E&R Nord-Pas-de-Calais a reçu Pierre de Brague à Lille le samedi 24 février 2024 pour la troisième conférence du De Brague Tour sur le thème « La conscience révolutionnaire, fille de la culture bourgeoise ? ».
| E&R | 24 janvier |16 | CultureHistoirePhilosophiePolitiqueSociété |
E&R Île-de-France a reçu Pierre de Brague à Paris le samedi 9 décembre 2023 pour une conférence intitulée « La fin de la culture bourgeoise ? ». Les questions du public : - 00:20 : Vous avez cité beaucoup de philosophes, et la culture française est marquée par ses romanciers ... Est-ce que vous avez pensé à intégrer dans vos listes d’auteurs ... tous ces personnages de ratés ambitieux ? - (...)
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Allons à l’essentiel :
Au lieu du mot d’ordre conservateur : "Un salaire équitable pour une journée de travail équitable", les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : "Abolition du salariat".
Salaire, prix et profit
Karl Marx
La Commune, notamment, a démontré que "la classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre telle quelle la machine de l’État et de la faire fonctionner pour son propre compte"...
Le Manifeste Communiste
K. Marx - F. Engels
Préface à l’édition allemande de 1872
« les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : "Abolition du salariat" »
Oui. Lors d’une grève générale par exemple ??? À la date qui nous conviendra. Le 1er avril par exemple.
Non, par le processus de communisation : comme à Paris en 1871, à Krondstadt en 1921, Barcelone en 1936/37, à Budapest en 1956...
Faut être humble et se réapproprier notre histoire, sinon on ne fait que délirer.
Non, par le processus de communisation : comme à Paris en 1871, à Krondstadt en 1921, à Barcelone en 1936/37, à Budapest en 1956...
Faut être humble et se réapproprier notre histoire, sinon on ne fait que délirer.
On ne peut se défendre de l ’impression que le système n ’ achète sa survie qu ’ avec du faux argent qu il n ’a plus d ’autre ressource que la planche à billets qu ’une partie du monde commence d ’ ailleurs à fuir créant sa panique . Cette fausse monnaie avec laquelle il achète tout : vraies valeurs économiques , vraies richesses , classes politiques collabos , institutions mondialistes diverses payées en monnaie de singe , opinions publiques qui survivent grâce à cette aberration économique . Tant que ça dure . . . et après ? la guerre ? quoi d ’ autre ? le chaos puis la révolution ? mais alors il faudra réfléchir , inventer et rien que les gens actuels détestent d ’avantage que de réfléchir . Ils n ’en sont même plus capables , encore moins de lire . . . une ou deux pages . Ils préfèreront même la guerre et voteront la guerre . Ils la veulent , la réclament par leur passivité et indifférence . La pensée politique est morte , obsolète comme la messe catholique comme la littérature , la philosophie , la grande musique . Mais tant que tourne la fabrique à euros , dollars . . . " jusque la tout va bien " .
Merci, pas mieux !
Je pense que si Jésus devait ressembler à quelqu’un, il ressemblerait à Pierre.
Avec cette douce candeur dans son visage.
Depuis les évènements à Gaza, personnellement, je ne dors plus très bien. Penser à tous ces gosses partis si atrocement...et j’ai comme la négative impression que tout est régit par le mal.
L’armée israélienne a réussi à déformer le beau, l’innocent, le bon.
Aussi, je me sens l’envie de lire, de lire beaucoup pour retrouver ce beau, ce bon, ce juste. Retrouver la lumière, retrouver Dieu.
Je m’accroche également à des regards doux, des paroles sincères, des témoignages forts provenant de coeurs encore vivants.
Je veux croire que le Bien triomphera.
Alors, c’est peut-être un peu hors-sujet, mais je tenais à vous dire, Pierre que votre doux visage, votre regard bleu, paisible, affûté, bienveillant, votre esprit reflétant une âme pleine de bonté, de candeur et de force, un peu comme Stéphane Blet ou Aaron Bushnel,
et bien, vous faites du bien dans ce monde de brutes. Un peu comme une belle fleur dans un champ de mines.
Que votre travail porte ses fruits et soit récompensé et guidé par Dieu.
Il ne faut pas non plus trop exagérer !!
Basta cette idolâtrie et ce nombrilisme !!
