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De l’indépendance énergétique américaine

 






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15 Commentaires

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  • #231663
    Le 30 septembre 2012 à 11:23 par Frédérick
    De l’indépendance énergétique américaine

    Comme nous le rappelle Rezah dans le deuxième point de son commentaire un peu plus haut : l’indépendance énergétique américaine passe aussi par l’appropriation par la violence de sources d’énergie étrangères, non ?

    Pensons aussi que lorsqu’il s’agit d’une ressource perçue comme limitée, du point de vue des rapports de force internationaux ce n’est seulement sa propre indépendance qui compte mais aussi de rendre dépendants les autres acteurs à soi.

     

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  • #231698
    Le 30 septembre 2012 à 12:30 par slim
    De l’indépendance énergétique américaine

    sincerement les gars, oseriez vous visionner une video vous montrant reellement le monde tel qu’il sera en 2050 ? Ya des trucs qui vaut mieux pas savoir des fois ...

     

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  • #231704
    Le 30 septembre 2012 à 12:44 par Nicolas de paris
    De l’indépendance énergétique américaine

    Quand ils auront coupé le dernier arbre,
    pollué le dernier ruisseau,
    pêché le dernier poisson.

    Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas

    Sitting Bull

     

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  • #231846
    Le 30 septembre 2012 à 19:27 par Smart grid
    De l’indépendance énergétique américaine

    Réflexion personnelle complémentaire : 1/4

    De l’énergie et de la démocratie ou « A qui pose réellement problème le « dumping » chinois sur les modules photovoltaïques »

    S’il est aujourd’hui un sujet qui occupe les médias, c’est étrangement (au regard du poids de la filière) le dumping des chinois sur leur industrie solaire photovoltaïque.

    On pourra d’abord constater que dans la longue histoire de l’énergie depuis l’industrialisation au 19ème siècle, les accusations de dumping paraissent bien légères en comparaison des lobbyings, collusions, conflits d’intérêts ayant aboutit à des monopoles et souvent à des guerres dont le grand « avantage » est que leurs conséquences étaient loin de chez nous (…)

    Ensuite, on peut affiner l’analyse en faisant remarquer que le moment n’est pas anodin : la critique intervient juste au moment où la production d’énergie électrique d’origine solaire photovoltaïque (habilement qualifiée de chère depuis des années) atteint la « parité réseau ». C’est-à-dire au moment où son coût de production est équivalent au reste du mix énergétique dans de nombreux pays du sud et dans la moitié sud de la France en particulier (nous verrons que les tenants de la politique énergétique française n’ont absolument pas les mêmes raisons de lutter contre l’industrie photovoltaïque chinoise que l’Allemagne par exemple).
    Au moment où le coût est donc plus la raison invocable (même si peu de français le savent), il intervient une nouvelle « raison » de repousser la transition énergétique dont on nous parle beaucoup mais qui doit être bloquée du côté d’Arles.

    « Dumping » : l’accusation est lancée. Mais qui remet en cause les pratiques chinoises ?
    Il est important de revenir sur l’histoire. Comment qualifier le comportement du secteur de production d’énergie français depuis la seconde guerre mondiale ?
    La France opte sous l’impulsion de De Gaulle (indépendance militaire oblige) puis accélérée par Valérie Giscard d’Estaing pour une stratégie de « tout nucléaire ».
    Comment s’est donc structurée cette filière civile si ce n’est par le financement public de la recherche par le CEA, de l’armée qui fournit de nombreux éléments (combustible).
    Qui paye les coûts exorbitants de surveillance des installation par les forces de l’ordre et l’armée ? EDF, opérateur unique ?
    Qui finance les casernes de pompiers, qui paye les unités en alerte ? EDF société où il fait bon être employé et défendue bec et ongle par les syndicats ?

     

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  • #231848
    Le 30 septembre 2012 à 19:28 par Smart grid
    De l’indépendance énergétique américaine

    2/4
    « Dumping » ?... Voyons sa définition selon wikipédia :
    Dans le cadre du commerce international, le dumping est le fait d’exporter une marchandise à un prix inférieur à celui pratiqué dans le pays d’origine – ce afin d’écouler une production à l’extérieur, à prix bas, sans dégrader le niveau de prix domestique – ou de prendre place de manière offensive sur le marché extérieur en pratiquant des marges faibles voire nulles. Ce défaut temporaire de marge à l’export étant compensé soit par les marges confortables réalisées sur le marché domestique,soit par les subventions accordées par le gouvernement du pays d’origine des marchandises.

    Il parait évident que le nucléaire pas cher a été (pour des raisons stratégiques dont il n’est pas question ici) financé par les impôts des contribuables français.
    Pour les 2 raisons invoquées ci-dessus qui se rejoignent : les kWh d’origine nucléaire n’ont pas été achetés à leur coût réel.
    Mais tant que le marché de l’énergie était monopolistique en France, pas de concurrence déloyale à déplorer.

    Or aujourd’hui, quand EDF exporte son énergie, on peut considérer que c’est une énergie subventionnée.

    Que dire alors du traitement médiatique actuel de cette crise internationale entre l’Europe (France et Allemagne en tête) et la Chine ?
    La guerre économique fait rage et sa meilleure arme est les médias qui permettent à des gouvernements sous tutelle des lobbies de donner ce goût de démocratie version « Canada Dry »…
    Comment s’étonner qu’EDF (2ème annonceur presse en France), n°1 mondial ayant atteint une taille critique le rendant inattaquable économiquement dirige notre politique énergétique ?

