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L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

La commémoration de Verdun : dernière fête hypocrite du couple franco-allemand

Pour illustrer l’amitié franco-allemande à Verdun, François Hollande a prononcé un discours d’une platitude qui en dit long sur l’essoufflement de la construction européenne. On en retiendra seulement le fructueux (mais mal exploité et probablement incompris par le président) rappel du traité de Verdun de 843, qui façonna le visage de l’Europe occidentale pour plusieurs siècles.

 


 

De Verdun à Verdun, le contre-sens de Hollande

En 843, les héritiers de Charlemagne reçurent chacun une portion de l’empire que leur grand-père carolingien avait forgé cinquante ans plus tôt, notamment à l’issue de plusieurs opérations militaires. La scission durable de l’empire explique largement l’instabilité territoriale qui sévira jusqu’au dix-septième siècle sur les terres occupées par les Francs.

Voici la carte de l’Europe à l’issue du traité de Verdun :

 

 

Si l’on admet l’hypothèse que cette carte dessine les frontières historiques naturelles des Francs, dont la France devrait être la digne successeur, alors on comprend quelques vérités qui ont échappé à François Hollande.

Première vérité : ce territoire n’inclut pas l’équivalent contemporain de l’Allemagne de l’Est, longtemps appelé Prusse, dont la capitale est Berlin.

Deuxième vérité : les frontières naturelles de la France débordent largement le Rhin et incluent une grande partie du territoire allemand actuel.

Autrement dit, la portée du geste de réconciliation entre Helmut Kohl (dont la capitale était Bonn) et François Mitterrand en 1984 est de nature très différente de la venue d’Angela Merkel à Verdun. En 1984, la France se réconciliait avec un territoire naturellement français et qui aurait dû rester dans notre sphère d’influence. Après la chute du Mur en 1989, la France a sottement accepté que Berlin redevienne capitale de la grande Allemagne, et c’est une représentante de cet espace politique inventé de toutes pièces en 1870 que la France a reçue ce dimanche.

D’un côté, un renouement pacifique avec notre sphère naturelle d’influence, de l’autre des mamours à un monstre géopolitique qui nous est hostile.

 

La Prusse, cet ennemi historique de l’influence française

Tous ceux qui acceptent de dépasser les apparences de l’actualité pour gratter un peu le sens de l’Histoire ne peuvent l’ignorer : tant que les frontières de la construction européenne se sont limitées à celles de l’empire carolingien (qui recouvrent bien ici une réalité historique durable), l’Europe a produit de la prospérité et de la concorde. Du jour où la Communauté Européenne a voulu s’étendre à de nouveaux territoires (la Grèce, au sud, la Prusse et les pays d’Europe de l’Est), sa mécanique s’est grippée et le continent est devenu un espace politique de conflit.

