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Henri Bentegeat, ancien chef d’état-major des armées : "Faire aimer son pays"

«  Et si on aimait la France  ? ». La question posée par Bernard Maris à la veille de son assassinat par les djihadistes, avec les autres journalistes de Charlie Hebdo, reste pertinente. Les attentats de 2015 et 2016 ont provoqué, dans notre vieux pays, un regain inattendu de patriotisme après des décennies de suspicion à l’égard de tout sentiment national.

[...]

Cette redécouverte du patriotisme répond à un besoin fondamental pour une communauté agressée, meurtrie, et vivant désormais sous la menace permanente du terrorisme. Elle permet d’affirmer la solidarité de ses membres et d’afficher leur volonté de se défendre et de préserver leur bien commun. Contrairement au civisme qui n’est que l’acceptation du primat de l’intérêt général sur les intérêts particuliers, le patriotisme revêt une dimension affective essentielle. Aimer son pays, c’est reconnaître un héritage physique, culturel et spirituel qui mérite qu’on le défende et c’est aussi se savoir responsable de ce qu’on léguera aux générations futures. Le patriotisme est une solidarité qui transcende les catégories sociales, les couleurs de peau et les affiliations religieuses ou politiques, dans la conscience d’une communauté de destin.

Or, ce renouveau patriotique qui unit aujourd’hui le peuple français ne durera pas s’il n’est pas consolidé et entretenu. Déjà, dans la classe intellectuelle et les médias, les réserves et les mises en garde se multiplient  : « risque de dérive nationaliste, xénophobie latente, jeu de l’extrême droite…  ». Pour beaucoup de nos leaders d’opinion, le « patriotisme acceptable » n’est pas l’amour de la France, trop concret, trop charnel et trop restrictif, mais celui de la République, valeur abstraite et universelle. Le bien commun à défendre n’est pas un peuple, un territoire, une culture, mais une valeur unique, la laïcité. Pourtant, l’amour sans frontières du genre humain, aussi admirable et souhaitable qu’il soit, ne dispense pas des preuves de fraternité qu’on doit à ses proches.

Ce qui frappe dans les interrogatoires des jeunes radicalisés, c’est la haine de la France qu’ils expriment. Le mal qui ronge cette frange de notre jeunesse donne un écho puissant au cri d’alarme lancé par Michel Rocard, il y a 25 ans  : «  Si l’on ne donne pas une patrie aux jeunes immigrés nés en France, ils se créeront dans leur tête une patrie imaginaire. L’intégrisme et le fanatisme feront le reste  : au bout de l’exclusion, on trouve souvent la délinquance et parfois le terrorisme. »

Lire la tribune entière sur la-croix.com

Ce vendredi 9 septembre 2016, face à Bourdin sur BFMTV, le candidat LR Alain Juppé a lancé :

Le service militaire, c’est un rêve d’octogénaire

 

Sur le patriotisme français, chez Kontre Kulture

Le réveil patriotique français, sur E&R :

 






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9 Commentaires

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  • #1552417

    pour " Faire aimer son pays " il faudrait se débarrasser de toutes les crapules et parasites qui squattent notre système politico-médiatique , éradiquer les assoc. grassement nourries avec l’argent des Français - en prison , toute personne qui utilise la France et son armée à leurs propres fins , sous couvert de Démocratie !!!!!!!!!!

     

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  • #1552438

    Pourquoi un type de 70 ans qui n’a jamais eu aucune ambition présidentielle se présente à l’élection ?
    Réponse : service commandé. Par qui ?

     

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    • #1552550

      oui parce que s’il avait eu 80 ans il aurait pas dit octogénaire, mais nonagénaire ! Juppé veut pas passer pour un vieux et ses conseillers non plus - alors qu’il devrait être à la retraite, vu son utilité !
      Moi je mise sur un deuxième tour Le Pen / Juppé (les gens vont pas voter pour Hollande ou Sarko quand même), et comme en 2002... mais on n’en est pas là !

       
    • @ré Génération
      Juppe ne veut pas quitter cette terre sans travailler ; c’est pour sa rubrique nécro , pas pour l’expérience, et il lui reste peu de temps !

       
  • #1552546

    Toute façon c’est difficile d’être patriote d’un autre pays alors qu’on est né en France, ou de l’être à distance !
    Congruence, cohérence quoi..

     

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  • #1552582
    Le 9 septembre 2016 à 13:14 par Francois Desvignes
    Henri Bentegeat, ancien chef d’état-major des armées : "Faire aimer son (...)

    Le patriotisme français tient en quatre mots et une règle :

    - blanc
    - catholique
    - francophone
    - francophile

    Et une règle : un peuple par territoire et pas plus.

    Seuls ceux qui ourdissent votre génocide (que vous soyez indigène ou allogène) ont prétendu le contraire et qu’il fallait donc être :

    - métissé
    - athée
    - aculturé
    - francophobe

    pour être dans le camp du Bien.

    Et que la règle c’était donc : tous les peuples chez eux, mélangés, n’importe où.