    Si l’Allemagne a des raisons industrielles évidentes de s’inquiéter de la concurrence chinoise (son industrie photovoltaïque essuie revers sur revers, impactant l’emploi), la France, quasi vide d’emplois dans ce secteur a de toutes autres motivations.
    Ces motivations sont étrangement tues par une presse sous influence quand elle n’est pas sous contrôle (La Tribune à laquelle EDF a retiré son budget com fin 2011 après un article critiquant sa politique nucléaire ne s’en est pas remise).
    La presse n’ose plus remettre en question ce monopole présenté comme « win-win » mais au profit de qui ? Des seuls salariés du géant et de politiques confortablement soutenus ?

    Où est donc l’intérêt des français dont les prochaines générations devront supporter des coûts de démantèlement et de stockages exorbitants ?

     

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  • #231849
    Le 30 septembre 2012 à 19:29 par Smart grid
    De l’indépendance énergétique américaine

    3/4
    Après 60 ans, faute d’apporter des solutions techniques à ces problèmes toujours pas résolus (…), le « débat » tourne à un affrontement caricatural de civilisation où l’on reproche à ceux qui souhaitent plus de clarté d’être des « obscurantistes » ne faisant pas « confiance à la science »… Que l’on trouvera forcément des solutions, mais quand ? A quel prix ?

    Là, ils commettent une lourde erreur car le seul problème de l’énergie solaire est le stockage (pas d’éléments rares pas de problèmes majeurs de recyclage des modules, simplicité, souplesse, etc.).
    Mais combien est dépensé pour faire avancer la recherche sur ce stockage ? Les mêmes professeurs es nucléaire ne seraient-ils pas confiants en la science pour trouver ces solutions de stockage de l’électricité ?

    Ce point crucial montre qu’au-delà de la technologie et du coût, le vrai paradigme de l’énergie est à chercher ailleurs, du côté du contrôle par quelques uns des besoins du monde entier.
    Et le prétexte de l’indépendance énergétique est bien faible quand on sait que toute la filière nucléaire dépend de ressources en minerai venant d’ailleurs (des pays sous contrôle d’une Franceafrique…).

    On devine peu à peu les vraies raisons de ce choix : préserver les oligopoles de filières toutes puissantes car qui dit stockage efficace de l’électricité dit fin du système centralisé de production d’électricité, mais aussi et peut-être surtout, la fin de l’archi-prédominance des Oil & Gas qui dessinent les frontières de la zone MENA(1) depuis plus d’un siècle… et qui risquent leur perte totale d’influence.

    A tel point que même elles se sont mise à promouvoir le solaire, mais pas le solaire décentralisé au service des citoyens, celui, centralisé, derrière des km de grillage barbelé des déserts du nord de l’Afrique pour laquelle, une fois de plus ils projettent le futur à leur convenance.
    Ces groupes mondialisés préserveraient ainsi leur position de « dealers » de l’énergie incontournables. Peu importe si l’on refait les mêmes erreurs que dans le passé : délocaliser dans des zones à risques, ils feront leur marché à l’installation de milliards de dollars d e matériels, aux gouvernements européens de payer plus tard si l’outil de production leur échappaient…

    Il me semble temps de se poser les bonnes questions sur notre avenir énergétique : la structuration du secteur est-elle durable ?

     

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  • #231850
    Le 30 septembre 2012 à 19:30 par Smart grid
    De l’indépendance énergétique américaine

    4/4
    Pouvons-nous continuer de faire des guerres et d’imposer des tyrans pour préserver l’accès aux richesses naturelles indispensables à notre « modèle économique » ?
    Pouvons nous risquer d’autres catastrophes du type de Tchernobyl, Fukushima voir pire ?
    Pourrons-nous assumer les coûts de démantèlement et de stockage ?
    Les citoyens le veulent-ils ?

    Un indice me semble très adapté pour répondre à ces questions, je l’appelle indice d’intention et il faut l’appliquer aux décisions prises par les gouvernants économiques et politiques :
    Cumulons d’un côté les dépenses annuelles mondiales ou par pays faites pour les investissements dans la prospection de gisements, de mines et la construction de sites de production (sans même parler du coût des guerres).
    De l’autre côté, additionnons les sommes dépensées pour la recherche sur le stockage de l’électricité.

    La comparaison de ces 2 montants doit avoir un facteur 1000 aujourd’hui en faveur de l’énergie centralisée.

    Vous comprendrez que depuis toujours, le paradigme de l’énergie est le contrôle d’un oligopole sur le monde et non des problèmes de technologie ou de coût.
    Qu’il est question de volonté et non de possibilités.

    Reste à savoir si les peuples trouvent leur compte dans cet état de fait…

     

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  • #232007
    Le 1er octobre 2012 à 06:36 par piero san giorgio
    De l’indépendance énergétique américaine

    et bien voilaaa... par rapport a la vidéo précédente, monsieur Juvin a posé les bonnes questions et commence a douter de manière correcte sur les chiffres avancés par Shell et BP ainsi que les politicards Yankees... il n’y aura jamais d’indépendance énergétique des USA pour le pétrole avec le mode de vie actuel.... ils sont coincés.

     

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  • #232227
    Le 1er octobre 2012 à 17:18 par zardoz
    De l’indépendance énergétique américaine

    au secour tesla réveille toi ils sont devenus fou

     

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  • #232885
    Le 2 octobre 2012 à 13:29 par vélo
    De l’indépendance énergétique américaine

    Donc ils auront détruit leur environnement d’ici 2020 ? - l’exploitation du gaz de schiste est délétère, il me semble, non ?
    Ils veulent peut-être maintenir l’illusion d’interventions militaires désintéressées et démocratiquement compatibles au Moyen-Orient - ou ils ne digèrent pas d’être à la remorque de la Russie, rapport au gaz russe et autre mine de diamants.

     

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