Arretes serieux ... c’est pas la politique de la tambouille .. ta grille de compréhension est brouillé ... c’est normal, tout est fait pour...
Malgré les confusions organisées par le système, il est clair/patent/limpide que c’est la politique de l’asservissement des pauvres.

Qui sont les ignares ? Actuellement, le parti politique portugais le plus anti-UE est le parti communiste. C’est le seul parti de gauche qui milite clairement pour une sortie de la zone euro.

L’actuel régime portugais étant lui même le fruit d’une révolution colorée (1974), les partis autorisés s’accorderont pour maintenir l’équilibre et l’Euro.

@Félix
Est-ce absolument certain que la révolution de 74 était organisée de l’extérieur ?

Mais admettons le. Ca date quand même de plus de 40 ans. Tous les acteurs de l’époque sont donc à la retraite, Pourquoi les éventuelles allégeances de l’époque seraient-elles obligatoirement encore actives ?

Et quid du débordement par la base ? Depuis le début de la crise, les Portugais ont peu contesté, comme s’ils estimaient devoir se soumettre au Pouvoir légitime. Mais quand le comportement de ce Pouvoir lui fait perdre sa légitimité, ils peuvent alors estimer que leur devoir est maintenant de se révolter.

Est-ce absolument certain que la révolution de 74 était organisée de l’extérieur ?

Ce n’est un secret pour personne. 74 ne serait pas arrivé sans aides extérieures, aides concurrentes, mais en lutte commune visant à déposer l’exécutif et rebattre les cartes. Pour caricaturer, prenez Mai 68 et l’indépendance d’Algérie, mettez-les dans un shaker, et vous avez Avril 74.

Ca date quand même de plus de 40 ans. Tous les acteurs de l’époque sont donc à la retraite, Pourquoi les éventuelles allégeances de l’époque seraient-elles obligatoirement encore actives ?

C’est vrai le temps est passé mais les allégeances sont strictement restées les mêmes : 74 dépose la constitution de 1930 et opère une purge radicale des corps politiques, universitaires et militaires. Toute l’intelligence portugaise patiemment construite est remplacée par les révolutionnaires petits bourgeois trotskistes et libertaires. Seule la presse demeure la même mais sans les systèmes de contrôle (et de censure) organisé par l’Etat. Le capital fuit le pays. 50% du PIB part en fumée.
40 ans après : acculturation galopante, emprise de la pensée unique, impossibilité de débattre sérieusement des orientations politiques hors du champ acceptable des partis autorisés et pro-UE, dette abyssale.

Les allégeances qui ont rendu cela possible ne sont toujours pas confrontées à leur responsabilités donc elles subsistent. À la limite le seul parti réellement anti-système qui reste est le Parti Communiste car il est le seul à militer pour la sortie de l’Euro. Sinon, rien.

Et quid du débordement par la base ? Depuis le début de la crise, les Portugais ont peu contesté, comme s’ils estimaient devoir se soumettre au Pouvoir légitime. Mais quand le comportement de ce Pouvoir lui fait perdre sa légitimité, ils peuvent alors estimer que leur devoir est maintenant de se révolter.

Il y’a eu des contestations venant des corps constitués et des syndicats autorisés mais il n’y a plus de souffle. Le catholicisme est moribond. Globalement, ce n’est pas de la soumission mais de l’adaptation. Les cerveaux fuient à l’étranger, les opérateurs cumulent les CDD ou partent aussi.
Le seul point positif de cette crise, c’est l’initiative individuelle qui a repris du poil de la bête. Les gens ont compris qu’il n’auraient pas les avantages qu’ont eu leurs parents. Pour une éventuelle révolte, je n’y crois pas car les forces révolutionnaires sont castrées.

@Felix
Merci pour cette réponse très étoffée !

Critiquer des concurrents pendant une campagne n’empêche pas de former une alliance de gouvernement une fois l’élection passée.

A moins d’avoir promis, explicitement, qu’on ne le ferait pas. Mais est ce bien le cas ?

Votre récit est bien différent de ceux de Sapir ou AEP. Pourriez vous préciser vos sources ?