Lire la suite de l’article sur eric-verhaeghe.fr

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23 Commentaires

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  • #1476649
    Le 30 mai 2016 à 12:46 par Igor
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Ce Monsieur connait mal l’histoire de l’Europe car il oublie l’origine du Franc (Franken province allemande) et vouloir reconnaitre ce « Franc », implique la reconnaissance de l’origine 100% germanique du Franc. Charles le Magne s’appelait en réalité Karl der Grosse. La destruction de l’Empire Germanique , était un prix à payer par ce dernier à l’Église pour son acceptation en temps qu’ empereur du monde catholique. En fait il s’agissait de soumettre les peuplades germaniques et « slaves » à l’est.-
    Plus tard, le cardinal Richelieu déclara qu’il faudra à tout prix empecher la reconstitution de cette empire, Un « Germany must perish » d’ avant l’heure et pourquoi ? Je vous laisse deviner. Par la suite avec les guéguerres en Europe Centrale jusqu’à Napoléon I, on y retrouve surtout l’Angletrerre, l’Autriche et leurs Habsburg, la Russie et la Prusse tentant de sauver les meubles.
    (Je n.oublierai pas l’Empire Ottoman. D’autres nations comme le Danemark et l’Espagne jouèrent aussi des rôles non négligeables. Mais les principaux fouteurs de merde en Europe reste l’Angleterre et surtout la France . Les guerres d’Italie à divers époques avec la « Maladie du Français » ou d’Espagne en sont des preuves irréfutables. On lira sur l’« Arc de Triomphe » les noms des champs de bataille surtout en Europe Centrale qui ont vu mourrir des millions de soldats européens. .
    Avec Bismarck tout s’arrête. La France déclare la guerre et se casse les dents. Cependant Bismarck n’occupe pas la France malgré sa victoire. De la il devient urgeant pour la franc-maçonnerie introduite depuis longtemps par les « êtres de Lumières » de morceller ce pays (planifié déjà en 1890) et d’ en établir les nouvelles frontières. En 1941-42 Morgenthau alla plus loin.
    Nos élites actuelles (certaines allemandes avec l’école de Frankfurt) ce sont souvenues d’un géopoliticien d’origine judéo-japonaise - ça ne s’invente pas- d’un nom dont on a du mal à se souvenir dans le genre de Kallegie van -je ne sais plus quoi...qui préconnisait au début du siècle dernier de « diluer les races européènnes » pour s’en débarasser et éviter les guerres futures. Et bien voila c’est en route et il ne s’agit plus seulement de l’Allemagne mais aussi des autres nations mais surtout cibvilisations européènnes. .Alors les pièces sont misent en place sur l’échiquié et il ne faudra pas attendre longtemps la suite.

     

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    • #1477058

      C’est toi qui connait mal l’Histoire de la France.
      Charlemagne provient de son nom originelle officielle latin (et mon pote igor que ça te dérange la langue du Moyen-Age en Europe occidentale est le latin) est Carolus Magnus, soit Charles le Grand (tu peux le traduire en allemand si tu veux ;) ).
      Tu confond tout en disant que les francs viennent d’Allemagne. L’Allemagne n’existait pas à cette époque, ou du moins allemagne vient du mot allemanie, ce que est est totalement différend. Ce que qui est vrai : les francs ont conquis les territoires sur la rive droite du Rhin et ont fondé une province appelé franconia, où se situent l’actuelle ville de Francfort. La province, AUJOURD’HUI ALLEMANDE de Francfort a été ondé par les francs et non l’inverse.

      A l’avenir si je peux te donner un conseil : ne confond pas ce que les romains il y a 1500 ans appelaient "germains" avec les allemands d’aujourd’hui. L’Histoire pourrait te jouer des tours mon slave igor !

       
    • #1477265
      Le Mai 2016 à 23:06 par borussia1871
      L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

      @Alex Vous reprochez à Igor de mal connaitre l’histoire de France mais concernant l’Allemagne, vous faites des erreurs. L’utilisation du terme Karl der Große en Allemand moderne est on ne peut plus correct et légitime puisqu’on y retrouve l’origine la plus proche du nom officiel du personnage "Karal", qui a donné en Latin Karolus et Carolus. Un nom Franc, d’un Germain, soit un Allemand*.

      Vous dites que l’Allemagne n’existait pas. En temps qu’État, c’est un fait. En temps que nation, l’Allemagne existait. Un monde Allemand existait déjà sous la Rome impériale, où un sentiment d’appartenance à l’ethnie germanique (Theuda, qui donnera Teuton en Français) s’était déjà répandu, ce qui permit l’alliance sous Hermann der Große (ou Arminius si vous aimez le latin). Employez des termes français pour parlez d’un peuple étranger à l’Histoire si complexe, ça apportera des erreurs. En tout cas, il existait une nation Deutschland déjà à l’époque à défaut d’un État.
      La problématique vient du mot "Allemand" qui ne renvoie pas à la définition de "Deutscher" et encore moins à ses origines puisque comme vous dites, Allemand ne renvoi qu’à une des nombreuses ethnies Allemandes (Theuda). L’historiographie française accentue d’ailleurs ce problème en n’utilisant le terme "Allemand" qu’à partir de du Kaiserreich, alors que son homologue allemand utilise le mot Deutscher déjà au Moyen-Age voir parfois pour l’antiquité.
      Exemples classiques :
      - St-Empire Germanique -> Heiliges Deutscher Reich
      - L’Ordre des Chevaliers Teutoniques -> Deutscher Ritterorden

