Alors qu’il a reçu le prix Charlemagne, récompensant une personnalité ayant contribué à l’unification européenne, François a critiqué la gestion des réfugiés sur le Vieux Continent.
Un homme d’Eglise, accessoirement argentin, recevant une récompense attribuée chaque année à une personnalité ayant contribué à l’unification européenne. Voilà qui est peu ordinaire.
C’est pourtant ce « miracle » qu’a accompli le pape François, vendredi, en recevant des mains de plusieurs dirigeants européens le prix Charlemagne-d’Aix-la-Chapelle sous les ors de l’immense salle Regia, située à côté de la chapelle Sixtine au Vatican, et non dans l’ancienne capitale de l’Empire carolingien comme le veut la tradition.
Jorge Bergoglio succède au président du Parlement européen Martin Schulz ainsi qu’à de grandes figures du Vieux Continent comme Jean Monnet, Konrad Adenauer, Jacques Delors ou encore Simone Veil. L’ancien évêque de Buenos Aires n’est toutefois pas le premier non-Européen à être le récipiendaire de ce prix prestigieux, George Marshall, Henry Kissinger et Bill Clinton, tous trois Américains, l’ayant été avant lui.