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"Le sionisme est une forme de racisme"

40ème anniversaire de la résolution du 10 novembre 1975 à l’ONU

La résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies a pour but le 10 novembre 1975 (12 ans après sa résolution numéro 1904 sur l’élimination de toute forme de racisme en date du 20 novembre 1963) « l’élimination de toute forme de racisme et de discrimination raciale ».

 

 

Si le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud était notoirement visé, l’État hébreu n’est pas passé à travers les mailles du filet, et s’est pris la résolution en plein visage. Certes, une résolution des Nations unies ne vaut pas une décision de l’Empire, mais d’un point de vue moral, Israël est passé dans le camp des pays racistes, ce qu’il est objectivement.

D’ailleurs, la situation n’a pas changé, en termes de discrimination des Palestiniens ou des Israéliens d’origine arabe, application d’un véritable racisme d’État, assumé sans gêne devant le monde entier. L’article qui suit de jssnews.com rappelle opportunément l’impossibilité d’accuser Israël de racisme après le meurtre des « six millions de juifs », bouclier brandi automatiquement en cas de remise en cause de la politique raciale israélienne. Une politisation de la Shoah et une instrumentalisation des victimes passées qui montrent actuellement leurs limites, quand on voit la montée de la contestation face à la préférence israélienne dans les instances internationales, et dans les opinions des pays occidentaux. Ne parlons même pas des opinions des pays arabes ou africains.

Oui mais voilà, l’Histoire est une chose, la politique en est une autre. Et les persécutions des juifs durant la période 1933-1945 en Europe ne donnent pas droit de persécuter les Palestiniens depuis 1947. C’est ainsi, c’est le droit international. Et même si les États occidentaux, États-Unis en tête, s’assoient régulièrement sur le droit international, tout en l’invoquant lorsqu’il s’agit de leur(s) intérêt(s) (voir la guerre en Serbie et la constitution d’un douteux tribunal pénal international), la pression des opinions et des médias non alignés (principalement l’Internet) des pays concernés crée un sentiment de malaise, et une déchirure entre gouvernants et gouvernés.

Car comment soutenir l’État d’Israël, ouvertement raciste, quand on prône soi-même l’antiracisme ? C’est l’équation complexe à laquelle sont soumis, par exemple, les dirigeants français depuis une décennie – ou deux quinquennats –, eux qui ont choisi ouvertement et officiellement le camp israélien. À leurs risques et périls. Et aux nôtres aussi.
On comprend mieux pourquoi, chez nous, ce sont les sionistes qui se sont attelés à l’antiracisme, en créant les associations en charge de la surveillance du peuple français, placé en posture d’accusé. Ce tour de passe-passe permettait de renverser l’infamante accusation de racisme, tout en passant de l’autre côté, celui du Bien. Il semble que cette époque soit révolue. Les menaces grandissantes que subit le peuple français en sont peut-être la marque.

- La Rédaction d’E&R-

 


 

À l’occasion de son 40ème anniversaire, nous présentons le discours historique du 10 Novembre 1975 prononcé juste après que l’ONU a déclaré que « le sionisme est une forme de racisme.” La résolution a été abrogée en 1991, mais son esprit vit tragiquement sous la forme de l’obsession permanente de l’ONU pour la condamnation d’Israël.

 

 

Il semble s’être développé à l’ONU une pratique où un certain nombre de pays s’unissent dans le but de faire quelque chose de scandaleux, et par la suite, la chose scandaleuse ayant été faite, de se dire indignés par ceux qui ont la témérité de la signaler, puis de se déclarer ensuite innocents de tout acte répréhensible, et victimes des conséquences provoquées par les actes « insupportables » de ceux qui ont dénoncé le scandale en premier lieu. Par déférence à ces étranges sensibilités, les États-Unis ont choisi de ne pas s’exprimer avant ce vote : nous nous exprimons après le vote, et sur un ton des plus préoccupés.

Les États-Unis se lèvent et déclarent devant l’Assemblée générale des Nations Unies, et devant le monde, qu’ils ne reconnaissent pas, ne respecteront pas, et n’acquiesceront jamais à cette décision infâme.

Il n’y a pas trois semaines, le représentant des États-Unis auprès du Comité social, humanitaire et culturel a plaidé en termes mesurés et pesés pour que les Nations unies ne fassent pas cette chose. C’était, avait-il dit, « obscène ». Ça l’est encore plus aujourd’hui, pour la furtivité avec laquelle cette obscénité est d’abord apparue entre nous, puis a été remplacée par un étalage sans honte.

« Nous aurons largement le temps de contempler le mal que cet acte aura fait à l’Organisation des Nations Unies. »

Les historiens feront ça pour nous, et il suffit pour le moment de noter le fait répréhensible. Un mal diabolique s’est déchaîné sur le monde. L’abomination de l’antisémitisme – comme Andreï Sakharov, le prix Nobel de la paix de cette année l’a observé à Moscou il y a quelques jours – l’abomination de l’antisémitisme a reçu l’apparence d’une sanction internationale. L’Assemblée générale a offert aujourd’hui une amnistie symbolique – et plus encore – aux meurtriers des six millions de juifs européens. Il est assez diabolique en soi, et de loin bien plus inquiétant, de constater ce qui s’impose à nous – de constater que s’il n’y avait pas d’Assemblée générale, cela ne serait jamais arrivé.

Lire la suite de l’article sur jssnews.com

Racisme et terrorisme sont éternellement liés, voir sur E&R :

 






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