      En Français, le mot Allemand ne fait donc référence qu’aux citoyens de l’Empire Allemand à la RFA d’aujourd’hui ; alors qu’en Allemand, le mot Deutscher définit aussi bien le Batave, le Saxon ou le Franc du Bas Moyen-Âge, le Bavarois, le Thiois (Néerlandais) ou le Prussien du Haut-Moyen Age, ainsi que l’Autrichien, le Hessois et le Rhénan moderne.

       
    • #1477344

      @ borussia1871

      Je me trompe pas sur l’Allemagne. Je suis bien d’accord le mot "Allemagne" est inapproprié pour désigner ce pays germanique.
      Désolé de te décevoir mon cher ami, mais le nom officiel de Charlemagne est Carolus, même si ce prénom est d’origine germanique. Charlemagne parlait et utilisait le latin.
      Ah bon un franc est un allemand parce que issus de tribus germaniques ? La langue originale des francs est le francique, langue germanique mais parmi tant d’autres. Dans cette logique, les anglais (peuple germanique) sont des allemands ! Les italiens sont des français car partageant la même langue d’origine : le latin !!! Votre logique ne tient pas la route.

      Vous me faites un peu rire quand vous parlez de nation "teutonique" (nation - concept très français par ailleurs). Les teutons étaient une TRIBU germanique (germania - terme inventé par le romains) sous l’antiquité comme tant d’autres. Teuton signifie "celui de la tribu". Au Moyen-âge, avec un certaine mythologie les peuples germaniques ont faits référence aux teutons, d’où pourquoi beaucoup d’entre eux s’appellent deutsch (ou ses variantes danoises...).

      Une remarque sur votre pseudonyme borussia. Le terme borussia ou prusse signifie en fait quasi-russe. C’est un territoire qui fut volé par les chevaliers teutoniques aux baltes. Et historiquement, le "deutchland" étatique (1871) est née de la Prusse (territoire volé). Fort heureusement, ce territoire, du nom de Kaliningrad, a été récupéré par la Russie.

       
    • #1477575
      Le Mai 2016 à 12:50 par borussia1871
      L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

      @Alex, votre réponse confirme que vous ne connaissez absolument pas l’histoire de l’Allemagne et lisez son histoire à travers un prisme français, et je dois avouer avec un certains mépris par moment.

      Charlemagne est issu de la tribu des Francs. Il était polyglotte et sa langue maternelle était le Franc. Le latin n’était qu’une langue administrative et de propagande.
      Le Franc est à l’Allemand ce que le vieux Picard est au Français. Un ancien dialecte. Le Franc (Frankisch), existe d’ailleurs toujours en Allemagne sous forme diverses et bien sûr plus moderne.

      L’exemple l’Anglais est Allemand et l’Italien est Français est assez ridicule et démontre que vous ne connaissez même pas le concept d’Allemand "Deutsch" de votre voisin (edont vous vous permettez de donner des leçons...). L’Anglais a une histoire bien distinct du reste de l’Allemagne et pas seulement pour sa nature insulaire. La Grande Bretagne a été peuplé de Celtes, latinisé, colonisé par des Scandinaves (et certaines tribus proto-Allemandes), et sa langue a été fortement influencé par le Normand pour donné une langue hybride. Même si l’Allemagne a eu des régions sont d’autres influences (celtes, latines, slaves, baltiques), elle est dans une continuité de son héritage antique contrairement à la Gaule ou (gde-)Bretagne.

      Sur "Teutonique", vous faites une erreur de part votre prisme francophone. Le mot provient de Þeudā en vieil-allemand et signifie "Volk" ou "Leute", qu’on peut traduire par peuple ou (une) personne. "Notre peuple" comme ils l’interprètent. Le nom de la "tribus teutonique" est non-sens puisque nommé par des Romains (qui confondaient beaucoup de peuples) notamment sur le nom de son meneur Teutobod. En Allemand, on emploie le mot "Teutonen" du mot latin pour cette "tribus" qui est bien différent de "Deutsch" qui lui vient de Theuda...

      Concernant Borussia, vous êtes complètement à coté de la plaque...
      Borussia signifie quasi Russes (bravo !), sauf que les "Russes" étaient des Scandinaves (qui ont donné leur nom à la Rus’ de Kiev qui donnera la Russie actuelle). Deuxièmement, les vieux Prussiens étaient des Baltes et non pas des les ancêtres des (Grands-)Russes d’aujourd’hui. Enfin, saviez-vous que le territoire de Königsberg fût peuplé de proto-Allemands avant d’être colonisé par Baltes puis christianisé il y a plus de mille ans par les Chevaliers Porte-Glaive et Teutoniques ?

       
    • #1477850

      @borussia
      Tellement que vous braquez (les allemands ne sont pas patients, je sais) que vous affirmez la majorité des choses que j’ai écrite. Du coup, vous n’avez pas compris mon message.

      "Charlemagne est issu de la tribu des Francs. Il était polyglotte et sa langue maternelle était le Franc." J’ai écrit la même chose que vous plus haut.
      "Le Franc est à l’Allemand ce que le vieux Picard est au Français. " Très mauvais exemple car le francique a beaucoup influencé la langue française.
      "Le Franc (Frankisch), existe d’ailleurs toujours en Allemagne sous forme diverses et bien sûr plus moderne." Comme en France, Belgique...

      "L’Anglais a une histoire bien distinct du reste de l’Allemagne." Là est une de vos contradictions. Vous martelez à dire que les "germains" sont une nation depuis toujours, alors pourquoi les angles et les saxons (tribus germaniques provenant du territoire actuelle de l’Allemagne et dont la couronne Britannique est la maison royale allemande Saxe Cobourg) eux ne sont pas allemand ? Parce que vous dites que "La Grande Bretagne a été peuplé de Celtes, latinisé, colonisé par des Scandinaves (et certaines tribus proto-Allemandes), et sa langue a été fortement influencé par le Normand pour donné une langue hybride". C’est pareil pour la France : elle était peuplé de celtes, latinisé, colonisé par des tribus proto-germaniques et scandinave (Francs et Burgondes), et sa langue a été fortement influencé par le francique.
      Pour informations, ce que vous appelez le normand, c’est simplement l’ancien français (langue d’oïl) ; c’est pour ça que l’anglais ressemble beaucoup au français.

      "Concernant Borussia, vous êtes complètement à coté de la plaque..." Pas tellement que ça.
      "Borussia signifie quasi Russes (bravo !), sauf que les "Russes" étaient des Scandinaves (qui ont donné leur nom à la Rus’ de Kiev qui donnera la Russie actuelle). " Merci c’est sur ça que je voulais terminer.
      Les russes sont la jonction entre peuples scandinaves (germaniques et slaves), et ça à donner un grand pays, la Russie.
      La France, c’est le même schéma : jonction entre peuples germaniques et latins (celtes latinisés), c’est pour cette raison que la France est grand pays (et jalousés). Ce n’est pas parce que la France a des origines diverses qu’elle appartient à l’Allemagne ou à l’Italie.
      Mon message, c’était mon accord avec l’auteur de l’article affirmant que historiquement la France c’est aussi la Belgique et l’ouest de l’Allemagne actuelle (RFA).

       
    • #1478895
      Le Juin 2016 à 12:38 par borussia1871
      L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

      @ alex Je ne vois pas ce que je peux rajouter. A part dire que vous n’êtes pas d’accord en me citant...Mais quand j’ai lu la blague concernant la Belgique et la Rhénanie sont Française, j’ai compris que vous réinventez une l’Histoire sous un angle Franco-Français.

       
    • #1478900
      Le Juin 2016 à 12:43 par borussia1871
      L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

      @Alex, je ne comprenais pas pourquoi vous refusiez de comprendre et ne m’opposiez que des arguments creux. Mais votre dernière affirmation m’a apporté la lumière. La Belgique et la Rhénanie sont française ? D’accord. Vous réécrivez une Histoire Franco-Française, je comprends donc votre vision germanophobe.

       
  • #1476656
    Le 30 mai 2016 à 12:55 par Komar
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Bien sur qu’elle a un sens. Le sens, le but désormais de toute commémoration et à plus forte raison ce genre de commémo entre la France et l’Allemagne est de faire systématiquement de la propagande éhontée pour l’Union Européenne. C’est d’ailleurs "amusant" de décrypter les sous-entendus et les éléments de langages. Tous les moyens leurs sont bon pour faire de la pub pour l’UE, surtout à la veille du référendum anglais. Hollande nous a expliqué que virtuellement, les eurosceptiques et les europhobes "travaillaient pour la guerre" puisque selon leurs sophismes et syllogismes, l’UE c’est l’union donc la paix et que si vous êtes pour la désunion vous favorisez de facto la guerre... Quand il dit qu’on doit aimer notre patrie mais aimer aussi notre union au sein de l’Europe, on est dans la schizophrénie et l’antinomie totale car quand il par le d’union il pense bien sûr entité supranationale et fédéralisme.

    Nous avons assez de données maintenant pour pouvoir affirmer que c’est impossible. C’est son pays ou l’UE, il faut choisir, on ne peut aimer et soutenir les 2. Nous savons (et pas seulement de Marseille comme dirait Desproges) que l’UE se fait sur la destruction des états-nations, on ne peut à la fois vouloir aimer sa patrie et vouloir conserver sa souveraineté et dans le même temps travailler pour un projet qui vise à la détruire. Le pire c’est que l’UE telle qu’il la veulent risque d’accentuer les conflits car on ne peut décréter une union et une amitié quand les intérêts des protagonistes divergent et puis on se fout royalement des estoniens, des lituniens ou des croates, nous n’avons rien en commun avec eux. Certains anglais semblent l’avoir compris quand je lit que les pro-brexit se sentent proches des indiens ou des pakistanais pour des raisons évidentes mais rejettent les travailleurs détachés polonais ou roumains...

    Répétons-le encore une fois : l’UE est un projet ultralibéral de type anglo-saxon visant à fournir au patronat une main d’oeuvre esclave - leur obsession - et à mettre les salariés en concurrence avec un nivellement toujours plus par le bas (d’après Macron, les ouvriers sont trop payés). Rien d’étonnant à ce que Gattaz et le patronat allemand soient favorables à l’afflux de migrants : voilà une main d’oeuvre esclave rêvée.

     

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  • #1476664
    Le 30 mai 2016 à 13:06 par lady c dance
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Et patatra boulette il dit "bienvenue à l’hôtel de ville de Berlin" et Angela qui vient de comprendre et lève les yeux !!!

     

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  • #1476676
    Le 30 mai 2016 à 13:23 par Cqui
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Ce qui s’est passé à Verdun hier est proprement révoltant. Tout est indigne : la cérémonie avec le piétinement des tombes au son du tam-tam, le blabla insipide du clown avec son lapsus de Verdun en Berlin et que ce soit un allemand qui organise la cérémonie de cette bataille française. J’espère que cela ne restera pas impuni juridiquement ou politiquement parlant. N’oublions pas cet affront quand il s’agira de voter.

     

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    • #1476741

      Tout à fait d’accord, cette course au milieu des croix était d’une obscénité révoltante.
      A quand un plug anal dans les tranchées, une kebab party au milieu des tombes et l’ossuaire de Douaumont tagué par des artistes de banlieue ?

       
  • #1476685
    Le 30 mai 2016 à 13:39 par lulu
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    A 30’’ Nous tenions à venir à l’Hôtel de ville de Berlin.

    C’est au Zénith qu’il faut qu’il aille.

    Dieudonné n’a qu’a bien se tenir, y a un concurrent !

     

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  • #1476686
    Le 30 mai 2016 à 13:39 par Igor
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Extrait no1 sur 2 de la carte génétique européenne

    (En ce qui concerne les "Basques et gens du sud-ouest" il est intéressant de faire intervenir les travaux de la Société de Mythologie française et en particulier de son fondateur H. Dontenville -carte que vient d’obtenir Lionel Jean et complétée par un tiers.
    > . Vous pouvez imaginer que ça n’est pas dans
    > "Science et Vie" ou "l’Obs" que vous trouverez cette carte.
    > Elle a été obtenue avec les "de souche" actuels. Quelques points
    > concernent d’anciens squelettes (chasseurs-cueilleurs, néolithique,
    > Yamnayas, etc.)
    > Ce genre de carte est obtenu en se basant sur une centaine de marqueurs
    > ADN -> 100 dimensions projetées sur le plan à deux dimensions (dans ces
    > 100 dimensions) où les variations sont les plus grandes (=plus grande
    > possibilité de séparer les groupes raciaux). On appelle cette technique
    > "analyse en composantes principales" (PCA en anglais).
    > On remarque que :
    > 1- les Proche-orientaux sont bien distincts des Européens.
    > 2- un "pont" entre les deux est représenté par les Italiens et les
    > Espagnols les plus méridionaux, les Grecs.
    > 3- les Grecs ont une très grande variabilité, avec deux groupes
    > distincts : les "turquifiés" et les "balkaniques".
    > 4- aussi une grande variation entre Italiens du sud et du nord.
    > 5- les Sardes sont très distincts, derniers représentants du type
    > néolithique européen occidental, proches de la génétique d’Ötzi, trés
    > éloignée des Autrichiens actuels.
    > 6- les Basques s’en distinguent un peu, mais relativement proches, et
    > ayant probablement une inflexion vers les anciens chasseurs-cueilleurs
    > occidentaux, dont il ne reste quasiment plus rien.
    > 7- la branche germano-celto-slavo-baltique s’étire vers l’ancienne
    > civilisation néolithique de la céramique cordée, pointant vers la
    > génétique Yamnaya (considérée comme une branche indo-européenne très
    > ancienne aujourd’hui éteinte).
    > 8- la branche perse et iranienne échappant du nuage proche-oriental
    > pointe aussi vers cette ancienne souche indo-européenne. Ce qui
    > corroborerait la théorie de l’unicité d’un berceau indo-européen.
    >à suivre en 2

     

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  • #1476689
    Le 30 mai 2016 à 13:43 par Igor
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    extrait no 2 carte génétique européenn

    > 9- les Français sont écartelés à la conjonction de 3 branches (pôles) :
    > Basques (et gens du sud-ouest), "Latins" (nord Italie) du sud-est,
    > Germains/Celtes (ici, j’imagine que les "Celtes" sont ceux des îles
    > britanniques) qui doivent se trouver un peu partout en France, mais
    > probablement plus concentrés au nord. Par exemple, la Normandie se situe
    > à l’extrémité de la branche germanique.
    > 10- intéressant de noter très peu de différences entre Slaves
    > occidentaux (Polonais, Tchèques), Celtes et Germains.
    > 11- les Ashkénazes semblent être un vieux mélange entre Italiques/Grecs
    > et sémites, ce qui assoirait l’idée qu’ils sont issus d’une migration du
    > sud au nord initiée très tôt après leurs premières expulsions dès les
    > périodes grecques et romaines (pour des accusations de prévarication).
    > En effet, ils étaient déjà fort présents dans les grands comptoirs
    > marchands des deux empires maritimes (par exemple à Massalia/Marseille,
    > port gréco-gaulois), jusqu’à la région de la Mer Noire hellénique
    > (Odessa). Il semble qu’ils soient partis de France, Italie, Grèce vers
    > les pays d’Europe centrale dès le début du Moyen-Age, d’une part, et
    > d’autre part de la région des comptoirs grecs de la Mer Noire (Odessa),
    > d’où la "légende" des Khasars juifs.
    >
    > Je ne sais pas où se trouvent les noirs-africains sur la carte. Ils
    > doivent être tellement loin que les chercheurs n’ont pu les faire
    > figurer sur cette carte (complètement hors cadre).

     

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    • #1476795

      "les Proche-orientaux sont bien distincts des Européens.
      un "pont" entre les deux est représenté par les Italiens et les Espagnols les plus méridionaux, les Grecs."

      Bien distinct je ne serais pas aussi catégorique rappelons que les guerres des "peuples de la mer" au Proche-Orient on surement disséminé du sang ici ou là.
      Pour les Grecs en Italie c’est logique puisque la présence en Italie du sud dans la zone nommée "Grande Grèce" a laissé des marqueurs physiques typiques encore bien présent.. (yeux bleus gris...)
      Ne pas oublier aussi l’apport du nord en Sicile, par les Normands ainsi que l’apport des Balkans dans les Abruzzes qui est une souche très ancienne et localisée.
      Contrairement à ce que beaucoup pense le marqueur "berbère" et oriental en Italie du sud n’a laissé que peu de traces.

      "aussi une grande variation entre Italiens du sud et du nord"
      "les Français sont écartelés à la conjonction de 3 branches..."Latins" (nord Italie) "

      L’Italie du nord est considérée comme un prolongement de la gaule (Celte), (Piémont, Lombardie..) d’ailleurs les dialectes locaux sont similaire à l’Occitan. (avec un apport de sang des zones allemandes et autrichiennes).
      Il est à noter qu’une forte immigration sicilienne, napolitaine et sarde par les ports méditerranéens (Imperia, Vintemille, Savona...) au fil du temps ont "métissé" le sang en Piémont & Ligurie, les patronymes nous en apportent la preuve.

      " les Sardes sont très distincts, derniers représentants du type, néolithique européen occidental"

      En effet les sardes sont caractérisés par un vieux sang indo-européen, lié au fait de l’isolement géographique point commun partagé avec entre autres les Crétois, ces vieilles souches sont marquées par la forte présence des yeux verts reste des apports perso-caucasienne present fortement aussi en gallice et nord du Portugal ( j’ai oublié l’haplogroupe correspondant)
      En sardaigne le nord-ouest partage la même souche que ceux présent en catalogne.

       
    • #1477326
      Le Mai 2016 à 00:32 par Droite des valeurs
      L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

      Les Sardes sont au contraire le peuple le moins Indo-Européen d’Europe. Ce sont les descendants relativement purs des agriculteurs du néolithique arrivés d’Orient en 6500 av. J-C, et qui se sont installés dans toute l’Europe, au point que les dernières analyses sur l’ADN autosomal montrent qu’ils participent à pratiquement la moitié de l’ADN des Européens, à peu près autant que les Indo-Européens arrivés quelques milliers d’années plus tard, et loin devant les survivants du paléolithique pour des raisons évidentes de démographie.

       
    • #1477361

      où peut-on trouver ces cartes stp ?

       
  • #1476927
    Le 30 mai 2016 à 17:52 par La pythie
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Le couple Franco allemand est une blague : il n’y a plus d’Etat en France...

