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Gilets jaunes : la version du commandant Didier Andrieux mise à mal par la vidéo

Une légion d’honneur couverte de honte

Pendant que le boxeur Christophe Dettinger, le héros de l’Acte VIII se faisait lyncher par toute la presse de soumission, le commandant de police Didier Andrieux essayait de se faire passer pour une victime, alors qu’il a, vraisemblablement, agi comme un vulgaire provocateur de manifestation.

 

Le pouvoir, qui avait pourtant abandonné à ses bas salaires et des mauvaises conditions de travail une police très en colère en 2017, retrouve les vertus de la matraque et de l’ordre en 2019. Le problème, c’est que la petite frappe Castaner en incarnation de la Sécurité ça ne fait pas très sérieux.

 

 

Mais le vrai problème, ce ne sont pas les clowns à moitié fous (c’est pas de nous, les « fous », c’est de Lordon) à la tête des organes de répression, et non plus de sécurité – sauf si par sécurité on entend celle du pouvoir et non du peuple – ce sont ces éléments des forces de l’ordre qui se lâchent contre des Français sans défense et sans agressivité, alors qu’ils auraient pu depuis longtemps montrer leur zèle dans les cités en feu contre les racailles qui veulent « niquer la France ».

Sauf que là, les ordres ne sont pas venus. Alors on préfère tabasser des femmes, et des femmes âgées, c’est moins risqué.

 

 

Même s’il s’arrête à l’Acte X ou XII, le mouvement des Gilets jaunes laissera une trace dans l’histoire de notre pays parce qu’il aura mis les choses au clair : on sait désormais qui est pour et qui est contre le peuple dans notre pays. Rien ne sera oublié.

L’IGPN (la police des polices) a reçu 200 signalements (de violences policières) et a été saisie de 78 dossiers...

 

 

La chaîne RT a relayé la vidéo de Mediapart qui montre que le commandant de police Didier Andrieux n’a pas été qu’une victime lors de l’Acte VIII à Toulon, mais aussi un provocateur, et un provocateur violent :

« Filmé en train de boxer un individu près de la gare, puis de s’en prendre violemment à un autre lors de l’acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes à Toulon, le commandant Didier Andrieux était déjà aux prises avec les manifestants quelques heures plus tôt dans la journée du 5 janvier.

Son avocat avait en effet transmis une vidéo à France 3, largement diffusée, sur laquelle on voit le commandant à terre, frappé par des manifestants, avant qu’il ne reçoive l’aide de ses collègues. Par ces images, l’avocat du commandant entendait souligner la “violence inouïe” des manifestants contre la police, et montrer que Didier Andrieux avait été le premier à subir des violences, ce qui pouvait expliquer les interpellations polémiques du commandant décoré de la Légion d’honneur, pour lesquelles deux enquêtes ont été ouvertes.

 

 

Mais cette version des faits est désormais mise à mal par des vidéos que s’est procuré le site d’investigation Mediapart, qui montrent le déroulé des événements avant cette scène. Sur celles-ci, le commandant, casque de moto sur la tête, est filmé en train de s’en prendre à un manifestant qu’il frappe sans raison apparente, alors que la situation semble plutôt détendue. Il s’en prend ensuite à un autre, avec ses pieds, avec ses mains.

Alors que les Gilets jaunes reculent face à l’attitude menaçante de Didier Andrieux, un de ses collègues lance des grenades lacrymogène. Le commandant déploie sa matraque télescopique pour frapper un manifestant qui filme l’affrontement, et qui ne semble pas représenter de menace. »

La sécurité est devenue celle des dominants,
lire sur Kontre Kulture

 

Dettinger/Andrieux, deux poids deux mesures, sur E&R :

 






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78 Commentaires

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  • #2122766

    Les "forces de l’ordre" sont des lâches.

    On en a des preuves chaque jour, et c’est pas près de s’arrêter.

     

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    • #2123363

      Demandez donc à des vrais militaires, ceux qui partent en OPEX etc, ce qu’ils pensent des gendarmes... Pour info, leur mission en cas de guerre quand il y avait encore la conscription, c’était de placarder les affiches de mobilisation, et de traquer les déserteurs, c-à-d, des civils envoyés vers le feu. Non pas que je justifie l’acte de déserter, mais il est assez paradoxal d’avoir un corps de l’armée, qui, en cas de conflit se retrouve "planqué", tandis que les civils sont envoyés au front.

