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Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

Conférence de Pierre de Brague à Nice – 13 février 2016

Conférence organisée à Nice le 13 février 2016 par l’association Culture populaire, avec Pierre de Brague. Suite à la présentation de la philosophie de Georges Sorel, un militant du NPA était convié pour une discussion / débat autour du Cercle Proudhon. Nous tenons à le remercier chaleureusement d’avoir accepté l’invitation.

 

Première partie – Intervention de Pierre de Brague :

 

Seconde partie – Discussion / Débat avec Jean-Emmanuel, membre du NPA :

 

Troisième partie – Questions du public :

Pour approfondir le sujet, voir sur E&R :

 
 






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34 Commentaires

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  • #1419401
    Le 13 mars 2016 à 23:35 par machin
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    A propos de Shlomo Sand, il faut lire son livre Comment j’ai cessé d’être juif. Dans un chapitre, il cite le talmud qui déclare que les goyim ne sont pas humains.

     

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  • #1419422
    Le 14 mars 2016 à 00:31 par durandal
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Très bon boulot de Pierre de Brague, créer une mythologie autour du cercle Proudhon ça n’est pas une mince affaire, même au seins des mouvements de dissidence, l’idée d’alliance interdite est toujours bien ancrée.
    Côté débat, on sens que Pierre a musclé sa répartie grâce à l’observation et un certain usage mimétique des contrepieds dialectiques Soraliens, ce qui pour moi est une très bonne chose, virilité et franc-parlé qui permettent au contradicteur de s’installer dans une confortable semi-adhésion pour développer sa contradiction.
    Je pense que Jean-Emmanuel, dont je salu au passage la démarche de dialogue, risque fort de s’attirer l’ire des ses camardes du NPA pour non-usage du point Godwin et courtoisie avec "l’ennemi" , espérons que les désillusions prédites par Pierre le pousse à aller au bout de la critique de son parti et l’amène à rejoindre la vraie radicalité actuelle.

     

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  • #1419475
    Le 14 mars 2016 à 07:50 par jsd
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Je viens de regarder la deuxième vidéo… malgré le respect pour Jean Emmanuel qui montre un certain courage face au NPA et à ses propres déterminismes : quelle différence de classe (dans les 2 sens du terme) entre les intervenants, un qui a préparé sa démonstration (visiblement il a bossé mais le rendu est académique et confu) et qui veut donc absolument parler de Proudhon, l’autre sûr de ses concepts et ses lectures bien digérées qui surclasse le débat tout en étant en pilote automatique !

    Pour preuve à 18:00 De Brague tout en prenant des notes sur son cahier, corrige une erreur de Jean Emmanuel : “Proudhon” et pas “Sorel”. Affuté Pierre de Brague !

    Merci aux 2 participants pour cette conférence.

     

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  • #1419502
    Le 14 mars 2016 à 09:01 par noel
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    La présentation de Pierre de Brague de l’oeuvre et philosophie de Georges Sorel est d’une autre hauteur que les élucubrations de ce jeune npa : je n’ai pu les écouter jusqu’au bout ....

    En son exposé, Pierre ouvre la brèche : retrouver l’intuition créatrice. Le mental cesse dès lors de fuir par la Logique et accueille divinement la Parole, celle que nous croyons avoir perdue alors qu’elle est située dans nos coeurs vibrants, nos palpitations cardiaques sont VIE.

    Pierre de Brague nous donne les clefs de compréhension du système anti-Vie de domination dans lequel nous sommes depuis des millénaires.

    Les Dieux de la Grèce antique nous observent. Nous sommes leurs enfants. Ils nous ont tout donné. Nous allons passé à l’état d’adulte afin de les servir et nous rapprocher du coeur de la communauté de l’ÊTRE à laquelle nous sommes conviés d’entrer grâce à une Nouvelle Naissance, celle dont Jésus en Christ et les Hiérarchies célestes (identiques au Panthéon de la mythologie grecque) tentent de nous en exprimer la Beauté et la Vérité.

    Dommage que l’ami npa, pas encore camarade (qui sait ?) n’ait pas saisi la perche que lui tendait Pierre ! Il a poursuivi dans son délire du politiquement formaté.

    Devra-t-il se laisser plonger dans les Eaux lustrales du baptème ? Soit y mourir définitivement s’il ne se prépare pas, s’y refuse, ni son heure arrivée. En ce cas, il poursuivra sa quête dans son labyrinthe bourgeois d’idées creuses, mortifères, comme statufié par la Méduse, un monde pétrifié de la maternelle au maisons de retraite en passant par les hôpitaux, l’usine, le confort, toutes ces catégories de l’avoir, du paraître, de la marchandise évoquées par Francis Cousin.

