est que cette crise très violente que je prendrai moi-même dans la gueule sur le plan policier à un moment donné – je fais confiance à Monsieur Valls pour faire son travail de ministre de l’Intérieur de gauche – et vous verrez que tout ce qui va se passer dans les deux prochaines années en France va valider entièrement mes analyses, et qu’il faudra pour me faire taire, me foutre en tôle, c’est ça que je veux dire, et que ça sera fait par finalement ceux qui s’entendent.

C’est pas Todd qui protestera, c’est ça que je veux dire. Todd, lui, ne sera jamais emmerdé par Valls. Il sera toujours copain avec Élisabeth Lévy, et ils s’égueuleront dans des dîners talmudico-bourgeois sur la manière « un peu inélégante » dont Élisabeth Lévy, en période de crise, est pour ses soutiens inconditionnels à Israël de Netanyahou Libermann, pousse à la ratonnade. Tout ça sera quand même, débouchera sur un débat voltairien, délicieusement voltairien, mais jamais sur une colère légitime, que devrait avoir Todd pour Élisabeth Lévy mais qu’il se permet d’avoir uniquement pour Philippot et Marine Le Pen.

Je reviens là-dessus parce que je pense que la baudruche Todd, il faut toujours dégonfler les baudruches les plus plaisantes. C’est le gros travail aujourd’hui. C’est plus Besancenot. Merluchon, c’est quand même assez facile. Mais Todd, je pense qu’il va falloir le passer au grill de l’honnêteté intellectuelle, lui.



Les Serbes votent National !





On voit que l’Empire mondialiste qui a détruit la Yougoslavie, avait mis au pas effectivement un par un, toutes les communautés qui constituaient la Yougoslavie. Les Croates ont disparu en tombant dans le piège européiste. Les Slovènes, on ne sait même plus ce que c’est. En fin voilà. Les seuls qui résistaient un peu, c’était les Serbes.

Et donc c’est pour ça que moi j’avais une sympathie pour les Serbes. Pas pour les exactions qu’ils auraient commises selon les dires de Bernard-Henri Lévy. Mais parce que c’est le grand peuple des Balkans qui était insoumis aux nazis, qui a toujours lutté pour son autonomie depuis le Moyen Âge. C’est le peuple le plus guerrier d’Europe. Donc j’ai un respect en tant que nationaliste traditionnaliste pour le peuple serbe, c’est une évidence.

Et là je vois qu’enfin, après trois élections, ils ont voté pour le candidat nationaliste, même si bon ils donnent un peu des gages.

Çà veut dire que les Serbes ne se sont pas totalement soumis à la domination européiste et européenne et surtout peut-être qui si ils osent prendre cette voie nationaliste, c’est peut-être qu’ils peuvent compter à nouveau sur un soutien de la Russie de Poutine effectivement qui s’étant rebectée…

Je pense que le salut des Serbes ne peut venir que d’un soutien de la Russie exactement comme Assad ne peut survivre à la volonté de destruction extérieure, dont on reparlera tout à l’heure, que par effectivement le soutien de Poutine.

Donc effectivement c’est un bon signe en ce moment, dans ce bras de fer violent entre l’Empire mondialiste et disons, les forces de résistance. L’élection du candidat nationaliste serbe est plutôt un bon signe, exactement comme la victoire des nationalistes hongrois.

Ça veut dire que les petits peuples d’Europe centrale arrivent à échapper à la pieuvre européiste qui est aussi la pieuvre de mise au pas économique et sociale. Ça correspond à une plongée.

Dans la période de crise actuelle, rallier l’Union européenne pour un petit pays comme ça, c’est la certitude d’une plongée sociale et économique. On va les bouffer, on leur pique leurs réserves d’or, et on les bouffe. C’est-à-dire que l’ogre ou la pieuvre européenne aujourd’hui ne peut survivre qu’en bouffant, en allant bouffer les petits États récemment ralliés. Au début elle donne des bonbons, comme un pédophile – elle l’a fait avec l’Irlande et l’Espagne ou le Portugal – et puis après elle bouffe.

Et on voit bien que l’Irlande a plongé à cause de l’Europe. L’Espagne plonge à cause de l’Europe. Le Portugal, sans doute aussi. On voit bien qu’à long terme, c’est un ogre.

L’Empire de toute façon est toujours quelque chose qui vit sur le dos des Nations. L’Empire généreux, je connais pas vraiment.

Le sursaut nationaliste serbe est une bonne nouvelle comme le sursaut nationaliste hongrois. Évidemment par les médias dominants et les connards, ce sera analysé comme un prurit de fascistes, racistes ou des conneries… Mais ça c’est le boulot que je laisse à Mélenchon.



Information-désinformation

Rébellion syrienne : une petite remarque…





Oui, alors là je vais me faire plaisir un peu.

Je fais remarquer qu’aujourd’hui, le discours officiel sur ce qui se passe en Syrie, même s’ils ont pas changé de camp – c’est-à-dire qu’ils ont choisi leurs gentils et leurs méchants –, ils valident totalement ce que je dis depuis le début.

C’est-à-dire que ce n’était pas des manifestations populaires qui manifestaient pacifiquement pour une évolution du régime qui aurait été refusée par une dictature alaouite et à laquelle on répondait en faisant tirer l’armée sur des civils désarmés – parce que c’était ça qu’on nous vendait il y a quelque mois quand, moi, j’y suis allé en réalité voir.

En réalité aujourd’hui il est bien admis que c’est un régime qui a opéré une mutation notamment avec le fils Assad, qui a derrière lui finalement la majorité de son peuple, mais qui se bat contre une tentative insurrectionnelle d’une minorité de sunnites extrémistes – parce que y’a plein de sunnites qui sont pro-régime – et qui sont armés et financés de l’extérieur par les puissances occidentales impériales via la Turquie, la Jordanie, le Liban, notamment en reprenant les mêmes guerriers Al-Qaïda qui ont été financés pour détruire la Libye de Kadhafi, sous le haut patronage de Bernard-Henri Lévy d’ailleurs.

Et qu’aujourd’hui tout le monde est d’accord en disant quel que soit le camp qu’ils choisissent, pour dire c’est ça la réalité.

C’est-à-dire qu’on est bien dans un pays qui subit une insurrection armée de l’extérieur, de combattants organisés dont le but est de faire tomber un régime bien qu’il ait l’adhésion de la population majoritaire. On est là-dessus. C’est ce que je disais depuis le début.

Aujourd’hui à reculons, tous les médias officiels et tous les politiques officiels l’admettent.

Ce qui prouve bien que je dis très souvent la vérité avec de l’avance.

Ce que je disais sur le Syrie au niveau de la réalité globale, quel que soit le camp qu’on choisisse – et je le disais il y a des mois et des mois – aujourd’hui c’est admis même par mes ennemis et par les médias officiels.



Dieudonné : censure record !





Oui, alors là, il y a une affaire assez grave qui est l’affaire de Bruxelles. Il s’est passé quelque chose. Moi j’analyse toujours ça en sociologue.

Dieudonné est allé à Lyon et sans aucune promotion et avec un boycott total, il a fait une salle de 3500 personnes, ce qui est un énorme succès. [Dieudonné à Lyon, avril 2012]

Je pense que ça a agacé la communauté organisée. Y’a un certain Monsieur Jakubowicz là-bas – Lyon est une ville importante de la domination – et je pense que ça l’a profondément agacé. C’est insupportable, cette insoumission de Dieudonné est insupportable pour une communauté toute-puissante dont effectivement le maître-mot est la domination.

