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La mondialisation des études de santé

Le chômage connaît depuis quelque temps une croissance inquiétante. Des pans entiers de notre industrie et de nos services ont disparu pour renaître de leurs cendres dans des pays à bas salaires. Ces phénomènes de délocalisations ne touchent pas simplement nos usines, ils touchent actuellement le savoir et la santé, deux domaines qui sont stratégiques pour la survie de la nation française. Depuis quelques années, la technocratie mondialiste œuvre pour un but bien défini : la délocalisation de la formation des professionnels de santé.

Les études de médecine

Ces études sont en France encadrées par un concours en fin de première année universitaire ; les étudiants classés en rang utile peuvent donc espérer devenir médecins. Système injuste dirons certains, mais système qui permet encore aujourd’hui à un nombre important de nos compatriotes modestes de pouvoir accéder à un métier dit « noble », un métier difficile également, mais un métier si enrichissant et au service de la Nation. Un concours et un numerus clausus qui permettent d’encadrer le nombre de praticiens que nous formons, et donc d’éviter pour une fois à la Faculté tant critiquée, de former des bataillons de chômeurs. Sélection au mérite et au travail acharné, formation d’excellence assurée quelquefois par d’éminents praticiens au sein de nos hôpitaux publics. Formation gratuite et donc absence de toute discrimination permettant une ascension sociale et économique pour les plus modestes d’entre nous. C’était sans compter l’Union européenne.

L’Union européenne au service des collés

Les « victimes » de cette sélection certes malheureuse mais utile, ont désormais la possibilité de devenir tout de même médecins dans un eldorado qui est devenu, en quelques années, le laboratoire du projet mondialiste concernant la santé : la Roumanie.

Lire la suite de l’article sur polemia.com

Sur la santé, chez Kontre Kulture :

 






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19 Commentaires

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  • #717637
    Le 6 février 2014 à 21:26 par scharff
    La mondialisation des études de santé

    Je ne suis pas du tout d’accord avec cet article. L’auteur confond dès le début le parcours des futur médecins et des futurs pharmaciens qui, bien qu’ils aient tout deux un concours de sélection à la fin de la première année, ont des objectifs et des situations très différentes.

    Tout d’abord le pharmacien qui écrit a visiblement avalé tout le discours élitiste qu’on lui a servi durant ses études. Si le concours de fin de première année récompense bien l’acharnement au travail, la formation "d’excellence", en tout cas pour cette année précise, est beaucoup plus discutable. Il s’agit bien plus d’apprendre par cœur des suites de QCM rédigées les années précédentes et des cours dont les bases ne sont pas forcément maitrisée (et que l’on n’a pas le temps d’acquérir)

    D’autre part, en théorie c’est vrai la fac permet l’accès à ce métier "noble" à des étudiants pauvres, mais c’est le cas de toutes les facultés, numerus clausus ou pas, c’est la système des universités françaises. En théorie seulement, car en pratique, le numerus clausus empêchent beaucoup d’étudiants pauvres de passer en deuxième année, pour deux raisons : la première est que la charge de travail est telle que ceux qui réussissent le mieux sont les étudiants qui peuvent se dégager des préoccupations matérielles, en général ceux qui habitent chez leurs parents, et que leurs parents peuvent encourager. Ceux là sont généralement des citadins dont un des parents est lui même médecin ou pharmacien. La deuxième raison est que, bien que la fac de médecine soit gratuite, l’obligation de réussite à l’examen de fin impose tout au long de l’année de suivre une "boite à colle" privé, afin de contrôler son niveau, boite à colle qui elle est payante. Vous pouvez compter sur les doigts d’une main les étudiants qui ont réussi à passer l’examen sans payer pour une boite de révision privé.

    L’auteur prétend aussi que le numerus clausus permet aux écoles de médecines de ne pas former des bataillons de chômeurs. Je ne sais pas ce qu’il en est pour la pharmacie, mais pour la médecine, le numerus clausus n’est pas lié au nombre de médecins dont on a besoin, mais au nombre de stage de fin d’année disponibles et à une volonté d’assurer une clientèle abondante au futur médecins. Le numerus clausus n’est donc pas lié au nombre de médecins dont la France a besoin, mais au nombre de patients potentiels que le conseil de l’ordre juge nécessaire pour un médecin. on raisonne dans l’intérêt du docteur, pas du patient.

