Egalité et Réconciliation
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Entretien avec Arnauld de Tocquesaint – Le niveau des élèves a-t-il baissé ?

Partie 3 sur 5

Dans cet entretien en cinq parties, Arnauld de Tocquesaint présente son ouvrage La Face cachée de l’école, édité par Kontre Kulture, ainsi que les principaux enjeux de l’instruction aujourd’hui.

 

Partie 3 – Le niveau des élèves :

Se procurer l’ouvrage chez Kontre Kulture :

Sur le même sujet, chez Kontre Kulture :

 






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57 Commentaires

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  • Vous voulez savoir pourquoi il n’est plus possible d’étudier ? faites des caméras cachées.
    La réponse sera immédiate et les images diront ce qu’il est interdit de dire aujourd’hui.

     

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  • Dans la même veine, la suppression progressive des filières universitaires sélectives françaises (Grandes Écoles et Faculté de médecine) est en cours d’après cet article :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

    Tout cela au bénéfice des Facultés "européennes" ou "internationales" privées onéreuses, et au détriment de l’Université publique française et de son excellence académique. Nos gouvernants sont en train de détruire le patrimoine universitaire français et sa singularité.

     

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  • Je comprand pa ce qu’ils racconte.
    Tu les geans que je connait save lire et ecrirent.
    Ses chifres il les prend ou ?
    Il se plentent, le niveau et trais bon, y a pas de doutes...

     

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  • Franchement vous penser vraiment que la vraie question est la méthode d’apprentissage ?

    http://www.leparisien.fr/val-de-mar...

    Pas de marche communautaire en soutient ? ou sont les asso de quartier ?

    c’est ce genre d’info qui font envisager le talmud sous un autre angle. Honnêtement le talmud est bien plus soft que certains écrits de céline... j’aime beaucoup céline.

     

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  • Bien évidemment que le niveau est en baisse. Pas parce que l’école est sabotée, mais parce qu’il y a l’école...

     

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  • L’école est une machine à contraindre et à produire.
    C’est pourquoi je pense que le vrai problème de l’école c’est l’école.
    Quand on a lu "Libres enfants de Summerhill" de A.S. Neill on ne peut plus scolariser son enfant dans une école "normale" sans n’avoir qu’une seule envie, le voir en sortir au plus vite…

     

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  • Ce qui me frappe dans les discussions ayant trait à la baisse du niveau scolaire, y compris dans vos commentaires, c’est l’absence de considération sociale. On dirait qu’il y a les Français d’un côté et les immigrés de l’autre, comme si c’était deux blocs parfaitement homogènes. Non, Jean-Charles et Timéo, bien qu’ils soient tous deux de souche, n’ont absolument pas le même rapport à l’école. De même que, dans une moindre mesure, il existe des disparités au sein des populations immigrées.

    Sinon, voici ma petite analyse quant à la baisse du niveau des élèves, essentiellement basée sur ma propre expérience et celles de mes proches et portant avant tout sur le collège. Plusieurs facteurs, profondément imbriqués les uns dans les autres, l’expliquent (du moins en partie) :
    - La mixité sociale. Bien que son but officiel soit louable et parfaitement chrétien (lutte contre l’inégalité), elle a malheureusement pour principale conséquence de tirer tout le monde vers le bas : phénomène de victimisation des « intellos » souvent perçus comme « bizarres » par le petit peuple, Jean-Charles copiant sur le populaire (dans tous les sens du terme) mais médiocre Dylan pour plaire à la « belgoss » Cindy, au grand dam de sa réussite scolaire, etc.
    - La culture de masse libérale consumériste, promouvant des valeurs contraires à celles de l’Ecole qui ne fait plus le poids. Culture à laquelle le petit peuple de souche comme immigré est particulièrement sensible (rap, Skyrock, téléréalité, etc.), donc importée dans l’Ecole via la mixité sociale. Ainsi Kimberley, rêvant d’argent facile, de grandes marques et de rappeurs s’emporte-elle en cours d’Histoire : « wésh madam sa me servira a koi dans la vie de savoir ke charlemagne habiter a versaille ou jsai pas koi la ?? mdrr », Éléonore se sentant obligée d’acquiescer, malgré sa passion pour l’Histoire, pour ne pas passer pour une « vielle meuf ». Sans parler de toutes ces nouvelles technologies abrutissantes (Iphone, tablettes, etc.), là encore très prisées par le peuple.
    - La mixité sexuelle, ne pouvant qu’entraîner un parasitage sexuel tout à fait nuisible sur le plan scolaire, particulièrement lorsqu’elle est combinée aux deux précédents facteurs. Si Cindy ne portait pas de leggings ultra moulants et de décolletés agressifs (pour faire comme Nabila), il est probable que Jean-Charles n’aurait pas compromis sa scolarité en imitant Dylan le mec stylé dans l’espoir de plaire à ladite belgoss et de se vider.

