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Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

Était-il donc écrit qu’un jour je regretterais les défunts IUFM ? Le "pédagogiquement correct" a désormais mieux à proposer : les ESPE, Écoles supérieures du professorat et de l’éducation, dernier legs, avec les rythmes scolaires, de l’ère Peillon.

Rappel des épisodes précédents

Les IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres, institués par la loi Jospin après 1989) fonctionnaient au sein des universités auxquelles ils ont été rattachés en 2004. Ce fut parfois l’objet de frictions considérables, dans la mesure où ces instituts bénéficiaient de crédits (considérables) destinés à la formation des enseignants, et de créations de postes nombreuses, dans des disciplines - Sciences de l’éducation et didactique - qui permettaient de recruter nombre de bras cassés, pendant que d’autres universités, à l’écart de ces temples du pédagogisme triomphant et du Nouveau Vocabulaire orwellien ("apprenants", et non plus "élèves", "séquences" ou "séances" et non plus "cours", la "pensée Meirieu" ayant remplacé la pensée tout court) devaient déjà se débrouiller avec des budgets en peau de chagrin.

Mais enfin, les IUFM n’arrivaient qu’en bout de course, pour faire perdre un peu de temps aux néo-profs en instance de titularisation, après des concours qui se passaient en dehors de leur sphère, même si les lubies des nouveaux pédagogues avaient puissamment contribué à modifier les épreuves. Les stagiaires allaient y perdre leur temps, ce qui n’est pas rien, mais on ne les soumettait pas au chantage immonde auquel se livrent aujourd’hui les ESPE.

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12 Commentaires

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  • #1007289
    Le 22 octobre 2014 à 13:16 par Pamfli
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    Doctrine hermétique ou charlatanisme => Usine à gaz administrative => Double salto arrière et atterrissage sur la caisse enregistreuse.

     

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  • #1007300
    Le 22 octobre 2014 à 13:42 par Talion
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    La situation qui est décrite dans cet article est encore en dessous de la vérité...

    Je le sais parce que je suis actuellement entrain de suivre des cours dans l’un de ces ESPE.

    Ce qui est important à préciser, c’est que ces établissement sont également un bon moyen pour endoctriner idéologiquement les étudiants avec une sauce bienpensante dégoulinante de moraline.

    Pour illustration, je pourrait citer cette pseudo-sociologue qui est un jour venu nous faire cours et nous expliquer le plus sérieusement du monde que la raison pour laquelle les hommes sont plus grands et plus forts que les femmes, c’est parce que (je cite) : "nous subissons des préjugés culturels qui font que les familles ont tendance à donner plus de viande aux petits garçons qu’aux petites filles. Du coup ceux-ci deviennent plus grands et plus forts quand ils grandissent."

    Ayant fait des études de biologie je me suis retenu de hurler en entendant cette intervenante nous débiter de telles conneries pseudo-scientifiques qui lui auraient valu un zéro pointé dans n’importe quelle faculté de médecine.

    Et ce n’est qu’un exemple...

    Maintenant imaginez que c’est ce genre d’imbécile qui prétend nous expliquer comment on doit instruire les gamins.

     

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    • #1007458
      Le Octobre 2014 à 16:01 par Scorpion
      Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

      Tu as bien fais de te retenir de hurler. Tu te serais fais virer et tu serais bien plus utile à l’intérieur du système qu’au dehors. Car une fois titularisé (infiltré dans le système Ed’ nat’), nous comptons sur toi pour résister aux absurdités de ce système et faire de la bonne pédagogie.

       
    • #1009373
      Le Octobre 2014 à 10:19 par Ich liebe dich
      Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

      "nous subissons des préjugés culturels qui font que les familles ont tendance à donner plus de viande aux petits garçons qu’aux petites filles. Du coup ceux-ci deviennent plus grands et plus forts quand ils grandissent."



      Moi, dans la lancée, et dans son délire féministe subventionné, je lui aurai rétorqué : "Si les garçons ont plus de viande que les filles, c’est pour qu’une fois adultes, ils rendent à ces dames autant de viande qu’elles veulent, peut-être pas sous la même forme ..."

      Désolé, au passage, pour le commentaire misogyne :)

       
  • #1007440
    Le 22 octobre 2014 à 15:45 par redsniper06
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    Des tarés pour instruire nos enfants... fabricant à nouveau des tarés !!!...

     

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  • #1007445
    Le 22 octobre 2014 à 15:49 par socrate
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    Devenir enseignant c’est accepter de devenir décérébré, après passage obligé dans nos écoles maçonniques.

    Je plains particulièrement les profs d’histoire, qui, s’ils intéressent quelque peu à leur discipline et approfondissent certains sujets, vont forcement découvrir quelques contre-vérités gratinées qu’ils seront pourtant obligés d’enseigner près avoir manger leur chapeau !