Moi je sais qu’on m’a toujours dit : « Vous n’avez pas demandé pardon ! » Il faut demander pardon, voyez, il faut se prosterner. Et Dieudonné ne l’a jamais fait.

Normalement BHL le sayanim, l’avait décrété de mort dans Le Point, et non seulement Dieudonné n’est pas mort, mais il est le plus gros vendeur de billets de spectacles vivants de France. Il faut le savoir. Dans le classement de la Fnac, ils mettent le deuxième, ils mettent pas le premier. Ils commencent au deuxième parce que le premier, c’est Dieudonné. Ça doit être très, très agaçant.

Et comme par hasard, il est allé en Belgique là, et y’a eu un sursaut. C’est-à-dire comme le disent très bien d’ailleurs, c’était dans les médias canadiens : « La communauté juive ne veut pas de Dieudonné au Canada » [La communauté juive ne voulait pas de Dieudonné fr.canoe.ca]

Au Canada, pour des raisons historiques, parce qu’ils n’ont pas à se reprocher quoi que ce soit sur la Deuxième Guerre mondiale et c’est un petit peuple qui résiste à la domination anglo-saxonne, ils osent dire la vérité : c’est-à-dire que c’est la communauté juive organisée qui ne veut pas de Dieudonné.

Et là c’est pareil. La communauté juive organisée ne veut pas que Dieudonné puisse jouer en Belgique.

Donc ils décrochent le téléphone, ils appellent le bourgmestre qui se met au garde-à-vous. C’est bien la réalité du pouvoir. Et là, il dit : y’a Dieudonné qui a loué une boîte de nuit, donc c’est privé. Non seulement il y a 700 personnes qui sont venues mais il y a encore 300 personnes dehors. Il va jouer deux fois. Et donc le bourgmestre menacé par le pouvoir – c’est pas le roi qui menace, c’est le vrai pouvoir – se dit : qu’est-ce que je peux faire, qu’est-ce que je peux faire ? Et dans la panique il envoie 300 flics, tout ça dans l’illégalité totale.

[Une communauté], qui ne pouvant pas interdire quelque chose qui est d’ordre privé dans une boîte de nuit – et qu’en plus c’est un spectacle comique – fait pression sur le patron de la boîte en disant : « Si vous ne faites pas descendre Dieudonné de scène », en le menaçant. Ce que le type a fait avec dix gardes du corps. L’autre sait très bien qu’il a une boîte de nuit, si la ville décide de l’avoir dans le collimateur, entre l’hygiène, le machin, la sécurité incendie, etc., il est mort. D’ailleurs je pense qu’il est mort quand même, malgré sa soumission il aura des gros ennuis. Il a de bonne chance de perdre sa boîte, ou qu’elle soit fermée, fermeture administrative et tout.

Donc là on a eu le truc incroyable de flics qui encerclent une boîte de nuit où un métis joue un one-man-show comique et avec le maire qui fait pression sur le patron de la boîte de nuit pour que Dieudonné descende de scène et pour faire peur et terroriser les gens qui sont venus rire, parce que d’un seul coup, c’est encerclé par la police en arme.

Et là on a un dysfonctionnement médiatico-républicain intégral. Je pense que si Dieudonné – il a pris deux avocats – attaque, il gagnera parce que c’est illégal de a à z.

Et puis on a derrière les médias à la botte qui mentent en disant « la police a eu l’ordre d’arrêter un spectacle parce qu’il y a eu des débordements antisémites avec un PV », comme s’il y avait un commissaire politique qui était dans un spectacle… et puis d’un seul coup il décide que y’a débordement antisémite et il fait rallumer la lumière et il fait arrêter tout le monde. Ça n’existe pas ça. C’est une absurdité. Y’a pas eu de PV, la loi ne fonctionne pas comme ça, même en Belgique, même si la Belgique est le paradis des pédophiles. Je parlerai pas de la vie privée du Premier ministre belge, qui d’ailleurs est le premier à avoir félicité François Hollande pour son élection. J’invite les gens à chercher dans la vie privée du Premier ministre belge-là.

Je sais pas comment il s’appelle là, Di Rupo ou je sais pas trop quoi. [Elio Di Rupo] Enfin voilà.

La Belgique est un pays où un type comme Dutroux peut finalement échapper à la véritable justice. Mais par contre, c’est un pays où on menace de mettre en prison Dieudonné et ses spectateurs parce qu’il est drôle et qu’il est impertinent.

Parce qu’en fait ce que la communauté organisée toute-puissante ne supporte pas, c’est l’impertinence de Dieudonné, au sens du bouffon du roi. C’est qu’il est authentiquement drôle parce qu’authentiquement impertinent. Et là on assiste à tout un dysfonctionnement incroyable où on voit qu’à un moment donné, la communauté organisée s’agace et outrepasse les lois parce que Dieudonné a gagné tous ses procès dans les tribunaux administratifs. On ne peut pas l’empêcher de jouer. Y’a pas de trouble à l’ordre public. Il est le comique préféré des français par le nombre d’entrées. Il est effectivement le plus drôle. On parlera de la manière dont Timsit effectivement a appelé d’une certaine manière à son lynchage et à sa mise à mort au moins économico-sociale.

C’est assez bizarre. C’est comme chez Todd, cette haine tribale des gens qui n’en sont pas et des gens qui finalement font ce qu’ils ne sont pas capables de faire, c’est-à-dire dire la vérité d’un côté ou être authentiquement drôle et subversif de l’autre. C’est assez étrange cette haine, n’est-ce pas, cette communauté de la haine que finalement on retrouve effectivement quand on lit l’Ancien Testament, quand on écoute les prêches des rabbins sionistes, des rabbins israéliens. Faut oser. [Voir le rabbin Mordechai Friedman]

Effectivement il y a de la haine raciale pour les gens insoumis. C’est-à-dire que c’est la haine et l’appel à la vindicte pour les gens qui ne se soumettent pas. On en est là aujourd’hui. On est pas dans le racisme ou l’antiracisme. On est dans la haine pour les insoumis.

Nous sommes dans une domination de plus en plus visible d’une communauté finalement suprémaciste, racialiste – qui le démontre par son soutien inconditionnel à l’État d’Israël – qui s’agace d’une insoumission et d’une insoumission drolatique authentique – c’est-à-dire de quelqu’un qui fait honnêtement son travail de bouffon du roi – et qui décide de le châtier, de le punir, avec des méthodes qui sont proches de la lettre de cachet de l’Ancien Régime.

Je pense que peut-être Louis XIV aurait eu ce genre d’abus de pouvoir. Mais je pense que par exemple sous Louis XV et sous Louis XVI, déjà la Monarchie n’avait plus l’esprit ni les moyens.



Pour en revenir à Timsit…





Déjà je trouve ça scandaleux qu’un comique déverse une telle haine sur un autre comique, surtout un comique qui est plus drôle que lui. Il ferait mieux de regarder, d’admirer le travail du maître. Parce que y’a longtemps que Timsit n’est plus très drôle. Et si Timsit n’est pas drôle, c’est parce qu’il ose pas aborder les sujets sérieux et qu’il fait de la fausse subversion, de l’ironie de deuxième zone. Voilà c’est une comique pas drôle.

Et je pense qu’il y a une vraie, non seulement une haine tribale envers Dieudonné pour son insoumission, mais il y a aussi une vraie jalousie d’un comique qui a été démodé et démonétisé par un comique authentiquement drôle parce qu’il a continué à faire le travail, le travail honnête de critique, de subversion authentique.

