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Les Tunisiens élisent leur président ce dimanche

Son président élu, le pays disposera en principe d’un pouvoir stable pour cinq ans.

Le second tour, ce dimanche, de l’élection présidentielle tunisienne marquera la fin d’une longue période de transition, au grand soulagement d’une population qui aspire à passer à autre chose. Depuis le départ de Ben Ali en janvier 2011, la vie des citoyens a été rythmée par les luttes et les blocages politiques, la crise économique et les violences terroristes. Nombre de Tunisiens ont commencé à regretter l’époque où, malgré un système étouffant, la sécurité régnait dans un pays où les produits de consommation courante étaient abordables.

Débuté en octobre, ce cycle de campagnes électorales, parfois agressives, avec trois scrutins en deux mois, a ajouté à la lassitude de la population. Le président désigné dimanche doit en principe diriger la Tunisie pour les cinq années à venir, avec le gouvernement émanant des législatives d’octobre, ce qui va clore un long chapitre où les mandats n’étaient que provisoires.

Le favori a 88 ans. Béji Caïd Essebsi, dit BCE, ancien ministre de Bourguiba et président de la Chambre des députés sous Ben Ali (39,43 % des voix au premier tour), est un « beldi », une élite issue de la capitale. Avec son grand âge, il représente l’autorité paternelle réclamée aujourd’hui par beaucoup de Tunisiens, qui ont tous connus le règne d’un despote, éclairé ou non, et se trouvent désemparés dans cette Tunisie aux repères bouleversés depuis la révolution. Moncef Marzouki (33,43 % au premier tour) est, lui, originaire du Sud, et se dit homme du peuple. Habitué à se présenter en tenue traditionnelle lors de ses déplacements, il fait souvent l’objet de moqueries et risque de payer un bilan contrasté de la période de transition durant laquelle il présida le pays.

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