    ..et quid des profs de SVT, qui doivent plancher, par exemple, sur les facteurs de contagions du SIDA, en étant bien incapables de présenter à leurs élèves la moindre photos de microscopie électronique du fameux virus invisible !!!

    Sans parler des professeurs de Ecoles obligés d’enseigner " la Sodomie pour Tous" dès la maternelle !!!!

    etc,etc.....

    tout cela ne donne pas réellement envie de devenir prof !

     

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  • #1007513
    Le 22 octobre 2014 à 16:55 par henri34
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    L’analyse de Brighelli est bonne mais s’arrête nette lorsqu’il s’agît de désigner les coupables et leurs vraies raisons. Non Mr Brighelli, nos maîtres ne sont pas bêtes et savent très bien ce qu’ils font...

     

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  • #1007526
    Le 22 octobre 2014 à 17:08 par Romuald_93
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    A la lecture de cet article, je constate encore avec dépit le cynisme incommensurable de nos dirigeants. Alors que le fabuleux « Choc de Simplicité » de Monsieur François Hollande n’est toujours qu’à l’état d’ébauche, on voit apparaitre cette véritable usine à gaz administratif dans un temps record.

    Le projet de contrôle des masses par l’abrutissement généralisé apparait au grand jour avec une telle initiative. Ainsi, cet organisme essaye avec les forceps de s’imposer comme la seule entité légale habilitée à délivrer les certificats d’enseignement.

    D’après l’auteur de l’article, ce millefeuille administratif sera le lieu de tous les passe-droits, magouilles et autres malversations du même genre. Il ne manquerait plus que les socialo-libéraux réinstaurent le droit de cuissage pour que la France retombe à l’ère féodale. Quoique c’est déjà un peu le cas au vu de l’augmentation du coût de la vie estudiantine et la promo à peine dissimulé des médias pour les sites de prostitution occasionnelle tels que SugarDaddy.fr… Heu je voulais dire des sites de rencontre entre des vieux friqués souhaitant donner un petit coup de pouce financier à des jeunes dans le besoin et de jeunes étudiantes (jolies de préférence) qui sauront ne pas se montrer trop ingrates à l’égard de leur bienfaiteurs.

    Je suis persuadé que cet obscur ESPE servira à terme de lieu de refuge pour les socialos déçus par le suffrage universel ainsi que de strapontin pour les membres les plus zélés de cette organisme d’endoctrinement.

     

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    • #1008185
      Le Octobre 2014 à 10:46 par goy pride
      Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

      Je ne connaissais pas ce site "sugardaddy".Déjà qu’"adopte un mec"me degoute au plus haut point(dire que 1 pote sur 2 de mon age a "rencontrer" sa "copine" la dessus)Quelle misere.J’ai 26ans.Je pense etre plutot pas trop mal percu par le sexe oppose,vu les retours positifs dans mes relations aves la gente feminine ,mais ma vie sentimentale est un "desert" depuis la fin du lycee.Les relations garcon/fille ont bien change.Competition intracouple,infidelites,rupture a la moindre crise,coup d’un soir après une biture express,bisexualite qui arrive en force avec les generations 90,prostitution amateure maintenant . Je vais retourner a la messe le dimanche et a la paroisse la semaine sinon je finirais ma vie seul ou pire...mal accompagne.

       
  • #1007801
    Le 22 octobre 2014 à 21:16 par taratata
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    Cet article (bien que sympathique) est un tissu d’erreurs grossières qui prouve une grande méconnaissance du sujet. Je n’en prends qu’une "Les étudiants, jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir, passaient donc la licence, s’inscrivaient en M1, passaient le concours et achevaient le M2 durant l’année de stage.". C’est totalement faux ! L’année de stage venait APRES le M2.

     

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  • #1008511
    Le 23 octobre 2014 à 15:46 par Un cendy
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    La maitrise du jargon dans toutes les corporations passe pour être un gage de « compétence » : ce dernier mot-clé étant incontournable pour qui discute pédagogie actuellement.

     

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  • #1008996
    Le 23 octobre 2014 à 22:31 par france en marche
    Devenir enseignant : le grand n’importe quoi

    Si j’étais jeune aujourd’hui et bien je demanderais à mes parents, d’aller me faire garder les moutons ou bien traire les vaches. Quelque chose de très utile, même encore aujourd’hui.

    Je ne voudrais en aucun cas, aller recevoir un enseignement de tarés, chez les tarés, pour m’en faire devenir. Je préfèrerais de loin être à l’air libre, les animaux me paraissant nettement plus fins et intelligents.

     

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