C’est un créneau de réflexion très difficile car il est le lieu de nombreux préjugés et crispations. L’espace est occupé. Peut-on parler d’un avenir révolutionnaire renouvelé ? Peut-il émerger sans qu’on fasse consensus sur le passé ? Je vais acheter le livre et je salue votre effort de réflexion qui ne va pas de soi.
Sujet très spécialisé, et comment intéresser aux idées du 19ème siècle en 2024 des gens beaucoup moins éveillés et cultivés qui se trouvent bien dans le confort ?!
C’est vraiment l’intérêt qui est le nôtre de sortir de cet étau salariat-conso. qu’il faut mettre en évidence, dire pourquoi les meilleures idées ont échoué, pourquoi le communisme a échoué, pourquoi les révoltes ont échoué... pourquoi nous échouons à chaque fois !
Les questions sont mal posées, car le véritable problème tient au fait qu’un système, empêtré dans des contradictions qu’il ne peut plus dépasser en se maintenant lui-même, de doit nécessairement se dépasser lui même, ce qui implique, comme le dirait Hegel, de se nier lui même pour accéder à un niveau supérieur, où l’état initial est abolie, accompli et donc dépassé.
Mais ça nécessite une violence inouïe, à l’échelle des individus, et un abandon du pouvoir de ceux qui veulent maintenir le pouvoir en place : fatalement, et au regard de l’histoire passée, les gens sont de plus en plus réticents à opérer ce mouvement révolutionnaire. Mais l’histoire étant plus forte que tout, ce mouvement, s’il n’est pas initié par un choix rationnel d’individus, s’imposera de lui même et par nécessité.
Tout le reste, c’est de la circonvolution stérile.
A un moment le choix ne se posera plus, c’est la révolution ou le chaos suivi de massacres. Notre civilisation n’offre plus le temps de la réflexion, donc de la préparation à du nouveau socialement. Autant sa violence est manifeste, autant c’est une violence qui en découlera, si une libération par une révolution arrive.
Les questions sont mal posées, car le véritable problème tient au fait qu’un système, empêtré dans des contradictions qu’il ne peut plus dépasser en se maintenant lui-même, de doit nécessairement se dépasser lui même, ce qui implique, comme le dirait Hegel, de se nier lui même pour accéder à un niveau supérieur, où l’état initial est aboli, accompli et donc dépassé.
Brillant. Et particulièrement évocateur au regard de cette époque qui s’enfonce dans une ambiance bizarre, mélangeant sursauts totalitaires ; impuissances ou négligences grossières.
Quant à savoir comment cette révolution pourrait commencer, et d’où elle pourrait venir, j’ai l’impression que tout cela éclaire d’un jour spécial l’avènement du wokisme, sorte de laboratoire de la révolution, d’où s’échappent toutes sortes de germes trafiqués, de folies, d’hystéries pandémiques, se distançant toujours plus loin de la raison, des référents naturels, etc.
Comment expliquer sa promotion incompréhensible ?
Vous donnez peut-être la réponse. Parce qu’il travaille pour cette victoire du Système sur lui-même, ce dépassement, quand il se sera vaincu lui-même, càd quand il se sera renié suffisamment dans ses origines (wokisme) pour s’extraire de sa cause humaine (intelligence artificielle), et ainsi s’affranchir du plan de Dieu et de sa création (transhumanisme). C’est la seule, la dernière révolution possible à ceux qui souhaitent encore se maintenir après avoir épuisé l’essence vitale de leur pouvoir.
Dans le propos, j’avais envisagé un dépassement et une négation par le pôle révolutionnaire de rééquilibrage du rapport de la nature à l’intellect (dans une veine socialiste), mais effectivement, la question est de savoir si l’on devra nécessairement passer par un avènement de l’IA et de la toute puissance de l’intellect en tant que abstraction, qui sera l’ultime stade de ce système dégénéré qui aura en effet nié son principe même d’action (l’égalité comme dirait le patron).
Ou alors, le processus révolutionnaire dont je parle sautera ce stade, mais alors cela impliquera un choc inouïe au sein de la société, bien plus dévastateur, qui pourra se matérialiser par une guerre d’ampleur énorme, ou par une chute peut être plus abstraite, comme la faillite générale de sa source, les banques, la défaillance des systèmes informatiques et j’en passe.
