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Audrey Pulvar démontée après ses déclarations sur les réunions où les Blancs doivent se taire

L’affaire Pulvar et l’article tiré du Daily Signal et traduit par contrepoints.org montrent une loi historique : que la folie délatrice des racisés et autres victimes d’homophobie se retournera un jour contre eux. Quand on entre dans un cycle de délation, on n’en sort plus, car la délation, c’est comme l’enchaînement des meurtres et vendettas chez les hommes dits d’honneur. Ceux qui sont un jour assis à la place des juges se retrouvent le lendemain à celle des accusés. Les mea culpa et autres actes de repentance de la journaliste incriminée n’y changeront rien : la broyeuse est en marche. Bienvenue dans la folie du maccarthysme LGBT antiraciste qui constitue un virus mortel pour les médias américains. Chez nous, l’affaire Pulvar illustre la logique délirante de la cancel culture.

 

En avant-propos, l’interview de l’humoriste Fary en 2017.

Question  : « Tu penses que la France est un pays raciste ou pas, ou c’est plus compliqué que ça ? »

Fary  : « Comme je le dis dans le spectacle, moi j’ai pas vécu le racisme ici en France, mais je connais des gens qui l’ont vraiment vécu. »

 

Retour au thème du jour. Curieusement, il est possible que cette nouvelle censure commandée par les groupes de pression issus de minorités qui revendiquent une souffrance, finisse par détruire le monopole de l’idéologie dominante sur les médias, c’est-à-dire la courroie de transmission du pouvoir profond qui a besoin de manipuler l’opinion en la fracturant. Autrement dit, et de manière plus vulgaire, les racisés et les homos vont déglinguer la machine de propagande. On en a eu un aperçu à Paris quand les féministes anti-viol ont eu la peau – avec raison ou pas – du hiérarque, pourtant bien accroché au bananier depuis 20 ans, Christophe Girard. Ces guerres intestines entre piliers du Système sont le signe que tout n’est pas contrôlable : les féministes, les homos, les racisés ont voulu imiter la méthode sioniste, avec l’assentiment des tenants de l’opinion, et il semble que la méthode se retourne contre les maîtres.

Illustration avec le cas Pulvar. Cette journaliste horriblement bien-pensante, après des expériences négatives dans les médias, a décidé de faire de la politique. Se considérant comme femme et noire, donc doublement victime du patriarcat et du racisme – on reflète sa pensée –, elle pense disposer de deux atouts maîtres en tant que candidate PS en Île-de-France, même si les élections régionales sont abandonnées ou repoussées. Pour info, et c’est assez comique quand on connaît le pedigree de la dame, dont la carrière a été assez rapide à ses débuts sur France 3, Pulvar est l’adjointe du maire Hidalgo en charge de l’agriculture. Mais le comique de retournement n’est pas là : il est dans la phrase lâchée par Pulvar sur les réunions non mixtes :

 

 

Le RN s’est jetée sur la dame de couleur (on espère ne pas commettre de crime grave en écrivant cela) avec la réaction de Bardella :

 

 

La déclaration polémique de l’adjointe agricole est ici :

Pulvar  : « S’il se trouve que vient à cet atelier [à destination des personnes noires et métisses] une femme blanche, un homme blanc, ben, j’aurais tendance à dire que il n’est pas question de la ou le jeter dehors, en revanche, on peut lui demander de se taire, on peut lui demander d’être d’être spectatrice ou spectateur silencieux. »

Malherbe  : « On peut lui demander de se taire ? »

Pulvar  : « Oui, je pense que oui. Parce que pour le coup, moi je ne dis pas qu’il faille qu’il soit il ou elle interdit, d’entrée, mais au moins qu’il se taise et qu’il laisse parler les personnes, qu’il se taise, il ou elle se taise et laisse les personnes les plus concernées. »

On sent que ça rame sur le sable, surtout quand Pulvar veut parler en écriture inclusive. Déjà, écrire en inclusif, c’est pas facile, mais parler, tout en ramant...

C’est le moment de jeter dans l’arène le petit Jaku, qui n’est pas le fils d’Alain, mais qui exprime le sentiment communautaire anti-gauchiste actuel (après l’avoir bien promu) :

 

 

Après ce semi-suicide politique, la mairie de Paris, gênée à mort par cet excès de gauchisme, a coupé la communication. En off, on fulmine, comme l’écrit Le Figaro :

« La maire n’a pas pu ne pas être secouée par cette phrase aberrante sur le silence des Blancs, qui ne correspond absolument pas à ce qu’elle dit depuis le début de ce débat empoisonné », avance un membre de l’équipe municipale. Il rajoute : « Nous sommes forcément agacés, gênés. Nous n’oublions pas comment Claude Bartolone a perdu la région en 2015. »

Conclusion : un peu de gauchisme, ça va, trop de gauchisme, ça tue le gauchisme !

Et maintenant, l’histoire de cette journaliste américaine de couleur qui est morte (professionnellement) par là où elle a (un peu) péché.

 

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Alexi avant
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Alexi après

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Alexi McCammond, 27 ans, était largement considérée comme une jeune journaliste prometteuse à travers ses commentaires politiques pour l’organe de presse Axios. Teen Vogue, un magazine de gauche américain, l’a embauchée en tant que nouvelle rédactrice en chef. McCammond était prête à entrer en fonction lorsqu’ont été révélés ses tweets commis à l’âge de 17 ans et considérés par beaucoup comme étant anti-asiatiques et homophobes.

 

Ce n’était pas la première fois. En 2019, elle les avait déjà publiquement reconnus et s’en était excusée en espérant que cet acte de contrition la protégerait d’autres atteintes à sa réputation. Son pari a échoué.

En apprenant que McCammond serait leur nouvelle rédactrice en chef, des employés de Teen Vogue ont réagi violemment et ont demandé à la société mère de Teen Vogue de rompre les liens avec la jeune journaliste.

Au début, le groupe d’édition Condé Nast s’est opposé à cette demande. Les tweets étaient déjà publics lorsque McCammond a été embauchée, et il semblait que le groupe pourrait résister à la tempête. Elle s’est encore excusée. La situation s’est apaisée un moment.

Les annonceurs ont ensuite commencé à supprimer les financements. Face à une réaction interne massive causant un préjudice commercial à l’entreprise, McCammond et Condé Nast ont décidé de se séparer. Dans une déclaration de démission, McCammond a écrit :

« Je suis devenue journaliste pour aider à porter les histoires et les voix les plus vulnérables de nos communautés. C’est en partie parce que je suis une jeune femme de couleur que j’étais si enthousiaste à diriger l’équipe de Teen Vogue à son prochain chapitre. Mes tweets passés ont éclipsé le travail que j’ai accompli pour défendre les personnes et les problèmes qui me tiennent à cœur – des problèmes que Teen Vogue a travaillé sans relâche pour partager avec le monde – et donc Condé Nast et moi avons décidé de nous séparer. »

Malheureusement, le fait que certains puissent perdre leur travail à cause d’inquisiteurs woke n’a rien de nouveau. Mais cette histoire est unique. Cette fois-ci ils ont effacé une des leurs.

McCammond n’est pas une conservatrice, et pas davantage du genre d’individu problématique. Elle est jeune, noire, progressiste et femme. Elle a écrit des articles chantant les louanges d’Alexandria Ocasio-Cortez, représentante démocrate-socialiste de New York. Étant manifestement du même bord politique, elle ne devrait avoir aucun problème avec la gauche.

Lire l’article entier sur contrepoints.org

La cancel culture ou le nouveau maccarthysme

 






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