     

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  • (suite)
    - L’immigration, les élèves en étant issus - qu’ils soient maghrébins, subsahariens ou portugais - étant très défavorisés sur le plan culturel et intellectuel, venant parfois de familles ne parlant même pas français. Cela ne peut que contribuer au phénomène de "tirage vers le bas", d’autant plus que ces jeunes, incultes et déracinés, sont plus réceptifs que la moyenne à la culture mondialiste libérale consumériste, qu’ils imposent parfois avec violence, étant également plus violents que la moyenne. Il faut ajouter à ça les phénomènes de regroupement communautaire, racket, racisme, etc. nuisant gravement à l’ambiance scolaire et donc à la réussite de l’ensemble des élèves.
    - La féminisation du corps enseignant, au sens propre comme au sens figuré, pas vraiment indiquée lorsqu’on a des élèves de plus en plus turbulents et violents. Je me souviens d’avoir vu des enseignants hommes se faire victimiser par des gamines de 12 ans, je pense qu’il n’y a rien à rajouter... Je me souviens également d’une CPE qui avait pris la défense de gamines emmerdées car habillées en demi-putes (string dépassant de 10cm, etc.), ce qui devrait normalement être interdits dans un établissement scolaire pour les raisons que j’ai évoqué plus haut, au nom de la liberté, l’égalité des sexes, de la lutte contre le machisme, etc.

    Pour résumer, au nom d’idéaux de gauche (mixité sociale et sexuelle, immigrationnisme, etc.), on se retrouve avec des hordes de décérébrés, tirés vers le bas ou confortés dans leur misère culturelle, totalement en phase avec le consumérisme à l’américaine. Bref, il semble que le gauchisme a une fois de plus été l’idiot utile du capitalisme...

     

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    • Ouai sauf qu’il y a une diversité que tu oublis, sciemment ou pas.
      C’est la diversité des territoires, car si ton petit exposé est peut être vrai pour quelques établissements de banlieues, dans la majorité des établissements ruraux, rien ne se passe comme indiqué dans ton exposé.
      Je ne reviens pas sur la soit-disant violence intrinsèque des populations immigrées, c’est d’une telle bêtise ... on pourra discuter quand t’auras fini de prendre des corrélations pour des conséquences ... (et pourquoi les portugais ? pourquoi pas les italiens, les espagnols ? )

       
    • Effectivement ça concerne surtout les collèges de zones urbaines, quoique dans les banlieues vraiment "chaudes" c’est encore différent. Quant à la bêtise intrinsèque aux jeunes issus de l’immigration, ce n’est pas absolu, mais globalement oui ils sont plus défavorisés que les autres sur le plan culturel et intellectuel, bien qu’on trouve souvent l’équivalent chez le petit petite peuple de souche déstructuré. Les Portugais et pas les Italiens et Espagnols, parce qu’il s’agit d’une immigration plus récente, moins assimilée, et culturellement différente.

       
    • #982512

      Bravo @Mansour,vous avez bien cerné le problème mais à cela s’ajoute une démission du corps enseignant (surtout les hauts-fonctionnaires des ministères et autres inspecteurs d’académies syndiqués à l’ultra-gauche,etc...).
      Non seulement le niveau global de nos enseignants actuels (spécialement les moins de 35 ans) a chuté,c’est d’ailleurs pour cela que l’on demande aujourd’hui aux profs d’avoir le niveau Bac +5 (alors que l’on demandait il y a dix ans Bac +3 et il y a 25 ans un DEUG suffisait pour passer le CAPES) mais en plus,hors lycées d’élites localisées dans des points stratégiques correspondant à des ghettos de la bourgeoisie,la mission éducative du professeur de jadis consistant à essayer d’apporter l’excellence à tous,quelque soit sa classe sociale et l’environement socio-culturel dont il était issu,n’existe plus depuis 15 ans,en gros la politique consistant à faire profiter de l’ascenseur social les enfants issus des milieux populaires s’est arrêtée dans notre pays à la porte du XXIème siècle...
      Nos école primaires sont devenues des garderies et nos collèges et lycées de institutions où le niveau a été volontairement baissé pour que 75% d’une classe d’âge obtienne un BAC et 95% un diplôme,bref aujourd’hui on peut très bien à la fois être titulaire d’un BAC ou d’un BEP et être plus ou moins analphabète,chose impensable il y a encore dix ou quinze ans ans !!
      Voilà le résultat de 35 ans de politiques académiques post-soixanthuitardes gauchisantes qui ont peu à peu,en privilégiant la forme sur le fond (les fameux "pédagogos") abouties à ce que l’école publique devienne "la fabrique du crétin" comme l’explique fort bien Brighelli dans son livre éponyme...
      Tout juste si un effort est fait pour que certains jeunes,bons élèves issus de la diversité venant d’établissements périphériques médiocres,puissent accéder eux-aussi (à petites doses) au grandes écoles grâce à des "passes-droits" (la plupart n’ayant pas le niveau) car fabriquer du crétin grâce aux ségrégations sociales et spatiales implicites existant dans notre beau pays,pour notre oligarchie mondialiste n’est pas très grave,encore ne faut-il pas trop prêter le flan à l’accusation de ségrégation ethnique (raciiisme ?!) qui lui est aussi souvent liée...

