Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Dexia : splendeur et misère d’une banque mégalomane

Comment le Crédit local de France, paisible institution, s’est mué en géant de la finance, avant de s’effondrer.

Alors que le démantèlement de Dexia, annoncé par Lepoint.fr dès lundi, se précise, de nombreuses interrogations subsistent. Comment cette banque pépère, spécialiste du crédit aux collectivités locales en Europe et quatrième banque de détail en Belgique, se retrouve-t-elle dans le rôle tragique de première victime de la crise des dettes souveraines qui frappe actuellement l’Europe ?

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut remonter aux origines de la création de cet ovni méconnu du grand public. Et se replonger dans la biographie de Pierre Richard, un haut fonctionnaire de gauche, qui, à partir d’une petite entité publique finançant les communes, départements et régions français, se mit en tête de construire un empire bancaire.

En 1993, Richard, patron du Crédit local de France, filiale de la Caisse des dépôts (CDC), et directeur adjoint de la Caisse, voit le job de numéro un de la prestigieuse institution lui passer sous le nez au prétexte qu’il n’est pas inspecteur des finances.

Puisqu’il ne peut régner sur ce fleuron du secteur public, il bâtira son propre empire à partir de trois fois rien : à l’époque, la banque n’emploie pas plus de 500 personnes.

Lire la suite de l’article : lepoint.fr

 






Alerter

1 Commentaire

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article