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Le libéralisme : principes et critiques

Entretien avec Alain de Benoist

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14 Commentaires

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  • #831268
    Le 24 mai 2014 à 02:27 par 175.5
    Le libéralisme : principes et critiques

    J’ai pas écouté la vidéo mais ce que l’Humanité veux est simple.

    L’Humanité ne veut plus d’un monde gouverné par l’usure.

     

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  • #831401
    Le 24 mai 2014 à 09:56 par Philippe de Macédoine
    Le libéralisme : principes et critiques

    Cette interview est salutaire. Comme dirait A. Soral, A. de Benoist (deux Alains) fait réellement "remonter le niveau".

    A noter :
    - le rappel sur la Révolution. C’est d’une justesse profonde que tout le monde devrait méditer au lieu de focaliser sur le maçonnisme ;
    - la mise en avant d’une lecture sérieuse de Marx (qui rappelle Clouscard d’ailleurs, dommage qu’il ne le cite pas) ;
    - la mise en lumière sérieuse de Proudhon ;
    - le rejet savant de l’anarchisme ;
    - l’analyse complexe de mai 68 (en gros Debord vs Benny Levy) ;
    - l’hommage à l’égard de J-C. Michéa et de la revue du Mauss (un débat entre les deux serait vraiment lumineux).

     

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    • #832834
      Le Mai 2014 à 14:20 par MARISIS
      Le libéralisme : principes et critiques

      on pourrait rajouter également Alain Civitas et Alain Finkelkraut (tant qu’on n’aborde pas l’identité juive, c’est un monsieur fort intéressant). ya définitivement quelque chose avec ce prénom...

       
  • #831461
    Le 24 mai 2014 à 11:48 par J.GALT
    Le libéralisme : principes et critiques

    Rarement vu un "antiliberal" qui connait aussi bien le liberalisme. Cela dit, beaucoup d’approximation. Bravo d’avoir dit les choses suivantes :
    L’anarchisme et le liberalisme/capitalisme sont d’une meme nature : Je dirai meme que l’anarchisme ne peut etre que capitaliste. En cela l’anarcho capitalisme est l’ideologie la plus coherente, et bravo d’avoir mis les anarchistes-libertaires devant une certaine contradiction.
    Il n’y a pas de liberalisme societal sans liberalisme economique : le liberalisme est en effet indivisible.
    Le plus gros probleme de cet expose est de ne pas avoir demontre en quoi l’individualisme methodologique est une erreure car tout decoule de cela. Or, il est a m on avis impossible de penser un groupe sans ses composants sauf a etre anti-rationaliste et a croire en une entite superieure (dieu, l’etat, les etoiles ou meme l’interet general).
    Enfin, vous confondez le liberalisme authentique et le liberalisme de connivence quand vous parler du capitalisme financier, car le createur de cette monnaie c’est bien l’etat via les banques centrales. En ce sens, je vous propose d’organiser un debat avec les liberaux autrichiens (les heritiers de Mises et Rothbard justemen) et vous verez que vos critiques ne tiennent plus.
    Enfin, vous omettez de parler de la critiques foudroyante de Bohm Bawerk vis a vis de Marx sur sa theorie du capital.....

     

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    • #831724
      Le Mai 2014 à 17:00 par francky
      Le libéralisme : principes et critiques

      Cher ami vous semblez nagez dans le bisounoursme... En effet depuis 1910 aux USA ce sont les banques privés (la FED) qui battent monnaie (donc interet hyper privé, rien à voir avec l’etat), en France cela date de 1973 ( Rothschild) et dans le reste de l’occident c’est du pareil au même. Conclusion vous etes encore sur un petit nuage et je vous conseille vivement la lecture de "Secret de la reserve federale" d’Eutache Mullins, disponible sur KK et c’est sur que cette fois ce sont "vos autrichiens qui vont etre KO au premier round....

       
    • #831727
      Le Mai 2014 à 17:07 par paramesh
      Le libéralisme : principes et critiques

      philosophiquement, l’anarchisme est simplement le refus du pouvoir délégué (l’état moderne ou la démocratie représentative en sont les exemples les plus parlants. rien de plus rien de moins. tout le reste est idéologie et dérive économico-politique.
      quant à l’individu c’est une invention du libéralisme,
      Dans les sociétés traditionnelles il n’y a pas d’individus mais des membres d’une communauté sociale dont la seule distinction est leur rang social ( rang familial, rang professionnel etc) on appelle les gens par leur rang : grand père, petite soeur, oncle, maître, compagnon etc. les seules personnes qui, éventuellement, accèdent à l’individualité (l’exception) sont des gens qui ont justement un parcours exceptionnel digne de mémoire. voila une saine conception de la vie sociale ou le groupe n’est pas composé d’individus mais de membres.
      les sociétés traditionnelles sont en fait ce qui est le plus proche de l’anarchie. elles vivent sans état souverain car les structures sociétales sont assez riches pour se passer d’un deus ex machina.
      rappelons en dernier lieu que le fondement de la vie sociale est l’entraide et non la compétition

       
    • #833735
      Le Mai 2014 à 10:01 par J.GALT
      Le libéralisme : principes et critiques

