Egalité et Réconciliation
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"L’ordre public c’est l’ordre moral, et l’ordre moral c’est la lutte contre l’antisémitisme"

Maître Viguier décrypte les nouvelles lois liberticides

Dans le cadre de la chronique qu’il anime régulièrement pour Médias-Presse-Info, Maître Damien Viguier revient sur les atteintes portées à la liberté d’expression et décrit l’usage actuel de la notion d’« ordre public ».

 

 

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22 Commentaires

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  • réintroduire du bon sens dans le droit est une tâche rude et noble à laquelle Maître Viguier s’attelle avec pugnacité, merci à lui !...pour ne pas verser définitivement dans la folie .

     

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  • Un ordre public à deux vitesse sanctionnant le concept d ’ inégalité devant la loi .

     

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  • Merci de votre lumière Maître Viguier,
    nous serions donc, tous, anti-ces-mythes.

     

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  • Maître Damien-Viguier poursuit son analyse de la lente désagrégation des fondamentaux du droit international et interne : comment la notion juridique d ’ordre puplic est peu à peu infiltrée ,colonisée par la notion idéologique , quasi religieuse de "lutte contre l ’anti-sémitisme" ,qui elle même sert de paravent pour masquer un rapport dominants-dominés ou plus exactement vulgum pecus -caste intouchable .

     

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  • ... Et de dire que l’antisionisme, c’est de l’antisémitisme, il n’y a qu’un pas ...
    Que certains se sont empressés de franchir ...
    De manière à pouvoir nous censurer et nous faire condamner ...
    Au mépris de toute règle ethymologique ...
    Mo’Truckin’

     

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  • Cette intervention de Damien Viguier (courte : un peu plus de 3 minutes) est fort intéressante.

    Ainsi, donc, les lois s’appuyant sur la constitution peuvent venir tordre les grands axes de celle-ci, comme la liberté d’expression, la contraignant au titre d’autres aspects (d’autres grands axes de la constitution), comme le nécessaire respect de l’ordre public.

    Cette distorsion de l’esprit de la constitution — cet esprit qui se traduit dans les rapports sociaux —, se manifeste ainsi par la transformation du respect de l’ordre public, d’abord vu comme étant le respect de la paix physique publique (interdisant les agressions, etc.), en une forme de respect d’une idéologie, c’est à dire la paix publique des esprits devant se conformer à cette idéologie.

    Je propose ci-après une réflexion généralisant la problématique (pour favoriser l’adoption d’une constitution bien pensée, à l’occasion de la constituante restant à établir par tirage au sort). Pour qu’une distorsion de la constitution puisse se produire par la modification du corpus de lois, il faut :

    - que la constitution laisse des ambiguïtés sur les définitions importantes (on comprends qu’elle ne peut pas tout spécifier, le complément de spécifications étant le rôle des lois) ; la constitution doit rassembler les éléments qui font consensus, cf. E. Chouard et l’impératif de laisser les sujets clivants pour le processus législatif hors constitution, de manière à s’entendre tous sur un socle commun pour refonder un état de droit authentiquement démocratique. Ainsi, le risque lié au fait que subsistent des ambiguïtés semble incontournable : il doit exister pour permettre que des spécifications ultérieures puissent s’ajouter et préciser la constitution.
    - ou bien qu’il y ait des contradictions intrinsèques à la constitution, ce qui est une forme d’ambiguïté perverse en ce que les lois spécifiant le contenu de la constitution peuvent s’orienter dans un sens donné ou dans son sens opposé, selon l’idéologie en cours, à priori sans contrainte. J’imagine que ce risque d’orientation à caractère extrêmiste dans les lois hors constitution peut-être limité par des paragraphes de la constitution donnant des orientations (inscrivant dans la constitution un certain esprit des lois — sans précision de leur contenu —, esprit des loi soumis à évaluation pour approbation des lois par le conseil constitutionnel). Note : je découvre en ce moment des contradictions intrinsèques à la constitution (!).

     

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  • Bon, c’est décidé, je me remets au lancer de nains, on est quand même moins emmerdé.

     

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  • Merci M° Viguier d’avancer pas à pas vers la déconstruction et le désamorçage des armes de dissuasion massives utilisées contre les nations. Comme tout déminage c’est un travail minutieux, complexe et dangereux et chose heureuse vous semblez avoir toutes les vertus utiles à un tel exploit.

    Il aurait été intéressant, qu’un lettré, juriste ou historien nous restitue le contexte de la loi de 1881. Derrière des apparats nobles,cette loi semble taillée sur mesure pour ceux qui je n’en doute pas sont derrière sa rédaction et sa mise en oeuvre. Nous savons que de nombreuses lois nous sont servies par des hommes de paille, et qu’il en faut entrebâiller le rideau de l’histoire pour en connaitre les véritables auteurs, et donc en comprendre les finalités. Le contexte mondial, et Français, est riche, elle précède de peu, l’affaire Dreyffus, le congrès de Bâle, et est contemporaines de nombreux faits et évènements remarquables. Le terme antisémitisme, nous vient aussi de cette période confuse. Qu’il nous faut absolument éclairer. Il ne faut pas oublier que cette loi est facilement manipulable par certains qui se permettent d’attaquer des personnes, des groupes en fonction de leur orientation religieuse ethnique et autres (musulmans, catholiques, blanc, noir, etc), sans être le moins du monde inquiétés, ou sous forme de parodies absurde digne de jugements de moscou inversés et très médiatisés...). Qui finissent par retourner la charge, contre le plaignant. Ex : Charlie Hebdo, Zemmour, et autres.

    Quand au mot antisémitisme, sans un débat national, voire plus, pour en définir le sens, et en démonter les non sens, il ne fera que peser de plus en plus lourd dans les arsenaux cognitifs donc juridiques. Le fait de n’être jamais défini, lui donne un pouvoir quasi divin car il laisse une certaine discrétion au décideurs et au juges, qui se cachent derrière des concepts vagues volontairement amalgamés autour de certains évènements historiques porteurs d’une charge mémorielle et historique lourde. Qui de plus bénéficient d’une longue et large propagande ou publicité.
    Ce qui a donné, donne et donnera encore lieu à des procès de Moscou.

     

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  • Le temps que l’on perd ne se rattrape pas. Il crée seulement plus de misère.
    C’est le privilège des riches de débattre. C’est pour cette raison que jamais ils n’agissent en vérité ; pour garder leurs privilèges.

    Regarde, Monsieur Viguier, il suffit d’un T pour faire de misère, mistère... A une voyelle près. Seulement elle se perçoit juste à l’écrit et s’entend pareille.

    A l’évidence vous faites de votre mieux, dont on dit qu’il est ennemi du bien.

    Aussi regardez que de "ennemi" on peut lire mienne.

    Mieux vaut une plaidoierie dans un cadre de "Lancer de nains", on vous entendra mi-eux.

     

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  • "> La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (votée le 26 août 1789) reconnaît la liberté de conscience : "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi"."
    Voila pourquoi le concept "d’ordre public" revient a toutes les sauces. C’est le terme utilise par la declaration des droits de l’homme et du citoyen pour fixer la limite de la liberte de conscience aux yeux de la loi.
    Du coup les fourbes aux pouvoir en abuse et sur abuse.
    Dans un bac un sable, tu donnes une pelle et un seau a un bambin, rien d’autre, il trouvera comment les utiliser pour eriger son chateau de sable....

     

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