    Mais demandez à votre chien, qui lui n’a pas été lobotomisé par les medias, ce qu’il en pense, en faisant mine de vous installer dans sa niche.

    Vous verrez, avec toute l’affection qu’il vous doit, sa réponse sera très claire.

    Vous voyez mon chien est peut-être un con, mais il a une qualité irremplaçable : il ne ment jamais.

     

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  • « un regain inattendu de patriotisme »

    Je ne crois pas qu’il s’agisse de patriotisme... Je ne vois d’ailleurs aucun rapport entre un pays mal dirigé et un regain de patriotisme. Le patriotisme serait alors d’être au service des élites apatrides cosmopolites ?!

     

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  • #1552845

    Dès l’évocation de Charlie-Hebdo, je me suis méfié. Plus loin, il évoque "les minorités défavorisées" qui font les bonnes recrues. Pour quelles guerres ? Car c’est une manie des officiers désormais de ne parler que d’engagement lointain... En fait l’armée de la zone France fonctionne comme celle des States. Eux recrutent des mexicains, nous des arabes. Et pour tous : direction l’Orient mystérieux.
    Alors non, je ne suis pas prêt à entendre un discours plein de trémolos sur le patriotisme, la patrie etc.
    Non, en tant que citoyen, j’aimerais entendre parler de géopolitique, de diplomatie française digne de ce nom et de la Nation France défendue par l’ensemble des français, comme le font les Suisses pour leurs cantons.
    Pour le reste... Les gros salaires de l’armée bossent pour les intérêts de leur classe sociale. Ils sont donc désormais Charlie, LGBT, multiculturalistes (suffit de regarder leurs campagnes de propagande pour recruter...). Après avoir mérité de la Patrie, ils bosseront pour l’industrie de l’armement ou se reposeront dans les country-club les plus proches. En bas de l’échelle les "jeunes des minorités défavorisées" feront quelques CDD pour la Grande Muette avant d’aller promener leur patriotisme ailleurs. A propos de Grande Muette, nous français, nous attendons autre chose de nos gradés que des textes à l’eau tiède. Qui avons nous tué dans tous nos "engagements" ? Qui et comment ? Et pourquoi ? Quelles images, quels enquêtes, quelles descriptions précises avons nous de ces "engagements" ?
    D’ici pas longtemps, au cinoche, dans les navets et les séries françaises, nous auront droit à la figure du "vétéran", soit amputé, soit déjanté et qui maudit ses chefs. A l’américaine.

    Il n’y aura pas d’officiers supérieurs nationalistes tant que la nation dormira d’un sommeil létal. Sans un réveil radical, il n’y aura plus d’Elie de Saint Marc. Il n’y aura que des "Colonel Samuel Trautman" (Rambo)...

     

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  • On ne dira jamais assez le mal que la France a subit avec la suppression du service militaire ; comme tous ses fabuleux " progrès ", socialistes, donc bien ; comme la peine de mort, car on ne peut se substituer au jugement de dieu-l´homme est faillible-il faut être gentil ; comme le droit des femmes à disposer de leur corps et la pilule, comme l´acceuil de pauvres du " tiers-monde ", car il faut être gentil. Etcaetera.

    J´étais dans la dernière vague à devoir partir, me suis fait réformer aux " trois jours " qui en duraient un, pour vraie raison médicale. Je regrette avec le temps, ca aurait pas fait de moi un homme, quoique je ne sais, mais les copains qui l´ont fait en sont pas ressorti plus cons. Un truc pas loin de l´égalité et de la réconciliation le service en somme, pas de noirs, de blancs, de petits, de grands ; juste des gens qui suivent le mouvement, ensemble. Si c´est pas le paradis, ca unit une population, et ca rend forcément moins con que les 4 P : pizza-poker-play station-pétard. Et Pôle Emploi maintenant.

    Intéressant l´histoire du service, qui commence avec un génocide républicain, la conscription de 1794, qui tue 1.4 millions de personnes dans les guerres napoléoniennes, autant que la 1ère guerre mondiale, puis se continue jusqu´en 1998, en abaissant progressivement la durée du service. Interssant comment la sainte République retourne ses alliances au gré de ses besoins. Le mal initial qu´était la conscription devient 2 siècles plus tard un élément de cohésion nationale, qu´il faut détruire. Analyse lapidaire mais c´est un peu ca. Les gens qui ont connu des copains de la guerre d´Indochine ou autres comprendront, c´est autre chose comme fraternité que les potes de facs ou de boulot.

    Imaginons le type qui tient le mur en bas de sa cité en faisant chier le blanc ou le faible, rencontre le petit bourgeois perdu dans ses problèmes psychologiques debiles avec sa gonzesse ou son avenir incertain ; dans une caserne. Il est certain que le type de cité au bout d´un mois ne ferait plus chier personne, et que le bourgeois aurait résolu ses " problèmes psychologiques ".
    Personne ne dit que le service c´était le panard, mais oui c´est beaucoup mieux avec que sans.
    Et, à l´époque, la blague était " T´as pas fait ton service, t´es pas un homme. " Dans ce pays de fiottes, c´était la vérité en fait.

     

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