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Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

Joseph Navratil s’est entretenu pour LaPravda.ch avec Clara, jeune sympathisante antifa espagnole, au sujet de ce mouvement, de l’immigration, du chavisme et de la politique ibérique.

 

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28 Commentaires

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  • #1270942
    Le 17 septembre 2015 à 12:34 par Xavier57
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Il est intéressant de constater que les "Antifas" sont totalement victimes de la "société des images". Piercing, tatouage... Les signes de la révolte adolescente.

     

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    • #1271042
      Le Septembre 2015 à 15:05 par endehors
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      N’est-ce pas ? C’est d’ailleurs à ça qu’on reconnaît une manif d’extrême gauche : on n’y croise que des gens à dreadlocks, piercés, tatoués, vêtus de fringues de clodo, des jongleurs, des punks à chiens, des jeunes bourgeois en mal de sensations fortes. Et le niveau de leurs arguments politiques, je ne vous en parle même pas...

       
    • #1271063
      Le Septembre 2015 à 15:49 par Chercheur
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      C’est vrai, les antifas et gauchards sont plongés dans les images du système, piercing, tatouages, et autres signes de reconnaissance primaires et immatures.

      Mais qu’en est il de la jeunesse d’extrême drouaaate ?
      Pareil, exactement la même chose : vêtements à la mode chez des marques bien particulières, identification immature à des signes et objets de reconnaissance y compris des couleurs (noir, etc), crânes rasées, culture de la frime du muscle comme chez les rappeurs, tatouages, musique anglo saxonne rockeuse complètement débile qui dégénère les individus, mentalité de groupe et esprit de gang comme à gôgôche, etc !

      Une fois, je me suis engueulé avec des gars du Bloc I., car je leur ai sorti tout ça, que quand on défend l’Occident et sa haute culture, on n’a pas à sortir ces musiques US de rock dégénéré de merde, quand on se prétend français on n’écrit pas des textes truffés de fautes de français, etc, ils n’ont pas eu un seul argument valable, "oui, monsieur, mais on a besoin de se motiver avec du rock, etc", et ont bloqué la discussion.

      Bref, je n’aime pas du tout ce moutonnage et ce suçage du système, qui est une faiblesse d’esprit considérable, d’ailleurs, tous ces gens de gauche et droite extrêêêmes n’arrivent pas à influencer la société, à peser, et il y a une raison, bien sûr, car les contradictions immatures sont visibles...

       
    • #1271078
      Le Septembre 2015 à 16:18 par dani
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Exactement, je me tue à le répéter, complètement moulés dans la lobotomie du spectacle marchand, combien refusent le débat, c’est incroyable, ils n’ont que des mots en "iste" ou "phobe" mais qd tu creuses en parlant de lobbies, de la société marchande, de l’abolition de l’argent et autres dénonciations du système et qu’ils font un amalgame entre racisme et critique du système, ils te nient, au fond ils savent qu’ils ne domineront pas le débat.

       
    • #1271186
      Le Septembre 2015 à 19:04 par Ulfberht (Mansur)
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      C’est lié au monde punk, etc. Rien à voir avec les tatouages tribaux et autres "diams" du petit peuple.

       
    • #1271660
      Le Septembre 2015 à 12:59 par douve
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Tout comme le monde punk est relié (depuis sa création..) à la "société des images".

       
    • #1271803
      Le Septembre 2015 à 16:16 par Wolfgang
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      J’ai souvenir d’une émission où Alain Soral, pris à parti par la meute du système qui s’en prenait à son alopécie avait rétorqué de manière tout à fait approprié "on ne fait pas de la politique au niveau capillaire".

      J’ai été plutôt consterné de constater que les premiers commentaires portaient une fois de plus sur la forme au lieu du fond. Les amis, observez les JEUNES et PLUS AGES (j’insiste) de CASAPOUND (j’insiste) ; ce MAS italien qui opère un travail titanesque pour la salubrité de l’Italie - lien social, musique, éveil de consciences etc... Ils sont tatoués à 90 % voir à 95 %. Je rajouterais qu’il pratiquent aussi la musculation et arborent une image très martiale - héritière de ce grand mouvement que fus le fascisme. Mais bon, je dois faire erreur, ce ne sont que des """adolescents en révolte moulés dans le système et le monde de l’image"""".
      J’irai plus loin... l’esthétique est primordiale dans un mouvement. La beauté, l’agressivité, les marques corporelles (le tatouage est devenu un art avec l’avancée des techniques) ont toujours fait partie intégrante des cultures. Aucune civilisation connue n’a pas pratiqué le tatouage (Darwin). Par exemple, Staline était tatoué, Roosevelt aussi, Churchill également. On peut dire ainsi que la conférence de Yalta était la toute première convention de tatouage. Allez voir Michaël de Poissy qui tatoue des motif de vitraux magnifiques - preuve qu’un tatoueur n’est pas un abruti mais un artiste enraciné capable de renouer les gens avec leur culture à un niveau "épidermique". Parce que lorsque l’on ne possède plus grand chose, que l’on devient au fil du temps ne monade désincarnée et déracinée ; il se peut que s’encrer la peau devienne un moyen de défense identitaire, n’en déplaise aux puritains ci-dessus.
      _Enfin, je vous en conjure, évitez l’agressivité - adolescente - de vomir des choses que vous peinez à comprendre. Ca entretient la division dans les rangs et conduira la nette majorité des futurs jeune militants (dont je fais partie) à opérer un schisme entre ceux qui lutte pour un travail de fond et ceux qui chialent constamment sur la forme. Merci.

       
    • #1271961
      Le Septembre 2015 à 18:30 par Xavier57
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Lorsque l’on a un minimum de respect pour son corps, œuvre de Dieu, on ne va pas se faire barbouiller le torse à l’encre noire. Le tatouage au 21ème siècle est une mode quelconque. On ne sait plus comment être original, ni comment se démarquer, alors on va se faire tatouer. Je connais bien évidemment "Casapound" et apprécie leur travail, mais ce n’est pour ça que je vais soudainement trouver leurs tatouages magnifiques. Lorsque l’on prétend aimer et défendre la beauté, on commence premièrement par redevenir élégant et propre sur soi. Il ne me semble pas avoir déjà vu Gabriel d’Annunzio ou Mussolini habillés n’importe comment. Défendre sa culture et son pays suppose également que l’on se réapproprie son esthétisme et sa beauté. Le summum de la vulgarité étant sans doute le tatouage pour femme. Quand on aime l’Italie, on préfère écouter Giuseppe Di Stefano plutôt que du rock américain.

       
    • #1272144
      Le Septembre 2015 à 21:01 par K.
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Cette fille habite, par déduction, à Madrid .. j’y habite depuis de longues années, ai vécu dans différents quartiers, et de jour comme de nuit (à n’importe quelle heure de la nuit), je n’ai jamais vu dans les rues de gangs ou d’agressions racistes qu’elles soient physiques ou verbales, pas même dans les transports en commun (qui sont très sûrs) ! L’Espagne en général est un pays paisible et non-violent... les Espagnols peuvent souvent aboyer mais ne mordent que très rarement ! A l’entendre, on a l’impression de vivre en Colombie au milieu de gangs organisés... il faut d’abord savoir que les Espagnols sont tout sauf organisés ! De plus, s’il leur arrive d’agresser (je ne parle pas ici de délinquance sociale, qui est, de toute façon faible par rapport aux autres pays en général), c’est souvent sous les effets de l’alcool, dans la rue, à la sortie de discothèques.. bien que je n’en aie jamais été témoin..
      Les Espagnols ne sont pas racistes en général. Ils ont subi une grande immigration sud américaine, en grande partie une immigration de couche sociale très basse. Mais cette situation est bien différente de celle vécue en France ou dans d’autres pays subissant de grandes vagues d’immigration vu que les 2 populations en question partagent la même langue et la même religion.
      Il est vrai qu’étant une main d’œuvre bon marché, servile à souhait, la concurrence est de plus en plus déloyale..

      A part cela, cette fille est le parfait reflet de la majeure partie de la jeunesse espagnole : aucune culture, encore moins politique, aucun maniement du langage ; jeunesse lobotomisée, se croyant rebelle parce que tatouée et piercinguée et suiveuse de Podemos, parti, (faisant preuve d’une pauvreté intellectuelle consternante) bien sûr complètement fabriqué par le système pour calmer une grande partie de la population mécontente et dégoûtée de la politique et pour effrayer l’autre partie recrachant sans réfléchir que « Podemos est financé par le Vénézuela, qui veut, à travers l’Espagne, avoir un pied en Europe »
      Il est bien connu que le Vénézuela a toujours été un pays ayant des vues hégémoniques sur le reste du monde … ! Dios mio !

       
    • #1272159
      Le Septembre 2015 à 21:16 par aaargis
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Heu, sources pour les tatoues de la conference de Yalta ? Merci.

       
    • #1272259
      Le Septembre 2015 à 23:10 par Wolfgang
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Certes, vous avez raison au sujet de l’élégance... mais je vois parmi beaucoup de jeunes un regain d’une esthétique propre : coupes structurées inspirées des années 20, barbes taillées. Certes, les tatouages ne sont pas au goût de tout le monde mais - comme à l’image du reste - est influencé par leur porteur. Je vous rappelle que dans les années 70-80-90 les gens s’habillaient d’une façon abominable et personne ne s’en plaignait. Et je le répète, cette "mode" est déplorable mais si nous analysons le fait de manière sérieuse et sociologique, il y a autant de tatouages que de tatoués.
      Quand à revenir au fait religieux ; les croisés se faisaient tatouer une croix lorsqu’ils quittaient les terres chrétiennes - il y a d’ailleurs un tatoueur à Jérusalem. "se barbouiller d’encre" reste un jugement personnel et subjectif . Je précise également que la dissidence est composée d’agnostique et de païens qui élaborent leur vertus cardinales à base d’honneur, d’enracinement et de justice et dont la façon dont Dieu perçoit les corps est la dernière des préoccupations...
      Le vice principal des chrétiens est de se focaliser sur des thèmes annexes et sans intérêt au lieu de constater la triste réalité : leur propre disparition, l’abattage des églises etc...

      PS : pour Yalta, Staline avait un crane sur le torse, Churchill une ancre de marin et Roosevelt un blason. Je n’ai plus la source précise mais je n’avancerais pas des faits douteux.

       
    • #1272764
      Le Septembre 2015 à 17:42 par jo
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      "Quand à revenir au fait religieux ; les croisés se faisaient tatouer une croix lorsqu’ils quittaient les terres chrétiennes"

      Des sources ?

       
  • #1270969
    Le 17 septembre 2015 à 13:12 par Pierre J.
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Quelques années de chômage la rapprocheront un peu plus de la réalité. Pour le reste elle a déjà compris deux-trois trucs que nos Antifa locaux peinent à saisir...

     

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  • #1271016
    Le 17 septembre 2015 à 14:18 par The Shoavengers à la FED
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Aucun intérêt. Niveau de conscience politique proche de zéro. Une représentante typique de la Gauche mélencho-besaçe.
    Son projet ? Le "changement". C’est maintenant ?

     

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  • #1271026
    Le 17 septembre 2015 à 14:31 par Fulcanelli
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Le concret ne lui a pas encore suffisamment tapé sur la cabeza, mais avec les clandestins qui lui prendront son boulot et lui descendront son salaire, la tatouée percée commencera peut-être à comprendre.

     

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  • #1271067
    Le 17 septembre 2015 à 15:59 par Ulfberht (Mansur)
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    L’Espagne est gangrénée par le gauchisme. Ce qui n’est sûrement pas sans lien avec ses profondes racines chrétiennes.

     

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    • #1271253
      Le Septembre 2015 à 20:27 par VORONINE
      Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

      Plus qu’aux racines chrétiennes , c’est du , selon moi, à l’histoire espagnole des deux derniers siècles : " Toute l’ESPAGNE court derrière l’Eglise , la moitié avec un crucifix , l’autre moitié avec un baton " .Dans l’histoire espagnole du XVIII et XIX ème siècles, il y a un certain nombre de rendez vous manqués : l’échec des libéraux sous Napoléon , les guerres carlistes, l’agitation anarchiste du début du XXème siècle , la misère tant des ouvriers de l’industrie et des mines que des ouvriers agricoles , et enfin la guerre civile de 1936 . Les anarchistes et les communistes avaient une organisation très structurée qui n’est pas disparue en 39 . Les espagnols "rouges" ont combattu dans la résistance française et ils attendaient des alliés une aide pour reprendre la lutte contre Franco ...Le ressentiment est resté vif et les braises sont loin d’etre éteintes, et puis, il y a l’esprit du peuple espagnol et son don pour la résistance .

       
  • #1271085
    Le 17 septembre 2015 à 16:30 par Romano
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Les ravages de la manipulation mentale en images ! Elle vient de se réveiller d’un long brouillard et pour la première fois elle voit clair ! (Ou presque du moins)
    Il y en a beaucoup comme elle qui se rendent compte qu’après introspection et poussant l’analyse, ils ont servi malgré eux le grand capital et les politiques véreux.

     

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  • #1271136
    Le 17 septembre 2015 à 17:47 par laurent71
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    l’Espagne comme l’Europe a besoin de travailleurs immigrés ? J’ai vu des gars il y a deux jours faire de l’élagage pour EDF, tous espagnols...

     

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  • #1271220
    Le 17 septembre 2015 à 19:51 par Pere
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Plus de dix ans que je vis en Espagne et je dois dire merci à Monsieur Valls pour m’avoir permis de découvrir Messieurs Dieudonné, Soral et l’excellent site Égalité & Réconciliation, Une chose est certaine, il n’y en a pas un en France qui puisse remettre en question la pertinence de la pensée de Monsieur Soral et les français devraient être contents qu’un tel personnage habite encore en France. Avec son style, il dit tout haut ce que les plus avertis savent sait mais ne veulent pas dévoiler par peur de remettre en cause leur carrière basée sur le clientélisme. Concernant l’Espagne, la conscience politique se limite souvent aux parties de football Barça - Madrid. Ne pas leur en vouloir, ils ont connu un régime autoritaire et leur approche de l’ímmigration n’est pour l’instant que relativement abstraite.

     

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  • #1271300
    Le 17 septembre 2015 à 21:15 par bougie
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    autant adhérer à l’ump ..ou au ps .
    histoire de monter en grade !

    en lui souhaitant un réveil rapide.

     

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  • #1271418
    Le 18 septembre 2015 à 00:01 par Ronnie
    Entretien avec une "antifa" espagnole (et non-violente)

    Ecouter jusqu’au bout a été pour moi une torture...et pourtant je parle couramment espagnol.
    Pas méchante la nénette, bien intentionnée, mais à côté de la plaque.
    La maîtrise idéologique d’une grande partie de la jeunesse espagnole peut se comprendre en quelques minutes, en écoutant les paroles de groupes comme Ska-P par exemple : salaud de patron, vilain raciste, vive la marihuana, etc...
    Je me rappelle des fameux "botellones" ou la jeunesse de gauche soit-disant révolutionnaire s’asseyait pour boire du vin tetrapack mélangé à du faux coca, et laisser les belles places espagnoles dans un état lamentable...Je me sentais tout con au moment de mettre mes déchêts à la poubelle !
    Les riverains mécontants étaient limite traités de franquistes...

     

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