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Le match de l’année : Pierre Ménès (sur le banc des accusés) contre les "salopes"

« Aujourd’hui moi je vois pas un prédateur sexuel, je vois un personnage un peu bourru, véritablement maladroit et je cautionne absolument pas ce qu’il fait. On était ensemble à la radio, Cyril, on l’avait reçu un matin... Oui, vous étiez là, mais vous n’avez rien entendu... On avait dû faire un pari ou quoi que ce soit, il y avait une de mes chaussures qui était posée sur un comptoir à la radio. En fait il est arrivé, il a pris ma chaussure et il a dit : “qu’est-ce que c’est que cette chaussure de, s...” et plus loin, voilà, ce que vous imaginez. Et ensuite je suis arrivée dans le studio et il m’a vue et il m’a dit : “Ah bien tiens ça doit être à elle puisqu’elle a la tête qui va avec”. Et j’ai trouvé ça, mais d’une violence, mais en même temps j’ai pas été choquée après, j’ai pas mal vécu, ça m’a vexée sur le moment et je me suis dit “eh, mon pote, on n’a pas élevé les cochons ensemble”... »

 

Pierre Ménès a donc traité de – que nos jeunes lecteurs détournent les yeux – « salope » Tiffany Bonvoisin, une bimbo de la chaîne C8. Qui n’a visiblement pas été traumatisée comme Marie Portolano qui, elle, s’est fait « soulever la jupe » par l’ogre Pierrot. Nous avons retrouvé une des photo de la victime, et cela explique peut-être ceci :

 

 

Voici maintenant le passage censuré du documentaire de Marie Portolano – la plaintive, ou la plaignante – consacré au sexisme dans le monde du sport, un sport où les journalistes femmes sortent gagnantes à tous les coups.

 

 

Nous avons retrouvé une photo de la seconde victime, qui pose ici aux côtés de la brune Agathe Auproux, qui a fait les délices des pervers de l’émission d’Hanouna :

 

 

Suite à la pression des forces du progressisme (les féministes et les antiracistes), Pierre Ménès a été écarté – momentanément – des émissions de Canal+. Il n’est pas encore viré mais le dilemme est simple, pour la chaîne de Bolloré : sans lui et son sexisme bourru de footeux du dimanche, moins d’audience. Car la structure du téléspectatorat est simple :

 

 

L’émission concurrente Stade 2 est a été pilotée par une femme de 2013 à 2017 (Céline Géraud), et intègre désormais beaucoup plus de journalistes femmes. Conséquence : les hommes regardent moins, les femmes plus (ils sont à 50/50). Si Canal entend féminiser son audience en clair, Saada n’oublie pas que ce sont surtout des hommes qui sont abonnés et surtout pour le foot (il n’y a plus de grands films ou de séries valables sur la chaîne cryptée, battue par Netflix au niveau de l’offre).

Marie Portolano a été déplacée sur M6, et les tribunes de Ligue 1, dans le monde d’avant, se souviennent avec émotion d’une grande et belle fille en pantalon moulant et talons hauts qui arpentait le gazon, devant des foules d’hommes, avant les matches...
Dans les années 90, avant la féminisation des chaînes, le service des sports de Canal+ ressemblait à ça :

 

 

Aujourd’hui, les dingos de l’intersectionnalité et la rédaction de Mediapart (toujours prompte à flinguer tout ce qui est français) diraient que c’est très blanc, très masculin, très patriarcal, très oppressif, forcément. Toutes les chaînes ont donc fait un effort de féminisation et de coloration. Les minorités (homos, femmes, colorés) prennent le pouvoir, et dans cette évolution, Pierre Ménès fait figure de dinosaure.

 

 

Le problème, c’est que les filles qui arrivent sur les plateaux sportifs sont jolies, parfois très, du coup on ne sait plus très bien comment les prendre : leur présence atteste-t-elle d’un choix sexiste masculin ? Ces élues vont-elles se révolter contre ce « choix » qui discrimine leurs sœurs (de douleur) moins jolies, moins sexy, moins nichonnées ?

 

 

Les faits divers à caractère sexuel s’accumulent dans le foot, ce monde d’hommes immatures traversé par la politique et l’argent. On se souvient de l’affaire Valbuena (en 2015) dont les vidéos intimes avaient été utilisées à des fins de chantage par des « potes » de Benzema, ce qui lui a définitivement fermé les portes de l’équipe de France, malgré la défense active de Me Jakubowicz.

On se souvient aussi de l’affaire Zahia (en 2010) qui, mineure, a été approchée, pour rester polis, par des footballeurs en manque d’affection. Benzema, là aussi, était dans le coup, avec son compère Ribéry, sans oublier Govou et Ben Arfa, moins exposés médiatiquement.

 

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Franck en bleu de chauffe...

 

Depuis, ces agapes ont été jugées (plusieurs fois) et les prétendants à la princesse cambrée relaxés. La morale est sauve. Mais l’interpénétration des milieux du foot et des médias est inévitable à une époque où le sport roi brasse beaucoup d’argent (une économie de 8 milliards d’euros et 35 000 emplois jusqu’en mars 2020) et où la télé a besoin du foot. Alors, des journalistes peuvent se laisser aller, en toute amitié, à quelques préférences, ou arrangements.

Dans un club célèbre du sud de la France, des footballeurs envoyaient des « agents » (du Milieu) prendre contact avec des journalistes qui connaissaient des stars de télé-réalité, pour les retrouver en boîte de nuit ou en villa privée, et faire connaissance. Prostitution déguisée ou rapprochement économico-sexuel de besoins mutuels, à vous de juger.
En attendant, nous laissons à Romain Molina la responsabilité de ses propos, car il s’attaque à du lourd.

 

 


 

Le foot et les femmes, tout un programme :

Le cas Ménès, sur E&R :

 






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