Oui, mais quelle Chine ?

Les liens qui unissent la Chine au deep state américain, sur l’affaire du COVID, sont obscures. Le virus serait sorti du laboratoire P4 de Wuhan où les USA externalisaient la recherche de gain de fonctions, comme en Ukraine. Le gouvernement chinois était-il au courant ? Dans quelle mesure ? Etait-il complice ? Comment savoir ?

Dans l’hypothèse où la Chine aurait été prise de court par une puissance extérieure, les USA, la raison de la rigueur du confinement pourrait être la volonté de protéger la population de la menace biologique, à un moment où le gouvernement n’a pas assez d’information sur la dangerosité. Quoiqu’il en soit la politique sanitaire a été bien différente de la France, et les vaccins mis sur le marché étaient de conception classique. Pas d’injection expérimentale d’ARNm ou d’autre composé inconnu.

Même chose avec les accusation faites par Trump, d’ingérence de la Chine, ou du PCC, dans les élections américaines via le logiciel de comptage de votes Dominion. On peut imaginer le gouvernement chinois plus favorable aux néo-conservateurs qu’à Trump. On peut aussi imaginer les néo-conservateurs organiser les cyber-attaques depuis des proxys de Chine pour cibler le réseau des machines Dominion, et faire croire à une ingérence étrangère plutôt qu’à travail de l’intérieur.

Sur certains point la Chine semble converger vers le mondialisme, ou du moins vers la modernité. Sur d’autres, c’est le contraire. Il est bien difficile de trancher. J’ai du mal à croire que la Chine ait oublié les offenses de l’occident lors des guerres de l’opium ou le financement des nationalistes de Tchang Kaï-chek pas les USA. Je ne les vois pas aller vers un modèle occidental.

Il n’y a jamais eu de vaccination obligatoire ou de masse en Chine ! Et deuzio, la Chine avait son propre vaccin traditionnel (non ARN) ! Donc la "gestion" du covid n’a pas du tout été la même qu’en Occident !

Euh non pipeau ! Et zéro preuve.

La Chine a au contraire étouffé l’affaire (la chercheuse et les médecins qui voulaient tirer la sonnette d’alarme tout est vérifiable sur le net), de plus la même année il y a eu d’autre fuites de labo en Chine de pathogènes bien sympas et quelque peu étouffés même par l’OMS. Cherchez : Gansu Brucellose 2020 laboratoire... mais ce n’est pas le seul.

Et on a pas trouvé le porteur de ce virus du Covid dans le monde animal, au mieux il aurait pu séjourner chez une chauve souris qui vit à des millier de km de Wuhan dans le Yunnan. Et on a rien trouvé non plus sur le marché de wuhan. Ce qui ramène au labo de wuhan qui conduisait des experimentation de gain de fonction sur des pathogènes.

Par contre oui des militaire ayant participé au JO MILITAIRE de Wuhan presque 1 an avant le début de la pandémie ont rapporté avoir été touché par un drôle de virus à leur retour... il devait circuler depuis qq temps.

Mon pauvre ami, la Chine traditionnelle en Chine continentale a été éradiquée dans les grandes largeurs : exit les taoistes, exit les bouddhistes, exit les intellectuels , vive les maoistes.

La Chine moderne cherche le profit à tout craint, l’équilibre (en fait on parle d’harmonie et de paix en Chine) c’est du bla bla pour les gogos. (relire la Chine en Folie de Albert Londres tout y est !)

Les dieux en Chine ce sont les riches, quels que soient les moyens, c’est un fait, le problème du mamonisme c’est que si tu fait de l’argent ton dieu, alors celui qui en a le plus est ton maître et c’est bien le sens de la remise au pas des milliardaires chinois par le parti, ils ne peuvent pas tolérer plus riches qu’eux (et pourtant des richesses ils en ont accumulés, la rumeur veut que le clan Jiang Ze Min pèse plus que des Gates)...

Le taoïsme est intéressant mais son aspect politique a toujours été l’abandon de la marche du monde au pouvoir des triades et des mafias en général, c’est en fait grâce aux triades qu’il s’est maintenu en tant que philosophie cotée sur le marché des idées. C’est une doctrine de désengagement de l’individu moral par rapport à la sphère politique, sauf s’il y va de la prospérité de son groupe à soi envers et contre un intérêt général qui est indifférent à l’action des humains. C’est des doctrines chinoises traditionnelles celle qui a le plus fasciné les mondialistes occidentaux partisans de l’abandon de l’individu aux forces du grand marché.

Le Confucianisme est une bien-pensance à l’état aussi pur qui se puisse imaginer, qui est particulièrement attirante pour les intellectuels professionnels qui recherchent le statut de la classe la plus favorisée. Traditionnellement le confucianisme a toujours favorisé les administrations centralisées tatillonnes qui se veulent méritocratiques mais pour lesquelles le mérite est fondé sur la vertu d’austérité et le refus de l’invention comme de l’abondance inattendues : cette doctrine philosophique s’est insurgée contre la révolution industrielle naissante dont la Chine fut le premier berceau avant l’occident et réussit à y mettre fin pour ramener les pénuries nécessaires à la pratique des vertus collectives. C’est la philosophie vers laquelle tendent les écologistes punitifs de Bruxelles.

Le maoïsme qui par rapport à l’Occident semble une doctrine révolutionnaire en tant que branche du marxisme ne l’est pas pour la Chine, pour laquelle c’est une simple continuation de la troisième école philosophique traditionnelle dite des légistes : c’est une doctrine purement machiavélienne qui voit dans la recherche du pouvoir la fin en soi de toute vie. Mais pour un peuple qui rêve de voir les choses changer à son avantage c’est la seule branche philosophique, si cruelle qu’elle soit, car le reste du panorama philosophique chinois fait du perfectionnement de l’âme et la recherche d’un meilleur sort pour le plus grand nombre deux buts complètement antinomiques.

De manière générale la Chine a toujours été matérialiste et opposée aux explications théologiques de la marche du monde. La seule question est à savoir si le matérialisme va pencher du côté des sociétés secrètes et des forces occultes sous-tendant le marché, du côté de la bureaucratie immuable, ou du pouvoir de l’armée.