Et je pense que dans la volonté de mise à mort de Dieudonné, de la manière dont on la comprend, il y a aussi la mise à mort d’un concurrent qui vous a mis au chômage, d’une certaine manière. Parce que c’est sûr que Timsit doit plus faire beaucoup d’entrées même via les comités d’entreprises et tout ça.

Et je trouve incroyablement scandaleux le discours de Timsit sur Dieudonné.

Je l’invite à aller au théâtre de la Main d’Or puisqu’il a dit que c’était un « repère de fachos ». Je pense que la Main d’Or est un repère d’antiracistes authentiques, alors que le réseau communautaro-professionnel qui a fait Timsit – là il suffit de regarder leurs allégeances, leur vision du monde – là on est plus proche du réseau de fachos et du réseau de racistes.

Soit Timsit et dans la haine tribale et la solidarité tribale, et ça l’empêche de penser. Ce qui serait pas étonnant puisque si un mec comme Emmanuel Todd, qui est un mec cultivé, intelligent, n’arrive pas à sortir du tribalisme à certains moments et sur certains sujets, un crétin comme Timsit effectivement est obligé de tomber dedans immédiatement.

Mais je le dis au cas où ça pourrait servir à quelque chose. Il faut qu’il fasse son autocritique et comprenne que c’est lui qui est dans la haine, que c’est lui qui est dans le tribalisme, c’est lui qui est dans le soutien au racisme, et pas Dieudonné, ni Soral et ni les gens qui vont les voir de plus en plus nombreux et qui sont eux le peuple de France black-blanc-beur. Il sujet d’avoir l’honnêteté de prendre des photos de mon public ou du public de Dieudonné.

Donc Timsit, tu n’es pas drôle, tu es haineux, tu es finalement un tribaliste haineux sans talent, jaloux, agressif et qui à mon avis file un mauvais coton.

Cinquième partie





« Rousseau, ça amène à Robespierre, à Orwell, mais ça amène pas à Danton, ça amène pas à Jules Ferry ni même à Jean Jaurès d’ailleurs. Ça peut amener à Soral peut-être, oui. »





Danseuses du Crazy Horse : soyons solidaires !





Ouais, ça c’est un sujet rigolo. Parce qu’en fait moi quand j’ai été jeune, j’ai fréquenté beaucoup les danseuses du Crazy Horse. D’abord parce que c’est des filles qui vivent entre elles dans des petits appartements en vase clos, souvent des étudiantes, des étrangères ; elles font ça momentanément et comme elles bossent énormément, c’est des filles qui finalement fréquentent très peu des gens du monde extérieur. Ce qui fait que quand vous en connaissez une, vous finissez par toutes les fréquenter, ce qui est assez drôle.

Et là je me suis amusé parce qu’évidemment, j’ai toujours su que les danseuses du Crazy Horse, comme même d’ailleurs les Folies Bergère, font un boulot très dur et très mal payé. Et je me rappelle à l’époque, c’était 13 000 francs par mois de salaire, pour jouer deux fois par jour avec l’interdiction de fréquenter ; enfin y’a des normes assez ; il faut faire le même poids tout le temps, c’est les répétitions tous les jours, c’est-à-dire que c’est un régime qui correspond beaucoup à un régime militaire ou de sportif de haut niveau. Et en fait j’avais été étonné qu’elles gagnaient très peu. Et là je vois qu’elles gagnent 2000 euros par mois, ce qui est encore moins qu’à l’époque puisque deux mille euros par mois, c’est mois que 13 000 francs en quatre-vingt-cinq.

Et là, elles se sont mises en grève pour la première fois.

Alors moi j’ai rien, je vais pas faire du Mélenchon. Je trouve que le spectacle du Crazy Horse est d’assez bonne qualité, c’est l’image de la France, etc.

Mais en fait, il faut voir que ces filles finalement qui ont une carrière assez courte et qui demande finalement d’être belle, d’être danseuse, etc., etc., gagnent très peu d’argent. D’une certaine manière, c’est un prolétariat parce que 2000 euros, quand on peut travailler que trois, quatre ans de suite, avec autant de restrictions et autant de qualifications exigées, c’est très, très faible.

Donc je voulais faire remarquer que finalement, quand on est de gauche et qu’on mène des combats syndicaux, on peut finalement accompagner le combat pour un meilleur respect, par le salaire, des danseuses du Crazy Horse. Donc je voulais non pas appeler disons à la « déstabilisation » du Crazy Horse par une grève qui durerait, parce que je crois qu’elle s’est déjà arrêtée, mais effectivement faire remarquer, attirer l’attention sur le fait que les danseuses du Crazy Horse méritent une revalorisation de leurs salaires.

Et je crois qu’elles l’ont obtenue partiellement, surtout que maintenant le Crazy Horse est rentré dans une logique globale effectivement avec des licences, etc., qu’ils ont sans doute les moyens de payer beaucoup mieux leurs danseuses que du temps où c’était une PME, la PME familiale de Bernardin [Alain Bernardin, fondateur du Crazy Horse].

Je pense que comme très souvent d’ailleurs, on est passé dans une logique multinationale mondialisée et que les salaires de base n’ont pas suivi. Donc j’accompagne cette lutte des danseuses du Crazy Horse et je dis effectivement qu’il serait moral que leurs revenus soient revalorisés en fonction de l’évolution du Crazy Horse qui a mon avis par sa logique de licence mondiale, a des moyens économiques bien supérieurs qu’à l’époque de Bernardin où il y avait qu’une seule boutique.

Et que normalement cet argent devrait être un peu partagé avec les travailleurs et que 2000 euros par mois, c’est très, très peu payé pour une danseuse du Crazy Horse. Ça mérite bien plus. Et je le sais parce que je les ai longuement pratiquées.



Jean-Jacques Rousseau à l’honneur dans la revue Éléments





Oui, alors je m’étais un peu fâché avec de Benoist parce qu’il avait traité un peu par-dessus la jambe mon bouquin Comprendre l’Empire, que je pense d’ailleurs qu’il a eu le temps de réfléchir depuis à voir que j’avais plutôt un coup d’avance sur lui qu’un coup de retard et qu’il l’avait lu un peu trop vite et en diagonale puisque son truc finalement, c’est de faire « Monsieur j’ai tout lu » ; quand on a tout lu, on risque d’avoir tout lu mal.

Je l’avais un peu taclé et là je vois que comme je reçois quand même Éléments – je fais remarquer d’ailleurs qu’il me l’envoie toujours, ce qui est assez élégant de sa part – j’ai vu qu’il y avait un très bon dossier sur Jean-Jacques Rousseau.

Et moi j’ai toujours été agacé… Parce que je suis un profond rousseauiste.

D’abord je suis intéressé par Jean-Jacques Rousseau car je suis comme lui citoyen de Genève, monté à Paris, il faut le savoir. Et parce que je pense que Jean-Jacques Rousseau est un très grand penseur. Très grand penseur ! Et en plus c’est un très grand penseur je dirais français, même s’il vient de Suisse plus ou moins comme moi. C’est un très grand penseur français et ça m’a toujours agacé les cons qui mettaient Rousseau dans la même valise que Descartes ou les penseurs des Lumières, c’est-à-dire un « penseur de gauche ». C’est bien plus subtil que ça Rousseau.

Et là je vois que le dossier qu’a fait de Benoist sur Rousseau rejoint totalement le Rousseau que je connais, que j’ai lu et que j’ai compris.

Et donc – puisque je m’étais un peu engueulé avec de Benoist et que je l’avais critiqué – il a fait un excellent dossier sur Rousseau.

