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Hausse du nombre d’intermittents

Un nouveau bras de fer est à prévoir

Pôle emploi a recensé 256.000 salariés ayant cotisé l’an passé au régime spécifique des intermittents du spectacle. Ce total a augmenté de 4,8 % depuis 2010. Le régime reste largement déficitaire et son avenir sera de nouveau l’objet de vifs débats lors de la renégociation de la convention Unédic cet hiver. Au risque pour le gouvernement de revoir exploser le conflit qui avait lourdement perturbé les festivals de l’été 2014.

C’est un dossier que l’exécutif devra, encore, surveiller comme le lait sur le feu : la renégociation des règles de l’Unédic, début 2016, devrait relancer la féroce bataille sur le régime spécifique d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, les fameuses annexes 8 et 10. A l’été 2014, pour éteindre le conflit provoqué par les mesures d’économie imposées par le patronat et certains syndicats, le gouvernement avait fini par en prendre une large partie du coût à sa charge et par promettre aux syndicats et aux employeurs du spectacle d’être mieux associés aux prochaines discussions. Mais s’il a ainsi gagné du temps, le problème reste entier : avec un déficit oscillant structurellement autour d’un milliard d’euros par an, les annexes 8 et 10 seront de nouveau dans le collimateur du Medef, de la CGPME et de l’UPA, fermement décidé à redresser les comptes de l’Unédic, dont la dette cumulée atteindra 25 milliards à la fin de l’année, un record, sans avoir à hausser les cotisations employeurs. Au risque, pour l’exécutif, de voir un nouveau conflit dur se développer à l’été 2016 avec cet électorat marqué à gauche, le tout à quelques mois alors des élections présidentielles...

Le dossier sera d’autant plus complexe que le nombre d’intermittents du spectacle, comme le pointe une note publiée fin septembre par Pôle emploi, continue de croître. En 2014, l’organisme public a dénombré 256.000 salariés ayant travaillé au moins une heure pour un ou des employeurs relevant des annexes 8 et 10. Ce total a progressé de 0,8 % en un an et de 4,8 % depuis 2010. La masse salariale, 2,2 milliards d’euros, et le temps de travail, global, 97,1 millions d’heures, ont évolué dans les mêmes proportions. Près d’un sur deux habite l’Ile de France et si cette population se féminise, on y compte encore deux tiers d’hommes, avec 39ans d’âge moyen.Parmi eux, 156.000, soit 61 %, exercent un métier artistique (la moitié dans la musique). Les 100.000 autres sont techniciens.

L’étude met aussi en lumière les très fortes disparités d’accès à l’emploi qui caractérisent ces professions. Si en moyenne, un intermittent effectue 16 contrats par an (21 pour les techniciens 14 pour les artistes), un gros quart n’en a effectué qu’un dans l’année, pour une durée inférieure à 24 heures.

Lire la suite de l’article sur lesechos.fr

Les intermittents, serpent de mer problématique des socialistes, sur E&R :

De la vraie gauche révolutionnaire pour les subventionnés, chez
Kontre Kulture :

 






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16 Commentaires

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  • #1283729
    Le 4 octobre 2015 à 10:00 par oklez
    Hausse du nombre d’intermittents

    Le paradis de la glandouille pour gauchistes bobos.

     

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    • #1284112
      Le Octobre 2015 à 18:54 par VORONINE
      Hausse du nombre d’intermittents

      - " Un gros quart n’ont effectué qu’un seul contrat dans l’année pour une durée de moins de 24 heures"....On ne peut quand meme pas considérer ça omme du surmenage ! ça laisse des loisirs, on peut envisager un petit job d’appoint !....Sans blague , dans ces conditions, je me dirais que quelque chose ne colle pas, qu’il faut changer de voie ....

       
    • #1284367
      Le Octobre 2015 à 10:28 par chikito
      Hausse du nombre d’intermittents

      énorme le commentaire !! T’ as pas l’air très au fait de la réalité du terrain, y a plus de punk à chiens que de bobos chez les intermitteux !!

      Je fais parti des 100.000 techniciens qui souvent commence à l aube, travaillent jusque 19h00... Pendant que les bobos, politicos ou autres cadres sup se remplissent la panse au buffet (souvent payé avec nos impôts), nous on pionce 3h sur des fly case (comme des clébards) et ensuite une fois la foulle rentrée, on continue de bosser jusqu’ a l aube !!!
      le tout pour une pige à 150 balle brut déclaré 8h.

      Encore une fois, on divise, on crache sur son voisin sans savoir la réalité, et tout ça fait le jeu des guignols qui nous commandent.

      Donc t’es gentil mais quand tu feras 300h(jour nuit et week end) dans le mois payé 120, tu pourras te permettre de ramener ta science.

