peter o’toole n’est plus de ce monde !!!!

Il est vrai que, en général, c’est jamais avant qu’on regrette, toujours après, sinon ça ne marcherait pas quasi à chaque fois...

Il n’est pas ayatollah (sinon entre autre, il aurait un turban noir).

Il n’est pas ayatollah (sinon entre autre, il aurait un turban noir).

La couleur du turban n’est pas fonction du rang qu’occupe un savant (’alim) dans la hiérarchie cléricale, mais elle dénote sa descendance ou non de la lignée du Prophète de l’islam (saws). Les porteurs du turban noir, appelés seyyed, sont descendants du Prophète (saws), à l’inverse des porteurs de turbans blancs.

Les personnes qui ne font pas partie du clergé mais qui toutefois descendent de la lignée du Prophète (saws), pour leur part, peuvent symboliser leur filiation par le port d’une écharpe verte.

Rappel des rangs chez les savants chiites duodécimains, dans l’ordre croissant : taleb / hujjat-al-islam / ayatollah / ayatollah al-uzma (grand ayatollah) / marja al-taghlid (source d’émulation). Les marja’ représentent ainsi les mujtahids (juristes habilités à interpréter les textes fondateurs de l’islam) les plus instruits et accomplis, chaque musulman chiite choisissant librement, parmi la quinzaine de marja’ que l’on compte acuellement, sa source de référence pour les questions d’ordre religieux (à distinguer des questions politiques).

A noter que la progression le long de cette échelle, qui, comparée au clergé sunnite, se caractérise par une formalisation plus prononcée, s’opère selon des critères de formation d’abord, mais aussi, à partir d’un certain niveau, sur la base d’un nombre suffisant d’adeptes parmi la communauté, d’où un processus de validation "démocratique" des sommets de la hiérarchie, propre au chiisme duodécimain. Ce qui explique du reste la proximité particulière avec le peuple, dont le clergé chiite a historiquement fait preuve.

Le problème est que l’Iran n’aurait en aucun cas à confronter la seule Arabie séoudite, mais plus probablement les 34 Etats de la coalition prétendument "anti-terroriste" mise sur pied par Ryadh, directement appuyés en armes, logistique, renseignements et en soutien médiatique par l’OTAN et par l’entité sioniste. Un scénario comparable à la guerre Iran-Irak, lorsque la République islamique dut faire face à une coalition de plus de 80 Etats soutenant Saddam d’une facon ou d’une autre. Car à elle seule, l’Arabie séoudite ne tiendrait pas bien longtemps. Mais les Iraniens sont familiers de ce genre de situation.

Cette dernière provocation séoudienne, qui fait suite à une longue série d’actions non moins belliqueuses (rapt ou mise à mort de scientifiques et responsables politiques iraniens au cours de la tragédie "accidentelle" de la Mecque, attentat contre l’ambassade iranienne à Beyrouth, agression militaires des alliés régionaux de l’Iran, par groupes armés interposés comme en Syrie ou de facon directe comme au Yémén, financement, à l’échelle planétaire, d’une propagande sectaire viscéralement anti-chiite, véhiculée par les courants salafistes ou salafisés, et destinée à inciter les musulmans sunnites contre l’Iran, moyennant l’essentialisation des grilles de lecture, réduites à une opposition fantasmée entre chiites et sunnites, servant à occulter la véritable nature de la confrontation, qui oppose le camp des Résistants à l’empire à celui des valets impériaux et de leurs idiots utiles assortis), a été soigneusement préméditée, calculée, et s’inscrit dans le cadre d’une stratégie concue, coordonnée et chapeautée par l’empire atlanto-sioniste, désireux de maintenir la pression sur l’Iran et de travailler à la déstabilisation du pays après la conclusion de l’accord sur le nucléaire, qui prive Téhéran de l’option théorique de se doter de la force de dissuasion ultime.

Ainsi, parallèlement aux provocations séoudiennes, Washington annonce dèjà l’imposition de nouvelles sanctions contre l’Iran, invoquant d’autres prétextes (programme de missiles ballistiques, "droits de l’homme", etc), qui risquent de neutraliser tout bénéfice économique que l’Iran pourrait tirer de la levée hypothétique des sanctions adoptées au titre du nucléaire.

Cependant, une attaque frontale conventionnelle reste peu probable. Attendons nous plutot à une exacerbation de la guerre plus ou moins secrète et multi-dimensionnelle livrée par l’empire et ses clients contre l’Iran.