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Les Etats-Unis planifient un renforcement militaire dans le Golfe persique pour compenser le retrait de l’Irak

Les États-Unis envisagent de renforcer leur présence militaire dans la région du Golfe, malgré l’échec des négociations avec Bagdad pour maintenir un contingent en Irak, a-t-on appris lundi auprès d’un responsable américain de la Défense.

« Nous envisageons un certain nombre d’options », a de son côté affirmé à la presse un porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau John Kirby, selon qui « aucune décision n’a été prise à propos d’une quelconque présence militaire supplémentaire ».

Washington réfléchit à l’envoi de troupes de combat supplémentaires au Koweït pour faire face à une éventuelle détérioration de la situation en Irak et à une menace iranienne, selon le New York Times, qui a révélé l’information.

Les États-Unis pourraient également envoyer des navires supplémentaires dans croiser dans les eaux du Golfe, selon le quotidien qui cite plusieurs responsables et diplomates sous couvert d’anonymat.

Pour John Kirby, « quelles que soient les décisions prises, elles s’appuieront sur les engagements que nous avons pris et continueront d’honorer pour la sécurité de la région ».

Le président américain Barack Obama a confirmé le 21 octobre le retrait total des 39 000 soldats américains encore stationnés en Irak d’ici la fin de l’année, mettant fin à près de neuf ans d’un conflit engagé par son prédécesseur George W. Bush.

Les négociations avec Bagdad sur le maintien d’un contingent ont buté sur la question de l’immunité juridique pour les troupes américaines.

En déplacement la semaine passée en Asie, le secrétaire à la Défense Leon Panetta a mis en garde l’Iran contre toute mauvaise interprétation du retrait américain d’Irak.

« Je vais être clair : les États-Unis maintiennent 40 000 hommes dans la région dont 23 000 au seul Koweït », a-t-il déclaré.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi en visite en Irak a réagi lundi au projet prêté à Washington, estimant que les États-Unis faisaient « malheureusement toujours preuve d’un déficit de rationalité et de prudence ».

 






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5 Commentaires

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  • les usa n’ont pas avalé que l’influence de l’Iran en Irak était non contrôlable 60 % chiites
    ça fait une belle jambe à l’Iran,l’axe de Damas à Teheran est en marche
    d’autre part l’insécurité dans la région est dues au fait de la présence des yankees

     

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  • Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi en visite en Irak a réagi lundi au projet prêté à Washington, estimant que les États-Unis faisaient « malheureusement toujours preuve d’un déficit de rationalité et de prudence ».




    ... C’est tellement vrai !

    Certes, comme le dit Aymeric CHAUPRADE, les Etats-Unis gardent à l’esprit l’"horizon de la guerre", ce qui est une qualité en soi.

    Mais qu’est-ce qu’ils sont cons ; quel manque de discernement, de sagesse, de perspective ! ...

    Ils ont commencé leur histoire comme pilleurs génocidaires et culturicides, et çà reste visiblement chez eux une tendance irrésistible.

    Que l’Empire se soit logé chez eux est donc on-ne-peut-plus naturel : en l’espèce, cause et conséquence se confondent.

     

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  • Ah, c’est donc comme cela qu’Obama applique sa promesse de sensiblement alléger les troupes en présence. Non content de recruter plus de mercenaires, ils vont finalement laisser les boys là bas et même en mettre plus à droite et à gauche, ainsi que sur l’eau.

     

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    • 40 000 hommes c’est que dalles ,là bas les iraniens ,les syriens sont des millions et je ne parle pas du Hezboolah
      750 milliars de dollars le cout des bases usa ,il faut du pognon ,l’eurasie ,les pays de l’osc ont abandonné le dollar en 2009 comme monnaie de réserve ,ceci explique celà aussi quoiqu’il en soit poutine attend dans l’ombre si ça se présente pour abattre la bête blessée