       
  • #1283765
    Le 4 octobre 2015 à 10:51 par yann59
    Hausse du nombre d’intermittents

    Le milieu le plus protéger avec les hommes politiques et les journalistes, ce qui est bien avec eux c’est qu’ils sont tous gauchistes bobo en général et donc ils bossent pour le système

     

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  • #1283770
    Le 4 octobre 2015 à 10:57 par Berrichon
    Hausse du nombre d’intermittents

    « Parmi eux, 156.000, soit 61 %, exercent un métier artistique (la moitié dans la musique). Les 100.000 autres sont techniciens. »

    Heu ... j’comprends rien à cette statistique !

    Toujours est-il que c`est l`intermittence de tournage du cinéma qui plombe ce système , ils touchent des indemnités bien supérieures à celle de la musique ou du théâtre , et même les salaires perçus sont bien bien au-delà du reste , donc des indemnités largement supérieures ! Excepté des artistes réputés de la musique comme Johnny Halliday (ou Patrick Bruel ? Oups !)par exemple , qui touche le plafond des indemnités assedic lorsqu`il ne joue pas , alors qu`il n`en a même pas besoin pour vivre , c`est le comble !!!

    Bref je n`ai jamais bien compris pourquoi un type qui pousse les flight-cases en coulisse , profite mieux de ce système , qu`un artiste de bas étage ... ? Car pousser un flight-case ne requiert aucun talent , juste l`emploi de ses bras (tiens ça me rappel quelqu`un ...) ...

    En conclusion ce système devrait fonctionner pour l`artiste qui peine à en vivre seulement , cela serait moins déficitaire pour l`unedic !

     

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    • #1283908
      Le Octobre 2015 à 13:34 par paramesh
      Hausse du nombre d’intermittents

      en conclusion, je dirais plutôt que un tel système ne devrait pas exister,
      un artiste qui n’arrive pas à vivre de son art n’a qu’à faire autre chose pour gagner de la thune, cela ne l’empêchera pas de cultiver son art pendant ses loisirs
      je dis ça d’autant plus sérieusement que je suis artiste peintre, alors question galère j’ai bien connu le problème.
      on en arrive toujours au bon vieux clivage qui fait flipper les artistes : t’es pro ou amateur ? (t’es pro t’es un bon, amateur t’es un charlot alors que le critère qui détermine le pro de l’amateur n’est que le pognon puisque pour se consacrer pleinement à son art il faut pouvoir en vivre . ce régime à la con génère donc des pseudo artistes professionnels aussi mauvais les uns que les autres puisque même aidés à exercer pleinement leur art, ils ne sont même pas capable de sortir quelque chose d’assez bon pour en vivre sans assistanat.
      tous des branleurs, j’vous dis !
      si des jeunes artistes assistés sont choqués parce que je dis, qu’ils prennent bien en compte que la vraie création s’accouche souvent dans la difficulté et que c’est dans la précarité qu’on est le plus libre et le plus créatif

       
    • #1284232
      Le Octobre 2015 à 23:17 par Berrichon
      Hausse du nombre d’intermittents

      @ paramesh :

      Je suis entièrement d`accord avec vous à quelques détails près et je n`en attendais pas moins , moi aussi j`ai bien connu le problème question galère dans le domaine de la musique , même avec des diplômes de conservatoire .

      « la vraie création s’accouche souvent dans la difficulté et que c’est dans la précarité qu’on est le plus libre et le plus créatif »  : Vrai ! Le jazz par exemple est né du crash boursier des années 30 , les musiciens de music-hall se retrouvant au chômage reprenaient des tubes de music-hall pour les jouer en petite formation , ce sont devenus des "standards de jazz" . C`est aussi vrai pour le blues .

      Oui ce régime à la con génère des pseudo-artistes , mais il ne faut mettre tout le monde dans le même sac , la majorité de ces pseudo-artistes à profiter de ce régime , sont liés à des associations politique d`extrême gauche . En clair , si t`affiches pas clairement des idées politiques progressistes : tu passes aux oubliettes ! Ce doit être idem dans le domaine des beaux arts .
      ça me rappelle un acteur connu dont j`ai oublié le nom , qui disait , je cite : "Dans les années 80 pour passer sur FR3 il te fallait prendre une carte au parti communiste" . La gauche en général pense que la culture leur appartient pleinement et occupe le terrain !
      Pour prendre l`exemple de la musique , il existe de bons instrumentistes qui pouvaient "cachetonner" encore correctement jusqu`au début des années 2000 et qui ont un job à coté .Depuis , les associations , les collectivités , les mairies , les orchestres , les fanfares etc , ont reçues de moins en moins de budget d`un état de moins en moins souverain et de moins en moins providence , remboursement de dette oblige , tout a soudain fondu comme neige au soleil !

