Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Le Venezuela exige que les États-Unis expliquent leur rôle dans le plan d’assassinat de Maduro

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a allégué que les États-Unis étaient impliqués dans un complot visant à renverser son gouvernement et à l’assassiner. Selon le dirigeant sud-américain, des centaines d’e-mails prouvent que des membres du Département d’État ont fait partie de la conspiration.

Le Venezuela a ouvert une enquête sur un supposé complot pour renverser le gouvernement et assassiner le président Maduro, rapporte la chaîne de TV vénézuélienne Telesur. Les autorités ont prétendu qu’un complot avait été ourdi par les membres de l’extrême droite vénézuélienne avec le soutien du Département d’État des États-Unis.

« Nous allons demander au Département d’Etat de fournir une explication sur les preuves impliquant des fonctionnaires de haut rang au sujet du plan pour assassiner le président de la République bolivarienne », a déclaré Maduro au cours de son émission de radio hebdomadaire En Contacto con Maduro (En contact avec Maduro, ndt).

Maduro a ajouté que l’enquête avait révélé de nouvelles informations sur ce plan visant à renverser le gouvernement vénézuélien. Il a allégué que le complot n’a pas seulement menacé sa vie, mais aussi les fondements de la Constitution vénézuélienne.

« Les preuves montrent qu’ils essayaient de trouver un moyen d’assassiner le chef d’État et d’autres leaders de la Révolution bolivarienne » a déclaré Maduro.

Dans le cadre de l’enquête, les autorités vénézuéliennes ont rassemblé des centaines d’e-mails de personnalités politiques. Selon Maduro les e-mails sont une preuve irréfutable de la conspiration contre le Venezuela de la part de l’extrême droite, avec le soutien du Département d’Etat US.

« Tous les e-mails ont été réunis légalement » a déclaré Maduro, ajoutant que de nombreuses autres preuves seraient révélées plus tard dans la semaine.

Des manifestations anti-gouvernementales ont éclaté au Venezuela en février de cette année. De nombreuses personnes sont descendues dans les rues pour protester contre une forte inflation et une pénurie de produits alimentaires de base. L’escalade de violence suite aux manifestations massives a provoqué la mort d’au moins 40 personnes. Il s’agit des troubles les plus importants que le pays ait connu depuis plus d’une décennie.

Le chef de l’opposition, Leopoldo Lopez, diplômé de Harvard, qui a dirigé la plupart des manifestations de rue, s’est livré à la police à la fin de février et est maintenant en attente de jugement. Le gouvernement vénézuélien avait lancé un mandat d’arrêt contre lui, l’accusant d’ homicide et de terrorisme.

Tout au long des manifestations, Maduro a maintenu que la violence avait été provoquée par des groupes d’extrême-droite qui instrumentalisent des manifestations pacifiques en vue de déclencher un coup d’État. Il a également allégué que le département d’État US avait participé à cette tentative de déstabilisation, ce qui a catégoriquement été nié par Washington.

A la fin du mois de mai, l’opposition vénézuélienne a rompu les pourparlers avec le gouvernement de Maduro après que celui-ci ait refusé de libérer 200 prisonniers. Washington a menacé d’imposer des sanctions sur ce pays latino-américain si les négociations ne reprenaient pas rapidement.

Voir aussi, sur E&R :

Sur les « révolutions colorées » et autres manipulations de l’empire,
chez Kontre Kulture :

 






Alerter

10 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • Quand un peuple ne vote pas pour un politicien "under control de l’Empire", ce politicien se fait chasser du pouvoir par l’Empire ( comme Saddam, Gbagbo, Kadafi, Wade,... ) ou il se fait buter par l’Empire ( comme Thomas Sankara et tant d’autres ).

    Voilà ce que c’est la "démocratie".

     

    Répondre à ce message

  • La quenelle préventive.

    On a compris le système, maintenant on anticipe. Le jeux est fini pour le clan atlantiste, les cartes sont apparentes, les ficelles sont bien visibles.

    La barquette se dirige vers le fond du magasin.

     

    Répondre à ce message

  • Toujours le même modus operandi de la CIA et ça commence à devenir lassant :
    Intox, complots, agitation politique, guerre civile, mise en avant de leaders pseudo-révolutionnaires (formés à Harvard, bien sùr), coups d’état, et si cela ne suffit pas : assassinats.
    La série est longue : Salvador Allende, Mossadegh en Iran et rééditon sous les Mollahs, assassinat de Saddam Hussein, essai de déstabilisation et destruction de la Syrie, Putsch en Ukraine et j’en passe...
    Quand les peuples vont-ils se réveiller et exiger des comptes à ces meurtriers séditionnistes et à nos propres gouvernements qui soutiennent ces criminels,
    qui reconnaissent même publiquement leurs crimes, comme cette vieille Harpie de Madeleine Albright ou son clône Hillary Clinton, qui prône l’interventionnisme US à tout va.
    Il faut commencer à s’opposer à ces criminels, logés dans les bureaux du State Departement, et lutter pour plus de justice dans ce monde pourri. Il faut continuer à dénoncer sans relâche, par l’arme de la vérité, tous leurs complots sordides.

