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Danton ou Robespierre ?

Débat entre les historiens André Castelot et Alain Decaux

En 1964, la série télévisée La Caméra explore le temps présentait un débat sur Danton et Robespierre, entre les historiens André Castelot et Alain Decaux. Cette discussion faisait suite à un téléfilm sur la Révolution française intitulé : La Terreur et la Vertu.

 

Sur la Révolution française, chez Kontre Kulture :

Autour du sujet, chez Kontre Kulture :

 






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42 Commentaires

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  • #537634
    Le 25 septembre 2013 à 15:19 par Martin Riggs
    Danton ou Robespierre ?

    Je m’écarte sans doute un peu du sujet mais en regardant ce débat, qui date tout de même de près de cinquante ans, je pensais à ce que pourrait (devrait ?) être la télévision de service public aujourd’hui...
    A cette époque, on pouvait se cultiver devant sa télévision...
    Triste de voir à quel niveau les différents ministres de la Culture qui se sont succédé ont laissé tomber ce qui fut un merveilleux outil.

     

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  • #537645
    Le 25 septembre 2013 à 15:29 par Bobo
    Danton ou Robespierre ?

    "Que les gens objectifs comparent l’état de ruine financière et morale du pays sous Louis XV et Louis Louis XVI à la vitalité insolente de la France de 1797."

    En 1797, en plein Directoire, l’inflation était telle que les traitements des fonctionnaires ont été multipliés par 30 (trente ! Ca s’écrit t-r-e-n-t-e). C’était la fin des assignats. Il n’y avait plus un pavé dans les rues (volés comme le cuivre chez EDF aujourd’hui) et plus un carreau aux fenêtres. La Dette Publique a été tout simplement NIEE dans la proportion des DEUX TIERS. C’était la Banqueroute. Et le nombre de proscrits et de frontaliers qui avaient fui était énorme. Les guerres de pillage des Français du Directoire constituaient 25% des recettes de l’Etat. C’était le fond de la piscine.

    Vous trouvez tous ces éléments très facilement sur internet.
    Et comme je ne suis pas là pour faire l’éducation des sots, car visiblement on ne peut rien vous apprendre, je vous prierai de me laisser tranquille, je suis en train de croquer du chocolat.

    Adieu, Monsieur Trémah

     

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    • #537924
      Le Septembre 2013 à 19:26 par Tremah
      Danton ou Robespierre ?

      Je savais que vous alliez sauter sur ce biscuit et répéter en bon perroquet tout ce que l’on trouve "très facilement sur internet" (google, prof d’histoire) sans répondre sur le reste.

      Comme je l’ai précisé, la France révolutionnaire hérite de la gestion désastreuse des finances sous Louis XVI et de l’énorme dette publique générée par la catastrophique expédition américaine - intégralement financée par le crédit - qui est une cause majeure des troubles sociaux ayant précipité la révolution, ou très exactement entraîné une partie du peuple à la faire !

      Premier rappel, les Etats Généraux, qui débouchent sur une augmentation massive des impôts, dans le but de rembourser les créanciers de la France (déjà...). La dette publique - proportionnellement plus grande que la dette actuelle - n’est donc pas liée à la Révolution, ou aux assignats, c’est un mensonge.
      Second rappel, le système des assignats est au départ une tentative de renationalisation de la dette (mise en gage du patrimoine national...) avant que les assignats ne soient détournés pour refinancer l’Etat et alimenter la spéculation des prédateurs financiers. Un peu comme si à l’heure actuelle, on proposait aux Français de racheter une partie de la dette nationale (contractée à 70% auprès de créancier étrangers...) en gageant des terrains et des biens...
      Troisième rappel, l’inflation n’a rien de "révolutionnaire" puisqu’elle gangrène l’économie française depuis - au moins - la fin de la guerre de sept ans. Vous racontez d’ailleurs n’importe quoi puisqu’il y a au contraire une monstrueuse déflation sous le Directoire (97/98) liée précisément à l’arrêt de la planche à billets et à l’assainissement des finances ("dette niée"). Vous avez peut-être mal utilisé google, ou vous confondez dévaluation et déflation... sources ?
      Quatrième rappel, nous parlons d’un pays en état de guerre menacé par l’étranger (on sent bien votre parti-pris idéologique).

