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Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

La justice socialiste intraitable face à la violence policière

Heureux épilogue de l’affaire de la violence policière lors des manifestations lycéennes contre la loi Travail : le jeune innocent est soulagé par la mise en examen du méchant policier. La justice française, intraitable, passera. On espère simplement que le procès aura lieu, qu’il sera autant médiatisé que le procès Papon, qu’un exemple sera fait, et que la justice aura les moyens de ses ambitions, car comme le dit si bien le nouveau ministre de la justice socialiste :

 

 

Plus de papier ! Ce serait pas Taubira qui aurait tout embarqué en partant ? Non, car elle a autre chose à faire : emménager dans son nouveau logement... social. L’indépendantiste aurait sûrement eu des mots chaleureux pour consoler le pauvre jeune, victime du fascisme policier, qui rappelle les heures sombres...

« Je fais des cauchemars, je me réveille la nuit, parce que, je vois le coup de poing »

Voici l’impressionnante confession de la victime. Attention, certains mots peuvent déclencher une violente compassion :

 

Le premier épisode de la série Violence policière sur lycéen innocent :

Pour les lycéens aussi, il y a deux poids, deux mesures, voir sur E&R :

 






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70 Commentaires

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  • #1435876
    Le 4 avril 2016 à 19:05 par Troglodyte
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    Ce gars là est certainement un petit con issu d’une famille d’une famille qui entend bien profiter de la situation.

    Cependant, je tiens à faire remarquer, au sujet de nos amis de la police, que ceux ci font volontiers de leur mieux pour se mettre les gens à dos.

    Être flic c’est souvent accepter d’exécuter un ordre sans le contester, ni le critiquer, sans réfléchir, et pas forcément par vocation, mais pour nourrir ses gosses.

    Alors il y a de tout évidemment, et même des héros. Mon grand père était flic, enfin, "officier de police", ce n’est pas pareil, et aujourd’hui il y a beaucoup de flics.

    Comme ceux du dernier carnaval auquel j’ai assisté : Public jeune en moyenne, étudiants déguisés, lycéens, quelques adultes.
    Un jeune a grimpé sur un lampadaire pour obstruer l’objectif d’une caméra municipale avec une bombe de peinture.
    Il était masqué, et a disparu très vite, mais les flics s’en sont pris à autre personne, les proches de cette personne ont essayé de s’interposer.
    5 minutes plus tard, j’ai vu des flics jeter des bouteilles en verre sur la foule, ou maintenir la copine de cette personne par une clé au sol, pendant qu’un autre agent lui mettait sa chaussure en travers de la gorge.

    Ce n’était que des étudiants non pas en train de manifester, mais en train de fêter un carnaval...

    Mais si je devais décrire ce que moi j’ai ressenti en voyant la scène, il faudrait que je confesse cette envie puissante qui est monté de prendre carrément ma caisse et de faire un carton monumental avec tous les flics présents à ce moment là.

    Après c’est ce que je dis toujours, quand on évolue sagement en deçà des limites du système, ses anticorps ne sont qu’une réalité distante, qui ne se manifeste guère autrement que sous la forme d’un papillon à l’essuie-glace de temps en temps, ou d’un imprimé du ministère de la ponction publique qui arrive par la poste.

    Mais il suffit de peu parfois dans ce pays pour avoir affaire à des singes en uniforme. Souvent il suffit d’être jeune en fait.
    C’est au point que j’en ai fait un petit aphorisme personnel : Depuis que les jeunes m’appellent "monsieur", les flics ne me contrôlent plus.
    Si les jeunes sont en effet plus disposés à flirter avec les limites, ce sont également des proies plus faciles.

    J’ai eu à subir ça étant jeune aussi, mais depuis que j’ai du poil gris au menton, les flics ont arrêté de me tutoyer et de me manquer de respect, comme par magie, car moi je n’ai rien fait pour.

     

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  • #1435892
    Le 4 avril 2016 à 19:25 par Frisky
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    A mon avis , il ne jettera plus rien à la face de la police , c’est déjà ça !

     

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  • #1435924
    Le 4 avril 2016 à 19:59 par johnod
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    Ce flic mérite d’être jugé avec impartialité. Le gamin était maîtrisé et ne se débattait pas, quoiqu’il ait pu faire auparavant le flic n’avait pas à le frapper, point.

     

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  • #1435951

    nan mais lol quoi ! c’est ça la jeunesse française ? ça casse, ça brûle et puis quand ça se prend un taquet, ça fait des cauchemars... et vous pensez vraiment qu’avec des bouffons pareils on va pouvoir changer quoique ce soit ?
    Je vous souhaite pas que ça parte en révolution les gars, parce que si ça arrive, c’est pas des petits taquets que vous allez prendre, ce sera des bras et des jambes en moins. Non mais sans déconner, ça mériterait que je lui refoute une trempe pour l’endurcir ce toquard !