     

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    • #717747
      Le Février 2014 à 22:51 par Pierre Yves
      La mondialisation des études de santé

      bien naïf comme commentaire
      t’as pas dû beaucoup voyager en Europe ou ailleurs pour remarquer que la France, grâce à ce système équitable, se positione comme le meilleur pays en matière de qualité et frais de santé.

      Ramener des Roumains pour nous soigner, ou détruire notre système de santé pour mieux le délocaliser, se fera très vite ressentir sur notre santé

       
    • #717787
      Le Février 2014 à 23:17 par Dr Knock
      La mondialisation des études de santé

      @Scharff
      Je vous donnerai seulement quelques informations à propos de l’ historique du numerus clausus en médecine. Son explication et sa mise en place remontent aux années 1970 à une époque où Raymond Barre, meilleur économiste de France (dixit Giscard d’Estaing) était Premier Ministre. Le numerus clausus, détrompez-vous, n’ a pas été établi principalement pour protéger les futurs médecins et leur assurer une clientèle confortable. Il s’agissait simplement dans l’esprit des économistes cyniques qui l’ont imposé, de limiter à terme le nombre des prescripteurs et donc des prescriptions afin de limiter les dépenses de santé... Ces économistes cyniques n’avaient que faire en réalité de la santé publique, ni de la protection du revenu médical... Les dépenses de santé ont bien sûr continué malgré tout à progresser car l’économie n’est qu’une pseudo science... Les chefs de service hospitaliers, quant à eux, étaient plutôt favorables au maintien d’un numérus clausus élevé parce qu’ils ont toujours eu besoin d’externes (c’est-à-dire de jeunes étudiants en formation pour faire examiner leurs patients et leur "prémâcher" le travail afin de passer moins de temps personnellement au contact avec les malades...) Hippocrate ou hypocrites, à vous de choisir...

       
    • #717825
      Le Février 2014 à 23:55 par jojo
      La mondialisation des études de santé

      En médecine le numerus clausus est insuffisant depuis au moins le début des années 90, les générations ne sont plus renouvelées et beaucoup de médecins se sont élevés pour qu’il soit rehaussé en constant que les départs en retraite avait de plus en plus de mal à être remplacé par des nouveaux arrivants. Peine perdue, on ne les écoute pas en haut lieu ! Même en Ile-de-France il commence à y avoir des pénuries de relève maintenant, la charge de travail augmente dans toutes les spécialités.
      C’est une décision qui a été froidement prise par l’état en toute connaissance de cause : ça coûte trop cher un médecin Français ! En prenant les médecins des autres pays, qui sont en général ravis de venir en France parce que les conditions de travail et le niveau de vie sont meilleurs, on s’épargne énormément de budget de formation, les émigrés n’ont qu’une équivalence de 1 ou 2 ans à passer, et si il ne le font pas, ils sont moins opérationnel qu’un médecin Français mais aussi 2x moins cher, donc c’est tout bénéf pour l’état.
      Les pays les plus touchés par notre pillage sont : la Roumanie, le Maghreb et surtout le Bénin où on prélève plus de la moitié des étudiants.
      Et malgré ça, le nombre de jeunes entrant sur le marché du travail n’est pas suffisant, en médecine on a donc fait voter des lois spéciales pour permettre aux vieux de continuer à travailler 2 ans après l’âge légal puis 5 ans à mi-temps voir plus tant qu’il n’y a pas de remplaçant.
      Le vrai problème avec l’état Français ce n’est pas la centralisation, c’est que les décisions prises semblent irrévocables ou alors imposées à l’état de plus haut, en tout cas quand les personnes qui travaillent sur le terrain essayent de faire remonter un problème constaté et avéré, personne n’écoute. Il y a eu le même problème avec la méthode globale à l’école et les profs de primaire qui ont tout de suite dit que c’était la cata, alors je tablerai plus pour l’explication B, on ne touche pas aux dogmes décidés au dessus de l’état Français.

