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Le scandale des sondages commandés par Matignon sur l’image de Manuel Valls

Si Manuel Valls avait été plus proche des Français, au lieu de se fourvoyer avec le CRIF, il aurait pu économiser et faire économiser aux Français ces centaines de milliers d’euros de sondages sur son image, sa personne, sa politique.

 

Depuis sa prise de pouvoir ou son mini coup d’État en février-mars 2014, le droitiste du PS n’a eu de cesse d’appliquer les méthodes de son prédécesseur à Beauvau Nicolas Sarkozy, qui a pourtant fini dans le mur, désavoué par une majorité des Français. Dans un certain sens, on peut dire que c’est à cause de Sarkozy qu’on a eu Hollande. Les deux ne valant pas mieux l’un que l’autre. Ayant trahi les intérêts des Français et menacé l’unité nationale en dénonçant le camp patriote à tout bout de champ, Valls a quand même voulu savoir s’il était populaire, et comment corriger son impopularité. Le résultat a été violent : pas une sortie sans sifflets, sans insultes, sans colère. Un vrai dégât dans l’opinion. Certes, le sondage d’opinion est un outil nécessaire pour évaluer une politique, une sorte de « retour » comme il y en a sur scène, mais le sondage ne doit pas être l’alpha et l’omega de la politique, une excroissance qui altère la décision et personnalise le pouvoir, au détriment de tout collectif.

 

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La continuité de l’État (profond)

 

Aujourd’hui, ce traître à la nation et à ses intérêts – il a dit lui-même ce qu’il pensait en creux du peuple français en magnifiant le lobby sioniste – se retrouve à espérer un poste dans un hypothétique gouvernement Macron, et la boucle de l’alternance-piège sera bouclée. Déjà battu à plate couture lors de la primaire « citoyenne » en octobre 2011, Valls récidivera en janvier 2017 en se faisant battre par le très dogmatique Hamon. Sa trahison du PS ne lui aura servi à rien puisque l’oligarchie lui préférera Macron, moins sali par le désastre social, et les attentats. Car manuel Valls restera à jamais comme le Premier ministre des attentats sanglants. Quelle que soit la vérité dans ces tragédies, Valls aura été le ministre trouble des soumissions dangereuses.

 

 

C’est le magazine Envoyé Spécial de jeudi 13 avril 2017 qui achève l’image déjà bien négative de l’ex-Premier ministre. Hollande s’en sort bien puisque conformément à sa promesse, il n’a pas balancé l’argent des Français par la fenêtre pour évaluer son image personnelle. Le souvenir de Sarkozy épinglé par la Cour des comptes pour environ 7,5 millions de sondages avait laissé des traces dans l’opinion. On rappelle à ce sujet que l’enquête est toujours en cours...

Francetvinfo explique que contrairement à l’Élysée, c’est Matignon qui a repris le flambeau sarkozien en commandant pour des centaines de milliers d’euros de sondages, sur sa personne, dans le but évidemment d’évaluer la possibilité de devenir président. Car il y a cru ! Le Service d’information du gouvernement (SIG) dépend de Matignon et gère en gros la communication (et la propagande) du gouvernement. Un outil qui a été détourné au profit personnel de Valls. Envoyé spécial précise que près de la moitié des sondages portaient sur l’image de Valls plutôt que sur les sujets de fond, qui intéressent les Français.

 

 

Et Valls a lancé les études dès son arrivée à Matignon. La première étude, commandée à IPSOS pour un coût de 53 000 euros, a porté sur un bilan d’image du Premier ministre. On rappelle que début 2014, pas encore à Matignon, le ministre de l’Intérieur avait porté le fer contre Dieudonné et Soral, satisfaisant ainsi le CRIF, la LICRA, leurs affidés et leurs obligés. Ce travail de haute lutte – contre un simple humoriste et un écrivain – lui vaudra les applaudissements de l’élite... et le rejet du peuple.

 

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Dieudonné vainqueur par ippon en janvier 2017

L’institut de sondages réalise alors huit réunions de groupes, réunissant un panel de Français, auquel des photos et des vidéos de Manuel Valls sont soumises pour avis. À l’arrivée : un document de 111 pages, décortiquant sous toutes les coutures le caractère, la gestuelle et l’apparence du chef du gouvernement. Dans ce bilan qu’« Envoyé spécial » a pu obtenir, Ipsos souligne à l’époque « l’image d’énergie exceptionnelle » dont Manuel Valls jouit auprès des Français interrogés, mais aussi le risque sous-jacent d’une « énergie mal maîtrisée, incontrôlée, agressive » voire « dangereuse » aux yeux de certains sondés.

On ne saurait mieux dire.

Comment le droit est bafoué par le pouvoir, lire sur Kontre Kulture

 

La défaite logique de Manuel Valls, sur E&R :

 






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