Et sa vision de Rousseau comme penseur finalement je dirais « conservateur révolutionnaire », penseur transcourant justement qui n’est pas dans la dichotomie gauche-droite lourdingue et qui à mon avis, on va le dire, est le penseur qui est le précurseur non seulement de Kant, mais de Marx, mais sans doute aussi de Orwell et qui est plutôt un penseur complexe de type, comme Nietzsche, dans un autre monde.

C’est-à-dire que y’a un Rousseau de gauche et un Rousseau de droite et on ne peut jamais réduire Rousseau à une pensée de gauche ou de droite. Il y a chez Rousseau toute la critique de la pensée réactionnaire de l’Ancien Régime mais avec aussi déjà intuitionnés, montrés du doigt, tous les dangers de la pensée progressiste qui va arriver, sans jamais choisir entre l’une et l’autre, mais toujours en essayant de trouver la troisième voie, la voie juste, qui lui fait dire à la fois qu’il est romain…

C’est un penseur critique de la pensée réactionnaire, mais c’est un penseur de la tradition qui amène à Sorel, qui amène à Orwell même, de ces penseurs très subtils, bien plus subtils que Todd.

Et je suis content que de Benoist ait réhabilité le vrai Rousseau parce que y’a rien qui m’insupporte plus que d’entendre des cons de droite ou d’extrême droite se moquer de Rousseau comme « le penseur du bon sauvage ». Y’a pas de bon sauvage chez Rousseau. C’est un penseur de la dialectique, bien plus subtil que ça, qui est l’inventeur de la pensée historique et qui est aussi un précurseur de Hegel avec son texte incroyablement moderne et génial sur l’inégalité, son histoire de l’inégalité parmi les hommes. [Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes] C’est l’anti-voltairien typique. Voltaire est un connard de libéral anglophile, c’est un très petit penseur, Voltaire. C’est un érudit mais c’est un très petit penseur. Rousseau est le grand penseur. Et Voltaire le prétentieux.

Rousseau est un génie, et en plus c’est un génie autodidacte qui produit ses concepts. Tous les grands penseurs lui doivent quelque chose : Kant, Hegel, Marx. Et tous d’ailleurs le reconnaissent. Et c’est un penseur insaisissable. C’est le penseur qui a toujours prévu la critique de sa propre pensée, qui a toujours un coup d’avance en réserve.

C’est-à-dire qu’il est d’une modernité éternelle parce qu’il est réactivable en permanence.

Et de temps en temps je tombe sur un blog d’un petit con prétentieux qui s’appelle La faute à Rousseau, espèce de réactionnaire de droite… J’en ai marre des cons qui n’auront jamais le niveau pour penser Rousseau et qui pensent qu’ils sont de droite et que Rousseau est un penseur de gauche, de type progressiste à la Jules Ferry, précurseur de Jules Ferry.

Rousseau ça amène à Robespierre, à Orwell. Mais ça amène pas à Danton, ça amène pas à Jules Ferry ni même à Jean Jaurès d’ailleurs. Ça peut amener à Soral peut-être, oui.

Et je vais lire d’ailleurs pour rappeler la bêtise de certains cons de droite qui critiquent Rousseau alors qu’ils ne l’ont jamais lu et qu’ils n’ont pas les moyens de le lire, un texte qui était dans mon Abécédaire de la bêtise ambiante, excellent livre de moi qui est une série de textes où déjà à l’époque, c’est-à-dire ça date de 2003 je crois, je redisais bien que Rousseau n’a jamais pensé le « bon sauvage » au sens que l’homme est naturellement bon, que le sauvage est bon, etc. Sa pensée est bien plus subtile que ça. C’est une pensée qui précède les thèses de Feuerbach, de Marx telles que Lucien Goldman les a comprises. On est pas dans le dualisme transcendantal ni dans la dualité qui amène à la bêtise de gauche d’un Todd ou à la malhonnêteté d’un Todd. Ça n’amène pas à Merluchon non plus.

On est dans le génie intellectuel éternel, c’est-à-dire un type qui sera toujours un grand penseur quoi qu’il arrive. De même que je sais pas, vous écoutez les Beatles aujourd’hui, c’est jamais démodé dix ans après, vingt ans après, trente ans après. Et je peux parler pareil de Bach. On est chez les grands qui sont éternellement puissants intellectuellement, pas qui disparaitront avec leur époque… comme Todd – j’aime bien m’essuyer les pieds sur sa gueule. Alors ça s’appelle « Pas de bon sauvage chez Jean-Jacques Rousseau » :

« Afin de mettre un terme au contre-sens séculaire qui soit pour s’en réclamer – gauchistes, écologistes –, soit pour s’en moquer – pessimisme de droite quant à la nature humaine – pense pouvoir tirer de la pensée de Rousseau l’apologie naïve de l’état de nature, le fameux mythe du « bon sauvage », j’offre ce petit texte extrait du Contrat social. »



Donc là je vais lire Rousseau, et c’est un texte qui s’appelle « De l’état civil » :

« Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C’est alors seulement que la voix du devoir succédant à l’impulsion physique et le droit à l’appétit, l’homme, qui jusque là n’avait regardé que lui-même, se voit forcé d’agir sur d’autres principes, et de consulter sa raison avant d’écouter ses penchants. Quoiqu’il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu’il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s’exercent et se développent, ses idées s’étendent, ses sentiments s’ennoblissent, son âme tout entière s’élève à tel point, que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l’instant heureux qui l’en arracha pour jamais, et qui, d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme. Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer. » 



Donc là, c’est lui qui résume cette très subtile digression dialectique :

« Ce que l’homme perd par le contrat social, c’est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qu’il possède. Pour ne pas se tromper dans ces comparaisons, il faut bien distinguer la liberté naturelle qui n’a pour bornes que les forces de l’individu, de la liberté civile qui est limitée par la volonté générale, et la possession qui n’est que l’effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété qui ne peut être fondée que sur un titre positif.

On pourrait sur ce qui précède ajouter à l’acquis de l’état civil la liberté morale, qui seule rend l’homme vraiment maitre de lui ; car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. »

« De l’État civil » (1762). Du contrat social, Livre I, Chap. 8.



C’est un texte très complexe, très subtil, de pensée dialectique d’un très haut niveau que même en le lisant, faut le lire plusieurs fois pour comprendre ce qu’il veut dire. Alors après, c’est mon commentaire :

« Comment après lecture ne pas admettre que Rousseau dit exactement le contraire de ce qu’on s’acharne généralement à vouloir lui faire dire. Que n’en déplaise aux spontanéistes de gauche comme aux pessimistes de droite, le « bon sauvage » de Jean-Jacques Rousseau est un mythe. »



Il n’y a pas de « bon sauvage dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau. C’est d’un niveau bien supérieur.

Alors j’ai mal lu le texte mais je vous invite à le relire, à l’éplucher, à élever votre pensée au génie rousseauiste, c’est dans mon bouquin. Et j’invite le petit con-là du blog La faute à Rousseau, d’arrêter de se prétendre d’être un penseur réactionnaire de droite. C’est un con de droite.

Rousseau est très au-delà de la gauche et de la droite. Et c’est pour ça que c’est un très grand penseur de gauche et un très grand penseur de droite comme l’a très bien fait remarquer Alain de Benoist dans le dernier numéro d’Éléments consacré à Jean-Jacques Rousseau dont nous fêtons là, le tricentenaire de la naissance.

Je suis moi-même allé me protester à Genève la dernière fois où j’y suis allé, sur la petite île où il y a sa statue. J’ai fait quelques photos, on les mettra.

Je suis très fier d’être un digne descendant et peut-être successeur de Jean-Jacques Rousseau. Et Jean-Jacques Rousseau reste à jamais mon maître.