       
    • #717862
      Le Février 2014 à 00:26 par Jay
      La mondialisation des études de santé

      Je suis en parfait accord avec les propos de scharff.

      Je vais éviter d’être méchant en enfonçant les actuels étudiants en école de médecine (même s’ils ont de graves défauts qui les privent d’être de bons thérapeutes), car ils n’y sont pour rien dans leur formation initiale. Pour aller plus loin sur les défauts des études de médecine en France, il est toujours intéressant de donner la parole aux premiers concernés : les actuels étudiants en médecine.

      "Vie de Carabin", un étudiant en médecine, dessinateur à ses heures perdues, est célèbre sur les réseaux sociaux pour ses dessins assez cyniques, bien que peu subversifs (http://www.facebook.com/VieDeCarabin), et il a été interrogé dans "Le quotidien du médecin" à propos d’une bande dessinée qu’il a récemment sorti au sujet de son expérience : http://hpics.li/e8fe64b
      _

       
    • #717957
      Le Février 2014 à 03:05 par Julius
      La mondialisation des études de santé

      Excellent, bien résumé. Moi-même ayant été victime de cette boucherie qu’est la P1 en banlieue parisienne sans conseil, sans prépa, sans personne de ma famille dans le milieu médicale, tout le monde sait très bien que sous les beaux discours du "concours ouvert à tous" se cache quand même une forme d’escroquerie intellectuel : à niveau d’intelligence égale, le fils du médecin généraliste en écurie aura bien plus de chance qu’un fils d’entrepreneur dans le batiment. Mais je ne veux pas qu’on fasse l’apologie de l’égalitarisme, la selection par l’excellence(par le haut) est indispensable pour de tels professions.

       
    • #718078
      Le Février 2014 à 10:08 par scharff
      La mondialisation des études de santé

      @Pierre Yves

      J’ai voyagé en Europe et ailleurs, merci, et je ne remets pas en cause la qualité de notre système de santé, qui est effectivement le meilleur selon l’OMS ( bon c’est l’OMS mais pour une fois qu’on est premier on va pas se plaindre). Ceci dit la formation des personnels de santé n’est pas la seule composante du système. Je dis juste qu’elle n’est pas équitable, en tout cas elle est loin de l’être autant que le dit l’auteur.

       
    • #718427
      Le Février 2014 à 14:56 par Arnal Pacici
      La mondialisation des études de santé

      Je suis en partie d’accord avec scharff, cependant j’aimerais parler un peu de mon parcours. Je suis étudiant en 4eme année de médecine à Bordeaux, je n’ai pas de famille dans le milieu médical (mes parents sont viticulteurs dans une petite propriété à 1h30 de Bordeaux) pour débuter mes études j’ai eu droit à une bourse de l’état de 460euros. Beaucoup de mes amis sont dans le même cas et nous avons réussi à passer la première année grâce à un système de tutorat (100euros/an) qui fonctionne très bien, les taux de réussites sont sensiblement les mêmes que ceux que l’on retrouve dans les prépa privées. Il est vrai, comme vous le soulignez, que les étudiants "citadins" sont favorisés car ils n’ont pas à s’acclimater à la ville et sont dans une sorte de cocon protecteur qui leur permet de ne pas avoir à affronter les problèmes que peut rencontrer un étudiant lambda. Les problèmes financiers sont vraiment marqués par la suite du fait de la longueur des études et du coût des livres.

      @ Jay
      Je pense que nous sommes beaucoup d’étudiants à être conscient que notre formation est très orientée, l’industrie pharmaceutique est très présente au cours de nos études (noms commerciaux des médicaments dans les bouquins de préparation à l’internat, congrès organisés dans les services avec grands buffets....). De plus il est vrai que notre système nous oblige à n’étudier que la médecine allopathique ce qui est d’une bêtise sans nom (encore une fois on retrouve la patte de nos chers labos). A nous de nous remettre en question à la fin de nos études, en espérant que cela soit encore possible...
      Pour en revenir à l’article, avant hier j’ai eu une réunion pour parler du maintient de notre numérus clausus ou non. Il est remis en question à cause du contournement européen du coup l’asso des étudiants en médecine proposait de nous faire voter le maintien ou non de ce numérus (en pensant que la solution au problème posé était là dedans) mais s’ils étaient allés au bout des choses ils auraient bien compris que la seule solution crédible serait de quitter l’UE...