    Ces npa devront affronter leur minotaure comme tant d’autres notamment ces antifas, ou autres djihadistes lesquels font oeuvre mâle à l’extérieur d’eux-même, brandissant leurs armes tel un sexe-guerrier ! ils n’ont pas encore accepté d’accomplir cette oeuvre mâle à l’intérieur d’eux-même. Que l’Esprit Saint les féconde.

    Le Passage est périlleux car l’Épée christique aux deux tranchants de lame expriment l’une l’ego humain (le moi-je temporel) et l’autre le Soi divin (le moi divin intemporel, immortel) et donc l’Enfant divin que nous portons chacun en germe).

    Le Moi-divin ouvre les Portes de l’intuition-Vie, de la clairvoyance, à la poésie et à la compréhension vivante du message implicite contenu dans l’oeuvre de Georges Sorel.

     

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    • #1419714
      Le Mars 2016 à 13:51 par L’Eau Dissait... La vérité
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      Ariane aime Thésée (de la racine grecque thesmos "intuition").

      Quittant le Labyrinthe de Dédale ;

      Thésée abandonne sur île de Dia Ariane, petite-fille de Zeus, d’Europe et de Hélios, fille de Minos et de Pasiphaé.

      Sur l’île, Ariane au coeur de sa solitude dans l’abandon rencontre Dionysos, fils de Zeus, venu pour la trouver.

       
  • #1419765
    Le 14 mars 2016 à 15:00 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Indigent ou affligeant ? Les deux mon Kamarade ! Oh p..., je crois que je suis de gauche, les anarchistes en seraient en tout cas...
    Bah, finalement, je préfère m’en remettre au plus grand anarchiste de l’Histoire, vive le Christ-Roi donc !
    La pensée matérialiste (ou degré zéro de la politique) aura du mal à me convaincre qu’elle parvient à quitter le plancher des vaches mais bon, je ne suis résolument pas "moderne" !

     

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    • #1419815
      Le Mars 2016 à 16:26 par RD
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      Citation de Engels :

      D’après la conception matérialiste de l’histoire, le facteur déterminant dans l’histoire est, en dernière instance, la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx, ni moi n’avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu’un torture cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique est le seul déterminant, il la transforme en une phrase vide, abstraite, absurde.

      Lettre à Joseph Bloch (Publiée pour la première fois dans le Sozialistische Akademiker, 1895. Berlin, pp. 351-353), Friedrich Engels, éd. marxist.org, 1880, p. [en ligne]

       
    • #1419923
      Le Mars 2016 à 19:41 par RominRomin
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      @ RD
      La production et la reproduction de la vie réelle …
      Vous avez un décodeur ? Parce qu’on peut se pousser du col et dire que c’est génial mais en fait cela ne veut rien dire.

      Le matérialisme économique appuie sa très faible spiritualité sur
      le principe de l’immanence. Le projet du christ et donc de la France durant dix-huit siècles s’appuie lui sur la transcendance.

      Penser le monde à travers des catégories, comme le socialisme issu de la modernité c’est arriver sur le champs de bataille avec un pistolet à eau. L ’analyse s’essouffle vite. Il faudrait que le camarde de Brague sorte de son microcosme de penseurs du cercle Proudhon qui n’ont rien fait d’autre que de se réunir pour blablater durant quelques années et ont lamentablement échoué. Car par ce biais on ne peut rien comprendre du monde, de la politique, ou de la France. Le monde a existé sur tout les continents et depuis des millénaires sans le socialisme, consubstantiel au libéralisme, tout deux enfants de la modernité.

       
    • #1420068
      Le Mars 2016 à 23:32 par RD
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      Cela ma paraît pourtant clair et très simple ! Il est question ici du conception matérialiste de "l’HISTOIRE". Vous noterez l’expression "dernière instance", souvent utilisée par Marx pour signifier cause/facteur principal et non unique.

      Le Christ, dont par ailleurs je suis par ailleurs un inconditionnel, a posé les bases radicales pour un monde... humain.

      Ainsi, le christianisme, même dévoyé, a eu une influence certaine sur l’histoire européenne et française mais malheureusement TOUS les combats furent perdus par ses défenseurs sincères et authentiques mais pourtant il semble qu’absolument aucune remise en question ne puisse intervenir sur les moyens.

      Allez au champ de bataille comme vous dîtes avec votre transcendance : vous serez laminé malgré vos prières. Vous pouvez même consacrer la Russie au coeur de la Sainte Vierge !

      Même si mon cas n’intéresse personne, je ne suis pas "socialiste" (cela serait faire trop d’honneur à tant d’institutions humaines frelatées comme partis politiques, états, syndicats, entreprises, think tank, associations sportives mondialistes,...), je pense simplement à que le matériel et le spirituel, le corps et l’esprit vont de pair et que la réflexion sur les modes de production et les rapports sociaux en résultant est nécessaire/indispensable , même si non suffisante.

