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Jacques Debronckart - J’suis heureux

Invité de l’émission Samedi et Compagnie du 10 janvier 1970, Jacques Debronckart (1934-1983) chante J’suis heureux, une satire de la société de consommation composée en 1969.

 

La chanson, c’est aussi chez Kontre Kulture !

 






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56 Commentaires

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  • #797703
    Le 25 avril 2014 à 18:46 par STEF de MARS
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Dommage le dernier couplet.
    Je m’attendais, pour la fin, à un constat moral ou philosophique, ou même spirituel, mais non, une simple répétition du premier couplet.
    Tant pis...

     

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    • #798070
      Le Avril 2014 à 03:13 par Le Petit Condé
      Jacques Debronckart - J’suis heureux

      Le final se joue dans l’intonation, son visage et dans cette répétition en gueulant, pour celui qui se s’en persuader.
      Un chanson vraiment formidable

       
    • #799841
      Le Avril 2014 à 23:41 par Zedsdead
      Jacques Debronckart - J’suis heureux

      Je pense que justement, cela montre que ce personnage ne croit pas à son bonheur mais tente de se persuader dans une sorte de méthode couet, et la répétition du dernier couplet et le changement d’interprétation est la pour démontrer l’absurdité du matérialisme.

       
    • #800297
      Le Avril 2014 à 14:28 par GregM
      Jacques Debronckart - J’suis heureux

      ça c’est parce que l’on t’a trop donné l’habitude du pré mâché.
      Avant les gens qui écrivaient, savaient que ceux qui les écoutaient, avaient un cerveau.
      Aujourd’hui on te pousse plus à réfléchir et à comprendre. Le constat moral est tout le long de la chanson.

       
    • #800660
      Le Avril 2014 à 20:18 par GregM
      Jacques Debronckart - J’suis heureux

      correction : "Aujourd’hui on ne te pousse plus à réfléchir et à comprendre par toi même."

       
  • #797837
    Le 25 avril 2014 à 21:11 par Christian 4TT4LI
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Les années 70 : début des années les plus cons de notre histoire. L’entreprise d’abrutissement de masse et de décomposition sociétale souverainement représentée par les "pubeux", la gauche libertaire, les merdias. Exactement ce que ce type dénonce.

     

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  • #797902
    Le 25 avril 2014 à 22:12 par Eric
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Les Français seront vraiment "heureux" lorsqu’ils seront souverains. A bas les élections ! A bas les partis politiques ! A bas la République ! Vive la Démocratie !

     

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  • #797944
    Le 25 avril 2014 à 22:48 par toto
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Satire est l’interprétation que l’on peut en faire aujourd’hui après 40 ans de néo-libéralisme.

    Cette chanson était-elle considérée comme satirique à l’époque ?

     

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  • #797972
    Le 25 avril 2014 à 23:20 par Bobo
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    J’aime pas. Me met mal à l’aise, comme si j’écoutais du rap.

    C’est lourd, culpabilisant, pas agréable à l’oreille, déprimant.

    Le texte est assez mauvais en fait. Je suis né en 60 et aucun souvenir du gars ? Pas étonnant. Rien à voir avec Brel, Brassens, Piaf, Ferré, Nougaro voire les premières chansons de Dutronc, PolnarF, Véronique Sanson.

     

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    • #799836
      Le Avril 2014 à 23:31 par Zedsdead
      Jacques Debronckart - J’suis heureux

      Vraiment pas d’accord avec toi. Le texte est simple, brutal et nu, comme la réflexion de celui qu’il vise, et l’interprétation est magique. merci Alain, je ne connaissais pas, je ne l’oublierai pas.

       
  • #798018
    Le 26 avril 2014 à 00:43 par Debronckart 2.0
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    J’ai mon internet dans l’ordinateur
    J’ai un smartphone, facebook à l’intérieur
    Je tweet ou je veux, c’est ça le bonheur
    Je donne du plaisir à mes followers
    J’SUIS HEUREUX !
    J’ai meme un boulot je suis fonctionnaire
    Un salaire gelé oui je gagne guère
    J’travail pour la France oui je peux m’en plaire
    5 semaines de congé y’a de quoi satisfaire !
    J’SUIS HEUREUX !
    J’me sens à l’abri de toutes les querelles
    Mais j’rigoles quand glisse une petite quenelle
    J’aime bien Dieudonné et m’fous d’Israël
    Moi j’crois encore à c’con d’Pere Noel !
    J’SUIS HEUREUX !
    Ma femme écrit des bouquins, c’est mieux que moi
    elle vit dans un monde que j’connaitrais pas
    Moi j’parodie, elle, elle fait de l’art
    Elle crée, moi j’actualise Debronckart
    J’SUIS HEUREUX !
    J’suis un mec de gauche, mais la gauche est pourri
    J’ai cru socialiste mais fini trahi
    Je ne dis pas ça parce que je suis aigri
    D’ailleurs tout ça Soral l’a prédit !
    J’SUIS HEUREUX !
    J’ai peur du Cancer mais pas des renois
    J’ai même donné 10 balles pour le sida
    J’ai besoin d’exotisme, j’regarde Kemi Seba
    Et constipé, j’me met Hanouna !
    J’SUIS HEUREUX !
    Je rêve chaque nuit et des rêves barbares
    Les femens arrivent au pouvoir
    BHL président, putain c’est le cafard
    puis quand je me réveille c’est juste un cauchemar !
    J’SUIS HEUREUX !
    J’perds pas mes cheveux mais j’perds mes réflexes
    Je matte BFM, j’suis même plus perplexe
    je veux des richesses, je veux une Rolex
    Mais j’suinte la haine et j’ai des complexes mais...
    J’SUIS HEUREUX !
    J’ai mon internet dans l’ordinateur
    J’ai un smartphone, facebook à l’intérieur
    Je tweet c’que j’veux je n’ai plus de pudeur
    J’ai le cerveau fondu, c’est que du bonheur !
    J’SUIS HEUREUX !
    J’SUIS HEUREUX !
    J’SUIS HEUREUX !