       
  • #717742
    Le 6 février 2014 à 22:49 par David
    La mondialisation des études de santé

    Je me souviens d’en avoir parlé avec la soeur de mon bof qui essaye de passer la 1ere année en médecine ...

    Je l’ai sidérée en parlant des additifs alimentaires, des vaccins et de Gernez !

    J’ai été assez sévère en lui démontrant que son secteur d’aspiration était volontairement soumis au dumping social.
    * Numérus clausus passé de 7500 a 3500 rapidement
    * Ouverture aux médecons discousnt de l’étranger
    * Et puis on sais qu’il y a trop de médecin en France 150 000 et mal répartis, à donf à Paris, peu dans les campagnes ... c’est pas près de s’arranger.
    http://www.arte.tv/fr/comment-stopp...

    perso, avec le recul j’ai un haut niveau bac+5 info j’ai fait ça pour de l’alimentaire (savait qu’il y avait des débouchés) et avait une vision plus positives de ce qu’est la société ...

    j’ai du voir tout les épisodes d’il était une fois la vie en étant gosse ...
    je regrette de ne pas avoir fait d’étude de médecine, un boulot intéressant humain et en plus j’aurais fait dans l’identitaire en restant dans ma campagne d’origine plutôt qu’a essayé d’alpaguer des ilotes des villes cosmopolites ... mais bon 35 ans ... trop tard ...

     

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  • #717808
    Le 6 février 2014 à 23:44 par Trust
    La mondialisation des études de santé

    Je ne suis pas d’accord avec ton commentaire, sans être totalement d’accord avec l’article.

    Je suis en 5ème année de médecine alors que personne dans ma famille n’a plus que le bac et que je viens de la classe moyenne et je fréquente tous les milieux dans ma promo.

    Ton post est pavé de toutes les approximations qu’on entend régulièrement de la part des gens qui ne connaissent rien au cursus et à la réalité du terrain.

    Le concours de fin de PACES est effectivement stupide, mais c’est à l’heure actuelle le meilleur moyen d’entretenir un esprit à minima republicain, les autres le pouvant beaucoup moins : (sur dossier au lycée ? Avec les notes lycée-dépendantes ? Sur un oral orienté comme à sciences po ? ). Le concours est cruel, mais impartial.

    Désolé de te décevoir, mais ton argument du "seuls les fils de médecins réussissent" est aussi incorrect. Ils ne dépassent pas, dans le cas de ma faculté 25% d’une promotion. C’est sûr qu’ils sont plus représentés qu’à l’école de Gendarmerie ou au concours d’entrée de sciences Po. Tu as raison sur les préoccupations matérielles et sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur les études. Mais on peut parfaitement avoir des parents sans grands moyens qui peuvent tout de même nous délester de ces préoccupations, peu nombreuses à cet âge.

    Quant aux prépas obligatoires, laisse moi quand même te dire que tu maîtrise extrêmement mal ce sujet. Je suppose que tu n’as pas entendu parler des tutorats extrêmements performants qu’il y a maintenant dans toutes les facs, et qui ont des résultats particulièrement bons, dépassant les prépas privées, comme à Bordeaux, Toulouse, Montpellier, et même les facs parisiennes.
    Il faut bien comprendre que les prépas donnent très souvent un sentiment de trop plein de confiance qui est délétère en P1.

    Pour finir sur le numerus, là encore une grave erreur analytique : le numerus est le contrecoup de la baisse qui a eu lieu dans les années 80 90 par les gouvernements Mitterand qui ont cru bon de diminuer le nombre de médecins... pour diminuer les dépenses de sécu ! Désormais il n’y a tout simplement plus assez de médecins et de terrains de stages pour nous former ! Nous sommes en sureffectif dans tous les CHU et ça c’est une réalité ! Voilà pourquoi le numerus est aussi fermé, il faut pouvoir former convenablement les étudiants au delà du concours !