      La pensée "communiste" originelle n’est pas comme les Evangiles : on n’est pas obligé d’en prendre la totalité ou de la rejeter en bloc.

       
    • #1420370
      Le Mars 2016 à 13:03 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      @ RD

      Ainsi, le christianisme, même dévoyé, a eu une influence certaine sur l’histoire européenne et française...

      Il me semble que vous n’avez pas saisi l’essence même de notre nation, qu’on le réprouve ou qu’on s’en félicite, notre histoire, dans son volet politique, n’a pas été influencée par le christianisme mais fut bien une tentative d’incarner le projet politique de l’Evangile qui a connu un apogée spirituel au XIIème siècle avant d’entamer la régression qui nous a conduit à notre époque contemporaine.

      De plus, l’objectif de l’Evangile était de produire une société adulte (optimal spirituel) qui aurait permis l’instauration du régime le plus abouti, c’est à dire l’anarchie (que certains qualifieront d’utopie) voulue par le Christ mais qui n’est possible que lorsque les personnes ont pris conscience de leur nature insolite au point de ne plus avoir besoin de la médiation des autres pour produire le bien commun.

      C’est donc la pensée matérialiste et la nécessaire considération économique (à l’Antiquité, l’économie était une discipline de ménagère, devenue aujourd’hui "science" par le fait d’un hasard qui n’en est pas un) qui ont malheureusement pris le pas sur l’élévation de l’esprit et qui ont produit la société que nous subissons où la médiocrité le dispute à l’ignominie.

      D’ailleurs, il ne faut pas s’y tromper, nos zélus, avec leur mystique de bazar et leur messianisme non déguisé, sont justement dans une démarche éminemment spirituelle alors qu’ils conditionnent la masse à ne plus l’être ; et il y a deux raisons à cela.
      La première est qu’il n’ont pas perdu le sens de la politique, ils tentent par conséquent de nous métisser en une bouillie infâme et planétaire sans ennemi. Faire disparaître cet autre qui est nécessaire à la politique pour justifier de son existence, c’est la garantie d’annihiler la capacité de résistance chez l’individu et sa propension à penser juste.
      La seconde (phase terminale du projet mortifère en cours) est de venir combler le vide ainsi crée pour imposer cet autre nouveau (ennemi de l’humanité venu du lointain Cosmos) que la nouvelle religion en gésine nous fera maudire et pour laquelle, bien évidemment, le peuple prêtre et désigné par "Dieu" pour nous en protéger... sera le même qui nous opprime aujourd’hui !

      A quand le véritable saut qualitatif ? Parce que là, ça urge !

       
    • #1424057
      Le Mars 2016 à 00:59 par RD
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      J’aurais effectivement dû nuancer mon propos selon les époques concernant l’influence du christianisme : facteur probablement déterminant/principal à la fin du 1er et début du second millénaire mais qui a tendance à s’amenuiser au fur et à mesure de l’essor du capitalisme.
      Concernant le plan oligarchique/mondialiste, je pense que leur stratégie est de repousser la date de l’effondrement, le risque étant bien sûr que le monde d’après soit effectivement la quintessence de la m...e actuelle. Le point positif pour nous est que ces imbéciles vont se battre entre eux pour imposer leur propre vision ie domination, c’est la raison pour laquelle, je vois une probabilité de succès assez faible pour ce qui est l’écurie qui nous a infesté depuis quelques temps...
      La question étant de savoir si le saut qualitatif dont vous parlez peut se faire avant l’autre.
      Je suis agnostique pour le coup sur le sujet mais quand je vois que même la bête de somme allemande est de temps en temps capable d’entrouvrir ne serait-ce qu’un oeil, tous les espoirs sont permis !

       
  • #1419803
    Le 14 mars 2016 à 16:12 par Moi
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Pierre de Brague est devenu vraiment bon depuis ses premières interventions.

     

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  • #1420037
    Le 14 mars 2016 à 22:45 par SORLET Marc
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    De quelles classes parle-on ?
    Classe des ouvriers, des salariés, des chômeurs, d’âges, de sexe, d’origine ?
    Pierre ne mentionne pas les classes dont il parle.
    J’aimerais savoir de quelle classe je fais partie, nous faisons partie.
    Classe des dissidents ! Classe des nantis, des consommateurs !
    Je trouve (pour le moment) que la notion de classe est aussi vague que la notion de race.

     

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    • #1420179
      Le Mars 2016 à 07:49 par Jsd
      Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

      La classe est en rapport avec la production, est tu un parasite, un banquier, un commercant, un producteur, un travailleur manuel, un chomeur de longue durée, un rentier un héritier un paysan. Que produis tu ? Quels sont tes moyens de production ?
      C’est par la que commence l’analyse materialiste de l’histoire.
      le reste dont tu parles sont des categories de loisirs quin’ont pas trop d’influence sur les rapports economiques.

