Egalité et Réconciliation
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Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

Trois procès coup sur coup et déjà plus de 57 000 euros de condamnation pour Alain Soral

Les talents vocaux d’Alain Soral n’y auront pas suffit, « Je te veux si tu veux de moi » aura fait un flop auprès de Frédéric Haziza, envers qui la main pourtant se tendait. Celle de la Réconciliation au moins – parce que pour l’Égalité, on a compris désormais que cela serait malheureusement éternellement impossible. Pire, repoussant l’offre de paix, l’aigri journaliste alla se plaindre dans les jupes de la Justice.

Entraînant dans son aspiration toute une nuée d’associations opportunistes flairant le bon coup, et à moindre frais, sur le dos d’un résistant nu devant l’arbitraire, l’Haziza fendit courageusement la salle du tribunal où il a son couvert désormais. Celui qui tient l’affiche sur une télévision nationale, y diffusant ses haines et ses obsessions – quand ce n’est pas lors des questions télévisées au Président de la République himself – ne souffre pas qu’on le taquine un peu. Petit par la taille, grand par l’acrimonie vindicative, notre pigiste expose ses plaintes au juge :

En l’espèce, les propos visent Monsieur Frédéric HAZIZA à raison de son appartenance à la religion juive – le prévenu rappelle que Monsieur HAZIZA est « de la communauté juive », communauté qu’il avait préalablement qualifiée de celle « dont on n’a pas le droit de parler » – et plus généralement l’ensemble des personnes de confession juive.

Monsieur HAZIZA est présenté par Alain BONNET comme l’exemple topique des juifs et l’incarnation de ce qu’il leur reproche. En s’adressant, dans un premier temps, à Monsieur HAZIZA, Alain SORAL tient à son égard des propos qui, exprimés dans des termes généraux, concernent l’ensemble des personnes de confession juive.

Puis, Alain SORAL s’adresse directement « aux juifs », qualifiés de « gens qui représentent moins de 1% de la population française », faisant écho aux expressions de « communauté juive et communauté dont on n’a pas le droit de parler ». Ces propos tenus visent également Frédéric HAZIZA, en tant que membre de la communauté juive et sujet de la vidéo litigieuse.

On appréciera alors l’inversion accusatoire venant de quelqu’un dont le Premier ministre rappelait qu’il faisait partie de l’avant-garde, reléguant par voie de conséquence Alain Soral dans le monde sombre de l’arrière-garde :

Ainsi, Frédéric HAZIZA, journaliste – ce qui serait dû au fait qu’il appartient à la communauté juive –, est qualifié de « censeur tribaliste ». Par ces propos, il est imputé à Frédéric HAZIZA de pratiquer la censure et de « tordre » l’information délivrée dans l’intérêt de « la communauté juive ». Cette dernière est ici qualifiée de « tribu » dans une intention manifestement dégradante, cette terminologie suggérant que la « communauté » serait composée d’individus primitifs. Il faut sans doute comprendre que cette catégorie s’oppose à celle des êtres civilisés dont Monsieur Alain BONNET semble se revendiquer.

Enfin, extrapolant au-delà de toute mesure les propos du prévenu, Frédéric Haziza, toujours par l’entremise de ses avocats, déclare :

Les propos poursuivis tendent également à susciter des actes de discrimination et de violence à l’égard de Monsieur HAZIZA et des juifs.

En premier lieu, l’opposition faite entre « les Français » et « les juifs » suggère que ces derniers n’ont pas leur place en France et qu’il est ainsi légitime de les en chasser, ce qui serait dans l’intérêt « des Français ».

En outre, les expressions « je commence à en avoir plein le cul et je pense que je ne suis pas le seul » et « je fais partie des très nombreux français qui en ont plein le cul » suggèrent que « la domination » des juifs n’a que trop duré et qu’il est temps, pour la faire cesser, de commettre des actes discriminatoires et violents à l’encontre de ces derniers.

Alain BONNET cherche à fédérer ses auditeurs autour d’actions discriminatoires contre « la communauté juive », en laissant penser qu’un mouvement est en marche puisque son « ras-le-bol » serait partagé par de très nombreux autres « Français comme lui ».

La conclusion de ce réquisitoire ne fait plus de doute désormais, l’accusé devient, déployant le cas particulier à une situation générale, le responsable de toutes les souffrances du Monde :

Il est incontestable que les propos tenus par Alain SORAL contribuent à la montée de l’antisémitisme et des actes de violence commis sur le territoire national à l’encontre des personnes de confession juive (pièce n°10).

L’ensemble des éléments constitutifs du délit de provocation à la haine en raison de l’appartenance à une religion déterminée, prévu et réprimé par l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, est réuni au préjudice de Monsieur Frédéric HAZIZA et de l’ensemble des personnes de religion juive.