Polanski va tourner L’affaire Dreyfus





Alain Soral – Polanski, comme souvent les gens issus de sa communauté d’ailleurs, a des casseroles de pédophilie. Pas de pédophilie dramatique parce que ce qu’il aime, c’est les gamines de quatorze, quinze ans. Donc elles sont déjà pubères, mais à la limite c’est pas comme certains, violer des gosses de deux ans. Mais dans l’Amérique puritaine, ça lui a couté cher.

Donc en fait de peur d’avoir une condamnation grave pour une histoire sexuelle qu’il avait eue avec une fille.



ERTV – Treize ans elle avait.



Alain Soral – De onze ans qui en faisait quatorze ou je sais pas quoi [Samantha Geimer, treize ans], bon voilà c’est des histoires un peu sordide, il avait fui la justice américaine.

L’Amérique ne rigole pas là-dessus. Donc il avait, dormant depuis des décennies et des décennies, malgré son statut de grand cinéaste de stature mondiale…

C’est un grand cinéaste. Il a fait des chefs d’œuvre. Et il a fait Rosemary Baby’s (1968). J’ai revu Chinatown (1974) l’autre jour. Le scenario est de Gérard Brach, oui Gérard Brach. C’est du chef d’œuvre de cinéma, c’est du grand cinéma. Donc moi, c’est pas parce que le mec d’un seul coup est critiquable sur un certain secteur que je vais nier son talent.

Bon Polanski est une très grand cinéaste qui avait des casseroles on va dire de viol sur mineur – pas pédophilie, on va dire viol sur mineur – mais ça dormait depuis des années.

Et à un moment donné, c’est réactivé et il se retrouve des années après sur la sellette.

Or qu’est-ce qui s’est passé entre temps, ça je l’avais remarqué ?

Il fait un film qui est passé assez inaperçu, qui est un très bon film, qui s’appelle The Ghost Writer (2010). Le sujet de ce film, c’est de dire en gros – c’est très explicite – que Tony Blair, l’ancien président d’Angleterre, a été toute sa vie un agent américain et qu’en fait il a travaillé pour les intérêts de l’empire américain et pas pour les intérêts anglais. Il fait ce film qui est un film subversif, critique. Derrière boum ! il se choppe, réactivation de sa condamnation pour viol. [Septembre 2009]

Il se prend dans la gueule la réactivation finalement de son dossier de viol parce qu’il fait The Ghost Writer.

La communauté organisée le sauve par tous les moyens.

Là on a la solidarité tribale dont je parlais tout à l’heure qui peut être négative contre le goyim insoumis, avec Timsit ou les excitations injustifiées de Todd – injustifiées par le concept –, ou les solidarités injustifiées par le concept de Todd. Puis aussi, il faut « sauver le soldat Polanski ».

Et d’un seul coup on a les BHL, les Machins, qui disent : de toute façon un génie juif mérite d’être traité comme un génie. Il a connu le ghetto de Varsovie, donc il peut violer des mineurs.

On avait déjà eu ça avec l’affaire Goldman à l’époque, en soixante-quinze [Affaire Pierre Goldman] : « J’ai tué deux pharmaciennes et j’ai tiré sur un flic. Parce que moi je suis né en France, j’ai jamais rien vu, mais mes parents polonais ont été victimes de la shoah. »

Donc on a toujours cette manipulation tribale de la souffrance des ancêtres, ce qui est d’ailleurs la définition du tribalisme, quand on prétend bénéficier des avantages de la communauté de sang et non pas seulement des siens. C’est-à-dire la transmission de la responsabilité, la responsabilité collective, le privilège collectif, tout ça c’est du tribalisme. Ça n’existe pas dans l’individualisme universaliste républicain. C’est le « vous » « nous », ça c’est typiquement tribal, transmission héréditaire de la valeur, transmission héréditaire de la responsabilité. Coresponsabilité au niveau de la fratrie des responsabilités. Tout ça c’est du tribalisme. « Je tue ton cousin parce que toi tu m’as fait quelque chose ». Ça n’existe pas dans l’individualisme mais ça existe dans le tribalisme.

Et on voit bien que ces gens-là sont tribaux chaque fois qu’il faut réagir de manière émotionnelle, dans la désignation haineuse ou dans la solidarité.

Donc là, le « soldat Polanski » est sauvé par la communauté organisée au nom de la solidarité tribale – c’est toujours selon des critères ethnico-racialo-confessionnels, jamais selon des valeurs de morale universelle – et il est sauvé. Mais après il faut qu’il rembourse la communauté qui l’a sauvé. Et comment ?

Le remboursement arrive très vite. C’est là. Il doit tourner à partir de septembre un film sur l’affaire Dreyfus. [Roman Polanski se lance dans l’affaire Dreyfus. Lefigaro.fr]

Je pense pas que Polanski, à l’âge qu’il a, avec la carrière qu’il a, ait envie de se taper un film sur l’affaire Dreyfus.

Mais je pense qu’il est obligé de le faire parce que c’est comme dans la mafia : on t’a sauvé mais il faut que tu rembourses. Et tu vas nous faire un beau film sur l’affaire Dreyfus, Polanski, qui sera nommé évidemment aux Césars, aux Oscars, etc., peut-être qui aura des prix.

Parce qu’en ce moment, il y a une insoumission qui monte en France, qui est la réaction normale à une domination communautaire de plus en plus pesante et illégitime selon les critères républicains laïques bien sentis, dont les marqueurs sont l’affaire Dieudonné, Alain Soral, etc. Et il faut faire quelque chose pour réactiver la culpabilité et la soumission du goyim par la culpabilité en mettant en avant les grandes figures qui empêchent de comprendre la situation actuelle, en faisant référence à des situations d’hier.

Donc c’est la shoah, mais la Shoah, on est déjà à 100 %. Trois émissions par semaine, donc là ça chauffe. On ne peut pas ! Donner plus de doses de médicaments, c’est tuer le patient, à un moment donné. Là, la posologie, on nous dit on est au maximum.

Donc là, on va nous faire faire un film sur l’affaire Dreyfus, par Polanski, où ça sera bien voyez  : la critique de la domination communautaire est toujours une stigmatisation, un préjugé sur des critères raciaux, voilà : l’affaire Dreyfus.

Qui était déjà à l’époque une manipulation d’un cas sans intérêt pour disqualifier l’armée ou s’était réfugiée l’aristocratie française et rendre incritiquable la communauté dominante qui l’était déjà largement à l’époque, à travers une espèce de BHL de l’époque qui voulait se faire mousser le roudoudou qui était Zola, avec son « J’accuse… ! », c’est du BHL avant l’heure.

Et puis derrière un journal déjà dans la main de qui on sait pas – ou de qui on sait – qui était L’Aurore je crois, avec derrière Clémenceau. C’est-à-dire le couplage de l’intellectuel et de l’homme politique, avec derrière la manipulation de l’opinion publique par les médias.

C’est le premier cas de figure de logique de domination par tout ce système qu’on appelle « démocratique » – que j’ai démontré dans mon bouquin –, par ce que j’appelle la démocratie de marché et d’opinion. L’argent qui manipule l’opinion par les médias de masse avec les figures qu’on manipule : c’est l’homme politique stipendié et l’intellectuel.

C’est d’ailleurs des catégories qui émergent au moment de l’affaire Dreyfus et qu’ils ont mises en place et validées par l’affaire Dreyfus.