       
  • #1420305
    Le 15 mars 2016 à 11:24 par Pamfli
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    « Coignard - Hollande et Valls ont oublié les chômeurs ! »
    http://www.lepoint.fr/editos-du-poi...
    Coignard “naïvement” indique que les chômeurs ont été oubliés alors qu’ils sont volontairement maintenus dans cet état afin de faire baisser les salaires de tous : c’est le résultat de ce processus d’ingénierie sociale mis en œuvre depuis 40 ans pour le grand capital.

     

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  • #1421608
    Le 16 mars 2016 à 21:09 par Odin
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Pierre de Brague a raison, La tradition et la révolution (pour autant qu’il ne s’agisse pas de la « révolution bourgeoise moderne ») ne sont effectivement pas opposables mais bel et bien complémentaires au sens des anciens.

    La révolution n’étant qu’un retour au point initial à la fin de chaque cycle naturel tout en ayant réussi à conserver et maintenir contre vents et marées contraire la structure culturo-cultuelle du groupe humain préalablement constitué.

    Les trois stades de l’énergie créatrice révolutionnaire (révolte, résistance et enfin révolution) se calquent d’ailleurs parfaitement bien avec les trois stades de l’énergie créatrice naturelle : "instinct - révolte", "intelligence - résistance" et "intuition-révolution".

    Les assauts successifs de Marx et de Nietzsche contre la tradition ont pour l’instant échoué (mais cette lutte entreprise est-elle vraiment terminée ?).

    Pour Marx demain est toujours plus riche qu’hier, mais hier est incontournable dialectiquement parlant pour justifier chaque dépassement de stade, alors que pour Nietzsche envisager une quelconque richesse/restauration n’est possible qu’en effaçant radicalement à la fois hier (tradition - la mère) et aujourd’hui (modernité - la fille) pour faire surgir l’homme nouveau et conscient de sa propre puissance.

    Marx avec son "socialo-capitalisme scientifique et déterminisme messianique", c’est-à-dire de la pure prophétologie qu’il renie d’ailleurs lui-même à la fin de son existence et Nietzsche avec son combat contre le nihilisme de la société moderne et la réhabilitation de la toute puissance d’action de l’homme pour lutter à la fois contre la modernité bourgeoise, mais également contre la tradition qui, selon lui, a pleinement enfanté la modernité en une même hypocrisie généralisée.

    Georges Sorel a hélas refusé le combat en 1914, en dépit du nationalisme authentique qu’il affichait, face aux assauts Allemands, alors que Maurras et Péguy avaient la volonté de lutter contre ce voisin d’outre-Rhin, son industrie et sa finance envahissantes, expansionnistes sans aucune limite objective depuis le krach massif de 1875.

    L’Allemagne a toujours été beaucoup plus dangereuse en temps de paix qu’en temps de guerre.

    Et c’est presque toujours au faite maximale de sa puissance que les établissements financiers Allemands ou Autrichiens explosent et provoquent fatalement l’effet domino continental.

    Comme en ce moment, un signe peut-être.

     

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  • #1424085
    Le 20 mars 2016 à 04:39 par Laurier14:28
    Georges Sorel : la rupture avec le monde bourgeois

    Nous avons besoin de toucher l’eau dans son plus grand chaos, afin de nous rapprocher d’une des grandes forces de la nature, soit celle qui crée la vie, la transforme et qui permet sa régénération perpétuelle.

    Cette eau représente également la liberté, le mouvement et le renouvellement ininterrompu. Là où la nature est dominante et ne peut être altérée. Elle permet de se ressourcer et de prendre des décisions éclairées.

    Nous faisons actuellement face à un doute sur le plan spirituel et avons besoin d’une énergie extérieure à la notre pour nous aider à voir plus clair dans nos difficultés. Heureusement c’est une faiblesse qui peut se surmonter.

    Certains l’écrivent d’autres le vivent. Nous sommes jaloux de ceux-là qui n’ont pas à la surmonter de l’avoir déjà renversée et voulons les détruire d’exister en nous. Car le mot "renversé" n’est pas le mot juste. Le mot juste est "retourné" il transforme la faiblesse de perdre son temps dans la bassesse et traverse la force.

    Sachons que l’inconscient est nourri par une puissance invisible qui permet d’évaluer avec grande précision les possibilités qui s’offrent. Et que rien n’est figé, qu’à chaque instant l’univers re-paramètre, qu’un claquement de doigt peut faire oublier en un éclair tout ce en quoi nous pensions ne pas pouvoir renoncer.

    L’univers fait renoncer à l’existentiel plutôt que de le laisser malmener. Et l’existentiel porte la couronne de fumier des vain-coeurs.

     

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