     

    Répondre à ce message

    • Super antigringo
      Ton analyse est juste 1000fois d accord avec toi

       
    • Je ne sais pas qui est criminel dans cette histoire... Es tu seulement déjà allé au Vénézuela pour comprendre un peu la situation ?

       
    • "Je ne sais pas qui est criminel dans cette histoire... Es tu seulement déjà allé au Vénézuela pour comprendre un peu la situation ?" -Ce genre d’argument ne tient pas car vous pourriez réitérer vos propos pour n’importe que événement de ce type. Or il ne peut pas être partout à la fois, cela va de soi. Nous devons donc nous en remettre aux journalistes. On sait que leur président est bien moins doué que son prédécesseur, feu Hugo Chavez. Mais nous sommes logés à la même enseigne si je puis dire... Il n’est pas étonnant que les États-Unis profite du manque de personne solide à la tête d’une des plus grande source pétrolifère du monde pour y placer un gouvernement fantoche et ainsi profiter pleinement des ressources naturelles. Comme vous le savez, ils n’en sont pas à leur coup d’essai. Je pense donc que Antigringo a raison. Mais vous avez raison de le souligner, on ne peut être sûr de rien.

       
    • Sauf que moi j’y ai été, j’ai vu les coupures d’eau, d’électricité (à cause des iguanes lol), de gaz, d’internet. J’ai vu les supermarchés vides de farine, sucre, café, PQ etc... J’ai vu les concessions automobiles vides, j’ai vu les barrios etc... Quand on sait pas c’est mieux de se taire plutôt que de propager la propaganda de Chavez (ça aussi je l’ai vu jusque dans la soupe !!).
      Tu te réfère aux journalists, mais seulement ceux qui propagent les messages que tu veux croire, ouvre ton esprit va voir la réalité de ce pays qui censure les emissions télé et arête les opposants politiques sous multiples pretexts (lol un e-mail c’est vraiment nul comme prevue, tellement facile à falsifier !!).
      Es tu conscient du pouvoir d’achat d’un Vénézueliens gagnant le SMIC de 4000 bolos ???

       
    • Je ne parlais pas des conditions de vie déplorables des habitant. Si vous avez été là-bas, je veux bien vous croire mais ce n’est pas vraiment le sujet. Le problème ici, c’est le fait que les américains aient fomenté un coup d’état afin de renverser le pouvoir en place, mettre le leur et contrôler les ressources. Et je me réfère aux seuls journalistes qui en parlent, n’ayant pas la possibilité, comme vous, de me rendre sur place. Ne faites pas l’amalgame : que la population soit en colère, se révolte, je le conçoit très bien. Je critique seulement le fait que les États-Unis essaient, une fois de plus, de profiter de la situation pour ensuite ignorer totalement le sort de la population. Comme tout peuple, les Vénézuéliens ont le droit de choisir leur président et donc de chasser un gouvernement qui ne respecte ni ses engagements ni ses citoyens, mais là n’est pas la question. Et je suis ouvert d’esprit, si vous avez des informations concernant cette tentative de coup d’état, je vous suis de toute ouïe. Si vous vouliez me parler du fait que les États-Unis voulaient aider à déchoir un despote, je vous conseillerais tout simplement de regarder ce qu’ils ont fait dans d’autres pays (Au moyen-orient par exemple ).

       
    • Bonjour
      Certes, nous ne sommes pas dans les petits papiers des puissants pour connaitre la vérité sur cette tentative d’assassinat. Cependant pour revenir sur ce que disait rastapopoulos, les problèmes pointés du doigt dans son post existent dans tous les pays d’amérique latine (coupure d’eau, electricite, gaz, INTERNET) et notament au Brésil , 7e puissance mondial, alors que celui-ci ne subit pas d’embargo. Pour ce qui est des pénuries alimentaires, plus problematique, il faut je crois voir le venezuela comme un pays en guerre, une guerre contre l impérialisme. Ne manquions nous pas de denrées lorsque notre propre pays était en guerre ?

       
    • Bien sûr ! Les américains n’ont rien à faire des problèmes sociaux et de la misère là-bas. Au contraire, ils s’en servent pour prendre le contrôle des ressources naturelles qui sont leur seul réel intérêt. Vous citiez le Brésil et avec justesse, car ce pays accepte de commercer avec nous ses ressources alimentaires et minières, il n’y a donc pas de raisons pour les américains d’y faire un coup d’état.