     

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  • #1477397
    Le 31 mai 2016 à 06:51 par igor
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    Bonjour Borussia 1871

    Vous avez parfaitement raison pour une part de votre critique concernant l’utilisation du terme Allemagne au lieu de Germanie. C’est un fait que cela eut-été plus approprié mais trop long à expliquer, je me rattrape par la suite avec le Saint Empire germanique.
    Le terme Franken pour la tribu germanique (ça vous va ?)signifie libre ou /et vaillant que l’on retrouve encore dans le terme et toujours actuel en Allemagne de « frankieren » (timbrer et donc rendre libre à l’envoi) concernant une lettre. Vous voyez que la dé Français en dit plus long qu’un simple mot et comporte sans révolution déjà la notion de liberté que le Français à perdude vue sauf chez ER.
    Les Anglo-Saxons ( deux tribus germaniques parties envahir les îles britanniques) utilisent le terme correct de German et non d’Allemand ( Alemane ou en fr Alaman ) qui n’est qu’une des nombreuses tribus germaniques de l’époque). L’origine du terme Germain est très controversé par les spécialistes. Les Italiens nomment les Allemands Tedesco ce qui nous amène à la probable origine du terme Deutsch (Allemand ) provenant de Tiutsch ou Diut étant une traduction de Goth ou ( Gott ou bien, bon) signifiant.également « « appartenant au peuple ». Pffffff ! Le terme piudisk signifiant aussi païen. Le tout est encore bien plus compliqué si l’on sait que les Hollandais sont appelés Dutch ( prononcé Datsch) par ces même Anglo-Saxons. Bref il n’ y a que suppositions dans des livres énormes et je m’excuse pour mes raccourcis..
    Le Français « libre » a utilisé le nom du premier voisin (Alamane)à ses frontières pour qualifier la zone au delà. L’Allemagne et les Allemands. Seuls quelques Allemands ont (tout comme quelques Français) ont la fierté de leurs origine et se déclarent Alemane, Souabe, Franke, Frison ou autres et plus que Deutsch.
    Le terme Magyar, nom d’une tribu germanique situé dans l’actuelle Hongrie signifie Goth magicien et se retrouve en allemand dans Magier (magicien), Cher Borussia , ne vous fiez pas trop à Wikipédia pour vos recherches.
    Pour terminer il faut savoir que si les Français n’aiment pas les « Allemands, ils les admirent et que les Allemands aiment les Français mais ne les admirent pas-trés vieux dicton teuton !
    Le terme Germain -germe-signifierait selon certains spéc. vrai, authentique. Cette hypothèse à été repiqué à des spéc. allemands qui n’ont pas droit au chapitre en ce qui concerne leurs origines. Les Celtes étant les faux Germains (sauf les Bretons)

     

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  • #1477919
    Le 31 mai 2016 à 21:39 par toto
    L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?

    L’Europe issue du traité de Verdun (843) explique toute l’histoire du continent (voir plus) depuis cette date. La France s’est progressivement étendue à l’est en grignotant patiemment les territoires de l’ex-Lotharingie. On "doit" à Napoléon Ier, cette accélération de l’Histoire qui nous a permis de conquérir les territoires restants en un temps record. Nous en payons toujours le prix aujourd’hui...

     

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    • #1478031

      Napoléon n’a rien conquis du tout. Citez moi un territoire que l’on doit à Napoléon Ier ?

      Vous avez tout fait raison sur le traité de Verdun. Le plus dramatique dans tout ça : c’est que Louis Ier, fils de Charlemagne, eut 3 fils. Un fils de moins aurait peut être éviter des millions de morts à travers les siècles.
      Les carolingiens de la "Francia occidentalis", même dans leur déclin, ont toujours réclamer leur territoire en "Lotharingie" (les territoires actuelles de Lorraine, de Bourgogne, de Rhénanie...).
      La France prendra des siècles pour récupérer une partie de ses territoires.

      Désolé si j’ai choqué des âmes.