Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

L’agence de notation Fitch Ratings a abaissé vendredi la note de la France de « AA+ » à « AA » en l’assortissant d’une perspective stable en raison notamment du dérapage budgétaire. Fitch a également qualifié de « faibles » les perspectives économiques du pays et affirmé que celles-ci pesaient sur la consolidation des finances publiques et la stabilisation du ratio de la dette.

« L’économie française devrait croître moins que la moyenne des pays de la zone euro pour la première fois en quatre ans », a souligné Fitch. L’agence estime que le programme de réformes structurelles du gouvernement « n’apparaît pas suffisant pour renverser les tendances négatives qui pèsent sur la croissance à long terme et la compétitivité ».

Fitch table sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) français de 0,4 % en 2014 et de 0,8 % en 2015, année où « la dépréciation de l’euro et les prix du pétrole plus bas soutiendront quelque peu la croissance ». Malgré les mesures d’économie de 3,6 milliards d’euros annoncées par le gouvernement, qui vont mener le déficit 2015 à 4,1 % du PIB au lieu de 4,3 % prévus auparavant, « cela ne sera pas suffisant pour changer les projections de Fitch sur la dynamique de la dette publique de la France », ajoute l’agence.

Fitch souligne aussi qu’à 4,1 % du PIB, le déficit prévu pour 2015 « ne présente pas d’amélioration par rapport à celui de 2013 ». Le gouvernement projette aussi un déficit de 4,4 % pour 2014 au lieu de 3,8 % prévu en avril. « Ces dernières déviations dans les objectifs budgétaires (...) affaiblissent la crédibilité budgétaire », affirme encore l’agence, ajoutant que « c’est la deuxième fois depuis fin 2012 que le gouvernement français retarde l’objectif d’atteindre le seuil de déficit de 3 % » que réclame l’Union européenne. Le gouvernement français a repoussé cet objectif à 2017.

Sur le pouvoir bancaire et les crises économiques, chez Kontre Kulture :

 






Alerter

29 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1058154
    Le 13 décembre 2014 à 13:03 par libertédexpression
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    ,Pour ceux qui ont leurs lunettes beurrées.

    Les emprunts, faiblesse de l’État

    Chaque emprunt prouve la faiblesse du gouvernement et son incapacité de comprendre ses propres droits. Tout emprunt, comme l’épée de Damoclès, est suspendu sur la tête des gouvernants, qui, au lieu de lever directement l’argent dont ils ont besoin en établissant des impôts spéciaux, s’en vont, chapeau bas, chez nos banquiers.
    Les emprunts étrangers sont comme des sangsues : on ne peut les détacher du corps de l’État, il faut qu’elles tombent d’elles-mêmes, ou bien que le gouvernement réussisse à s’en débarrasser. Mais les gouvernements des Gentils n’ont aucun désir de secouer ces sangsues ; bien au contraire, ils en accroissent le nombre, se condamnant ainsi à mort par la perte de sang qu’ils s’infligent. A tout prendre, un emprunt étranger est-il autre chose qu’une sangsue ? Un emprunt est une émission de valeurs d’État qui comporte l’obligation de payer les intérêts de la somme empruntée suivant un taux donné. Si l’emprunt est émis à 5 %, au bout de vingt ans l’État aura déboursé, sans aucune nécessité, une somme égale au montant de l’emprunt, et cela pour le simple paiement des intérêts. Au bout de quarante ans, cette somme aura été déboursée deux fois, et trois fois au bout de soixante ans, l’emprunt lui-même demeurant impayé.
    D’après ce calcul, il est évident que de tels emprunts, sous le régime actuel des impôts (1901), arrache ses derniers centimes au pauvre contribuable, et cela pour payer les intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels l’État emprunte l’argent. L’État ferait bien mieux de recueillir les sommes nécessaires en levant un impôt qui ne le grèverait pas d’intérêt à payer.
    Tant que les emprunts furent nationaux, les Gentils faisaient tout simplement passer l’argent des pauvres dans la poche des riches ; mais, lorsque, à force de corruption, nous eûmes acheté les agents nécessaires, les emprunts étrangers furent substitués aux emprunts nationaux, et toute la richesse des États se rua dans nos coffres, si bien que les Gentils en vinrent à nous payer une sorte de tribut.
    Par leur négligence dans la conduite des affaires de l’État, ou par la vénalité de leurs ministres, ou par leur ignorance des choses financières, les souverains des Gentils ont rendu leurs pays à tel point débiteurs de nos banques qu’ils ne pourront jamais payer leurs dettes. Vous devez comprendre quelles peines nous a coûté l’établissement d’un tel état de choses.