     

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  • #1435970
    Le 4 avril 2016 à 20:50 par Mahlune
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    C’est facile d’appeler des CRS ’’la police’’ pourtant ils n’ont pas le même fonction, on est d’accord que les CRS n’arrêtent pas les criminels et les voleurs, les policiers si.
    On devrait plus les qualifier de miliciens non ?

     

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    • #1436112
      Le Avril 2016 à 00:59 par Le comtois de l’arrière garde
      Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

      Oui sauf que le flic qui a mis la mandale n’est pas un CRS mais un flic de commissariat.

      De plus, si la spécialité première des CRS est effectivement le maintien de l’ordre, les CRS que tu voient dans les manifs sont ceux que tu verras le lendemain en train de patrouiller dans un aéroport, ce sont ceux que tu vois l’été sur les plages et qui font en sorte que tes vacances se passent bien, ce sont ceux qui passent leur temps à repousser les migrants dans la jungle de Calais afin que les calaisiens se sentent en sécurité et ce sont ceux qui patrouillent dans les zones sensibles et interpellent des individus dangereux (contrairement à ce que tu crois).

       
  • #1436008
    Le 4 avril 2016 à 21:47 par Pépère Chouinchouin
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    Ce n’était pas un simple et stérile coup de poing mais une manchette plongeante éducative. Une sorte de corde à linge altruiste et pédagogique dans l’esprit "Bud Spencer" pour remettre ce jeune galopin dans la bonne direction.

     

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  • #1436195
    Le 5 avril 2016 à 09:28 par Asvérius
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    Arrêtez de vous comporter de la même manière, mais de l’autre coté...
    ça rappelle les commentaires sur les zadistes dans le Tarn...mais qui ont agis, et pas derrière un écran.
    Si ce que j’ai vu des images était arrivé à mon fils, dans un pays en voie de totalitarisme, ce n’est pas au tribunal que ça se passerait.

     

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  • #1436261

    La paradigme de la pauvre petite chose narcissique ; petite voix "émouvante" type "confession" télévisuelle, le t-shirt de hipster et les bras croisés comme dans une série américaine, les mots choisis avec "dignité" et "sensibilité", "l’incompréhension" devant la violence ; pas de problème, ce "jeune" a bien compris le discours et la forme du discours dans le monde spectaculaire où le personnage principal est, plus que jamais, la "victime" pleine de sensiblerie.
    On pourrait rire de cette vidéo mais, curieusement, on a du mal.

     

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  • #1436776
    Le 6 avril 2016 à 00:04 par SpiritusRector
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    En fait comme bien souvent, ce genre de sujet est devenu une simple confrontation courtoise entre pro et anti flics...

    Pour ma part, je crois pas que ce soit les quelques dérapages des flics et autres corps constitués qui gênent et qui déclenchent, ici comme ailleurs de tels débats...

    J’ai plutôt l’impression que ces débats expriment quelque chose de plus profond.

    Ce qui semble gêner au fond et que des personnes disposant de la force fassent des excès... Mais, n’en à t-il pas toujours été ainsi ?

    Alors au fond quel est le problème ?
    J’ai l’impression pour ma part que les gens non membres des corps constitués commencent à ressentir le besoin de définir une nouvelle forme à l’incarnation de la force.

    Si cela venait à arriver, veillez simplement à bien vous rappeler que tout le monde (la majorité en fait, ne peut pas et ne doit pas, en l’état) participer à cette nouvelle redéfinition, surtout si elle sous entend un nouveau partage plus "diffus" des rôles et pouvoirs...
    Faute de quoi, à terme, vous l’aurez la guerre civile.

    Et aucune force ne sera plus assez puissante à elle seule pour maintenir l’ordre si des factions/milices de proximité, armées elles aussi, refusent cet état de fait.

    A cause d’eux, aucune démocratie directe, grâce à eux aucune dictature directe.

    Croyez le ou non, c’est un équilibre très avantageux.

     

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  • #1436821
    Le 6 avril 2016 à 01:47 par Rémi Lobry
    Le lycéen frappé par un policier : "Je fais des cauchemars"

    On n’est pas tombé sur Gavroche. J’étais au métro Charonne le 8 février 1962 avec mon père qui était coco à l’époque et je n’avais que dix ans. Ma grande soeur (douze ans) tenait son journal et elle a écrit "Aujourd’hui c’est mon anniversaire, papa va à la manif, il dit qu’il y aura des morts".

    Cela fait quarante ans que la gauchiasse ne rencontre aucun obstacle, alors un nez cassé. Moi c’est mon meilleur pote vers cet âge là qui m’a pété le nez à la récré, on s’amusait à se taper sur la gueule. Et on ne faisait pas la journée de la jupe.

     

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