       
    • Les "ceci", les "cela".
      Ce genre de généralité ne recouvre aucune réalité sociologique et démontre une certaine paresse intellectuelle chez celui qui, faute de mieux, fait appel à ce genre de poncifs.
      il faut rendre au réel sa complexité, et savoir rester précis, sans quoi on succombe vite à la pensée magique des abstractions.

       
    • @Adekwatt
      Arrête avec ton ton condescendant, et au lieu d’affirmer que je ne dis que des conneries, prouve le.

       
  • #981612

    J’ai justement rencontré des voisines hier après-midi qui ont pour l’une une fille au collège et l’autre un fils au lycée. Ces deux jeunes ont d’excellents résultats scolaires mais du coup se font traiter "d’intellos" par les autres camarades et pour se faire accepter, ont tendance à jouer les imbéciles et ont parfois volontairement de mauvaises notes pour ne pas paraître trop bons... Les parents essayent de leur expliquer qu’ils ne devraient pas faire attention à ces autres élèves et de penser à leur avenir tout en sachant que les adolescents sont plus tentés à se faire accepter par le groupe, bref à être des moutons, que de penser à eux-mêmes, leurs envies et leur avenir professionnel qui à 13-15 ans parait bien lointain.

    Il est clair que le système a mis en place une pseudo culture "voyou et rebelle" où l’excellence et la curiosité est montrée du doigt, où l’on fait croire aux bons élèves qu’ils sont isolés et pour ainsi dire anormaux et il faut faire pression sur ces excellents élèves des milieux populaires pour qu’ils rentrent dans le rang et ne fassent pas de l’ombre à l’élite héréditaire en place !

     

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    • Les ravages de la mixité sociale. C’est exactement ce que j’ai décrit plus haut. J’avais un ami en 5ème, issu d’un bon milieu, cultivé, etc. sauf que son goût pour la popularité et les filles l’ont poussé à imiter le comportement des « gens stylés » du collège, qui tenaient le haut du pavé dans la cour... Tous des petites gens incultes complètement en phase avec la culture consumériste de masse. Aujourd’hui le pauvre gars est complètement déclassé, il traîne au bar avec et dans les parcs publics avec les sous-prolétaires et marginaux. Moi même, quand j’ai commencé à vouloir être « stylé », « comme les autres reubeus » pour plaire aux filles (c’est à dire con, violent, mal élevé, etc.), je m’étais forcé à avoir des mauvais résultats et m’exclamant que les bonnes notes c’était pour les « petits Français ». Heureusement ça n’a duré qu’un an.

       
    • Le système n’a rien mis en place du tout ...
      Que les petits caïds plaisent aux jeunes filles et suscitent l’admiration des autres "mâles" dans groupes d’ados, c’est vieux comme le monde ...
      Le "système" n’a pas inventé les rapports anthropologique qui existent entre violence, libido et séduction ... Ça existe depuis le nuit des temps.

       
  • J’étais en CM2 en 1996, et il est clair que j’aurais été incapable de résoudre le problème énoncé dans le reportage ! En effet à "mon époque" (je mets des guillemets car ce n’est pas si lointain que ça)
    - la formule du volume d’un cylindre était enseignée en 5ème ou 4ème il me semble (soit 2 à 3 ans plus tard)
    - je ne me rappelle pas avoir étudié le principe de fonctionnement des unités de mesure des aires et des volumes avant la 6ème
    - savoir qu’un décimètre cube équivaut à un litre .... il me semble que c’était enseigné en cours de SVT et/ou physique en 6ème / 5ème
    Pour résumer, en CM2, je ne connaissais aucun des 3 outils indispensables à la résolution du problème !

    Mais rassurez-vous, Madame la Marquise ...le niveau monte, le niveau monte !

     

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