      Soyons clair , l`art , la culture ne peut vivre sans être subventionné(e) car elle ne produit rien , un état souverain doit défendre et promouvoir ses artistes , sa tradition culturelle , sans quoi cette dernière finira par disparaitre ou sera remplacée par une autre importée , ou encore la pratique d`un art ne sera bientôt plus réservée pécuniairement qu`aux nantis , ce qui est déjà le cas ...

      Ce régime d`intermittence , reste un bon principe s`il était bien géré et non détourné de ses fonds budgétaire d`une part , et d`autre part , qui déclare ses prestations se met en règle avec le bien commun , paye ses charges qui retournent dans les caisses de l`état , et obtient quelques points de retraite supplémentaires .

       
    • #1284289
      Le Octobre 2015 à 04:57 par paramesh
      Hausse du nombre d’intermittents

      d’accord avec toi sur le clientélisme gauchard, mais c’est justement la conséquence de cette "subvention"
      par contre dire qu’un artiste ne produit rien , pas d’accord du tout, il produit une marchandise qui s’achète (que ce soit un tableau ou une heure de spectacle.quant à son utilité, elle est bien plus grande que beaucoup produits manufacturés.
      Le seul vrai problème à la galère des artistes (et principalement des musiciens) est qu’on leur a ôté petit à petit toute possibilité d’exercer leur art en dehors de la production industrielle( musique de rue, bals, bistrots, piano bar, dancings, noces, fêtes etc)
      c’est l’art subventionné qui tue l’art populaire (le seul art digne de ce nom).
      pour la petite histoire, j’ai passé une grande partie de ma jeunesse à me battre avec les flics pour pouvoir peindre (et vendre) dans la rue et ce malgré la circulaire Malraux qui m’y autorisait légalement (arrestation, saisie du matériel, amendes)

       
  • #1283771
    Le 4 octobre 2015 à 10:58 par pff
    Hausse du nombre d’intermittents

    Ca en fait des figurants prêt à tout pour une obole. Les révolutions et futures manifs pro-"réfugiés", pro-pédo, pro-transhumanisme, pro-droitsdesrobots, pro-(fourre-tout) servant le totalitarisme du Capital (Cousin), auront tous les moyens humains nécessaires à leur mise en scène.

     

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  • #1283873
    Le 4 octobre 2015 à 13:01 par Pascal
    Hausse du nombre d’intermittents

    Faudra juste dire aux subventionnés cultureux que les économies faites serviront à l’accueil des migrants...

     

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  • #1283912
    Le 4 octobre 2015 à 13:39 par wars
    Hausse du nombre d’intermittents

    AU lieu de faire preuve de solidarité vous crachez sur vos compatriotes comme moi qui ont fait de leur passion un métier et je crois que ça vous fait mal au cul !
    Et je ne choisi pas de ne pas travailler, ou d’être intermittent , je ne peux pas prévoir de partir en vacances je ne peux pas prendre de crédits et bien sur, c’est un métier ou il interdit de tomber malade sous peine de ne plus jamais bosser.
    En tant que technicien je n’ai rien choisi à part le fait de travailler dans le cinéma, et encore faut bien s’accrocher pour rester dans le milieu (oui c’est plein d’homo et de fils DE, alors quand on a ni l’un ni l’autre).
    Et je ne pense pas qu’un mec qui fait 4 accords à la guitare ai plus de talent qu’un chef opérateur dont vous ignorez tout du métier.
    La plupart des techniciens , comme moi cherchons juste à bosser !
    Vous vous etes fait avoir par le système qui consiste a nous diviser... Ne vous inquiétez pas l’état fait tout ce qu’il peut pour sanctionner les intermittent et en commençant par les plus faibles d’entre nous : les artistes de rue ou cirque par exemple.
    http://intermittent.ipresta.fr/le-c...
    Alors messieurs, s’il vous plaît , retournez derrière vos ordis toucher votre RSA de pseudo révolutionnaire ou faire les boulet que vous détestez !

     

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    • #1285135
      Le Octobre 2015 à 07:02 par paramesh
      Hausse du nombre d’intermittents