      Je reconnais toutefois une erreur involontaire de date, puisque j’évoquais la situation au sortir de la Terreur et non pas sous le Directoire. Je vous renvoie ici à Soral que vous semblez apprécier et qui, citant l’historien anglais Hobsbawm à propos de la situation en 1795 constate :

      " La France entière est contrôlée (...) les envahisseurs sont expulsés (...) la monnaie est stable en contraste avec la situation passée et future" (abécédaire)

      Pour le reste, je vous laisse à votre ton maniéré et vos "insultes" très dérisoires, camarade.

       
  • #537956
    Le 25 septembre 2013 à 19:53 par Luciole
    Danton ou Robespierre ?

    Quand Robespierre déclare que « tout ce qui est nécessaire au maintien de la vie doit être bien commun et que seul le superflu peut-être reconnu comme propriété privée », non seulement il prenait le contre pied de la théorie politique pré-moderne selon laquelle c’est précisément le superflu des citoyens en temps et en biens qui devait être partagé (mais sûrement pas ce qu’ils n’ont pas, et ce dont ils ne disposent pas). En ces termes mêmes, il soumettait le gouvernement révolutionnaire à la plus Sainte de toutes les Lois, le Salut du Peuple sur le plus irréfragable de tous les titres : la « nécessité ».

    C’était donc passer du « principe de sélection » qui fait toujours naturellement émerger les meilleurs les plus méritants, au « principe d’anti sélection », par lequel tout est désormais à tous (et si tout est à tous, alors plus rien n’est en fait à personne, sauf bien sûr aux seuls petits chefs profiteurs –Danton, etc -, aux sans talents réels, aussi dénués de Noblesse soient ils = Socialisme Scientifique = SS & Enfer URSS).

    Il avait ainsi abandonné le « despotisme de la Liberté », sa propre dictature, au seul profit de la « Liberté à fonder des droits exclusivement destinés à un seul petit groupe « les Sans-Culottes » (comme les bolchéviques plus tard).

    Robespierre lui-même le reconnaîtra lors de son dernier tout discours : « Nous périrons parce que, dans l’Histoire de l’Humanité, nous n’avons pas su trouver le moment de fonder la Liberté » (sic)

     

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  • #538217
    Le 25 septembre 2013 à 23:17 par wiwisan
    Danton ou Robespierre ?

    C’était bien la télé avant....

     

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  • #538231
    Le 25 septembre 2013 à 23:22 par zlarousse
    Danton ou Robespierre ?

    Ce que j’apprécie c’est le respect que se manifestent ces deux historiens : ils ne cherchent pas à faire taire l’autre mais à échanger et faire reconnaître des faits. Aujourd’hui, on cherche à humilier et faire taire, tout est prétexte pour insulter d’anti...

     

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  • #538484
    Le 26 septembre 2013 à 10:28 par rafik abbès
    Danton ou Robespierre ?

    Quelle est belle la langue française dans la bouche de ceux qui savent la parler !

     

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  • #538699
    Le 26 septembre 2013 à 14:16 par Norbert
    Danton ou Robespierre ?

    Navré pour Soral et pour Decaux, mais sur les grandes lignes, d’une manière générale, c’est Castelot qui a raison.

     

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  • #540209
    Le 27 septembre 2013 à 15:30 par la miche
    Danton ou Robespierre ?

    La grandeur c’est peut être ce a quoi on doit s’ateler citoyen

     

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  • #540396
    Le 27 septembre 2013 à 18:56 par Diego
    Danton ou Robespierre ?

    Quel émission ! Quels personnages brillants !
    C’est éblouissant !
    Quelle culture chez André Castelot comme chez Alain Decaux !
    Et cette brillante élocution accompagnée d’un francais magnifique.
    C’était il y a presque 50 ans. Pauvre France !

     

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  • #540645
    Le 27 septembre 2013 à 21:57 par david
    Danton ou Robespierre ?

    Je n’ai pas assez de connaissances pour trancher.

    Je pense que comme beaucoup de français de l’époque je me serais dit :
    "qu’est ce qu’ils font ces cons !?"
    puis
    "thermidor tout le monde descend" David D

    De loin on voit que l’ordre libéral est bien et définitivement assis.
    Ce monde nouveau que l’on connait trop bien est la.
    Tout cela n’aura-t-il été que vanités de révolutionnaires récupérées par ceux qui comptait dans l’arrière court.
    La dépouille peut être partagée, dans une curée terrible.

     

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