      Et non, cher ami, je ne pense pas nager dans le monde des bisounours. Vous avez raison lorsque vous dites que la FED a été créée par des intérêts privés, mais ne soyons pas hémiplégiques. La FED était également un outil pour les états pour financer leurs guerres. D’ailleurs la plupart des manipulations monétaires viennent d’un objectif de financement des guerres (je vous conseil de lire Pirenne pour étudier comment la monnaie étais manipuler des le moyen- âge. N’êtes vous pas au courant que la banque de France a été nationalisé par Napoleon. Je passe sur les accords de Genève d’après guerre et les accords de Breton Wood qui rompent la convertibilité de l’or. Bref, votre problème c’est que vous ne comprenez pas ce qu’est le « pouvoir » et donc la nature de l’état et je vous propose de lire de Jouvenel. Et je ne nie pas du tout que les banquiers soient complices, mais ils bénéficient d’avantage institutionnel que les hommes de l’état leur donnent (sinon ils feraient faillite en 1 mois). Ce qui fait mal aux socialistes et pro-étatiques, c’est qu’au final les banques centrales sont leurs créatures. La seule solution c’est de revenir à un libéralisme authentique. N’êtes vous pas au courant que les banques centrales ne sont pas indépendants des états (en Europe c’est l’état Allemand qui mène la danse (lisez Sapir ou Todd la dessus) ?

       
  • #831477
    Le 24 mai 2014 à 12:08 par Alexandre
    Le libéralisme : principes et critiques

    Et hop ! son disque dur évite soigneusement les questions fondamentales, c’est un peu sa marque de fabrique ! "écrasons l’infâme !" (le Christianisme) c’est LA raison fondamentale de la naissance du libéralisme, car originellement en occident, il n’y a pas d’autre système moral que celui de la Chrétienté, protectrice de l’individu et de la société. Les corporations ? là aussi on s’aperçoit des angles idéologiques de ce compagnon de route du mondialisme, version sympathique intello-pholosophico-matérialiste, quand au "marché" c’est comique ! le "marché" a bien mangé, le "marché" a bien fait caca ... mais au fait , c’est qui le marché ? Intéressant pour le partage de certaines données, quand aux conclusions, il faut penser très exactement le contraire pour être face à des perspectives sérieuses et profondes. La vérité ne doit pas s’embarrasser des possibilités ou des impossibilités politiques ! Pour penser juste, il faut penser idéalement, ce que ne fait pas ce monsieur.

     

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  • #831492
    Le 24 mai 2014 à 12:22 par bazarlibre
    Le libéralisme : principes et critiques

    excellente vidéo, surtout la conclusion de ce Monsieur Alain de Benoist

    J’envoie de suite en lien à mon cercle d’ami

     

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  • #831599
    Le 24 mai 2014 à 14:18 par em
    Le libéralisme : principes et critiques

    C’est une introduction intéressante, pleine de références utiles à connaitre.

    Attention cependant, la "société du spectacle" selon Debord ne signifie pas simplement la société du divertissement.

    Je me doute bien que A. de Benoist ne fait pas ce genre de confusion, mais ça peut mener à certaines incompréhensions pour les non avertis et on a tendance à utiliser cette expression sans en saisir la profondeur.

    En fait le spectacle relève plus de l’essence profonde du capitalisme tel qu’abordé autour de la minute 41, et le Gestell de Heidegger. A vrai dire, j’ai été un peu déçu qu’il ne cite pas Debord à ce moment là.

    Aussi, ça pourrait être intéressant que quelqu’un comme deBenoist, ou un autre connaisseur de l’histoire des idées, produise une introduction à l’œuvre de Debord. Car il me semble parmi les auteurs du 20e les plus pertinents du point de vue du marxisme ésotérique, lorsque l’on veut bien dépasser la forme anti-spectaculaire jusqu’à l’indigeste qu’il a donné à ses ouvrages.

     

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  • #831656
    Le 24 mai 2014 à 15:28 par maryam
    Le libéralisme : principes et critiques

    Bonjour,

    merci beaucoup à Alain de Benoist pour cette vidéo ; les explications sur le libéralisme, l’anarchisme, et le corporatisme sont très très enrichissantes ;

    merci encore,
    maryam.

     

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  • #832270
    Le 25 mai 2014 à 00:34 par sanglier
    Le libéralisme : principes et critiques

    Juste une remarque : Monsieur De Benoist semble découvrir que l’Etat sert les marchés financiers. Mais, pour quoi ont été créés les Etats sinon comme outil de la classe possédante ? Pour veiller au service des biens ? Ce n’est qu’aux rares moments de levée de masse que l’Etat a pu apparaître temporairement autre chose (feinte).
    Et, si M. De Benoist semble aussi perplexe que les libéraux aiment finalement tant l’état policier, il suffit de réfléchir un peu : les libéraux veulent le marché sans entrave ; or : qu’est-ce qui entrave le marché ? L’homme. Aussi faut-il réguler au maximum l’homme, le contrôler, "surveiller et punir", afin qu’il ne fasse pas obstacle et mieux, qu’il soit rouage.

     

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  • #832305
    Le 25 mai 2014 à 01:09 par sanglier
    Le libéralisme : principes et critiques

    Autre remarque : M De Benoist se trompe parlant de notre époque comme celle du capitalisme financier et brouille la vérité. Lénine déjà a écrit sur l’impérialisme il y a un siècle. Le capitalisme financier est intrinsèquement lié au capitalisme industriel : il en est le prolongement. C’est tjs la recherche de la maximalisation du profit. Je pourrais développer.

     

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  • #832966
    Le 25 mai 2014 à 16:36 par picadello
    Le libéralisme : principes et critiques

    Une vidéo de fond . A écouter et réécouter, pour moi en tous cas. Merci E&R.

     

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