Les plus grandes douleurs n’ont certes pas de prix, mais elles ont au moins un coût. L’avocat demande au tribunal de :

CONDAMNER Monsieur Alain BONNET à verser à Monsieur Frédéric HAZIZA la somme de 15 000 euros en réparation de son préjudice moral

ORDONNER la suppression, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, de la vidéo intitulée « Alain Soral : entretien de novembre 2012, partie 1 »

ORDONNER la publication du communiqué judiciaire suivant, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, en page d’accueil du site Internet www.egaliteetreconciliation.fr :

« Par jugement en date du ---- prononcé par le Tribunal de Grande Instance de Paris, en audience correctionnelle, Monsieur Alain BONNET dit SORAL a été condamné à une peine de ------ pour avoir commis au préjudice de Monsieur Frédéric HAZIZA et de l’ensemble des personnes de confession juive le délit de provocation à la haine raciale en tenant, dans une vidéo mise en ligne au mois de décembre 2012 sur le site internet « www.egaliteetreconciliation.fr », des propos ayant pour objet de provoquer à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre de Monsieur Frédéric HAZIZA et des personnes de confession juive. »

ORDONNER la publication du communiqué judiciaire (...) sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, dans la limite de 5 000 euros TTC par insertion, dans les journaux LE MONDE, le FIGARO, LIBERATION et LE POINT aux frais de Monsieur SORAL.

CONDAMNER Monsieur Alain BONNET à verser à Monsieur Frédéric HAZIZA la somme de 3 000 euros en application de l’article 475-1 du Code de procédure pénale.

Le jugement en première instance fut rendu le 21 novembre 2014. Les vœux étant magiquement presque tout exaucés, le nébuleux essaim d’associations victimaires prirent leur part du gâteau : LICRA, UEJF, SOS Racisme, LDH, J’ACCUSE AIPJ. En revanche, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, le MOUVEMENT DU PEUPLE CONGOLAIS – dont on ne sait, il est vrai, s’il n’était pas arrivé ici par accident – se voit débouté de ses prétentions. Mais ce ne sont que des Congolais, aurait dit Pascal Bernheim...

Puis vint l’appel, le 7 octobre 2015. Las, la cour confirma à peu près tout dans une longue litanie juridique qui mérite qu’on l’offre à nos lecteurs quasiment en l’état :

LA COUR (...) confirme le jugement du 21 novembre 2014 en ce qu’il a déclaré Alain SORAL coupable dans les termes de la prévention ainsi que sur la peine pronconcée, (...)
Confirme le jugement (...) le retrait des propos litigieux (...) sous astreinte de 1000 € par jour de retard (...)
Reçoit les constitutions de partie civile de la LICRA, de l’UEJF et de SOS Racisme,
Condamne Alain SORAL à payer à chacune de ces associations une somme de 1 euro à titre de dommages et intérêts,
Condamne Alain SORAL à payer à Frédéric HAZIZA une somme de 3000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale en cause d’appel,
Condamne Alain SORAL à payer à la LDH et J’ACCUSE AIPJ, une somme de 500 euros chacune au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale en cause d’appel,
Condamne Alain SORAL à payer à la LICRA, l’UEJF et SOS Racisme, chacune, une somme de 1500 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale, au titre des frais exposés devant le tribunal de la cour.

La présente décision est assujettie à un droit fixe de procédure d’un montant de 169 euros dont est redevable le condamné.

Mais en ajoutant quelques amendes accessoires et tous les faux-frais dont la justice a le secret, la somme se porte véritablement à 24.505 euros !

Cependant, un procès d’Haziza en cache toujours un autre, un peu comme en matière de train... C’est ainsi que ce 10 février nous apprenions, par voie de presse (!), qu’Alain Soral était condamné dans une autre affaire Haziza. Les sommes sembleraient se monter cette fois à 33.000 euros. Une véritable surenchère !

Et ce n’est pas tout, un troisième procès Haziza se profile, mettant en cause, encore une fois, des commentaires de nos lecteurs. Mais, parfaite victime qu’il s’agit d’assassiner politiquement, c’est Alain Soral qu’on poursuivra. Plus de 57.000 euros en deux procès, déjà. Jusqu’où monteront-ils ? pourrait se demander désormais l’essayiste traqué.

Valls avait raison. Nous sommes en guerre, désormais. Enfin, plus précisément, ils sont en guerre.

Pour mesure l’ampleur de l’acharnement judiciaire contre Alain Soral :

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28 Commentaires

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  • #1394917
    Le 11 février 2016 à 23:27 par quidam
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Haziza business = "Justice à nous" . Une évidence qui n’est plus à démontrer !

     

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  • #1394988
    Le 12 février 2016 à 02:12 par The Shoavengers
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Est-ce mon intelligence limitée ou bien il n’y a aucune démonstration ni argument,ni raisonnement dans les réquisitions ?
    Je viens, je débarque, je décide que, la"justice" valide, emballer c’est pesé.
    En tout cas merci. Merci monsieur haziza, merci la "Justice" (faut ramper aussi ?). Belle démonstration : Soral a vraiment raison.

