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Crise du lait : 400 agriculteurs bloquent une usine Lactalis près de Laval

Les producteurs de lait ne veulent rien lâcher. Comme promis, ils étaient près de 400 venus de l’Ouest à bloquer lundi soir 22 août une des routes menant à l’usine Lactalis près de Laval. Une action qui pourrait bien durer plusieurs jours pour obtenir un « juste prix » du lait auprès du numéro un mondial des produits laitiers.

 

 

Ce mois-ci, le prix pratiqué par Lactalis est de 256 euros la tonne, contre 363 euros en juillet 2014. Si la crise d’une surproduction du lait est incontestée, les producteurs de lait reproche également au groupe de payer moins cher que ses concurrents, une différence de 10 à 30 euros le litre. Invité d’Europe 1 ce mardi matin 23 août, Michel Nalet, porte-parole du groupe, a répété que le groupe était « bien entendu prêt à rouvrir les discussions ». Sans pour autant donner de date : « Pour l’instant, je n’ai pas les modalités exactes des rencontres qui pourront avoir lieu mais nous n’avons jamais fermé notre porte », a-t-il assuré.

 

 

Outre ces prix bas, les agriculteurs reprochent à Lactalis son manque de transparence. Depuis l’arrivée du très discret Emmanuel Besnier, petit-fils du fondateur, à la tête du groupe en 2000, l’entreprise a véritablement pris de l’ampleur. En multipliant les acquisitions, le PDG a fait de son groupe familial le numéro un des produits laitiers, devant Nestlé.

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« Je suis né dans le métier, je n’ai jamais vu une crise aussi profonde »

 

Ils sont déterminés. Près de 400 agriculteurs bloquent depuis lundi soir une des routes menant à l’usine Lactalis près de Laval. Ils espèrent obtenir du numéro un mondial des produits laitiers un relèvement du prix du lait, payé cet été à un niveau particulièrement bas par Lactalis. Ce mois-ci, le groupe leur rachète en effet 256 euros la tonne, contre 363 euros en juillet 2014. Un niveau que les agriculteurs jugent insoutenable.

 

Le message envoyé par les agriculteurs, qui doivent se relayer sur le site tout au long de la semaine est donc clair : « aucun camion Lactalis ne sortira de l’usine tant que nous n’avons pas été entendus », a expliqué Philippe Jehan, président des Fédérations départementales des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de Mayenne devant un parterre d’agriculteurs venus de l’Ouest. Depuis lundi soir, aucun camion ne peut sortir ni rentrer dans l’usine mayennaise, selon l’AFP. Le rond-point près de l’usine est totalement bloqué par une dizaine de tracteurs et la circulation était interrompue.

 

 

Posté près de l’usine Lactalis avec son tracteur, Loïc est en effet « déterminé à rester le temps qu’il faut ». Producteur depuis plus de 20 ans, il est venu exprimer son « ras-le-bol ». « Je suis né dans le métier, je n’ai jamais vu une crise aussi profonde », déclare le Mayennais au bord des larmes.

« Dans mon département, d’ici le 31 décembre, on a près de 14 % des exploitations qui vont mettre la clé sous la porte. D’habitude, on a 2 ou 3 % par an qui cessent leur activité mais là, 15 %, c’est inimaginable, et ceux qui restent s’endettent. On ne peut pas continuer comme ça », exhorte Ludovic Blin, de la FDSEA de la Manche.

« On ne veut plus quémander. Nous, les agriculteurs, on veut vivre de notre métier mais en aucun cas on ne demande des aides à l’État ».

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