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Jul : "Avec Lucky Luke et La Terre promise, on s’adresse à l’intelligence du lecteur"

Jusqu’où va se nicher la propagande sioniste ?
Dans la tête des enfants !

 

 

Ce n’est pas un hasard si le scénario du dernier Lucky Luke, un héros auparavant très français, a été élaboré par Jul, le produit le plus aligné sur la norme politico-culturelle issu de Charlie Hebdo.

Médiocre dessinateur mais excellent idéologue, il vend ses albums par milliers, un dessin animé faiblard à Arte, et dame parfois le pion en matière de bien-pensance à Joann Sfar, ce qui n’est pas peu dire. C’est donc tout naturellement que La Terre promise lui a été confié. On est sûr qu’avec lui, Lucky Luke n’ira pas metttre le foulard vert des combattants du Hezbollah.

Écoutez la justification de Jul, dans l’article de France Inter :

« Lucky Luke et les juifs, quand on a proposé ça aux éditeurs ils sont un peu tombés de leur chaise, et puis après, voilà, je leur ai raconté un petit peu l’histoire que je voulais mettre en scène. On a coutume de dire oui ben un film par exemple comme “Rabbi Jacob” on pourrait plus le faire aujourd’hui, la France est recroquevillée sur elle-même, vraiment y a des lignes de fractures, des communautés, c’est compliqué, on peut plus rire de tout... »

- La rédaction d’E&R -

 


 

Pour ses 70 ans, le cow-boy de Morris rencontre la communauté juive. Un nouvel album gentiment irrévérencieux écrit par l’auteur de Silex and the City.

 

Faire de l’humour en 2016 sur une communauté religieuse c’est possible. Malgré un contexte sensible, Jul et le dessinateur Achdé (le repreneur officiel du personnage de Morris depuis 15 ans) parodient la communauté juive, et s’en sortent plutôt bien. Lucky Luke est chargé de convoyer la famille d’un ami venue d’un shtetl d’Europe de l’est.

La traversée des États-Unis jusqu’au Montana est prétexte à plusieurs quiproquos, et à des gag. On retrouve les ingrédients classiques d’une aventure du cow-boy (la cavalcade, le saloon…), mais à la sauce Rabbi Jacob - les auteurs font même un clin d’œil au film avec Louis de Funès dans une scène de danse au revolver… Ce que Jul a préservé ici ce sont jeux de mots joyeux jusque dans les décors (l’enseigne de « Charles A. Than », chirurgien…), et la pratique des multiples niveaux de lecture.

Lire la suite de l’article sur franceinter.fr

 


 

Dans la matinale d’Yves Calvi sur RTL le 2 novembre 2016, en plus de la touche sioniste, Jul nous explique qu’il a fallu injecter de la féminisation dans le scénario. Il ne manque plus que l’album transgenre, Lucky Luke à San Francisco.

 


 

Lucky Luke revient avec La Terre promise,
une "histoire universelle d’immigration"

Disponible le 4 novembre, La Terre promise raconte le voyage d’une famille juive à la recherche d’une vie meilleure. Un album signé par Jul, à la fois universel et ancré dans son époque.

La sortie d’un Lucky Luke est toujours un événement. Mais cette année, il y a un événement dans l’événement, puisque le cow-boy qui tire plus vite que son ombre fête ses 70 ans. Et cet événement, c’est le scénariste et dessinateur Jul qui le signe. Le nouvel album de Lucky Luke a pour titre : La Terre promise. Mais cela se passe toujours dans l’Ouest ! Chargé dans cet album d’escorter une famille juive d’Europe de l’Est qui rêve d’un avenir meilleur, ils vont devoir traverser le Far West.

Quand Jul a proposé à ses éditeurs son scénario avec Lucky Luke et les Juifs, ils ont d’abord grimpé au plafond.

Ils ont hurlé en disant “On ne peut pas parler des religions, des communautés. En ce moment, la France est très recroquevillée sur ces questions”. Mais j’aimais bien le filon dans Lucky Luke où il rencontre une culture extérieure. Il y a eu les Russes, les Italiens, les Chinois, et il manquait les Juifs.

 

Une famille juive au coeur de l’intrigue

Et voilà donc Lucky, sur la route de l’Ouest, le vrai, avec le vieux Moishé Stern, et son petit-fils Yankel qui prie plus vite que son ombre. Ils sont accompagnés par deux femmes. Hanna, l’épouse de Moishé et sa petite fille Rachel. Selon Jul, les albums de Lucky Luke « manquaient un peu » de femmes : « Il y avait les danseuses de saloon, quelques mégères. Il fallait un petit peu féminiser. C’est ça aussi un Lucky Luke du XXIe siècle, c’est avoir des personnages féminins forts. »

Lire la suite de l’article sur rtl.fr

La critique sociale et politique en bande dessinée,
à découvrir chez Kontre Kulture :

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60 Commentaires

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  • Encore et toujours le même ron-ron... combattre les préjugés, éduquer les gens... sous-entendu idéaliser les étrangers qui migrent et avoir honte de sa culture et de sa patrie c’est être cultivé et intelligent !
    Morale de l’histoire : être mondialiste cosmopolite, c’est du génie ! Etre patriote et défendre sa culture, faut être crétin !
    En tout cas c’est très intéressant d’associer le "far west" avec l’idéologie pro-immigration, pro-multiculturalisme... le far west c’est la conquête de terre inconnue où la loi n’existe pas encore, la loi du plus fort, on foule aux pieds les terres pour tout rafler sans scrupules !!
    Et les idéologues mondialistes pro-immigrations aimeraient bien qu’il n’y ait plus de loi, comme à l’époque de la conquête de l’ouest ! Plus de loi pour voler les autochtones avec l’appui de vagues migratoires qui nient la patrie, nient le droit aux autochtones d’avoir leur mot à dire !

