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Gaza : laboratoire à ciel ouvert des criminels de guerre sionistes

Israël a toujours utilisé des armes interdites internationalement sans que le soi-disant « monde libre » prenne la moindre mesure de rétorsion.

Le taux de cancer dans la Bande de Gaza a fortement augmenté aux lendemains des trois attaques israéliennes contre l’enclave côtière, a révélé le ministère palestinien de la Santé jeudi 19 mars 2015, dans un rapport récent qui indique que ce taux a augmenté de 73,1 pour 100 000 habitants.

Selon Atef Mos’ad, directeur du département de l’information du ministère, les conclusions du rapport ont été discutées dans un atelier organisé par le ministère pour sensibiliser son personnel sur ces maladies et ces nouveaux défis.

Khaled Thabet, directeur du service de cancérologie à l’Hôpital Al-Shifa, a souligné que le nombre croissant de cas de cancers est le résultat de la pollution qu’a entraîné l’utilisation par l’occupation israélienne d’armes interdites au plan international.

Les participants à l’atelier ont demandé la création d’un centre de traitement du cancer pour que les patients puissent recevoir des soins thérapeutiques complets au lieu de recevoir les traitements dans différents lieux ou à l’étranger.

En effet, la plupart des malades cancéreux sont obligés d’aller à l’étranger pour y bénéficier d’un traitement approprié à cause du manque d’équipement adéquat dû aux 8 années de blocus israélien sur Gaza.

Armes interdites

Au cours de ses attaques, l’occupation israélienne a tiré des obus contenant du phosphore blanc qui provoque d’horribles brûlures quand il entre en contact avec la peau. Selon le droit international, le phosphore est autorisé comme écran de fumée pour protéger les soldats, mais est considéré comme une arme chimique lorsqu’il est utilisé contre des civils.

 

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Brûlures causées par le phosphore blanc utilisé par l’occupation israélienne à Gaza

 

« Nous avons vu la Bande de Gaza utilisée comme laboratoire pour tester ce que j’appelle les armes de l’enfer » a déclaré David Halpin, chirurgien britannique à la retraite et spécialiste en traumatologie, qui a visité Gaza à plusieurs reprises pour enquêter sur les blessures inhabituelles subies par les Gazaouis.

« Je crains qu’Israël ne pense qu’il est de son intérêt de créer autant de mutilations que possible pour terroriser la population civile dans l’espoir qu’elle se retourne contre le Hamas. »

Les médecins de Gaza, dont l’un des rares étrangers sur place, Mads Gilbert, spécialiste norvégien en médecine d’urgence qui travaille à l’Hôpital Al-Shifa, à Gaza-ville, a indiqué que beaucoup de blessures qu’ils ont vues étaient compatibles avec l’utilisation des armes DIME (Dense Inert Metal Explosive).

Les lésions provoquées par ces armes sont dites distinctives. Ceux qui sont exposés à l’explosion ont des hémorragies, les membres coupés ou « fondus », en particulier les tissus mous tels que l’abdomen, des blessures qui conduisent souvent à la mort.

 

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