Il ne dit pas que ce n’était pas une mauvaise idée. Il dit qu’il y avait une justification crédible à cela, à savoir instaurer un garde-fou pour empêcher les politiques d’avoir recours de manière irréfléchie à la planche à billet. Il n’y a qu’à voir comment les choses évoluent au Japon pour comprendre ce point de vue. Je suis toutefois d’accord pour admettre que ce n’était qu’un prétexte pour retirer à la France son pouvoir régalien et je suis bien d’accord sur le fait que le remède est pire que le mal.

Il ne dit pas que la loi n’était pas une mauvaise idée il dit que le principe de contrôler l’émission de monnaie par la banque nationale était une bonne idée. Par contre il préconise plutôt l’instauration d’institutions étatiques de contrôle et pas l’emprunt à des banques privées à des taux exorbitants (donc supposés prohibitifs mais quand t’as besoin de te financer bah t’as pas le choix).

Les pouvoirs régaliens sont indispensables mais comme tout pouvoir ils entraînent des abus. Donc le réguler n’était pas idiot, le faire comme ça était un calcul criminel pour enrichir les banques sur le dos de l’État français et donc notre dos à tous. On sait où a travaillé Pompidou... Et on connaît les idéaux de Giscard d’Estaing.

Il ne parle pas par contre des banques centrales et des réserves fractionnaires de plus en plus faméliques qui sont aussi un fléau qu’il aurait fallu éradiquer. Ça contribue au merdier ambiant, enfin s’il n’y avait que ça !

Mauvaise idée car risque d’inflation trop importante par impression massive de monnaie sans contrôle.

Je persiste à dire que le pouvoir régalien ne doit en aucune manière être entamé.
Et certainement pas "régulé" !!!

Régulation= pouvoir du fric contre l’intérêt général.

@MaxdeCannes

Déjà il faudrait redéfinir ce que tu entends par droits régaliens pré ou post Adam Smith ? Moi je pars du pré i.e. :

le droit de faire la loi ;
le droit de paix ou de guerre ;
le droit de battre monnaie ;
le droit de lever des impôts ;
le droit d’accorder des grâces ;
le droit de douane ;
le droit de lever une armée.

A la base c’était dans une monarchie (ou l’empire romain) donc pas ou peu régulé (ça l’est toujours d’une façon ou d’une autre, les rois aussi sont manipulables ou influençables)

Si c’est régulé par l’État alors il n’y a à priori pas de problème en l’absence de corruption. Je t’invite à lire ou relire La Révolution européenne de Francis Delaisi. Le parti national socialiste a beaucoup régulé l’émission monétaire (et pour cause vu la cataclysme de 1923) et même inventé l’étalon travail sorte de super valeur refuge puisque si l’or est en quantité limité à priori le travail est en quantité exactement égale à ce qu’il faut à un pays (on ne peut pas émettre plus de travail que ce qu’il y a réellement en quelque sorte).

Cependant je te rejoins complètement ainsi que les personnes qui t’ont répondu, réguler par le biais d’organismes privés (des banques en plus) c’est évidemment la pire des solutions pour nous et la meilleure pour la ploutocratie financière.

2 + 2 = 5, c’est le ministère de la vérité qui le dit.

La clé de compréhension est effectivement ici ...

« mais la reconstruction sera longue et difficile 50 ans à 100 ans si tout va bien »

Si tout va bien en effet, car la "reconstruction" n’est vraiment pas au programme de l’Empire...
Celui qui détermine le "Standard" c’est lui, les "Poors" c’est nous !
Est-ce que quelques électrons qui forment des chiffres sur un compte bancaire bien garni nous protègent du froid ou nous donnent à manger ?
Créer une richesse ex nihilo s’appelle une illusion, c’est la raison d’être de l’Empire, il ne repose que sur l’illusion d’une autorité imaginaire à laquelle nous nous devons d’obéir. Le pire dans tout cela est que ce besoin de s’en remettre à la volonté des autres est vital pour la quasi intégralité des personnes. Il leur faut un gourou ou un maître pour avancer (droit). Apprenez à penser par et pour vous-même et l’Empire disparaîtra...

Petite information au passage, bien utile puisque le Vatican semble avoir quelques difficulté pour la version latine, extrait du "Notre Père" version moins casher donc :

« Et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. »

Que monsieur le curé traduit par : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
Curieux non, cette histoire de dettes et de relation à nos débiteurs qui se transforme en "offenses" et en "pardon" ?
Mais ce doit être mon oubli de cette langue bien morte qui me fait ne pas comprendre la traduction officielle...