     

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  • #1395017
    Le 12 février 2016 à 03:34 par jvidepi
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    J’espère que vous ne donnerez pas un centime à ces pleureuses et autres charognards.

    Allez faire votre temps. Je sais que ce n’est jamais drôle la prison, mais tous les grands résistants y sont passés. Aussi, rappelons au nabot la chance qu’il a de vivre dans un pays occupé.

    En effet, dans tout l’occident, il n’y a que la France qui met à disposition des communautaristes haineux un tel arsenal juridique (loi de 1881 sur la presse, Pleven, Gayssot). Dans n’importe quel autre pays dit démocratique, Soral n’aurait jamais pu être seulement convoqué au tribunal. La France est le seul pays à restreindre autant la liberté d’expression en temps de paix.

    Preuve ultime qu’elle n’est plus la France.

     

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  • #1395049
    Le 12 février 2016 à 07:17 par Bryan
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    « Je te veux si tu veux de moi » aura fait un flop auprès de Frédéric Haziza, envers qui la main pourtant se tendait.
    Quand on a autant d’humour qu’une serpillère, c’est normal. Haziza et Grincheux ne font plus qu’un, désormais.

     

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  • #1395050
    Le 12 février 2016 à 07:25 par Eloise
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Jamais un francais de souche n’utiliserait la justice pour des gamineries ou soit disant injures.
    D’ailleurs je ne veux pas que de tels jugement soient rendus au nom du "peuple francais" dont je fais partie, je ne veux pas m’associer avec des mafieux irrespectueux de notre pays.

     

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  • #1395054
    Le 12 février 2016 à 07:48 par Zom
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Alain Soral ne m’a pas rendu antisémite,
    Les actions d’Haziza, son obsession et sa malhonneteté par contre...

     

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  • #1395099
    Le 12 février 2016 à 09:26 par mitchell
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    je peux vous assurer que mes amis juifs sont contre cette hystérie et la condamnent
    Haziza est le type même avec le crif et associations similaires qui leur fait le plus de mal !!!! voilà comment l’antisémitisme renait dans notre pays !!!

     

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  • #1395111
    Le 12 février 2016 à 09:42 par Francois Desvignes
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Certains recommandent à Soral de préférer aller en taule plutôt que de payer

    Mais on ne peut pas offrir un séjour en prison pour règlement de condamnations civiles ni troquer de sa propre autorité un séjour carcéral contre une peine d’amende ou l’inverse.

    On ne peut faire que trois choses :

    - Soit s’exiler (B Le Lay Raynouard)
    - Soit organiser son insolvabilité (ce qui n’empêche pas les procès mais empêche leur exécution pécuniaire)
    - Soit enrichir le prévenu à l’occasion de chacune de ses condamnations.

    La troisième est la meilleure : elle transforme les procès en autant de tribunes pour dire leur quatre vérités aux plaignants et à nos juges et les dénoncer à l’agora, tout en consolant notre martyr, le billet de banque étant depuis longtemps le plus sûr des mouchoirs..

    Il faut organiser pour 570 000 euros et plus de ventes de livres de KK

    Les mettre dans toutes les bibliothèques universitaires, municipales, personnelles ; dans tous les rayons des librairies sérieuses.

    Dresser les listes des bibliothèques autres que personnelles qui les auraient refusées et celles qui les auraient achetées et en faire la publicité dans un sens et dans l’autre : celles qui boycottent et celles qui soutiennent la pensée.

    Les bibliothèques d’Athènes
    Et les bibliothèques de Sparte

    Celles de la Démocratie
    Et celles de la Dictature

    Et vous allez voir que, comme par miracle, les procès vont cesser.

     

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  • #1395294
    Le 12 février 2016 à 13:30 par Richard CrassePieds
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Toujours aussi courageux quand il n’est pas en première ligne, le père Lazizanie. Son acharnement judiciaire me rappelle son comportement dans deux vidéos en sortie de procès : il cherche ouvertement la bagarre (viens te battre si t’es un homme dit-il en substance à Alain Soral ou à un de ses soutiens) alors qu’il est protégé par ses gardes du corps. Tout un symbole.

     

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  • #1400893
    Le 19 février 2016 à 11:54 par Denis Merlin
    Frédéric Haziza, persécuteur judiciaire

    Les magistrats français sont très malhonnêtes. De plus la législation "antiraciste" qu’ils ont à appliquer est aussi malhonnête.

    Mathématiquement, (mathématiques humoristiques) cela fait malhonnêtesxmalhonnêtes = malhonnêtes au carré. Ils ont condamné ma maman (95 ans à l’époque) à verser à leurs copains locataires pour réparer la propriété agricole 500 000 € de réparations pour une "loyer" de 2 300 € par an, par an. Simple exemple. Il vaut mieux avoir des amis dans la magistrature. J’ai entendu parler d’autres affaires dans lesquelles je n’étais pas concerné... Édifiante la magistrature française.

     

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