Et comme je le dis – pour des dialogues, des discussions que j’ai eus à savoir si Dreyfus était coupable ou innocent – il était normal de le soupçonner puisqu’il était franco-alsacien, juif et son frère avait opté pour la nationalité allemande, il était du cabinet où il y avait eu des fuites et il avait des dettes de jeu et des maîtresses.

Donc il était parfaitement logique de le soupçonner. Et en plus, quand on lui a demandé de faire l’épreuve de graphologie pour vérifier si c’était lui, il a argué de douleurs aux mains pour ne pas se soumettre au test. Donc il était totalement normal, dans un premier temps, de le soupçonner.

Après moi je le dis, il était forcément innocent parce que s’il avait été coupable, il n’y aurait pas eu d’affaire Dreyfus.

C’est-à-dire que la communauté n’aurait pas misé sur lui pour culpabiliser à mort l’antisémite.

Et je dis, s’il avait été juif et coupable, on n’en aurait jamais entendu parler. Parce que des espions juifs, double nationaux qui travaillent pour l’Allemagne, y’en a eu forcément dans ce contexte de tension entre 1870 et 1914-18, c’est une évidence. Et donc s’il avait été juif et coupable, on en aurait jamais entendu parler.

Et s’il avait été innocent et breton, on en aurait jamais entendu parler non plus.

Il fallait qu’il soit innocent et juif pour que la communauté organisée monte toute cette mayonnaise qui a profité à Clémenceau, à Zola – qui a sans doute d’ailleurs été assassiné après à cause de ça – et qui nuisait à un des derniers bastions de résistance de cette communauté qui tendait à prendre de plus en plus de pouvoir en France, qui était l’armée où s’était réfugié l’aristocratie française. Donc c’est ça la vraie explication.

Donc l’affaire Dreyfus expliquée comme ça est très intéressante mais n’a rein à voir avec le catéchisme que va nous faire subir à son corps défendant dans un très mauvais film de propagande ce pauvre Polanski à qui la mafia qui l’a sauvé lui demande effectivement de rembourser pour son sauvetage tribal.



BHL à Cannes (sans l’aimer)





Alain Soral – Oui ben là, alors là, là on est dans le. On hésite entre dégueuler, entre deux éclats de rire et de larmes, tu vois.

BHL qui est un sayanim et qui représente et qui incarne à lui seul toute l’illégitimité insupportable de la domination sur la France de la fameuse communauté organisée on va dire, sioniste.

Dans une situation normale, BHL ne devrait même pas exister. Ça serait un milliardaire écrivain du dimanche, de deuxième zone, qui aurait produit à compte d’auteur des œuvres dont tout le monde a rien à foutre et qui correspond à un petit marquis sans talent de l’Ancien Régime qui monte lui-même ses pièces de théâtre, ses machins et qui est la risée on va dire du bourgeois de talent. C’est le bourgeois gentilhomme, c’est tout ce que vous voulez, c’est un petit marquis.

Mais bon petit marquis, à part que nous sommes aujourd’hui dans une aristocratie qui a changé, qui est ce que j’appelle une aristocratie sans noblesse, qui au lieu de régner au nom de Dieu et du roi et de la saine morale chrétienne, règne au nom du vol et du mensonge, de l’usure et du baratin sophistique.

Et je crois que Bernard-Henri Lévy et le stigmate et la preuve de cette domination insupportable et illégitime par son omniprésence, son omnipotence justifiée par rien d’autre que ce que je suis le seul à dire. Parce qu’on a beau écrire sept livres pour lui dire – sept livres sur lui – pour dire que c’est un couillon, et que tout le monde a dit que c’était un nul, etc., il est toujours là et il déclenche des guerres, il s’invite dans les plateaux, etc.

Donc on ne peut comprendre sa domination qu’à travers son appartenance à une communauté toute-puissante et par le fait qu’il est un des cadres à mon avis, de la communauté internationale bien comprise, ce que Jacob Cohen appelle un sayanim. [Jacob Cohen, Le Printemps des Sayanim, Kontre Kulture] C’est un des cadres de l’organisation de domination sioniste en France, sur la France. C’est clair.

Et là il vient de se payer un film documentaire à sa gloire, sélectionné officiellement au Festival de Cannes, où il fait son numéro, où il montre comment il est à l’origine de la pacification libyenne qu’il présente comme un émancipation et une libération d’un peuple opprimé, alors qu’on va le répéter, la Libye était le pays qui avait le plus haut niveau de vie du moned arabe. Y’avait pas d’immigration, y’avait le plein emploi, un État social-providence inégalé. Kadhafi était en train d’offrir à l’Afrique un satellite autonome, de créer une monnaie qui était le dinar-or pour faire de l’Afrique un continent prospère et autonome. C’était son destin, son projet depuis qu’il avait renoncé au panarabisme et à la cause palestinienne puisqu’il avait vu que c’était plus gagnable.

Et en bon agent de la domination mondiale, en bon sayanim, BHL est allé plonger ce pays dans la violence, dans la haine, dans la destruction tribale, en manipulant en plus l’Islam, pour faire de l’Islam des assassins sanguinaires sodomites. Donc il a fait un travail ignoble, satanique, qui normalement aurait dû lui valoir, si Cannes était quelque chose de respectable, de se faire jeter des cailloux et même de se faire lyncher par la foule, et que son film soit arrêté par les huées, et que l’écran soit lacéré. Et il est allé se pavaner à Cannes – je sais pas comment ça s’est passé – faire un documentaire qui doit être aussi grotesque que le documentaire qu’il avait fait qui s’appelait Bosnia, qui avait fait dire d’ailleurs à Kusturica, génie du cinéma, que sans doute BHL était la plus grosse nullité qu’il ait jamais rencontrée, enfin, etc.

Faut se rappeler comment Kusturica, grand cinéaste, s’était moqué de BHL et du traitement à l’époque de BHL de l’affaire yougoslave. Toujours le même boulot dégueulasse de destruction avec derrière pogroms authentiques. Mais ça s’appelle autrement, c’est pas les pogroms, quand c’est pas des juifs on a le droit. Enfin voilà, derrière, c’est des milliers de morts. Les africains se font massacrer, les travailleurs noirs que protégeait Kadhafi, que Kadhafi aidait, se font massacrer par les espèces de cadres d’Al-Qaïda qui ont pris le pouvoir là-bas.

Le pays a été dévasté, les acquis sociaux ont plongé, le droit des femmes a disparu mais ça le gène pas. Du moment que c’est bon pour Israël comme il l’a bien dit



ERTV – À Ruth Elkrief,



Alain Soral - À Ruth Elkrief, ça ne le gène pas.

Donc on est bien là dans l’abjection absolue d’un type qui se vente par un film à sa gloire d’avoir détruit un pays, un peuple, selon des critères d’extrême droite. C’est-à-dire au nom d’un suprémacisme qui a tous les stigmates de la haine fasciste. C’est clair et net.

Et j’aimerai bien savoir quand est-ce que cette mascarade BHL s’arrêtera parce que je pense qu’il y a deux marqueurs en France. Y’en a pas trente-six. Y’a l’affaire Dieudonné qui continue qui est le marqueur de la résistance. Y’a le marqueur BHL qui est le marqueur de la domination insupportablement illégitime et grotesque et jusqu’à la bouffonnerie. Et le troisième marqueur serait sans doute pour valider ces deux choses-là, le diner du Crif.

C’est la réalité de la société française. Et je ne pense pas que tout ça va évoluer positivement grâce à l’élection de François Hollande et à la mise en place de son gouvernement. Ça va pas s’améliorer, je pense.

Donc effectivement amusons-nous, je pense, à montrer la bande annonce du film, de l’auto-hagiographie de BHL par son documentaire, qui s’appelle.



