Dédollarisation , nouveau monde , indépendance accrue , des élites patriotes : tout ceci démontre une volonté affichée de ne plus "suivre" la voie chaotique et semée d’embuches sur laquelle les pseudo "maitres" plongent une bonne partie des pays du globe ! ...mais les russes en ont les moyens : leur sous sol ( pétrole et gaz) est le nerf de la guerre ! et ils ne manquent pas de munitions ! ( même avec ces qualités , nombre de pays auraient toutes les peines du monde à se sauver !)

Répondre à ce message

Mais il y a une 5è colonne ! Fedorov l’a prouvé ! Qui est le propriétaire de la banque centrale russe ? Xavier Moreau semble vouloir se cantonner aux déclarations plutôt qu’aux actions et c’est dommage.

Poutine n’a pas le choix que d’essayer d’être conciliant ; il a des agents américains avec qui il a dû composer son propre gouvernement.

Vous parlez de dédollariser : mais comment ? Si la banque centrale prête à 17%. Dédolariser pour yuaniser ?

Pour l’instant Poutine fait avec les moyens du bord. Il a peur d’une guerre civile.

Mais très franchement, un bon référendum pour les pleins pouvoir ; ou de façon plus risquée un gros tri dans son parti et de nouvelles élections ; et l’expropriation de cette banque et des oligarques serait bien vite actée.

Répondre à ce message

Je suis très content pour l’économie russe, et je suis très content que la politique turc à travers Erdogan ne suis pas à la botte les états unis. Le peuple russe est vraiment extraordinaire et il est conscient que son indépendance financier se fera avec difficulté.

Répondre à ce message

Les banquiers dénoncés par le député Evgeny Fedorov ont donc eu raison de garder les taux à la hausse. Il faut donc toujours conserver une certaine réserve vis-à-vis des déclarations, que ce soit de la part d’analystes politiques ou économiques. Ce que le député russe Evgeny Fedorov comparait à un complot, est en réalité une opposition entre deux stratégies économiques.

Si le rouble garde son niveau actuel, les importations Russes vont malgré tout augmenter en valeur. Les entreprises russes vont alors s’endettées et les réserves de la BCR seront rognées. Du coup la hausse des taux directeurs deviendra dans ce cas de figure une nouvelle problématique. L’accélération des différents partenariats établies par V.Poutine prouve sa volonté d’en découdre face à toutes ces attaques. Nous approchons du point de rupture, ou la guerre se présentera comme dernier recours. La nouvelle alliance Russo-Vénézuélienne accentue et confirme cette tendance.
Les blocs sont de plus en plus marqués ;

 Bloc Est : Les BRICS, auxquels « on pourrait bientôt » ajouter un V comme Venezuela.

 Bloc Ouest : US, GB et U.E.

Répondre à ce message

Le rouble n’est pas remonté à 75 RU pour un euro, mais a chuté pour atteindre ce niveau plancher, à partir duquel la cotation a été suspendue faute de liquidité. Loin d’être des attaques extérieures, il semblerait que ces emprunts ont été au contraire le fait d’acteurs internes à la Russie, des entreprises russes, qui devaient faire face à des obligations financières en devises fortes, alors que l’accès aux liquidités en euros ou en dollars n’est plus possible auprès des banques russes qui ne peuvent plus emprunter sur le marché de la dette dans ces devises. Les grandes entreprises comme Rosneft ou Gazprom, bénéficient au contraire de facilités de refinancement directement en roubles, puisqu’elles peuvent emprunter directement auprès de la banque centrale qui achètent des obligations émises en roubles avant d’en changer le montant en devises fortes. La baisse du rouble est à replacer dans le contexte d’effondrement des devises des pays émergents, qui comme la Russie, bénéficiaient des liquidités en dollars ou en euros émises par les banques commerciales occidentales pour financer le capital circulant de leurs entreprises ou la spéculation dans l’immobilier ou sur les valeurs titres actions/obligations. Ces liquidités à court terme sont en train de refluer massivement vers les Etats-Unis, du fait de la situation de déflation prévalant dans ces pays et de l’affaiblissement du système du pétrodollar. Pour la première fois depuis 1974, la contribution nette des pays producteurs de pétrole à été négative, en termes de flux investis dans les obligations souveraines américaines. Ce manque de liquidité des titres américains pose la question d’une remontée des taux, du fait du manque d’acheteurs extérieurs. Le double effet de la baisse du prix de l’énergie et du détournement des revenus du pétrole vers d’autres devises que le dollar a produit un retour massif des liquidités en dollars vers les valeurs "refuge" que sont les obligations européennes et américaines, qui elles bénéficient de taux très bas. Le problème est donc plus complexe qu’il n’y paraît et semble résulter avant tout de l’accès trop libéral aux liquidités en dollars, dont les entreprises russes ont largement profité pour financer leurs investissements à bon marché, jusqu’à une une remise à niveau brutale des compteurs, tenant compte de la détérioration durable du climat économique dans les économie émergentes victimes de leur boulimie monétaire entretenue par les banques centrales occidentales.

Répondre à ce message

Heureusement que Poutine est un "roublard".

Répondre à ce message

La réponse est non, car la Russie possède une arme secrète : Son OR.

Ce document écrit le 19 Novembre vaut la peine d’être partager car fait le pont entre la géo-politique et l’économique.

As the sanctions war heat up will PUTIN PLAY HIS GOLD CARD ?
http://www.slideshare.net/SimonJacq...

Répondre à ce message

Quelle belle analyse sur la Russie de Xavier Moreau.
Il y a d’autres faits stylisés comme pourquoi Hollande ne veut pas que le système financier Russie s’effondre ? Société Générale qui possède plus de 800 succursales en Russie serait en faillite. Ensuite Total possède plus de 40% des actions de Novatek, seulement les dividendes rapportent 2 milliards par an dans les coffres de la compagnie basée à la Défense et c’est connu qu’elle finance certaines caisses occultes de la république française. Voyez-vous, lorsque le Kremlin a laissé le CAC-40 entré dans le capital de la Russie, c’était aussi stratégique comme dans On vit ensemble, on meurt ensemble.

Mais ce qui est le plus grave pour Hollande, l’exposition des banques françaises (BNP, Crédit Agricole et Société Générale) au secteur russe (plus de 400 milliards d’euro de prêt).
Renault et ses usines, Auchan, Carrefour et ses magasins. Donc la France n’a pas intérêt à trop faire saigner la Russie, voici la réalité : faire saigner la Russie, la ternir, l’humiliée mais pas trop car qu’est-ce qui compte c’est ce qui coule du robinet : le pognon.

Répondre à ce message

Poutine est lien d’être une personne sans intelligence et sans âmes , très audessus de nos politiciens français soumis ont ne sais comment au dictat des U.S et Israël , Poutine ne vend du pétrole et du gaz naturel russes qu’en échange d’or physique alors que Sarkosy lui a carément vendu l’or des Français dans le dos des Français ! Remarquable non ?

Répondre à ce message