    Et le fait de payer 5.000 balles en Roumanie et devenir médecin est une grosse quenelle adressé à tous les étudiants en médecine de France.

     

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    • #718065
      Le Février 2014 à 09:50 par scharff
      La mondialisation des études de santé

      Je n’ai jamais dit que seuls les fils de médecin réussissaient, juste qu’ils réussissaient mieux que les autres. Vu le nombre de médecins en France, ton chiffre de 25% de ta promo valide plus mon argument qu’il ne l’infime. Je parle tout le long de mon commentaire de tendances que j’ai pu observer, tu me réponds par des cas particuliers : évidemment que des enfants d’ouvriers peuvent réussir le concours, mais de la à parler d’égalité entre les étudiants pauvres et les autres, ou dire que le niveau social de leurs parents n’influent pas sur leur chance de réussite, non désolé on en est très très loin...

      Tu dis que le concours entretient un esprit républicain, je suppose que tu veux parler de la promotion sociale au mérite, je sais pas si tu as remarqué, mais actuellement l’esprit républicain c’est plutôt la promotion au népotisme mais bon soit. Encore faut il que le concours ne soit pas "stupide", sinon on peut décréter que celui qui épluchera le plus vite des patates aura le droit à la deuxième année ! Explique moi en quoi t’isoler pendant 14h par jour dans une bibliothèque a t’enfiler des QCM jusqu’à ce que ça n’ait plus aucun sens parce que tu finis par savoir la réponse en voyant le premier mot de la question va pouvoir montrer le mérite que tu auras dans un métier basé sur l’écoute et la pratique technique ! J’ai appris des cours inutiles et que je ne comprenais pas par cœur, j’ai avalé des pages entière d’annales parce que je savais que le prof les restituaient telle quelle chaque année, j’ai jamais appris autant de choses, et pourtant intellectuellement ces deux années ont été les plus pauvres de ma vie.

      Pour ce qui est des tutorats, je veux bien admettre que les choses ont pu s’améliorer, j’ai passé le PCEM 1 à l’époque quelques années avant toi, bon je voyais pas vraiment les choses évoluer mais peut être que ça s’est arrangé. Toujours est il qu’il y a pas si longtemps, ces tutorats internes aux facs étaient une monumentale arnaque, et je suis persuadé que dans les lycées ont continu à te conseiller de prendre une boite à colle, donc en définitive le problème reste le même, si t’as des retours négatifs des gens plus âgées qui te déconseillent d’utiliser le tutorat interne, tu va te résoudre à paye une boite à colle, en tout cas pour l’instant

      Enfin pour ce qui est de mon "erreur analytique", c’était pas une analyse, en tout cas pas la mienne, mais celle d’un de mes profs de l’époque.

       
  • #717823
    Le 6 février 2014 à 23:52 par Knock
    La mondialisation des études de santé

    Louis XIV au début de son règne a lancé une grande enquète dans son royaume pour vérifier les titres de noblesse, tant il y en avait d’usurpés : eh bien on devrait faire une vérification générale des diplomes de médecins, surtout des médecins venus de l’étranger : on constaterait que beaucoup de médecins sionistes venus de loin n’ont pas les diplomes requis, ou qu’ils ont obtenu les belles "équivalences" grace à la complicité de sionistes en place . Le % de Juifs dans la médecine est impressionnant, autant sans doute que celui des médecins marrons .

     

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  • #717868
    Le 7 février 2014 à 00:29 par Markovitch
    La mondialisation des études de santé

    Ce qui est sûr c’est que notre savoir faire dans beaucoup de domaines fout le camp !

    Et ça c’est évidemment grave ...

     

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  • #717873
    Le 7 février 2014 à 00:32 par Michel
    La mondialisation des études de santé

    Limité le nombre de place lors d’un concours ne permet-il pas également des prétentions de salaire supérieur quand au manque de "médecins" dans notre état ?