ERTV – Le Serment de Tobrouk.



Alain SoralLe Serment de Tobrouk. On va mettre la bande annonce. On va bien rigoler.



Comprendre l’Empire

Demain la gouvernance globale ou la révolte des Nations ?





Mars 2011 : on est à 22 500 bouquins imprimés.

Octobre 2011 : et ce bouquin vient encore, mon éditeur m’a appelé hier en me disant : « On en réimprime encore 2000 exemplaires ». Petit à petit, l’oiseau fait son nid.

Décembre 2011 : nous le réimprimons, là, cette semaine, pour la huitième fois. Nous en sommes à 32 000 exemplaires.

Mars 2012 : nous le réimprimons à nouveau pour la neuvième fois et nous allons atteindre les 34 000 exemplaires.



36 500 exemplaires

Certifié Quenelle

Prix d’insoumission Denlfion 2012

Pas vu à la TV



« J’ai lu Comprendre l’Empire, j’ai vomi du sang pendant trois jours ? »

Botul






Alain Soral – Oui, alors ça c’est l’aspect positif.

Exactement comme Dieudonné fait de plus en plus d’entrée, et aujourd’hui la communauté agacée pour son insoumission est obligée d’envoyer directement la police en faisant fi de toutes les lois de la République, ben moi, mon bouquin, qui n’existe pas et qui est le livre d’une espèce de dingo d’extrême droite, comme chacun sait, paranoïaque mégalomane – c’est-à-dire que je suis pas du tout du niveau d’Emmanuel Todd qui produit des petits essais de statisticien positiviste ; enfin je veux dire, j’ai la gentillesse d’en dire du bien mais c’est très, très en dessous de ce que je produis moi excusez-moi  ; ça se vérifiera, il faudra, vingt, trente ans pour le vérifier –, cet excellent bouquin Comprendre l’Empire qui ose contrairement à Emmanuel Todd dire bien qui sont les responsables de la crise, et produire une vision globale bien plus globale et puissante et profonde que celle de Todd, sans parler de Merluchon, eh ben il se trouve qu’on arrive à notre dixième réimpression et que là nous en sommes maintenant – la dernière fois on était à 34 000 exemplaires –, là on en est à 36 500 exemplaires.

Donc ça continue. Le livre est traduit, comme vous le savez en Russie, avec préface de Douguine, traduit.



ERTV – En italien aussi.



Alain Soral – En Corée du Sud, j’avais expliqué pourquoi la dernière fois. Je crois qu’il y a une traduction italienne qui se met en place.

On m’a envoyé une photo, il était l’autre jour à la Fnac de Casablanca je crois, au Maroc.

Enfin, il circule beaucoup au Maghreb, au Canada.

Enfin ce livre petit à petit s’installe, parce que je crois que c’est quand même une synthèse qui explique notre monde de façon assez globale et profonde, un processus qui est en voie d’achèvement.

Et que tout ce qui se passe depuis qu’il est sorti, c’est-à-dire un an et demi, donne raison à ce qu’il y a dans le livre.

Et je pense que plus ça va aller, plus ce livre va être validé, et plus Todd va être mal à l’aise avec son baratin, en faisant comme ça avec ses pauvres mains [tic nerveux], que le Parti socialiste de Hollande a « réglé le problème Front national » parce qu’il a durablement réconcilié la classe ouvrière et les cols bleus étendus, c’est-à-dire le petit salariat avec la gauche.

Y’a l’escroquerie Todd et la superficialité Todd, et puis la profondeur Soral qui se vérifie par le fait que ce livre en est à sa dixième réimpression.

Et donc ça veut dire que tout ne va pas si mal.

Y’a quand même des gens pour aller aux spectacles de Dieudonné, des gens pour lire mes livres et des gens pour se demander qui de Todd ou Marine Le Pen dit la vérité sur les vrais responsables de la crise.

Et qui finalement des populistes ou de Mélenchon représente le mieux, le plus profondément, et le plus authentiquement, la défense du peuple de France, du peuple du travail et de la classe ouvrière, qui est l’enjeu d’Hénin-Beaumont.

Voir aussi :

Janvier 2017
Soral répond ! – Automne 2016 : l’émission en accès libre
108
Septembre 2016
Soral répond ! : l’émission du 22 mai 2016 en accès libre
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Juin 2016
Soral répond ! – L’émission du 14 février 2016 en accès libre
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Décembre 2015
Soral répond ! : l’émission du 6 septembre 2015 en accès libre
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Juillet 2015
Soral répond ! : l’émission du 17 mai 2015 en accès libre
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Avril 2015
Alain Soral – Conseils de lecture et commentaires de l’actualité
Mars 2015
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Mars 2015
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Soral répond ! : les émissions du 12 juillet et du 6 septembre en accès libre
74
Juillet 2014
Soral répond ! : la vidéo intégrale
Incident technique résolu !
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Juin 2014
Alain Soral en direct sur ERTV : la vidéo intégrale
Enregistrée le 14 juin 2014 de 17h à 19h
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Juin 2014
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Alain Soral : entretien de janvier 2013
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Décembre 2012
Alain Soral : entretien de novembre 2012
976
Octobre 2012
Alain Soral : entretien d’octobre 2012
885
Septembre 2012
Alain Soral : entretien de septembre 2012
La totale en 6 parties !
944
Juillet 2012
Alain Soral : entretien de juin 2012
1066
Avril 2012
Alain Soral, entretien d’avril 2012
455
Avril 2012
Alain Soral, entretien de mars 2012
enregistré le 20 mars 2012
578
Février 2012
Alain Soral, entretien de février 2012
492
 
 

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  • #170446
    Le 16 juin 2012 à 03:22 par Soralien
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Bravo pour celui ou celle qui fait la transcription.

     

    Répondre à ce message

  • #170587
    Le 16 juin 2012 à 14:14 par Isy
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Note technique

    Depuis un moment 3/4 mois les vdo E-R sont impossible a convertir en MP3 ... y’a un truc ??
    ( Realplayer converteur et ou FFV c negatif )

    PS ; si A.S regarde sa teloche en coupant le son , de mon cote j’ecoute Soral sans mater l’icone !
    Le contenu des interventions d’ A.S est si riche que l’image est vraiement superflue .

    Merci a la mod de faire suivre.

     

    Répondre à ce message

  • #170616
    Le 16 juin 2012 à 15:39 par Sofian
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Pour prendre la défense de Taric Ramadan, j’ai vu plusieurs de vos videos qui avait Ramadan pour sujet. L’une d’entre elles affirmait qu’il était là pour jouer le "méchant" de service (je caricature). A cette idée je voudrais répondre que certes, il est diabolisé, mais à tord. Il ne faut pas oublier qu’il a de nombreux "fans", qu’il dit souvent de bonnes choses et qu’il a une assez grande répartie. Je pense qu’il est justement diabolisé parce qu’il ne travaille pas pour le système mais qu’il arrive tout de même à se faire entendre. Peut être est-il invité seulement grâce à son talent de penseur et ses talents verbaux ?

    Ensuite, à propos de l’impossibilité d’être islamologue et musulman, je pense là que tu caricatures un peu les choses (cela ne te ressemble pourtant pas, sans ironie). L’étude coranique n’est pas incompatible avec la pratique ou la croyance, même dans l’hypothèse où celui qui l’étudie recherche un moyen de la faire concorder avec certaines idées (notamment les idées des Droits de l’Homme) , bien que je pense qu’il n’y a pas besoin de chercher beaucoup pour comprendre que ce livre ne contredit de base en rien les idées modernes françaises (je ne parle pas des moeurs d’aujourd’hui, mais seulement des grandes idées).