     

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  • #798423
    Le 26 avril 2014 à 16:22 par Leïla
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    EDIFIANT et actuel ! Il parle de mes voisins ?

     

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  • #798782
    Le 26 avril 2014 à 22:41 par Zinoviev
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Pas mal du tout.
    Mais anectotique en comparaison avec "J’suis snob" et "La complainte du progrès" de Boris Vian, qui sont à mon avis bien plus fines et naturellement bien mieux écrites.

     

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  • #798893
    Le 27 avril 2014 à 00:46 par Gaza-sur-Seine
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Merci E&R pour cette belle découverte artistique.

    On trouve des points de convergence entre Soral et Debronckart, une dimension visionnaire, des fulgurances, des sentences qui tabassent.

    L’institut de sondage connait mes choix
    Aspirations et desideratas
    Bien avant que je les connaisse moi
    Devant l’urne j’hésite plus
    Et je vote
    Comme l’a prédit l’Ifop
    dit l’Ifop dit l’Ifop dit l’Ifop

    Je vis
    Ou plutôt je survis
    La médecine me prolonge
    Mais je vis beaucoup moins
    En soixante-dix années
    Ou même en quatre-vingt
    Qu’un petit kamikaze
    Avant qu’il ne s’écrase

    JACQUES DEBRONCKART Je Vis ! (1973)

    Le constat de l’inversion des valeurs avec la dévirilisation des hommes et la masculinisation des femmes, levier idéal pour le système pour achever de déstabiliser la société et faire triompher la gouvernance par le chaos et la subversion. Le bon Jacques avait quasiment prophétisé l’avènement du gender :

    Bientôt quand nous porterons tous
    Des slips à fleurs
    Et des dentelles
    Sur nos torses impubères
    Elles nous tirerons
    Sous les portes cochères
    En nous disant mais vient donc
    N’aies pas peur

    JACQUES DEBRONCKART Où sont les Hommes

    Dénonciation de la corruption et du clientélisme en "démocratie représentative" : JACQUES DEBRONCKART Mon Cher Député.

    Critique virulente du capitalisme protestant qui n’a que l’amour du fric à proposer comme but de l’existence :

    Ca draguait le florin
    Dans l’même magasin
    Depuis 1620
    Oh mais rien dans le cigare
    tout dans le tiroir
    Dessous le comptoir

    Jacques Debronckart - Ma mère était espagnole (1966)

    Encore une fulgurance visionnaire ou le Nouvel Ordre Mondial vu du comptoir :

    Un jour
    Tu boiras c’qu’on te dira de boire
    Il y’aura derrière le comptoir
    Un ordinateur tout puissant
    Ernest un coup de blanc

    Jacques Debronckart - Ernest un coup de blanc

    Excellent Debronckart, le Jacques Brel de la dissidence.

     

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  • #803254
    Le 1er mai 2014 à 00:47 par Thémistoclès
    Jacques Debronckart - J’suis heureux

    Adélaïde

    de Jacques Debronckart - 1965

    Qu´ils soient d´ici où de n´importe quel parage
    Moi j´aime bien les gens qui sont de quelque part
    Et portent dans leur cœur une ville ou un village
    Où ils pourraient trouver leur chemin dans le noir

    Voilà pourquoi Jean de Bordeaux, François de Nantes
    Voilà pourquoi Laurent le gars du Canigou
    Pierre le Normand et toi Joël de la Charente
    J´aime tant vous entendre parler de chez vous.

    Quand le dernier verre se vide
    Dans les bars d´Adélaïde
    On a le cœur qui s´vide aussi
    Lorsque l´on pense au pays !

    Chaque premier janvier on dit c´est la dernière
    La dernière année que je passe en Australie
    Et le premier janvier suivant nous voit refaire
    Même serment qui sombre à son tour dans l´oubli

    Ce serait pourtant le moment de revoir nos plages
    Car les pays se ressemblent de plus en plus
    Et dans dix ans nous trouverons dans nos villages
    Des distributeurs de hot-dogs au coin des rues !

    Le whisky paraît acide
    Dans les bars d´Adélaïde
    Lorsque l´on garde au palais
    Le souvenir du Beaujolais

    Et dans vingt ans sans avoir revu nos falaises
    Citoyens d´Australie conscients de leurs devoirs
    A nos enfants nous apprendrons la langue française
    Mais leur accent ne sera pas celui du terroir

    Alors dis-moi de nos vingt ans François de Nantes
    De nos vingt ans Laurent le gars du Canigou
    Pierre le Normand et toi Joël de la Charente
    Nos vingt ans d´aujourd´hui vous en souviendrez-vous ?

    Quand le dernier verre se vide
    Dans les bars d´Adélaïde
    On a le cœur qui s´vide aussi
    Lorsque l´on pense au pays !

     

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