Mais dans les deux cas - IA ou saut qualitatif zappant la médiation - il faudra serrer les fesses, car dans le cas de l’IA, la repressivite et la dictature du système sera étendue tout en maintenant une population en vie mais encore plus amorphe ; et dans le cas du bond qualitatif sans médiation, on assistera à une rupture brutale, en tant que vécue davantage sur le plan, selon les mots de Kant, de la grandeur intensive plutôt qu’extensive.
Au moins ils sont dans le ton,
et dans l’époque.
La politique ca sert à faire du fric et baiser des meufs,
quoi d’autre ?
Le but du communisme, c’est se débarrasser une fois pour toute de l’État.
la société communiste est une société sans classes. Or, puisque l’Etat est l’organisation de la classe dominante visant à assurer sa direction de la société et la répression des classes opprimées, le communisme est non seulement une société sans classes mais aussi une société sans État.
Engels précise que la dictature du prolétariat, doit être seulement transitoire, une fois que le peuple s’empare de l’État bourgeois.
Par dictature évidement ce n’est que la dictature pour la classe dominante, contrairement à notre époque contemporaine où la bourgeoisie voudrait nous faire gober l’égalité.
Notez que plus radicaux se rapprochent du pouvoir plus ils se déplument et embrassent les idéaux bourgeois.
Nous sommes fait comme des rats.
On espère que l’histoire nous donnera quelques bonnes surprises.
Pierre l’a discrètement évoqué mais c’est fondamental à rappeler : le communisme n’est rien de plus qu’une élaboration pseudo-scientifique des exaltations hallucinées messiques : tout doit être commun, égal, pas de différences, comme l’a magnifiquement formulé St Paul : ni homme ni femme ni maitre ni esclave ni juif ni grec ni français ni immigré ni européen ni migrants ni sexué ni anti-sexué lgbtx, ni normal ni handicapé etc etc etc. Le néant est la vérité de l’enseignement messique et la vérité de l’enseignement messique c’est nous.
L’occident c’est une "dialectique" tarée entre la positivité satanique (à son summum : possession des monnaies centrales) du "monothéisme" (mettre le terme interdit) et la négativité diabolique et hallucinée du "monothéisme-zombie" (là faut deviner...)
C’est de ça que parle Pierre en fait et tout ce passe à l’intérieur du Judaïsme, parce que c’est un système totalitaire absolu, qui, grâce à son upgrade zombie, n’a pas d’extérieur.
Le communisme est évidemment bcp plus subtil que cette tambouille conceptuelle : Marx est évidemment bcp plus intelligent et nuancé que ça, il n’a jamais dit qu’il fallait abolir les différences entre les individus.
C’est d’une bêtise absolue.
"Un système dont les modalités de sélection sont à déterminer dans chaque cadre national permet aux individus les mieux doués (pour telles fonctions) d’émerger. Les masses elles mêmes sont appelés à fournir ces individus, à comprendre les rouages de la société et les techniques administratives."
Henri Lefebvre, "Le Marxisme"
Nul doute que bcp n’ont pas le talent pour être appelés à ce que Lefèvre évoque. Ils devraient plutôt s’orienter vers la production de cerises, de patates ou la plomberie, Dieu sait qu’on en a besoin. Il faudrait également arrêter de dire des âneries sur Marx et sur le communisme.
Marx ne se disait pas marxiste...
Donc halte-là à toutes tentatives de réformismes en tout genre.
Seule chose qu’il ne faut pas ôter de son esprit, c’est la longue dialectique historique de l’histoire de la lutte de classe... L’argent est un rapport social qui nous conduira à la phase terminale du système, le salariat.
Adviendra la condition de l’extinction de l’Etat et de l’argent. Sa caducité ! Est nécessaire ce qui est nécessaire. Il n’y a pas de hasard dans le devenir. C’est la banque qui fait le banquier, ce dernier n’est qu’un employé aux écritures qui essaye de gérer la merde marchande.
Du mercure au chrome sur la jambe de bois...
Le capitalisme de ses phases formelles à sa phase réelle et terminale, invalidera lui-même la reproduction de son mode de production.
Les taux de profits à zéro en attestent !
Préparons-nous à ce nouveau paradigme.
Est-il nécessaire de travailler ? Ou travaille t’on pour le nécessaire ?
Dit autrement, le communisme étatique du nouvel ordre mondial ou le communisme sans Etat, ni argent ?
Ce N.O.W, ne s’abolira pas par décret de toute manière.
Patience les communards (si j’peux permettre)...
La caducité !
et 
!