       
  • Aujourd’hui, passant par le quartier Cadet des Folies Bergère, du Conservatoire, de la Synagogue, du Grand Orient et du musée de la Franc-Maçonnerie, au sortir de l’église Sainte-Cécile où se donnait un concert de musique grégorienne remarquable, j’ai vu des policiers alignés dans la rue. Certains avaient une sorte de cagoule, les autres un casque. Certains n’avaient pas l’air français, plutôt orientaux. Ils ne semblaient néanmoins pas hostiles. Ils étaient tous en uniforme de la police nationale.
    Soudain, ils ont bondi dans un car de police, précédés et suivis de voitures de police. Ils ont rejoint le boulevard Poissonnière, en direction des Champs-Elysées, au bruit des sirènes.
    Je me suis demandé s’ils venaient prendre leurs ordres directement des francs-maçons tapis dans le quartier ? Simple hypothèse.

     

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  • Ce commandant sait très bien ce qu’il fait, c’est voulu par sa hiérarchie et lui, il est mouillé avec eux...Il faut que certains soient poussés à abattre un ou plusieurs flic prochainement mais ce ne sera pas ce commandant qui va maintenant etre exfiltré ou se mettre en planque. C’est le petit flic du quartier qui va se prendre une balle à sa place. Si aujourd’hui, le reste des flics ne comprend pas et que l’armée ne bouge pas...pas besoin d’être visionnaire. Le pouvoir n’a plus d’autres cartouches en mains, si je puis dire. ps : si personne du peuple ne tire sur un flic, ils le feront eux même de toutes les façons.

     

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  • #2122865

    Dites-moi, au départ, les flics, ils sont pas payés par le peuple pour protéger le peuple ?

     

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  • Un profil psychocomportemental absolument classique dans une tyrannie qui ne dit pas son nom. Une émanation de l’Hyperviolence et de l’Hypercontrainte polymorphes que les serviteurs de la Névrose mettent en oeuvre afin de domination pour accaparement de la ressource. Névrose a besoin de tous ses serviteurs selon leurs spécificités. Dans ce cas précis on est en présence d’un sadique mégalomaniaque handicapé par des capacités intellectuelles qui ne lui ont pas permis, parvenu en fin d’âge mûr, d’aller au-delà des fonctions qu’il occupe dans le hiérarchie des serviteurs de la Névrose. A son niveau, il fait ce qu’il sait faire de mieux pour servir et, par expérience, supervise des individus qui présentent les mêmes troubles mentaux mais encore moins bien nantis (oui, c’est possible) quand aux capacités d’intelligence (au sens éthymologique du terme). Les ’’hommes augmentés mais non’’, de la ripoublique, L’intelligence artificielle, ’’sécurité du XXI° siècle’’, mettra de l’ordre dans tout cela, même artificielle, c’est mieux que rien.

     

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  • #2122913

    Honte a la police républicaine ! Le commandant Andrieux devrait comparaitre en justice pour se justifier de ses actes ; ce serait légitime dans une "démocratie" . Pendant ce temps Christophe Dettinger est incarcéré en attendant son jugement , alors qu’il ne faisait que de se défendre a une agression policière ! Ou est la justice ! Libérons Christophe Dettinger !

     

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  • Aujourd’hui, on a franchi le point de non retour.

    Le pouvoir en place n’en a plus rien à foutre de sauver les apparences ou de feindre une quelconque légitimité.
    Ce qu’ils veulent ?
    Juste un prétexte politiquement acceptable pour décréter la loi martiale et faire en sorte que la lutte des rues devienne armée.

    Il arrivera un moment ou certains manifestants (les gitans ? Les chasseurs ?) en auront tellement marre qu’il se pointeront à 10 ou 20 à un contrôle de CRS ou de gendarmes avec les calibres 12 sous le manteau.
    Et ils feront un carton.

    Macron et ses potes de loge n’attendent que ça.
    C’est le piège dans lequel personne ne doit tomber.

     

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  • le fait que le système promotionne ça, est un marqueur déterminant de sa véritable nature

     

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  • C’est la médecine ’’républicaine’’ (il manque des mots). On vous administre le laxatif d’en haut et d’en bas le vomitif. Par le fait, de façon générale rien d’autre que de la déception dans de la coercition. Loin de la Liberté, de la Prospérité et de la Paix. Un piège bien rôdé, une prise d’otage, un encerclement, une caserne pénitentiaire à ciel ouvert avec le racket comme occupation principale et une piscine de salive froide pour s’aller délasser.

     

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  • Qu’est-ce qu’on peut aller foutre dans des endroits où on croise ce genre d’olibrius, d’épiphénomène, de synthèse. C’est juste un psychopathe, un fou peint en bleu avec un casque en composite comme boite crânienne et un grade comme signifiant. Un automate de niveau deux qui fait pipi, caca et qui cogne. Vous avez la même forme de vie qui aboie dans une niche et, il y a une vie d’homme, dans les caves des collabos. Attention de ne pas marcher dedans

     

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