     

    Répondre à ce message

    • #1061456
      Le Décembre 2014 à 06:15 par patlalrique
      Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

      Oui, Les emprunts sont bel et bien le produit d’une idée créée de toute pièce qui est que l’état ne peut pas s’emprunter de l’argent : il doit faire affaire avec une entité étrangère. Le plus souvent une banque centrale avec comme actionnariat Rothschild et autre banques d’investissement qui sont présentes depuis le tout début.

       
  • #1058179
    Le 13 décembre 2014 à 13:31 par Hadrien
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Combien ça coute, m’sieur ??

     

    Répondre à ce message

  • #1058182
    Le 13 décembre 2014 à 13:33 par titi
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Que Fitch abaisse "sa note", la France s’en fout, elle emprunte à des TAUX NEGATIFS .

     

    Répondre à ce message

  • #1058286
    Le 13 décembre 2014 à 16:11 par MankindFails
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Il ne devrait pas y avoir de notes pour les pays. Ce serait mieux un systeme de couleurs ;-)

     

    Répondre à ce message

  • #1058293
    Le 13 décembre 2014 à 16:26 par assis debout !
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    baisse ton froc et la note va remonter !

     

    Répondre à ce message

  • #1058462
    Le 13 décembre 2014 à 20:06 par Hervé
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Si on mettait des gommettes à la place des notes ?

    Je croyais qu’on était contre les notes. Que c’était traumatisant. C’est pas vrai ?

    Aaah mais... c’est vrai... ; on a tous oublié le hollandisme révolutionnaire.

    Hervé

     

    Répondre à ce message

  • #1058499
    Le 13 décembre 2014 à 20:44 par Mojo Risin
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Tout va bien : cette agence appartient à Marc Ladreit de Lacharière qui avec la Fimalac loue des salles à.... Dieudonné. Je crois que c’est à ce monsieur qu’il faudrait demander si il croit que la France est vraiment antisémite.
    Pendant que nou nous apprétons à déguster un nouveau scandale anti-Dieudo, fabriqué de toutes pièces, lui et ses amis (Publicis etc.) s’apprêtent à faire de la France un nouvel état des Etats-Unis. Petits blancs pauvres et acculturés de tous pays, unissez-vous pour consommer encore et toujours !

     

    Répondre à ce message

    • #1058876
      Le Décembre 2014 à 11:06 par Mojo Risin
      Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

      Rectification après recherche : il semblerait que Marc Ladreit de Lacharière soit plutôt en lutte contre l’hégémonisme US. Clairement les récentes pressions du CRIF visent une de ses sociétés, sous-groupe de Fimalac, Vega (les zenith). Par ailleurs son implication dans l’agence Fitch a diminué depuis qu’il a cédé une partie du capital au groupe Hearst... Ce pourrait-il qu’à plus de soixante-dix barreaux, le monsieur n’en ait plus rien à foutre du "qu’en dira-t-on ?" et soutienne en mécène la Bête Immonde ? Faut pas trop rêver... Mais, il possède aussi un théâtre dans le Xeme... Au cas ou la Main d’Or ferme ce serait pratique...
      Pour la notation : il n’y aura jamais de fin de crise économique. Désormais la politique ne peut se faire que sur la lutte des valeurs portées par des communautés, des réseaux etc. Et personne ne sait si c’est possible. Que se passe-t-il en dehors de la loi du marché et de la croissance ? Des Utopies participatives ou des bains de sang ?
      Si vous voulez sauver la communauté Nationale, il n’y a qu’une seule solution, pas deux : la victoire du Front et le développement de divers partis dont Rec Nat, les Solidaristes etc.. Le tout avec un soubresaut de type grève générale, histoire de calmer les gens de l’UMP et du MEDEF.

       
  • #1058516
    Le 13 décembre 2014 à 20:57 par lapis lazuli
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    c’est bizarre il y a une semaine l’agence frotch a donné un quintuple A diamant a la France, et l’agence brutch un quintuple +++, j’y comprend plus rien.

     

    Répondre à ce message

  • #1058524
    Le 13 décembre 2014 à 21:10 par solaine
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    Euh, on s’en fiche (jeu de mot avec Fitch) ! et comme dirait JL Mélenchon, qui sont-ils (et qui les financent, ça c’est de moi) pour donner des ordres à la France sur la gestion de ses finances ?
    C’est la Banque fédérale américaine bis ou quoi ?

     

    Répondre à ce message

  • #1059103
    Le 14 décembre 2014 à 15:18 par Bryan
    Dette : l’agence Fitch abaisse la note de la France

    On se croirait à l’école...les bien-pensants notent les cancres...
    S’ils savaient à quel point on s’en tape...

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents