Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Francis Cousin sur l’impasse narcissique de l’engagement virtuel

"Il faut retrouver la rage du vouloir vivre"

Francis Cousin sur E&R :

 






Alerter

111 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1540140

    Francis Cousin dit le contraire de Debord dont pourtant il se réclame. L’a-t-il lu ?...en effet Debord et les situationnistes placaient la vie comme antérieure à la lecture dont le role consistait à une simple vérification des actes de la spontanéité révolutionnaire suscité non pas par la lecture mais par l’impossibilité de vivre dans la société spectaculaire -marchande.
    Comme chacun peut s’en rendre compte la lecture est complètement étrangère aux hommes qui provoquent de grands changements sociaux qui ne consistent pas en l’addition des volontés individuelles mais en leur métamorphose collective. L’activité séparée de la lecture et de l’idéologie est bien plutôt du côté de ceux qui veulent manipuler ses changements.
    C’est la vie qui éduque et non la lecture. Celle-ci n’est pas sans importance mais concerne la mémoire. Marx affirmaient que c’étaient plutôt aux éducateurs d’être éduqués...par la vie dont il reprochait aux théoriciens ne n’y voir qu’une activité juive sordide et non la grande éducatrice du monde, le jeu des hommes avec le monde.
    Hegel lui-même reconnaît pourtant que la philosophie de l’histoire ne fait que "peindre du gris sur du gris" et arrive toujours trop tard quand les événements se sont déjà produit. Où Cousin lit-il chez ces philosophes que la vie consisterait à simplement se penser.

     

    Répondre à ce message

  • #1540247

    Ne pas lire Hegel ne fait pas de toi un crétin ... en revanche si tu commences à jacter pompeusement sur le phénoménologie de l’esprit alors que t’as rien lu, ou si peu, alors là t’es un crétin ! nuance donc.

    En fait il ne dit rien de plus que cet adage populaire : quand on sait pas, on ferme sa gueule. Ce qui est une marque de probité intellectuelle en réalité. Car savoir que l’on ne sait rien, c’est déjà beaucoup. Se taire, c’est juste la suite logique de ce constat.

    Le problème réside donc dans "ceux qui croient savoir". Ceux là sont définitivement les plus crétins car l’humilité intellectuelle, c’est avant tout comprendre que dans l’ère capitaliste t’es éduqué et instruit littéralement pour être un crétin et un ignare. Et puisque l’éducation nationale est obligatoire jusqu’à l’age de 16 ans.. nous sommes tous plus ou moins des crétins ignares, c’est un fait.

    Le truc, c’est que la plupart des gens sont incapables de le reconnaitre car ce sont deux valeurs beaucoup trop négatives pour être acceptées d’emblée.

    Bref pour savoir, il faut souffrir ! qui dit.

     

    Répondre à ce message

  • #1540251

    J’y vais de mon petit commentaire narcissique d’ignare, alors, tant pis !

    Pas sûr que les insurgés de Catalogne ou les communards de Prague en 56 aient tous lu Hegel.

    Ne pas confondre intelligence et culture, ni culture et lecture. Des cons érudits, y’en a plein ce haut lieux du crétinisme universitaire qu’est la faculté de philosophie, selon tes propres mots.

    Et puis, Francis, bon ! t’es pas idiot, t’as bien compris que lire Hegel et Marx, pour la plupart des gens c’est pas un gagne-pain.

    Alors faut peut être la mettre un brin en sourdine : qui va te préparer la baguette pour six heures du mat’ si tout le monde passe ses nuits et ses journées à lire tes auteurs préférés ?

    On peut y aller étape par étape, pour les jalons de conscience.

    Sans rancune, tout le monde peut s’enflammer après avoir bu sacralement un bon Bordeaux, et avant de sortir promener le chien pour se rafraîchir les idées.

     

    Répondre à ce message

  • #1540262

    il faut partir à la recherche du monde dans les livres




    tout est dit, Cousin est un intello indécrottable ;
    le prolo exploité, le chômeur humilié, le syrien sous les bombes n’a pas besoin d’Hegel pour prendre conscience du monde dans lequel il vit. Hegel n’est tout compte fait qu’un "philosophe" qui agite des concepts pour en tirer d’autres concepts et tout cela à 1000 lieues du concret. voila pourquoi la philosophie occidentale n’est que de la bouillie depuis les présocratiques.
    La recherche de la connaissance n’est pas l’amour de la sagesse.
    Etre sage c’est tout simplement agir bien et éventuellement conseiller ou donner son avis quand on vous le demande parce qu’on pense que vous détenez une certaine sagesse de par vos actions. le reste est pipeau.
    Pas besoin de connaître tous les rouages de l’économie politique pour comprendre qu’on vit dans un monde de merde
    s’il fallait attendre d’être conscient pour agir, on n’agirait pas beaucoup.
    c’est plus l’expérience de la vie qui forme l’homme que la lecture d’un bouquin.
    Cela dit, Cousin a raison sur un point (qu’il ne pratique hélas pas) il faut agir, construire sa vie en fonction de la conscience qu’on en a, et surtout arrêter de penser que l’on ne peut rien faire parce qu’on est seul ou minoritaire.
    si la ville c’est de la merde, vivez à la campagne.
    si la télé c’est de la merde balancez votre télé
    si le salariat c’est du vol soyez travailleur indépendant.
    si la démocratie c’est de la merde, refusez de voter. etc etc....
    vivez selon vos convictions et si ça vous libère, c’est que vous êtes sur le bon chemin.
    plutôt qu’Hegel je conseillerais le message d’un vrai sage : le Christ : le vrai bonheur, la vraie richesse est dans la pauvreté. car quand on est pauvre on limite ses problèmes au strict minimum : la bouffe et la santé ce qui laisse alors pas mal de temps pour profiter de la vie (et éventuellement lire un bouquin).

     

    Répondre à ce message

    • #1540365

      à @paramesh , la sagesse dans les civilisations traditionnelles n’était pas affaire de moralisme mais d’intellectualité pure et découlait du caractère rituel des actions ( en conformité avec les principes universels et métaphysique donc rapport entre microcosme et macrocosme , science des nombres , actions et réactions concordantes , doctrine des cycles appliquées à différent point de vue , caractère initiatique et rituel des activités de la vie quotidienne etc... ) et n’était pas une affaire de moralisme ou de "gentillesse" . Ce n’est qu’au fil d’une dégénérescence et même d’une déviation dans le sens profane , que la définition du mot sagesse a pris ce caractère exclusivement moral et sentimentale
      Une même experience en elle même ne prouve rien et peut selon le point de vue auquel on se place avoir une valeur très inégale croire l’inverse relève plutôt de ce que guénon appelle la "superstition de la vie " . En revanche toutes les traditions sont unanimes à affirmer la supériorité de la connaissance sur l’action , donc oui , dans le vrai sens du terme , la sagesse est avant tout question de connaissance cependant nous sommes bien d’accord qu’il il ne faut pas confondre la connaissance réel , initiatique , des principes métaphysiques , avec l’érudition livresque et la culture purement profane , Guénon et les doctrines traditionnelles ont très bien insistés là-dessus.
      Bien à vous.

       
    • #1540395
      Le Août 2016 à 20:20 par 1’2,3... Soleil !
      Francis Cousin sur l’impasse narcissique de l’engagement virtuel

      Tout à fait juste, seulement "donner son avis quand on vous le demande". C’est pas parce que l’on a quelque chose à dire qu’il faut l’ouvrir !

      Si Jésus l’avait pas ramené, il aurait atteint l’âge d’être grand-père. Pauvre Marie... Des larmes inutiles vu l’état de ce monde.

      S’il était né dans une grange 5 *****, plutôt qu’une étable... Qui sait ça aurait peut-être changé la face du monde. Non, j’déconne parce que j’ai rien à dire.

       
    • #1540445
      Le Août 2016 à 21:04 par Homo et Hariel liquide
      Francis Cousin sur l’impasse narcissique de l’engagement virtuel

      "le vrai bonheur, la vraie richesse est dans la pauvreté. car quand on est pauvre on limite ses problèmes au strict minimum : la bouffe et la santé ce qui laisse alors pas mal de temps pour profiter de la vie (et éventuellement lire un bouquin)".

      La bougie pour chauffage central ou individuel, la dynamo pour la clarté, le lavoir par - 10° pour avoir de beaux draps, aller faire tes besoins dans le jardin pour économiser la chasse d’eau et sa facture... Terre à terre, oui c’est bien que du bonheur.

      T’as tellement besoin de sécurité psycho-affectivo-socio-spiritualolologique que t’appauvris la « Communauté de l’être, Fils de chien stellaire ».

      La vrai richesse n’est pas de (se) gaspiller et de se vautrer dans le superflux psycho-affectivo-socio-spiritualolologique et matériel c’est de ne pas manquer de l’essentiel !

      Et, la ciboulette la salade s’en passe très bien !

       
    • #1540849

      @ anonyme, qui parle de morale ?, je parle d’expérience. tu connais bien mal comment fonctionne la pensée traditionnelle,
      Si tu veux séparer la connaissance de l’action tu vas à l’encontre de toute tradition. même le Tao du non agir est issu de cette dialectique et la Bagavad gita recommande même l’agir ou le non agir indépendamment de la connaissance : la connaissance se crée autant par l’action qu’elle la justifie (tout est une question d’état de conscience : on tu agis en pleine conscience, ou tu agis inconsciemment mais le résultat de ton action te donnera la connaissance).



      La vrai richesse n’est pas de (se) gaspiller et de se vautrer dans le superflux psycho-affectivo-socio-spiritualolologique et matériel c’est de ne pas manquer de l’essentiel !




      c’est bien ce que je dis : la vraie richesse est dans la pauvreté.
      PS : tu devrais aller plus souvent chier dans la nature , c’est philosophiquement très instructif.
      savoir véritablement ce qui est indispensable c’est justement çà la sagesse.
      et la ciboulette est INDISPENSABLE pour faire une bonne salade.

       
    • #1541006
      Le Août 2016 à 15:32 par Homo et Gabriel liquide
      Francis Cousin sur l’impasse narcissique de l’engagement virtuel

      @ paramesh

      Ainsi, votre coutume, outre celle de la vulgarité, réside dans le fait de "chier" dans la verdûre (bravo ! Chez ER on rencontre du beau linge !) et qu’hannetons (pour la liaison), fourmis et insectes rampants vous enseignent la philosophie.

      Grâce à Dieu vous n’avez certes pas de problème au niveau des genoux. En effet, faire la grosse commission sans trône demande une grande habileté et une excellente santé articulaire.

      Par ailleurs, si vous dépendez de la ciboulette pour la salade... Que vous dire ? Et bien, crotte quoi, consultez, mon ami !

      Nous affirmons que la salade se suffit à elle-même et n’a pas davantage besoin de ciboulette.

      La pensée traditionnelle philosophique n’est qu’assaisonnement, pour relever le goût et exciter un peu les papilles gustatives.

      Insultez-nous autant que vous le souhaitez, nous n’irons pas fléchir les genoux parmi les rampants.

       
    • #1541227

      @ Homo et Hariel liquide
      où voyez vous la moindre vulgarité dans mes propos ?
      chier ? mais c’est du parfait Français en tant que synonyme de déféquer (certes plus hegelien), Rabelais l’emploie à longueurs de pages.
      quant à chier dans la nature outre le fait que cette petite gymnastique est excellente pour la souplesse et l’équilibre, la position accroupie est en outre idéale pour chier correctement. elle facilite le travail du colon et du sphincter.
      Et pour terminer ce premier cours de savoir vivre à l’usage des jeunes générations, cela permet aussi de trouver ludiquement la bonne place. C’est très important de savoir trouver sa juste place dans la nature comme en société, cela évite les stress inutiles et parfois les conflits.
      sur ce je vous laisse sur votre trône, le panorama doit y être imprenable.

       
    • #1541333

      à @paramesh , je crois que je me suis mal fait comprendre , c’est de ma faute : je ne disais pas que la tradition séparait la connaissance de l’action , mais plutôt que sous quelque mode qu’on l’envisage , l’action ou l’expérience était subordonnée à la connaissance. Deux personnes peuvent agir de la même façon mais avec des intentions différentes et un niveau de conscience très différent également. La connaissance porte ses fruits en-elle même , alors que l’action n’en est qu’une modification transitoire qui a son importance certes , mais subordonnée et relative. Confucius disait qu’il y a 3 façons d’atteindre la sagesse : la 1ere par l’intellect , qui est la plus noble et la plus haute , la 2eme par l’imitation qui est la plus facile , et la dernière par l’expérience qui est la plus douloureuse et la plus limitée .

       
    • #1541343

      à @paramesh , il n’y a pas de contradiction entre mon propos et le vôtre car la baghavad gita s’ adresse essentiellement aux kshatriyas et même là encore on parle de krishna guidant arjuna (la connaissance guidant l’action) , merci bien pour cet échange intéressant , bien à vous.

       
  • #1540354

    Oui, l’humilité, mais le ton de sa voix le contredit. Et puis, pour naître à une présence au monde, je préfère la poésie, le roman, le théâtre : Shakespeare, Molière,Balzac, Casanova, Baudelaire, la Bible, Junger., Céline.. Je ne suis pas assez savant pour comprendre Hegel et son jargon intimidant. Il me fait penser à Badiou, Zizek, des personnes qui ne m’inspirent pas confiance. Et puis, je préfère les Grecs, les Romains : Tacite, Platon, Sénèque, Héraclite... Ou Machiavel, excellent Machiavel. Hegel, je n’y comprends rien, trop limité pour ça, et ces discours sur la radicalité m’ennuient. Enfin, c’est la vie qui le plus souvent a éclairé mes lectures, davantage que l’inverse. Signé Un crétin aliéné

     

    Répondre à ce message

  • #1540413

    incroyable,
    entre ceux qui ont pas compris ce qui est dit dans cette vidéo et ceux qui réagissent comme ci cousin n’avait fait que cette vidéo de 7 min, qu’il n’avait pas co-écrit 3 livres...( sérieux j’ai vu plein de pseudo qui ont commenté d’autre vidéo qui démontent complètement ce qu’il sont en train de reprocher a cousin qui réponds ici a une question bien précise...)

    tellement dur d’accepté qu’on est des crétin ignares qu’on est prés a user de la pire mauvaise fois.

    La totalité des commentaire est risible quand on a compris ce qu’est la représentation narcissique de nos jours.

    Nous sommes tous pitoyables...

     

    Répondre à ce message

  • #1540722

    Malheureusement, il semblerait qu’il ait raison.
    Plus d’une fois je me suis pris des gifles de réalisme par des petites vidéos mais aucune ne peut donner le fil directeur, faute de temps.
    Pour toucher du doigt l’ampleur de radicalité qu’il nous explique, en terme de profondeur et de densité, je vous invite a visionner le film complet la société du spectacle de Debord.
    A la base, je regardais un analyse de soral et en post prod, il y avait un extrait de ce film. Si quelqu’un retrouve cette vidéo de soral je suis prenneur. Sur ce, bon visionnage !
    https://m.youtube.com/watch?v=eE_nu...

     

    Répondre à ce message

  • #1540875

    Vivez votre vie, prenez des décisions, assumez les risques, reconnaissez les risques que certains prennent .. Bref, soyez vous-mêmes et cessez d’agir en tant que spectateur mais agissez en conscience pour votre bien être et celui de la communauté humaine. E&R est un média intéressant mais ne construira pas votre vie á votre place.

     

    Répondre à ce message

    • #1540957

      C’est évident

       
    • #1541267

      Soyez vous-même, les autres sont déjà pris, Oscar Wilde



      "Soyez vous-même" ne veut strictement rien dire tant que l’on pas décrit le mode opératoire pour atteindre l’objectif assigné.

      Sans mode opératoire, c’est une injonction paradoxale, rien de plus.

       
    • #1541596
      Le Août 2016 à 08:57 par Le traîne savate
      Francis Cousin sur l’impasse narcissique de l’engagement virtuel

      Toto

      "Soyez vous-même" ne veut strictement rien dire tant que l’on pas décrit le mode opératoire pour atteindre l’objectif assigné".

      Un mode opératoire et pourquoi pas une souris de laboratoire pendant que t’y es !

      T’as pas d’autres absurdités desquelles t’entourer ?

      Des cygnes et des cimes à gré peut-être...

      Après le temple, le labo !
      Après l’encens, le joint de marijuana.

      Le seul objectif de la relation à "vous-mêmes", de la religion à Vous-autres, si tu préfères est la conversion totale de l’homme en Homme, pas la construction d’édifices et de pratiques.

      Si le savoir et le Savoir sont indispensables à l’efficacité de l’action, il n’est pas le moyen de transformation de l’homme.

      Il structure la pensée, rien de plus. Et, elle, ne fait rien de plus que rabâcher ce qu’elle connait, ralentie par des boulets à angles droits qu’elle aimerait voir arrondis ; elle n’agit pas.

      Elle (l’action) ferait mieux de sectionner cette maudite chaîne, seulement elle est attachée à l’Homme entier.

      Combien de relances encore pour mettre à sa juste place la pensée !

       
  • #1541744

    Pas besoin de se vexer, nous savons tous que la culture n’est pas l’intelligence.

     

    Répondre à ce message

  • #1545061

    Les propos de Francis Cousin m’ont fait beaucoup réfléchir et m’ont permis de me remettre en question, ça fait du bien !
    Merci pour le partage ;)

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents