Egalité et Réconciliation
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L’école de Vienne et l’école de Chicago : deux approches différentes du libéralisme

Par la rédaction d’E&R

L’école de Chicago est un ensemble d’universités qui symbolise la pensée américaine en matière économique. Think tank des Rockefeller, elle est l’instrument des politiques impérialistes des États-Unis de par les démonstrations de la supériorité du libre-échange et de la dérégulation financière.

Milton Friedman, conseiller de Reagan et de Pinochet, fut l’un de ses meilleurs protagonistes. En matière de libéralisme, ces deux écoles se distinguent par l’appréhension de la monnaie et de sa création.

Pour les Autrichiens, la cause des dérèglements économiques (inflation, chômage, endettement) ne trouve sa source que dans la création artificielle de monnaie. La monnaie ne peut être créée artificiellement, comme aujourd’hui, sans étalon-or ou par la méthode des réserves fractionnaires. C’est une épargne qui n’existe pas. Cela entraîne forcément de l’inflation puisque ce n’est pas un simple transfert d’épargne.

Les monétaristes (Friedman) postulent que tout accroissement de la production doit être suivi d’un accroissement de la production de monnaie. Ils accordent alors des crédits et prétendent que cette monnaie sera détruite lors du remboursement, mais elle a été utilisée pour l’achat de machines et le paiement de salaires alors que le projet n’est pas forcément rentable. Si c’est le cas, c’est de l’inflation pure, si le projet s’avère rentable, c’est alors une croissance inflationniste.

Pour les Autrichiens, la banque centrale est un fléau monétaire, et une concurrence entre les monnaies sur un même territoire s’avère tout à fait normale pour garantir la qualité de la monnaie. Les citoyens utiliseront la monnaie la plus sûre comme une monnaie métallique en or à grand pouvoir d’achat. Ils ne remettent pas en cause le libre-échange, qui est une vertu pour le bien-être de la société, mais l’escroquerie de la banque et en particulier de la banque centrale. Aucun citoyen ne peut contrôler l’émission de monnaie fiduciaire (billet de banque).

La différence entre ces deux écoles se situe ici ; elle est fondamentale. L’inflation engendrée organise un endettement plus important, car l’épargne accumulée n’est pas suffisante pour suivre l’augmentation des prix, ce qui oblige un citoyen à contracter un crédit pour l’achat d’un appartement par exemple. Cela limite l’entrepreneuriat, donc la création d’emplois, car les coûts d’acquisition du capital sont plus importants.

Ce think tank qu’est l’école de Chicago possède une grande hégémonie dans la sphère universitaire, politique et médiatique. Il permet la coercition des acteurs si les sophismes ne suffisent pas. La sur-représentation de cette école dans l’attribution des prix Nobel d’économie en est un symbole. Si les États n’adoptent pas cette logique économique, refusant ainsi le dollar, l’armée américaine est là pour faire la différence.

Le keynésianisme n’a pas été, contrairement à ce que l’on peut croire, l’outil majeur des Trente Glorieuses. La logique de déficit et donc d’endettement à l’échelle nationale puis à l’échelle internationale par le biais de banquiers internationaux n’a pas été le cœur de la politique gaullienne. L’équilibre des comptes publics restait un objectif et l’endettement une perte d’indépendance nationale au profit à terme de l’étranger. Keynes ne s’attaquait pas à la banque centrale par sa politique monétaire et budgétaire, faisant le bonheur des créanciers internationaux.

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  • Un enseignant d’économie honnête doit déjà préciser que libéralisme et keynésianisme sont les deux faces d’une même pièce,à savoir l’économie de marché:Keynes est donc aussi un libéral ;surtout,Keynes a servi(de gré ou malgré-lui,j’en sais rien) à justifier "rationnellement" l’existence d’une dette d’état,avançant que si l’état se met en déficit à travers par exemple une politique de grands travaux(ponts,routes,etc),cette dette est bénéfique puisqu’elle créera de la richesse par les salaires des ouvriers qui ensuite consommeront,etc(ce qui par-ailleurs tient la route,il est là le hic,on peut se faire facilement avoir par le keynésianisme et tolérer théoriquement la dette publique)...c’est pourquoi il ne faut pas tomber dans le panneau "libéralisme contre keynésianisme",c’est exactement du même ressort et de même nature que l’opposition"droite-gauche",ou "libéral ump-interventionniste ps",deux façons de procéder mais la direction reste précisément la même...Féthi

     

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    • Exactement Fethi !.. Mais pour la petite histoire : le bon "docteur" Keynes, en bon sujet de la Couronne anglo-saxonne, a proné la dépense étatique UNIQUEMENT POUR LA CONSOMATION DE BIENS.. et interdit toutes dépenses étatiques/monétaires pour des projets productifs/industriels... Cherchez l’erreur...
      "La doctrine Keynes" c est "du pain et des jeux" pour une population apâuvrie au chomage endémique dans un monde "post industriel"...(cf citoyens de Rome pendant la décadence de l’Empire....)
      =de parfaits serfs de la nouvelle oligarchie feodale....

      "Les grands travaux" c est Rooswelt/de Gaule/Staline/Putine/la Chine actuelle....Colbert aussi...

       
    • @webster Merci pour ces petites précisions camarade,celles-ci induisent qu’à ma question "Keynes collabo de son plein gré ?",il semblerait que la réponse est "oui"(vicieux l’enfoiré,il s’est bien maquillé en gaucho avec ses dépenses étatives non-productives,du genre allocations probablement ?)...Féthi

       
    • @féthi

      L’économie de marché n’est qu’un aspect du libéralisme. Selon votre analyse, la france serait un état libéral puisque le prix est fixé par le marché. D’un point de vue intellectuel, c’est intenable ce genre d’analyse.
      Le keynesianisme tel qu’il se défini n’est qu’une solution précise et erroné à un cas précis de la situation économique c’est-a-dire essayer de relancer l’économie suite à une crise.
      Que keynes soit capitaliste en dehors de ça, on s’en fou et d’ailleurs il suffit d’être suffisamment aux faits des débats entre autrichiens et keynesiens de nos jours pour voir qu’ils partagent une vision de l’économie totalement antagoniste et irréconciliable.
      Prendre pour analogie l’opposition UMP-PS et l’opposition entre autrichiens-keynesiens démontre votre méconnaissance du sujet.

       
  • Bah moi je pense pour nous faire sortir de la crise et faire une politique de relance économique il faut :
    - Quitter l’UE.
    - Quitter la zone Euro pour le retour du Franc
    - Abroger la loi 1973.
    - Nationaliser les entreprises.
    - Nationaliser les banques.
    - Créer l’Emploie pour assurer le pouvoir d’achat donc =) nationalisation
    - Contrôler notre création monétaire
    - Retour à l’Etalon-Or.
    - Exportation de nos Biens et Services en Or.
    - Annuler la Dette voir même demander un remboursement.
    - Politique de réforme agraire.
    Avec ce programme économique, serai-je un bon président ?

     

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    • Si tu es élu, tu n’arriveras pas à tenir une journée (que dis-je une heure) à ton poste.

      A part ça cet article est très intéressant par les commentaires qu’il a suscités.

       
    • Ok oui mais...
      Le franc en solo(ou tout autre monnaie européenne...) ce n’est maintenant plus valable dans un monde financier ou regne des colosses Levyathan de hedge funds à base de "swaps" démultiplicateurs astronomiques (=combien de fois le budget réel de la France ?...), qui peuvent CRASHER le FRANC EN UNE NUIT de léverages....
      Si le big shark Sorows a pu crasher la Livre en un temps ou ses instrument financiers de "destruction massive" étaient bien moins amples.... Alors maintenant....Cela serait une promenade pour les spéculos...
      Et bonjours l ’apocalypse grecque pour la France...

      Unique option (utopie totale ?...) :reprise par les peuples européens de leur banques centrales (nationalisées...)
      avec "Euro commun flottant"/"serpent monetaire"...
      Et dissolution de la "Banque Centrale européenne" du Luxembours domiciliée en Suisse... :)....
      Avec of’course guiyotinage express de ses vampyres génocidaires d’employés de goldman-sax...

      l’Or n est pas un vade mecum : plutot monaie étatique basée sur des grands projets productifs
      et echanges de biens produits nationaux avec les pays partenaires éco-"positifs" (Russie/Chine/Brics...)

      Demander le remboursement de la "Dette infame" : "le bléme" c ’est qu’elle a été revendue depuis belle lurette
      aux ptits épargnants en loucedé... Pas fous les banksters !... :)....

       
    • webster, la plupart des pays dans le monde ont une monnaie nationale. Ton argument ne tient donc pas.

       
    • Et pourquoi je reste pas une Heure au pouvoir , à cause de l’Empire ? ou d’une révolution populaire ?
      Argumentez la réponse monsieur.

       
    • Webster,
      l’Euro flottant ne sera pas à mon avis une solution pour le peuple,à mon avis il faut le retour au Franc, mais Webster vous avez raison, avec les attaques financière des Soros... Je crois QU’il faut nationaliser nos banques, et ensuite le Franc pourra remettre les comptes "à zéro",
      Mais voila la politique de relance :
      - ) Abroger la loi 1973 -) création de monnaie par l’Etat -)évite l’inflation et permet d’avoir du pognon -)Etats Providence -)Pouvoir d’achat-) Consommation -) production -)profit -) salaires.

      *Nationalisation -) Emploie garanti -)Pouvoir d’achat -) Consommation -) production -)profit -) salaires.

      Voici un beau programme économique qui est Patriotique,socialiste et pacifiste.

       
    • @Titus
      Les petites monnaies des petits etats ne sont pas des MONNAIES DE RESERVE....
      Et sont pulvérisables a vue par les hedges funds et les levyathan financiers occultes....

      @Thaii
      Le franc solo serait trop faible face aux attaques des speculos, reduit a l’etat de drachmes...Catastrophe assurée...
      Si l’Euro disparait :le Dollard et la Livre des kabalistes financiers magiciens de la monnaie virtuelle auraient la part belle alors ...Guess what ?...comme par magie....

      Il faut plutôt sauver le soldat Euro sur des bases NATIONALISées...
      Et ni le fragmenter, ni le fusioner avec le dolard foireux (projet "euratlantique"...sic...).

      A terme je pense que la monnaie de reference "saine" devrait étre, outre un Euro etatique "des peuples souverains" : le renbi chinois nationale adossé a l’or et a d’autres "trucs" concrets... Idem pour une rouble forte eurasiatique d’état/liée aux monnaies des Brics...
      Enfin..qui vivra vera... Car à moins qu’une météorite...)

       
    • A webster

      "Le franc solo serait trop faible face aux attaques des speculos, (...) Si l’Euro disparait :le Dollard et la Livre des kabalistes financiers magiciens de la monnaie virtuelle auraient la part belle alors (...) Il faut plutôt sauver le soldat Euro (...) Et ni le fragmenter, ni le fusioner avec le dolard foireux"

      Il existe une alternative :
      Durant la construction de l’euro, les anglais avaient proposé une "monnaie commune". Même venant de la perfide Albion, l’idée mérite l’attention. (le fait qu’il ait été préféré une "monnaie unique" explique en partie sa non adhésion).

      Avec une monnaie commune, l’idée c’est que l’Euro coexiste avec les monnaies nationales :

      - Pour l’extérieur de la zone euro il n’existe que l’euro. De cette manière les monnaies nationales ne sont pas attaqués, puisqu’elles ne sont pas convertibles autrement qu’en euro. ( A l’extérieur à la zone aucun spéculateur ne peut acheter ou vendre de franc par exemple ; pour ce qui est de l’intérieur, tous les échanges se font en euro, donc pas de problèmes).

      - l’euro pour sa part repose sur la première puissance économique mondiale (l’Europe) et sa valeur pourrait être le plus stable possible en la faisant reposer sur un ensemble large d’indice (devises étrangères, or, matières premières...)

      - En interne en Europe, l’euro fonctionnerait suivant le modèle "bancor" de Keynes. C’est à dire que la valeur des monnaies nationales entre elles compenserait les balances commerciales. le but : pousser les pays trop exportateurs à développer leur marché intérieur (leur monnaie monte donc l’étranger achète moins) ; pousser les pays trop importateurs à développer leur production intérieur (leur monnaie baisse donc les achats à l’étranger coutent plus cher).

      - Dans ce système les institutions nationales retrouvent leur souveraineté monétaire, elles peuvent faire de l’émission budgétaire en se finançant à taux zéro à la banque centrale...

       
    • @webster tarplay : je ne vois absolument pas pourquoi l’€ tiendrait ne serait-ce que 30 secondes de plus qu’une monnaie nationale...surtout que l’€ est déjà mort.
      Ça n’a ni queue ni tête votre raisonnement, et cet attachement acharné à une union européenne que vous avez me laisse perplexe. Je ne vois rien de commun entre l’Allemagne, la France, l’Angleterre, Chypre, la Suède, et le Portugal.... Ni au niveau économique, ni culturel.
      Je ne vois donc pas pourquoi je devrais accepter qu’on ait des lois communes, des rêgles communes, et que l’on partage une monnaie unique.

      PS : et cessez d’écrire toutes ces horreurs en anglais ça me fout la gerbe !

       
    • @Webster

      On ne peut pas rester dans la zone Euro, et dans l’UE, sur le plan économique elle saigne les peuples avec l’austérité, et sur le plan extérieur elle est alliée avec l’état d’Israël.

      Mais la Suisse et la Norvège n’ont pas l"Euro, ou sinon on peut adopter le Rouble comme monnaie ?

       
    • NON

      Nationaliser les banques ne change rien au système, fondamentalement parlant.
      Il faut l equarissage.
      séparer non seulement banque de depot et banques d investissement, mais également en fn des différents types et maturité de prêts
      l interdiction des paris speculatifs (revenir à la loi de l exception de jeu pour la Finance)
      l’ouverture de la bourse une fois par jur seulement (pour abolir la cotation en continu)
      revoir complètement notre strategie de dette (aux US c est une quetsion de securité nationale, et en fn de la maturité, on fait rouler)
      cesser de faire le boulot des banques : le financement de l economie reelle, c’est à 50 pourcents le public en France !
      creer une good bank (pour tuer toutes les banques zombies, et les racheter)
      faire un audit de la dette (distinguer ce qui ets legitime ou pas), puis ruiner ceux qui la detiennent (les services
      eventuellement, faire defaut.
      reprendre completement notre politique de dvt economique a l international, en particulier en afrique
      sortir de l otan et adhérer en tant que membre observateur à l ocs. Etc.
      capitaliser sur les pays emergents, emprunter les circuit d affaires des bresiliens/allemands, en attendant de constituer ls nôtres, pour "limiter la casse".
      referendum d’initiative populaire (ultra important)
      pas plus de 2 mandats eu même poste
      revision des indemnités des elus
      conditions dineligibilités drastiques
      remise à plat du financement des medias
      interdiction du lobbying (apres etre sorti de l UE)
      salaires limités de 1 à 10 dans l’entreprise.
      abolition du mariage gay
      le pb, c est simplement de mettre en place des conditions simples rendant impossible l exercice de la domination
      systeme allemand pour la pharmacie et la distrib de medicaments
      fin du delire : la france obtient les marchés pour les sociétés du cac, qui ne rendent rien aux français en esquivant l’impot
      plutot que l etalon or, introduction d’une chambre de compensation internationale (voulue par keynes), qui met fin au privilège du dollar comme monnaie de reserve (dite vous que sur chaque transactions, ils palpent)
      et puis revoir de fond en comble le mode de production monétaire : avoir plusieurs monnaie pour un même pays (facteur de stabilité), en fn des types de biens, avec transferts intéressants.
      fin du systeme qui oblige chaque generation a racheter plus cher l interalite du parc immobilier à la generation precedente, car aucune creation de richesse intrinseque. utilite sociale nulle.
      revoir la taxe dhabitation, la fiscalite, etc.

       
    • A Taii,

      Le rouble c’est pas top pour retrouver une souveraineté monétaire ;)

      Au sujet de l’Europe, il faut quand même distinguer ce que pourrait être l’Europe de ce qu’elle est.

      Pour résumer au maximum, celle que l’on a construit repose sur le schéma américain. Jean Monnet, qui était l’un des plus proche collaborateur du président Roosevelt, en est bien le père fondateur...

      Dans cette perspective il fallait construire une "nation européenne". Pour aller directement au plus concret, cela nécessite que les "régions/nations actuelles" les plus riches acceptent des transferts vers les "régions/nations actuelles" les plus pauvres. Personne en France ne conteste sérieusement que la région parisienne finance par ses excédents le développement de la Creuse... Dans l’optique d’une "nation européenne" les régions excédentaires devraient financer les régions déficitaires, ce qui entrainerait la fonte totale des nations (l’Andalousie et l’Italie du sud par exemple recevraient des aides "allemandes" comme des aides de la catalogne (franco-espagnole ?) ou de l’Italie du nord...

      Visiblement les peuples européens ne souhaitent pas une telle Europe. Or l’Euro a depuis le début été forgé par cette idéologie de la "nation européenne". Il en résulte que contre toute cohérence économique (cf zone monétaire optimale de Mundell), la création de l’Euro et les formes qu’il a pris n’avait qu’une fonction : permettre l’avénement de la nation européenne. Cette absurdité est a relier à la théorie "fonctionnaliste" importée par Monnet, qui veut que la fonction détermine l’organe : une nation a une monnaie unique, donc une monnaie unique forgera mécaniquement une nation...

      Si cette europe est une erreur, le concept européen n’est pas une chimère. L’Europe a une histoire commune qui s’articule autours de la difficulté à concilier deux cultures profondes, la "latine" et la "germanique". Un seul homme a réussit a concilier les deux intelligemment : Charlemagne. N’oublions pas que si Charlemagne est considéré en France comme un roi français, il en est de même en Allemagne (qui considère que c’est un roi allemand).

      Le débat opposant une "nation européenne" a des nations isolés est un leurre, un piège évident qui permet de dégager la seule réelle solution : une europe des nations, de forme plus confédérale, avec une monnaie commune... une europe qui protège les nations (de la spéculation par exemple), sans subir la contrainte d’un moule anglo-saxon inapproprié.

       
    • A Guillaume, tu te trompe a mon humble avis, l’euro n est pas une monnaie unique, elle est commune.Le systeme TARGET2 en est la preuve...

       
    • A Cyrolovitch,

      Non, l’euro est "indiscutablement" une monnaie unique : pour preuves, la disparition des monnaies nationales, la perte totale de souveraineté des nations en matière monétaire qui lui est corrélé, la possibilité pour la Grèce d’emprunter pendant des années sur les marchés avec la facilité de l’Allemagne, la possibilité pour cette dernière de profiter de la faiblesse de l’euro au regard de ce que serait un DM allemand (vu les exedents commerciaux)...

      Maintenant vous soulevez un débat passionnant en évoquant le système Target. La meilleur analyse qui en a été faite à mon avis : http://www.les-crises.fr/soldes-target2/

      Dont on peut tirer :
      " ces soldes TARGET2 sont en fait simplement la matérialisation des déséquilibres des balances commerciales."

      "on voit les soldes TARGET2 exploser mi-2011, et les commentateurs analysent cela comme “il y a un brutal transfert de liquidités entre pays”. Mais c’est faux. Il y avait pratiquement les mêmes en 2009 et 2010, sauf que cela se passait “normalement”, via le marché interbancaire, et étaient cachés. Comme ce marché s’est bloqué, les banques passent par la BCE, d’où une apparition des soldes, mais le phénomène de base était pré-existant depuis longtemps, passant par un autre canal."

      "Ces interventions de la BCE ont un peu soulagé le secteur bancaire, mais bien évidemment, il n’y a rien de magique, et in fine, peu de choses ont changé : les banques du Sud doivent désormais des sommes colossales à la BCE, qui les doit aux banques du Nord."

      Avec une monnaie commune (et donc des monnaies nationales) ces déséquilibres auraient été mécaniquement pris en compte, puisque le système repose sur l’idée que la valeur de conversion de chaque devise nationale avec l’euro commun soit définit en fonction des balances commerciales.

       
    • @kikoulo @guillaume
      Exactement...
      Apres la question reste :"l’argent" étant une fiction faite pour fluidifier les échanges et redistribuer la richesse globale produite (pas pour l’oligarchie mais pour le peuple....),
      QUI a le droit de l emettre...
      Et cette fiction de confiance doit etre indexée sur quelles richesses réélement produites ?...
      Et quel système cree les conditions du developement de richesses concretes...(on revient aux "grands projets" ...cf "le plan appolo us...La Chine depuis deng Xiao Ping... Ou l’Europe feodale batie par les projets des ordres monastiques...

       
    • @Xav le Polak
      Je parlais d’une autre "Europe"...Pas celle de goldmansax, mais celle de peuples souverains dans des nations libres associées, débarassés du "free market"...
      (=utopie totale...)

      Pour le "quelque chose en commun" reste quand meme : le celto/helléno-christianisme...
      ps:sorry for "la gerbe"... :)...

       
  • Je crois que ces questions sont assez intéressantes, mais je suis étonné de voir une telle conviction pour le libéralisme autrichien et le monétarisme basé sur l’or.
    Je suis évidemment conscient des dégâts causés par une monnaie fiduciaire émise par une banque centrale au mains d’intérêts privés, comme c’est le cas aujourd’hui, mais même si je ne suis pas non plus un keynésien ardent, je crois qu’on peut émettre de sérieuses critiques à ce qui est dit dans cet article. J’y note une certaine animosité envers la banque centrale, sans prendre en compte si celle-ci est régie démocratiquement ou par la nation, comme Viktor Orban tente de le faire, ou si elle est aux mains d’intérêts privés comme dans la plupart des pays du monde.
    Je conseille ce documentaire intitulé The Money Masters (les maîtres de la monnaie).http://www.youtube.com/watch?v=HfpO... Un "vieux-républicain" américain y dénonce tout aussi bien la Federal Reserve avec dollar dématérialisé que le standard or. En effet, celui-ci peut facilement être racheté par ceux qui pratiquent la planque à billet. Evidemment, je crois qu’il est utile pour chacun d’entre nous de posséder de l’or, mais je ne crois pas que revenir à un système monétaire basé sur l’or serait nécessairement judicieux ou juste. Les rares personnes qui pourront s’en offrir et les rares pays qui en produisent auront un net avantage.
    Je conseille aux personnes du forum interne de sérieusement se pencher sur les questions de l’étalon-travail, du crédit social ou du bimétallisme (voir la carrière politique William Jennings Bryan et l’influence des populistes américains sur lui). L’inflationnisme est une politique qui présente certes de nombreux risques, mais je ne crois pas qu’il soit nécessairement plus sensé de laisser le pouvoir régalien de battre monnaie dans les mains de banques concurrentes, certes en compétition, mais qui ne représentent pas la volonté du peuple.

     

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  • L’école autrichienne permet de comprendre les règles fondamentales de l’économie.Celles -ci sont très simples contrairement à ce que l’on veut nous faire croire ( je ne suis pas forcément d’accord avec tout)notamment sur la notion de monnaie fondée sur l’or et l’argent métal comme c’est le cas depuis 6000 ans.Je rappelle que le professeur Fekete se réclame de cette école.De plus plusieurs des réactions ici font état de la nécessité absolue de revenir au standard-or pour protéger la monnaie et la liberté.Quand au monétarisme il s’agit d’une escroquerie comme l’est le keynésianisme !Je rajouterait à qui profite la fin du standard or tel que nous l’avons connu jusqu’en 1914 ?Je ne parles même pas de l’existence de l’impôt sur le revenu dont le produit est égal aux intérêts de la dette ! Je rappelle aussi que le général De Gaulle était pour un retour eu standard or global ( conférence de 1965).Il fut conseillé par Jacques Rueff économiste libéral.

     

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  • Lors de création monétaire il y a ensuite destruction monétaire.
    C’est automatique, c’est mécanique et c’est comptable.

    Friedman n’a jamais dit que la Fed devait créer autant de monnaie. D’ailleurs, ce courant pense qu’il ne doit pas y avoir de Fed. Le marché se régulant plus efficacement seul et automatiquement.

    D’ailleurs, beaucoup d’économistes qui sont d’accords sur rien sont quasiment tous d’accord au sujet de fermer la Fed...

     

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  • J’ai apprécié que les membres d’Egalité et réconciliation s’intéressent aux écoles de pensées de la liberté ( je ne prononce plus le mot "libéralisme", mis à toutes les sauces, devenu ambigü et source de conflits dus justement aux sens différents, voire opposés, qu’il a maintenant).

    En effet, à quoi bon lutter contre l’Empire, vouloir la révolte des nations, si c’est pour reproduire au niveau national un ordre dictatorial voire totalitaire ?

    Les travaux de l’Ecole autrichienne peuvent nous aider dans la construction d’une société d’hommes libres. D’abord à travers une constitution qui garantit l’état de droit. Le droit est, avant l’économie, le sujet majeur des études d’Hayek, Mises et d’autres.D’abord grâce à une constitution qui, en premier lieu, garantit la liberté des hommes qui vivent sur le territoire, ne permet pas à l’exécutif d’avoir prise sur le législateur, est protégée par une cour indépendant du pouvoir législatif.

    Ensuite viendront les règles sociales permettant à "l’action humaine de s’exprimer sans pour autant rompre l’harmonie entre les hommes", comme l’écrit Jacques Garello. La liberté ne se vit que dans la responsabilité.

    Je pense qu’il faut lire, comprendre et réfléchir à l’application des idées de l’Ecole autrichienne. Elles sont justes parce qu’elles rejettent les utopies dont le XXème siècle a été l’expérimentateur ( national-socialisme, communisme, impérialisme américain avec son oligarchie et sa société de consommation) avec les résultats que l’on sait et se fondent sur la connaissance de la nature humaine avec ses qualités et ses faiblesses.

    Bon courage à vous.

     

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    • Pour faire court : Hayek et autres pâtisseries autrichiennes étaient des petits aristos déclassés revenchards
      sponsorisés par Rockfeller... Ce sont des faits historiques...
      Apres, ce genre de platitudes "libertariennes" c’est de de l’enfumage bas de gamme pour gogos naifs.... ;°...

      Conseil a ceux qui rabâchent la doxa "crackademik" de l’oligarque Ron Paul (le miliardaire "responsable" qui prone la famine "autrichienne" pour des millions de laissez pour comptes etasuniens...sympa...) : étudier les conditions du developement economique ample et durable à l’aune des "Lois de la Thermodynamique" de Leibniz...
      Soit "Le système Hamiltonien" américain...C est un peu plus sérieux...plus efficace...et plus "humaniste"...
      "Bon courage" !....

       
    • "Pour faire court : Hayek et autres pâtisseries autrichiennes étaient des petits aristos déclassés revenchards
      sponsorisés par Rockfeller... Ce sont des faits historiques...
      Apres, ce genre de platitudes "libertariennes" c’est de de l’enfumage bas de gamme pour gogos naifs.... ;°...

      Conseil a ceux qui rabâchent la doxa "crackademik" de l’oligarque Ron Paul (le miliardaire "responsable" qui prone la famine "autrichienne" pour des millions de laissez pour comptes etasuniens...sympa...) : étudier les conditions du developement economique ample et durable à l’aune des "Lois de la Thermodynamique" de Leibniz...
      Soit "Le système Hamiltonien" américain...C est un peu plus sérieux...plus efficace...et plus "humaniste"...
      "Bon courage" !...."

      On juge un courant de pensée aux concepts qu’il propose. Qu’Hayek soit aristo et que rockfeller ait apporté quelque financement que ce soit, on s’en fou en faite.
      Il a laissé une trace de son travail et seul cet apport doit être jugé.
      D’ailleurs, petit parenthèse : si Hayek a reçu le prix nobel, c’est pas vraiment pour son travail économique mais son oeuvre de philosophie politique, oeuvre dans laquelle il exprime l’idée selon laquelle l’Etat a un rôle dans l’économie et que son intervention est nécéssaire pour l’éducation, la construction de routes etc. En parallèle, Ludwig Von mises, malgré sa contribution beaucoup plus importante à la pensée libérale et économique de manière générale, n’a pas eu cet honneur tout simplement parce que celui-ci n’était pas prêt à faire de compromis. Malgré qu’il soit issu d’une famille bourgeoise juive, il a été marginalisé pendant toute sa vie, et ça, c’est pas anodin.
      Pour en revenir à votre post, ni Mises ni Hayek n’était libertariens
      Concernant votre critique de Ron Paul, celle-ci ne comporte aucun argument donc...

       
    • @Isamovic
      si vous l’dites...
      Vous ne lisez pas l’info que j’apporte, donc cela tourne au pugilat d’autistes...stérile...Et cette pseudo "ecole autrichienne" complétement synthétique ne mérite pas cette perte de temps...
      Qui veut vénerer de fausses idoles idéologiques, nul ne peut le déciler... Voir lucidement est un acte de volonté personnelle...

      Ceci dit cela n’empéche pas de réfléchir aux lois de la Thermodynamique de Leibniz et à leurs implications anti "free market"...

      Quant au milliardaire Ronron Paul ("libertarien"qui se réclame des autrichiens hoberaux...) soutenu par l’anarcho-faschiste décadent multimilliardaire Peter Thiel du Bilderberg, un exemple parmi mille : c’est bien lui qui veut supprimer des aides alimentaires à des millions de laissés pour compte étasuniens, sous pretexte de "budget équilibré"...(des gus se retrouvent à La Haye pour "crime contre l’humanité" pour moins que cà...)...mais par contre pas question de faire une minime taxation sur les bénefices colossaux des flux financiers spéculatifs de Wall Street...Bof ?...

      Mais au delà des discussions de comptoir (je prefére me "bran..." le bulbe..rachidien sur Billie Holliday que sur Von Miese... :), la vraie question Métaphysique est : comment Rockfeler et sa bande de social ingénieurs sont arrivés à implanter dans les cortexs de foules de manants : de pseudos "philosophies" osteReich, qui ne servent que les intérêts de leur oligarchie restreinte....Mystere et boules de suif....
      Fortiches quand méme ces Ilouminatis... :°)...
      ...Via le réseau Haarp ou Echelon peut étre ?...

       
  • Vu que mon premier message a été censuré je retente ma chance : cet article présente Friedman sous un mauvais jour car il était le chouchou de Pinochet, Reagan, etc. Sauf qu’avec la culture (ou l’honnêteté) nécessaire on sait que Hayek était un admirateur de Pinochet, chouchou de Tatcher... la même chose que M.Friedman en gros. Et l’école autrichienne est loin d’être mise au placard au profit de celle de Chicago...