On a été pas mal déniaisé depuis Trispras d’une part et secondo il est assez pénible de lire certains articles par le menu, vu que de toutes manières il paraît assez hypothétique de sortir de la prison des peuples.
Quand on sait que tous les quart d’heure un lobbyiste vient toquer à la porte des élus pour refourguer sa camelote, on est assez loin, de l’image que l’on se fait d’un parlement.
Bon revenons au point de départ
Que M. Cavaco Silva pense qu’un gouvernement de la gauche unie puisse conduire à un affrontement avec l’Eurogroupe et l’UE est son droit, et c’est même très probablement le cas
M Cavaco ne veut pas entendre parler de cette coalition, sous prétexte qu’il suppose qu’elle remettrait en cause des accords qui on déjà eu lieu.
Le fait de ne pas vouloir cette coalition sous supposition est anticonstitutionnel.
On a compris et jusque là ça va.
Auquel je dis que même si il était dans le sillon démocrate et accordait voix au chapitre ladite coalition, ça ne changerais RIEN, du fait de ce que sont la gauche et l’extrême gauche aujoud’hui.
De plus la démocratie a la fâcheuse tendance depuis quelques temps à aller voir ailleurs si ont y est.
Ceci est une bonne fin.
Comprendo amigo ?

@Komunissse

Oui, oui, merci, tout ce que tu penses me rappeler ou m’expliquer par ta réponse, je l’ai déjà compris depuis longtemps, mais je te remercie pour le ton calme et bienveillant de ton message.

Mon commentaire n’avait absolument pas vocation à défendre l’extrême-gauche ou quelconque parti politique ; je m’étonnais simplement avoir souvent l’impression, considérés de nombreux commentaires, que les articles n’étaient pas lus en entier ; ce que vous confirmez dès le départ.

Je le dis tout net : c’est une lacune qu’il faut pallier !

Votre réponse ne fait justement que confirmer l’objet de ma déploration : comme vous n’avez pas lu l’article en entier, vous n’avez pu, mais c’est mécanique et presque une lapalissade, saisir l’intérêt de sa conclusion. Car c’est à la fin de l’article que l’on comprend en quoi celui-ci a sa place sur E&R. Le "R" signifiant Réconciliation.

Faîtes l’effort, et je vous pense que mon « reproche » vous apparaîtra moins inique ou impertinent. Un indice : repensez à l’exemple du CNR que Soral a lui-même très régulièrement cité, à raison, comme une véritable entreprise de réconciliation nationale et de souveraineté véritable.

Le sujet de l’article n’est pas tant la gauche ou la droite au pouvoir, mais de montrer que, en concédant qu’une opposition à la Tsipras est fantoche et factice, le déni de démocratie est de plus en plus brutal et autoritaire et que le coeur du combat face à l’UE et au mondialisme est bien la souveraineté nationale : que l’on peut définir grossièrement par le double contrôle de la monnaie et des frontières.

Jacques Sapir appelle ici ni plus ni moins les divers courants authentiquement souverainistes à concentrer leur énergies selon leurs convergences, afin de peser sur l’essentiel, plutôt que de refuser toute alliance sous le prétexte de petites divergences mineures, et qu’il ne s’agit point de renier, puisqu’elles participnte aussi à la richesse du débat au sein même des souverainistes, mais qu’il faudrait avoir l’intelligence et la maturité de mettre de côté lorsque se présente des occasions d’oeuvrer en groupe puissant et soudé dans le bon sens.

En gros, ne pas soi-même alimenter le diviser pour régner, véritable arme fatale de nos élites déconfites, et éviter les conflits horizontaux contreproductifs.

Et, voyez-vous, aucun commentaire ne m’a paru parler de cela. De plus, il semble que Jacques Sapir soutienne plutôt Dupont-Aignan ; pas vraiment un coco le gars...

Clair Obscur
.....que le coeur du combat face à l’UE et au mondialisme est bien la souveraineté nationale : que l’on peut définir grossièrement par le double contrôle de la monnaie et des frontières....
Cher ami , vous enfoncez une porte entre baillée, qui vous dit le contraire ?
Personnellement le déni de démocratie, remonte justement au traité de Lisbonne en revotant ce que les Français avaient rejeté.
A partir de la on peut dire que c’est une forme de coup d’état contre le peuple, et que ce qui en découle est pure logique.
Personnellement même si le combat est plus que jamais actuel, mon opinion est que tout système à besoin d’une taille critique d’adhèsions, en de ça de laquelle il ne peut plus s’imposer.
C’est donc pour cela que j’ai tenu à souligner l’occasion manquée en Grèce, pour le reste CNR E&R même combat d’accord avec vous