     

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  • #717903
    Le 7 février 2014 à 01:13 par goy pride
    La mondialisation des études de santé

    Les médecins sont déjà bien assez formatés, dorénavant on aura à faire à de purs golems appliquant à la lettre toutes les directives et propagandes des fanatiques dirigeants ce monde !

     

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  • #718043
    Le 7 février 2014 à 09:09 par CHR$
    La mondialisation des études de santé

    Mon généraliste est Roumain, donc formé par la fac Roumaine.

    Il est très bien et n’abuse pas des prix et de la sécu, j’en suis très content.

    Cette histoire de numérus-clausus en France est une rente de situation déguisée pour des quasi-fonctionnaires.

     

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  • #718112
    Le 7 février 2014 à 10:49 par omerre
    La mondialisation des études de santé

    Je suis medecin depuis plus de trente ans et je trouve interessant les commentaires
    tout d’abord on voit que malgré la prise de conscience de bcp d’entre nous d’etre " promenés " dans nos pensées par les médias cela continue .
    NOUS NE MANQUONS PAS DE MEDECINS il n’y en a jamais eu autant , simplement bcp ne servent a rien notamment dans les spécialistes et dans les hopitaux : pediatre , cancerologue , rhumatologue , endocrinologues .
    de plus dans les campagnes ils ne manquent pas tant de medecins que ceci , la demande est trop importante par rapport aux raisons invoquées ( de demande ) on consulte pour tout et n’importe quoi sans régulation et les med en campagne ne régulent rien .
    et quand un medecin s’installe en campagne , les confrères qui se disent débordés ne lachent aucun patients
    donc les dés sont pipés et les médias racontent n’importe quoi

     

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  • #720069
    Le 8 février 2014 à 20:03 par MagnaVeritas
    La mondialisation des études de santé

    Portrait dithyrambique des études de médecine. Il faut savoir que :
    - Le numerus clausus ne garantit pas l’excellence. Pour des élèves un peu à la limite, ils favorisent les bourges. C’est connu et vérifié.
    - Globalement, les étudiants en médecine sont faibles. Les étudiants en biologie (les bons, je ne parle pas des nuls) les explosent complètement sur tous les sujets. En plus, les médecins n’étudient ni les maths, ni la statistique et leurs connaissances en chimie sont à pisser de rire.
    - La première année (et la deuxième aussi) n’est que du bachotage débile et souvent faux. J’affirme que la plupart des médecins ne connaissent pas bien le fonctionnement du corps humain. Le plus souvent, la médecine ne fait que discréditer des éléments de bon sens (remèdes de grand-mère, savoir-faire de femmes concernant l’accouchement, etc.) pour ensuite les admettre et faire mine que c’est la médecine qui a fait avancer le domaine en question. La médecine : stratégie d’accaparement.
    - La mondialisation des études a commencé il y a quinze ans avec le processus de bologne, cette fausse standardisation des études qui permet aux pays académiquement faibles de prétendre être au même niveau que les autres. Sans compter tous les échanges débiles genre erasmus, etc.
    - Les étudiants en médecine qui se sont fait dégager en première année sont souvent des nuls. Heureusement que le numerus clausus est là. Il devrait être encore plus strict. Je n’ai jamais vu quelqu’un en S au lycée se faire dégager en première année de médecine. Ceux qui dégagent sont les fils à papa demeurés qui ont fait du droit au lycée au lieu de faire de la biologie, de la chimie, de la physique, etc. Le fait que ces nazes puissent étudier en roumanie n’est pas une bonne chose.

    Conclusion : ça ne fait qu’une raison de plus pour réformer complètement ces études-là, mais pas seulement : il faut en finir avec les cours magistraux et avec les universités, qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. Elles produisent des élites à leur image : des parasites. Le système est trop frelaté pour continuer. Il faut inventer de nouveaux moyens de transmission du savoir.
    Internet va continuer son chemin : après avoir assassiné ce qu’il restait de livre, après avoir giflé et humilié l’éducation nationale (notamment par wikipedia), après avoir fait chialer les intermédiaires entre producteurs et consommateurs, Internet va complètement punir le système académique. Le processus a déjà commencé et c’est tant mieux.

     

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