      tu es véritablement l’exemple typique du type qui se trompe de cible :
      d’abord tu es un technicien qui travaille dans une industrie (pseudo artistique) mais dont le but premier est de faire de l’argent .
      tu es donc un prolétaire et non un artiste producteur indépendant pour qui ce système a été SOIT DISANT crée.
      tu profites (petitement je te l’accorde) d’un système qui n’a pas été conçu pour toi mais pour l’industrie libérale du spectacle qui en tire le vrai bénéfice : utiliser une main d’oeuvre corvéable à merci et interchangeable à volonté sans en payer le juste prix : (le chômage partiel et les charges sociales.
      dans la pratique vus êtes 10 pour faire le boulot d ’un seul . ce système fait de vous un capital humain de réserve
      clientélisé à donf. le plus drôle étant que vos "syndicats" n’attaquent que l’état payeur (nous contribuables) plutôt que vos vrais patrons, les esquimaux invisibles
      normal que vous passiez votre temps à glander vous êtes l’avant garde de la flexibilité de l’emploi, 9 à prétendre bosser alors qu’il n’y a du travail que pour un seul, travail divisé par 9 puisqu’on vous utilise tous aux 10% de votre capacité (ce qui vous permet de toucher vos aides, et surtout ce qui permet aux industriels du spectacle de ne pas vous payer entre deux spectacles et de vous payer au lance pierre avec votre parfaite soumission.
      ton seul ennemi c’est la production cinématographique puisque tu es technicien cinéma. reprocher à des camarades de relever les contradictions de ce système est totalement contre productif pour ton avenir, tu vas droit dans le mur si tu ne cibles pas correctement l’origine de ton problème

       
  • #1283926
    Le 4 octobre 2015 à 13:54 par Dom
    Hausse du nombre d’intermittents

    S’il est exact qu’ "En 2014, l’organisme public a dénombré 256.000 salariés ayant travaillé au moins une heure pour un ou des employeurs relevant des annexes 8 et 10." Ce chiffre dit simplement que des gens, artistes ou techniciens ont "simplement" cotisés au titre des annexes 8 ou 10, il ne représente en rien le nombre réel d’intermittents. Le chiffre exact ? C’est vous les journaleux...Investiguez et surtout cessez de colporter des chiffres tronqués et sortis de leurs contextes, moi, j’ai pas le temps j’ai encore mes heures à faire pour pouvoir prétendre à l’intermittence.

     

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  • #1283987
    Le 4 octobre 2015 à 15:26 par dams
    Hausse du nombre d’intermittents

    Finalement la redevance va bien augmenter mais vous allez payer via le déficit de l’assurance chômage qui comme tout un chacun sait pète la forme financière.

     

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  • #1284047
    Le 4 octobre 2015 à 17:14 par Ju
    Hausse du nombre d’intermittents

    Le problème de l’intermittence est un peu plus complexe que cela.
    Il faut voir cette vidéo qui remet les pendules à l’heure.
    https://www.youtube.com/watch?v=tC9...
    D’autre part, la culture au sens noble tu terme n’a pas à être rentable, il est normal qu’elle soit subventionnée. Après, de quelle culture (ou propagande) on parle est un autre sujet (voire LE sujet).
    Et pour finir, sachez qu’aujourd’hui, à part l’artisanat (la vraie libre entreprise théoriquement), toute activité susceptible de de mettre en valeur un politicien passe par le jeu de la subvention directe ou indirecte (installation géographiques de grandes entreprises dû aux "facilités" offertes par le politique et par nos impôts et taxes)
    Le sujet mérite d’être évoqué dans sa complexité et il est décevant que le site relaie un article des échos dont la pertinence est plus que discutable, sans explications supplémentaires. Le sujet des intermittents même si il est tout à fait critiquable sur bien des aspects est de la pisse de chat quand aux causes de déficit de notre pays et il sert régulièrement de leurre pour orienter les colères légitimes des chômeurs.
    Un intermittent, ça ne veut rien dire !
    Il y a tellement de corps de métiers qui dépendent de ce régime...
    Et il y a comme chez les fonctionnaires (par exemple) des parasites, des gens sérieux qui bossent et méritent leur salaire, etc...

     

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  • #1303112
    Le 27 octobre 2015 à 22:05 par Telecaster
    Hausse du nombre d’intermittents

    Dans mon dernier boulot (de nuit dans le "social "), je gagnais moins à 3/4 temps en faisant à côté deux plans musique par mois (4 en été), que mes collègues à plein temps ou d’autres en postes de jour, plus avancés que moi en échelon et en diplôme . Je préférais même refiler à d’autres mes nuits de week-end pourtant majorées pour pouvoir gratouiller ma guitare et chanter dans des restaus .
    Mon taux horaire ? Puisque je n’ai pas la chance d’avoir une voix placée naturellement ni des dons guitaristiques surnaturels, je dois bosser pour jouer proprement . Une fois comptabilisées les heures de travail technique sur ma voix et mon instrument, les préparations de répertoire, les trajets et les montages-démontages, ça reste en- dessous d’un bon maçon au black .
    Je ne regrette rien . Je ne pourrais pas vivre la vie de mes cousins pharmaciens, enseignants et commerciaux . J’ai choisi cette vie de petits boulots subalternes qui m’ont permis de constater un manque criant de culture générale et d’élévation morale chez certains cadres qui me dirigeaient . Je demeure jusqu’ici le guitariste pauvre de la famille, pauvre mais très heureux d’avoir découvert Jésus-Christ et Alain Soral .
    Le statut d’intermittent ? J’avoue en rêver.

     

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