Egalité et Réconciliation
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Le libre-échange et l’épidémie de malbouffe au Mexique

Cela fait plusieurs années que les transnationales de l’alimentation ont compris que les principaux marchés qui peuvent assurer leur croissance se trouvent dans le Sud de la planète.

Pour augmenter leurs profits, ils doivent « fouiller dans la pyramide », comme le dit une société privée, c’est-à-dire développer et vendre des produits destinés particulièrement aux millions de pauvres de la planète. Des gens qui ingèrent des aliments locaux produits par eux-mêmes et obtenus dans des marchés informels qui leur fournissent leur propre nourriture.

Pour atteindre ces consommateurs potentiels, les sociétés alimentaires inondent et s’emparent des canaux traditionnels de distribution et remplacent les aliments locaux avec une nourriture bon marché, transformée, la malbouffe, bien souvent avec l’appui direct de gouvernements. Les accords de libre-échange et sur les investissements sont un facteur crucial de ce processus d’accaparement, de substitution et de profits accrus. Le cas du Mexique nous présente un portrait cru et sombre des conséquences de ces transformations.

Les transnationales de l’alimentation ont compris que les principaux marchés pouvant assurer leur croissance se trouvent dans le Sud. Elles cherchent donc à changer les régimes alimentaires et à accaparer les marchés des gens les plus pauvres de la planète.

Malnutrition, insécurité alimentaire et « diabésité » au Mexique

Au Mexique, la pauvreté, la faim, l’obésité et les maladies viennent ensemble. Les gens luttent pour pouvoir acheter suffisamment de nourriture pour survivre, mais en plus, beaucoup des aliments qu’ils ingèrent les rendent malades.

Lire la suite de l’article sur mondialisation.ca

Voir aussi, sur E&R :

Sur l’emprise des multinationales sur le monde,
chez Kontre Kulture :

Retrouver une alimentation saine et naturelle
avec notre partenaire Aubonsens :

 






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6 Commentaires

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  • #1169309

    Même la viande dite bio vendue en supermarché en Ile-de-France sous plastique est légèrement noircie en-dessous - évidemment çà se voit pas quand on l’achète ni quand on la met dans la poële côté face -, alors qu’est-ce que çà doit être dans les snacks au Mexique par 40°C à l’ombre !

     

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  • #1169382
    Le 23 avril 2015 à 18:40 par Ronnie
    Le libre-échange et l’épidémie de malbouffe au Mexique

    Très bon article, qui colle bien à la réalité (je vis au Mexique à Guadalajara)

    Quelques éléments pour compléter :
    - L’alimentation traditionnelle mexicaine est parmis les plus saines et complètes au monde et est directement liée au mode d’agriculture qu’est la Milpa (culture mêlée de Maïs, Haricot, Courgette et Piment).
    - L’industrie alimentaire (en partie américaine) importe du maïs transgénique américain (la culture transgénique est interdite au Mexique) pour l’élaboration de ses produits. Donc merci à l’ALENA !
    Une idée de ce qui nous attend avec le marché transatlantique.
    - Toutes les petites épiceries vendent de la malbouffe, la même que l’on trouve dans les Oxxo ou 7Eleven, mais elles vendent également des produits locaux sains, que l’on ne trouve pas dans ces chaînes, et font vivre beaucoup de familles mexicaines, tout en entretenant le lien social.
    - Les grandes marques de malbouffe profitent de la pauvreté pour devenir des sortes de parrains dans les écoles : fourniture de tables, chaises, construction de cafétérias, contre autorisation de vendre leur merde. L’obésité commence dès la scolarisation.
    - Les plus touchés par la malbouffe sont les pauvres des villes, ceux des campagnes (indigènes inclus) ayant encore accès à des aliments locaux plus ou moins sains et peu coûteux.

    Le travail à réaliser pour effacer ces 20-30 années de dégradation est considérable.

     

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  • #1169463
    Le 23 avril 2015 à 20:33 par Ronnie
    Le libre-échange et l’épidémie de malbouffe au Mexique

    Très bon article, qui colle bien à la réalité (je vis au Mexique à Guadalajara)

    Quelques éléments pour compléter :
    - L’alimentation traditionnelle mexicaine est parmis les plus saines et complètes au monde et est directement liée au mode d’agriculture qu’est la Milpa (culture mêlée de Maïs, Haricot, Courgette et Piment).
    - L’industrie alimentaire (en partie américaine) importe du maïs transgénique américain (la culture transgénique est interdite au Mexique) pour l’élaboration de ses produits. Donc merci à l’ALENA !
    Une idée de ce qui nous attend avec le marché transatlantique.
    - Toutes les petites épiceries vendent de la malbouffe, la même que l’on trouve dans les Oxxo ou 7Eleven, mais elles vendent également des produits locaux sains, que l’on ne trouve pas dans ces chaînes, et font vivre beaucoup de familles mexicaines, tout en entretenant le lien social.
    - Les grandes marques de malbouffe profitent de la pauvreté pour devenir des sortes de parrains dans les écoles : fourniture de tables, chaises, construction de cafétérias, contre autorisation de vendre leur merde. L’obésité commence dès la scolarisation.
    - Les plus touchés par la malbouffe sont les pauvres des villes, ceux des campagnes (indigènes inclus) ayant encore accès à des aliments locaux plus ou moins sains et peu coûteux.

    Le travail à réaliser pour effacer ces 20-30 années de dégradation est considérable.

     

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  • #1169465
    Le 23 avril 2015 à 20:38 par Zorgl
    Le libre-échange et l’épidémie de malbouffe au Mexique

    J’ai acheté du filet de dinde de la marque Douce France, avec un joli drapeau Français sur l’emballage (engagement coopératif, nées, élevées et préparées en France. Je l’ai gouté aujourd’hui et j’ai été surpris du gout très salé qu’il avait. J’ai regardé l’emballage, il était écrit en petit, lettres blanches sur fond jaune : "mariné".
    Ingrédients : filet de dinde 90%, eau, lactate de potassium, acétate de sodium, sel, arôme naturel (?). Il a finit à la poubelle, j’étais dégouté.

     

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  • #1169655
    Le 24 avril 2015 à 08:51 par Paskl
    Le libre-échange et l’épidémie de malbouffe au Mexique

    Oui, le reportage sur Coca Cola au Mexique montrait bien aussi l’ampleur de la manipulation par la malbouffe. Pillage des matières premières (de l’eau potable notamment) et asservissement des populations paupérisées.

     

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