     

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  • Le sioniste dans la video cite, "... La société c’est ça, l’éducation c’est ça, lutter contre des préjugés...".
    Alors que la source des préjugés, c’est la société et l’éducation (conditionnement).

     

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  • Contrairement à Astérix, Lucky Luke ça m’a toujours fait chier...

    ... et puis presser le citron en "se fondant dans les traits" d’un artiste mort, je ne comprends pas que les gens achètent... je vais me fondre dans les traits de Van Gogh, dans les notes des Beatles... n’importe quoi...
    Si tu fais un faux Picasso, on te met en prison, si tu fais un faux Goscinny / Morris, là, "tu te fonds dans les traits de l’artiste"... va comprendre ?

    Marketing, pognon et foutage de gueule... les héritiers encaissent , encaissent, encaissent...

     

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    • Lucky luke est loin d’être le meilleur de la bd franco-belge, nous sommes d’accord.

       
    • Je proteste amicalement en affirmant que Morris était un des plus grands dessinateurs de son époque mais j’aurais aimé qu’il ne se cantonne pas uniquement à Lucky Luke. Il a englouti son immense talent dans cette série. Il aurait dû arrêter Lucky Luke dans les années 60. Il était un caricaturiste de génie également. J’aurais adoré qu’il dessine des séries policières contemporaines à la Gil Jourdan.
      Un des pires albums fait par ses successeurs est « La belle province » qui se passe au Québec. Au lieu de faire des références aux westerns hollywoodiens comme c’était l’habitude de Morris, les nouveaux auteurs ont rempli l’histoire de caméos de chanteurs comme Céline Dion. C’était une trahison envers l’esprit de la série. On ne peut pas contrôler entre quelles mains les grandes œuvres peuvent tomber, hélas. Parfois elles sont reprises par des butors incultes. Morris avait de la classe et pour citer Franquin, il possédait « la désinvolture des grands dessinateurs. »

       
  • #1593244
    Le 4 novembre 2016 à 16:01 par insoumis de la dissidence
    Jul : "Avec Lucky Luke et La Terre promise, on s’adresse à l’intelligence du (...)

    Et Rantanplan, c’est le président de la république française ?

     

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  • #1593439

    Lucky Luke un héros très français ? Je vois que ça parle bcp de Goscinny également. Les gars, je vous rappelle que Lucky Luke comme les 90% des BDs populaires est avant tout Belge. C’est Morris qui a créé et dessiné Lucky Luke, et scénarisé les premiers tome. Goscinny, ce n’est qu’une parenthèse de scénarios dans la vie de cette BD. La France a suffisamment dans son patrimoine pour ne pas s’accaparer des produits des autres pays francophones...

     

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  • #1593626

    Yes we Khan. Un clin d’oeil à la communauté et à l’américanisme.
    La terre promise serait les Etats-Unis, d’après Netanyahou. On aime tous Lucky (luke faisait trop goy on l’a circoncis). C’est un album pour/sur une communauté qui a beaucoup compté dans le développement culturel et économique de l’Amérique ( De toute l’humanité dans toutes les galaxies, merci M. Cukuerman du Cuku’s clan & Cy ). C’est le grand voyage des pionniers/colons à la conquête du monde, avec tous ses déchirements. Bien-sûr nous nions toute participation de juifs dans le génocide des 20 millions d’indiens et des 20 millions de la traite négrière. Car les juifs, tout comme les indiens et les africains, sont des fils de hutte. La preuve en est donnée par le film Case Départ où un juif à roulotte sauve deux faux nègres " parce que je suis jvif ".

    Mais quelle est la place des auteurs juifs dans la bande dessinée moderne ? Les histoires racontées par ces auteurs véhiculent une volonté d’omposer des modèles. Pourquoi de plus en plus de héros de bandes dessinées sont-ils juifs ( directs ou indirects " from jewish backgrounds " ) ? https://en.wikipedia.org/wiki/List_... Doit-on tous devenir des juifs de synthèse, une idéologie aussi floue que l’ADN des juifs eux-mêmes ?

    Une exposition sur la bande dessinée juive a eu lieu au musée d’art du judaïsme à Paris en 2008 et 2010 à Berlin. http://tinyurl.com/c3fklws
    " Des premiers comics de la fin du XIXe siècle aux romans graphiques contemporains, aux superhéros des bandes dessinées,.. une exploration de l’apport majeur des illustrateurs, scénaristes - et éditeurs Juifs. " L’exposition évoquait " la manière dont la bande dessinée, essentiellement par le roman graphique, a contribué à créer et à diffuser différentes visions du passé (culturel) juif "

    Devons-nous accepter leurs délires tribaux ? Au contraire de la phrase de De Gaulle, le juif est dominateur parce qu’il n’est pas sûr de lui, il affabule, il exorcise son éclatement. La terre promise c’est le monde donné aux (bons) juifs, c’est à dire aux croyants. Non pas pour l’exploiter et pervertir l’humanité mais pour l’élever vers le bien, vers dieu.

     

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  • #1593655

    On a plus le shoah, des volumes bibliques vont se déverser sur les écoles, les bibliothèques. Le cow boy solitaire va enfin gagner son étoile de juste. Pour faire régner la Loi (du plus fort) dans le far far west.

     

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  • la BD au service de la propagande... bientôt Lucky Luke et la GPA !! Au secours !

     

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  • Il faudrait sortir Lucky Luke Chez Francisco Franco pendant la guerre d’Espagne , sa ouvrirai l’esprit sur la lute et l’éradication des loge maçonnique..

     

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  • et bientot le méchant Iznogoud contre la belle Esther, prisonnière à Bagdad .

     

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