    Tariq Ramadan et vous même êtes surement en accord sur de nombreux points, je ne sais pas si vous avez déjà débattu ensemble, mais à mon humble avis, vous devriez essayer.

    Bon courage !

     

    Répondre à ce message

  • #171950
    Le 18 juin 2012 à 21:55 par lakri
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    bonjour ,
    j’ai découvert vos vidéos il y a peu , et je suis en train de lire un de vos livres.je trouve vos propos intérressants.j’adhère la plupart du temps a votre analyse.
    sauf sur un point.
    il y a pas longtemps,j’ai vraiment cru au front de gauche.Durand les présidentielles,et méme les législatives (bien qu’avec un certain malaise.)
    je ne travaille pas en ce moment,ce qui me donne tout le loisir d’analyser la situation actuelle.
    je ne sais pas comment feront les salariés pour ouvrir les yeux.parce que sa prend du temps,que sa nécessite de se remettre en question , de chercher a croiser les infos en plongeant dans le net.
    j’ai donc découvert que j’etais une idiote utile.
    Mais au méme titre que ceux qui votent front national ! nous aurions tous du nous méfier , tout squi est passé et repassé dans les médias est suspect.d’ailleurs ces deux partis ne veulent pas sortir de l’europe.au fond,ils nous font le chant des sirènes , autant l’un que l’autre , et sont a la solde du système.
    ils nous éloignent des vrais questions , et de l’urgence qu’il y a pour nous a sortir au + vite de cette union européennecatastrophique.au fond , c’est surement pour sa que j’ai eu envie de croire mélenchon.c’etait surement moins exigeant et effrayant que d’aller au bout de ma logique.
    en cela , ils sont tous les 2 tres dangeureux , et éloignent leurs électeurs , qui sont une belle force vive , de la nécessaire insurrection.
    pourtant nous sommes en grand danger , et les guignols politiques , par leurs propos douteux , nous poussent au conflit.sa les arrangeraient bien , qu’on se bouffe entre nous , fachos et immigrés.
    la seule solution pour s’en sortir par les urnes serait l’association des électeurs du front national et de ceux du front de gauche , sous une autre banière.avec Asselineau , par exemple.mais les deux camps semblent aussi bornés et endoctrinés l’un que l’autre.
    autant dire que l’issue par les urnes est tres hypotétique , et que je n’y crois plus trop.
    La censure insensée et féroce que subis Dieudonné m’avait poussée a me pencher sur lui.gace a etienne chouard j’ai appris des choses vitales , j’ai approfondit avec vous , et asselineau a achever de me déciller.
    cela a été un long processus , le chemin vers la vérité.retour en arrière impossible.
    je compte terriblement sur vous 4 pour sonner l’appel.j’ai peut étre tort , vous avez vos croix a porter , et elles doivent étre lourdes.mais on ne peux avoir confiance qu’en vous 4

     

    Répondre à ce message

  • #171955
    Le 18 juin 2012 à 22:04 par LBI
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Bonjour,

    j’écris ce commentaire sur cette vidéo, mais il fait écho à des choses qu’a dites Alain Soral dans l’entretien mensuel d’avril (lecture et commentaire de la lettre d’un juif orthodoxe israélien).
    Ces choses rejoignaient une précédente tentative de Dieudonné qui avait établi un lien avec une branche ultra-orthodoxe du judaïsme et avait offert une tribune à ses membres, qui tenaient un discours d’une grande profondeur.

    Tout est résumé ici :

    http://www.dailymotion.com/video/k1...

    Renseignez-vous sérieusement sur les différents courants du judaïsme, creusez cette question, et enfin vous serez crédibles et pourrez être pris au sérieux. Je m’adresse à Alain Soral, qui joue trop souvent (sans doute malgré lui) comme Dieudonné le rôle d’"antisémite de service", bien plus nécessaire au système que celui de "noire de service". Je m’adresse aussi à ses admirateurs, qui n’ont souvent pas le même niveau intellectuel que lui, et qui tombent dans une pensée caricaturale (voir message de "visiteur" du 12 juin par exemple) qui finit souvent par n’être que de l’antisémitisme voilé, offrant aux faux juifs toutes les armes dont ils ont besoin pour continuer leurs manipulations. Ceux là, les faux juifs, ont BESOIN de leurs ennemis, ils ont besoin de personnes comme Dieudonné, bien plus que de toute forme de soutien. La seule façon de court-circuiter ce processus est de mettre en lumière l’état de contradiction absolue dans lequel ils se trouvent vis à vis de ce qu’ils considèrent être leur religion. C’est ce que fait M. Borreman Shmiel, et c’est ce qu’il faut faire.

    J’ai écrit des messages contenant les mêmes idées en commentaire d’articles du Monde et d’autres journaux... Ces commentaires ont toujours été censurés, alors que des commentaires négationnistes ou ouvertement antisémites étaient postés et n’étaient pas modérés.

    Qu’est-ce qu’un faux juif ? Qu’est-ce qu’un vrai juif ? Quand on répond à cette question, on a résolu le problème. Si cette question était posée ouvertement plus souvent, il n’y aurait plus de conflit israélo-palestinien.
    Un indice : le judaïsme n’est pas un peuple, c’est une communauté religieuse, point à la ligne. Bernard Henri Lévy n’est pas juif.

     

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  • #173535
    Le 21 juin 2012 à 13:57 par Ecarlate
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Respect a vous Mr Soral pour votre travail sur le decryptage de ces satanistes , seulement vous dites que votre travail est de rassembler des gens du FN a des gens d’autre parti, mais le réél combat n’est t-il pas de rassembler plutot : des chretiens , des musulmans "ect..." autour du meme dieu ??? N’est-ce pas par la que la reconciliation ce feras ? Vaudrais mieux pas apuyer sur ce fait ?
    Que Dieu nous guide !!!

     

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  • #174751
    Le 23 juin 2012 à 18:15 par jes
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Bonjour, juste pour féliciter Mr Soral et toute l’équipe. Je regardais les stats de visites des vidéos du mois, et on note une belle augmentation, régulière.

    Bravo !

     

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  • #175345
    Le 25 juin 2012 à 11:42 par Vorace
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Un petit com en passant et surtout en attendant la vidéo/entretien du mois de Juin !!

    Longue vie à ER et salutations aux camarades patriotes.

     

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  • #175388
    Le 25 juin 2012 à 13:52 par Nop
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Quelle est la musique en Hébreux utilisée pour l’introduction du sujet sur Julien Dray-fuss ?

     

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  • #175743
    Le 26 juin 2012 à 02:21 par Wow
    Alain Soral : entretien de mai 2012

    Autant je suis d’accord sur l’analyse de Polanski, qui se voit contraint d’une manière dégueulasse de rembourser la communauté en tournant l’Affaire Dreyfus. Autant j’ai trouvé que son dérapage pédophile était minimisé par Alain Soral. Polanski est un grand cinéaste certe, mais il a drogué et violé une pré-adolescente de 13 ans (en phase de puberté). Il n’a pas eu une relation consentie avec une mineure pubert de 17 ans. Il ne faut pas oublier que la clique de connards qui l’a sorti d’affaire à exploité ce type de minimisation pour défendre le gars. Son intolérable dérapage pédophile n’est absolument pas minimisable, encore moins excusable par son oeuvre ou par le fait qu’il soit un enfant du ghetto de cracovie. C’est pas en disant qu’il y a pire, comme des violeurs d’enfant de 2 ans, que ca permet d’avoir un jugement objectif de son acte.

     

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