    Pour finir gentillement disons juste que Hayek c’est complètement incompatible avec le slogan du site, ce n’est pas très "gauche du travail" et pour la "droite des valeurs", je ne sais pas trop de quelles valeurs on parle mais en tout cas la nation ça ne semble pas être ce que Hayek préfère. Bref pas très cohérent tout ça.

     

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    • Absolument !...(Hayek prônait "l’austérité" financiére eugéniste dans le style de Hjalmar Schacht...Celui dont la politique financiere en tant que gouverneur de la Reichsbank a pavé la route pour la prise de pouvoir par ce joint-venture City/Wall Street que fut l’appareil nazi...Et il fut of course ministre de "Dolphy"...).
      Et c est cette méme "austeritée" génocidaire que pronent le Ronron Paul et Bépé le Grillé...(sponsorisés tous deux par les mémes : les oligarques de Bilderberg... Comme Manolo Pablo Valss... :).....

       
  • """"Le marché autorégulateur" ca n’existe pas : il faut étre un "puceau du trading" pour croire ca... :°)
    cf "LIBOR" par exemple...ou krak de 1929 orchéstré par Norman Montaigu and co...
    Allez demander aux grands masters KABALISTES de Goldman Sax si ils croient, eux"""




    Non, mais c’est pas moi qui parle d’autorégulation du marché. C’est selon la théorie dont on parle ici.
    Et oui, un marché, en principe ça se régule automatiquement. C’est évident et c’est de simples équations mathématiques dont il s’agit ici.

    Comme le fait de voire qu’en comptabilité la monnaie crée est un actif et le remboursement de la dette est le passif et que actif+passif est toujours égal à zéro.

    Après, la manipulation de la bande à DSK (Comme dit dieudo, les anciens marchands du temples chassés par Jesus) c’est un autre sujet.

     

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    • Le marché n est PAS une question de mathématique.
      Le prix est oujours fixé par un rapport de force entre puissances. Par un rapport strategique, donc.
      Aujourd’hui, du petrole au kilo de tomates, RIEN n’est fixé par "le jeu de l’offre et de la demande" (expression qui ne veut strictement rien dire, et qui ets fausse), et tout entier par des rapports de force entre puissances sous-jacents. Franchement, vous pensez qu’on va laisser "le marché" s’occuper de distribuer librement les biens strategiques aux uns et aux autres ? Arf ! De même, le choix du "libéralisme économique" par la Grande Bretagne obeissait à des considerations purement strategiques : l’avantage industriel permettant d’innonder les marchés du continent, comme aujourd’hui on réclame "l’ouverture des marchés" pour vendre nos poulets élevées en batterie en Afrique. Le marché, dans l’univers économique, est l’exception, et non la règle, et quand il fonctionne, il ne fonctionne pas du tout comme le pretendent les modèles économiques supposés le décrire.

      L’impossibilité du "marché mathématique", le fait "qu’il ne fonctionne pas du tout en réalité commme le décrivent les modèles", est un enseignement de l’anthropologie économique, qu’une infime minorité d’économistes lambda a fait mine "d’oublier" et a remplacé par des explications falacieuses sponsorisées par les banques (voyez comme sont distribuées les chaires à l’université et dans les conseils d’admnistration... cette année encore !!) ou des concours du type "prix Nobel" (Ostrom, qui a littéralement détruit la thèse liberales d’un Hardin et sa pseudo "tragedie des commons", est une charmante exception à la règle). Resultat : on n’étudie plus que ces imbeciles à l’université en sciences economique : keynes et hayek... réduisant l’immense champ économique à la portion congrue.

       
  • Il faut savoir que Keynes servait en effet l’Angleterre mais à la surprise générale affirmait au gouvernement anglais quand il vit le plan de Schacht que c’est exactement le plan que l’Angleterre doit appliquer ce qui médusa ses interlocuteurs .

    http://francephi.com/boutique/le-to...

    http://www.bons-livres.fr/livre/jea...

    Deux livres d’économies où vous pouvez jeter un oeil dans l’optique de voir des idées différentes. Ca serait bien que Kontre Kulture réédite certains classiques de l’économie ou un livre synthèse de différentes théories pour ceux qui n’ont pas de bagage .
    Bonnes lectures à vous.

     

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  • #425152
    Le 3 juin 2013 à 16:08 par Heureux qui, comme Ulysse...
    L’école de Vienne et l’école de Chicago : deux approches différentes du (...)

    Ecole de Vienne, école de "Valls", cela se tient !

     

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