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Les femmes face à la crise des valeurs

Allocution de Béatrice Bourges à Saint-Pétersbourg

Intervention de Béatrice Bourges au Forum eurasiatique de la Femme à Saint-Pétersbourg, le 25 septembre 2015 :

 

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46 Commentaires

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  • #1363597
    Le 7 janvier 2016 à 08:49 par Marie59
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Tout est dit et bien dit par cette grande et courageuse dame ! Magnifique !

    Voilà ce dont est capable une femme qui veut sauver ses enfants ! J’en suis maintenant sûre, le salut de l’humanité viendra de la femme. La femme est l’avenir de l’humain !

     

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  • #1363613
    Le 7 janvier 2016 à 09:33 par tonton
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Texte juste ; bravo Béatrice !

     

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  • #1363661
    Le 7 janvier 2016 à 10:42 par rivolta
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Très beau discours, mais je vois quand même beaucoup d’optimisme à mon sens un peu niais dans les commentaires. Vous voulez vraiment qu’on parle des femmes d’aujourd’hui de manière générale ? J’ai l’impression de ne pas vivre dans le même monde que certains d’entre vous. Je ne généralise pas, car il y a des femmes très bien, mais en moyenne, elles sont encore plus perverties que les hommes à ce que je constate. Je ne leur en veux pas, car la propagande qui leur est faite spécifiquement est encore plus grande (féminisme, journaux féminins, vision de la famille et de l’ "émancipation"... vous ne réalisez même pas tout ce qu’elles bouffent comme saloperies idéologiques chaque jour), mais c’est une réalité.

    On est tous dans le même bateau, et pour croire aux "femmes qui vont nous sauver", il faut être sacrément naïf. D’autant qu’historiquement les femmes ont toujours été beaucoup plus "conservatrices" (dans le sens : maintenir les valeurs de leur temps) que les hommes, et rarement à l’initiative de changements. C’est à nous de prendre les choses en main et de retrouver notre place avant tout.

     

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    • #1364098
      Le Janvier 2016 à 18:48 par Marie59
      Les femmes face à la crise des valeurs

      @Rivolta

      Le titre de l’article est "la crise des valeurs". Comme vous le dites, les femmes "sont historiquement plus conservatrices" tout en leur reprochant leur manque d’initiative. D’un autre côté, vous vous plaignez des femmes d’aujourd’hui qui sont "encore plus perverties que les hommes. En gros, vous déplorez les conséquences dont vous chérissez les causes... !

      Bien naïf de minimiser le pouvoir des femmes...Prenons un exemple tout simple : dans une cellule familiale, la femme a, seule, le pouvoir tirer toute la famille vers le bas ou vers le haut.

       
  • #1363694
    Le 7 janvier 2016 à 11:20 par francois guyot
    Les femmes face à la crise des valeurs

    intervention magnifique pleine de sens et d’humanité . J’admire le courage de cette femme !

     

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  • #1363723
    Le 7 janvier 2016 à 12:11 par logique
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Excellent discours. Très loin de la propagande économico-financière pour qui la femme soi disant libéré est devenu le consommateur par execellence. Et le prix a payé pour les dizaines de paires de chaussures et autres parures qui ne feront jamais d’elle un homme mais plutôt une prostitué prete a vendre sa fécondité pour un peut plus de séduction et de parures en toc.
    Les hommes veulent des femmes pas des travestis.

     

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  • #1363752
    Le 7 janvier 2016 à 12:43 par Athelstane Gebhardt
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Je suis pour ma part tout à fait favorable à la gestation pour autrui, à la procréation médicalement assistée, au clonage reproductif, aux manipulation du génome humain, bref, à l’orthogénisme. Ce n’est pas anti-chrétien, mais post-chrétien, post-démocratique, post-moderne, post-humaniste...

    Tout ce que dit cette dame est bel et bon et je l’apprécie à sa juste valeur, mais les femmes (en tant que personnes libres et responsables) sont tout de même bien libres de choisir pour elles-mêmes l’avortement, même s’il est tout à fait vrai que la frontière entre avortement et infanticide est artificielle (tout comme la date de péremption sur une boîte de conserve), d’où la question qu’il faut se poser et qui constitue le fond du problème : faut-il choisir de privilégier la morale antique des anciens Romains, qui avaient droit de vie ou de mort sur leur progéniture jusqu’à l’âge de 4 ans (si mes souvenirs sont bons) ou bien faut-il choisir de privilégier la morale chrétienne qui affirme que l’enfant est une âme d’essence divine et qu’il n’appartient pas à ses géniteurs et à fortiori à la société de décider de sa vie ou de sa mort.

    Pour ma part, je pense (sans pouvoir le démontrer) que l’enfant est une âme d’essence divine qui dépend paradoxalement du bon vouloir de ses parents et même, actuellement, de celui de la société hégémonique et dictatoriale dans laquelle nous vivons et que je déteste cordialement (non pas tant en raison de son côté dictatorial, mais bien plutôt parce que ce sont mes ennemis qui la gouvernent).

    En réalité, l’avortement-infanticide est la part de liberté qui est octroyée (par Dieu ou par ce qui en tient lieu) aux géniteurs et plus généralement à la société. C’est une simple question de rapport de force.

    D’où la question : la force prime-t-elle le droit ? Le problème ne se pose pas en fait dans ces termes car le droit n’est que l’entérinement d’un rapport de force passé dans la coutume. Pour conclure : la notion de bien et de mal est une fantaisie intellectuelle. La morale, qui repose sur la notion de bien et de mal, a pour seul et unique objet la pérennité de l’ordre établi. Toute révolution est à la base un renversement de la morale.

     

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    • #1363785
      Le Janvier 2016 à 13:28 par Titus
      Les femmes face à la crise des valeurs

      libres de choisir pour elles-mêmes l’avortement




      Les femmes qui avortent ne choisissent pas l’avortement pour elles-mêmes mais pour la personne qu’elles portent dans leur ventre et qu’elles décident de tuer. Le droit à l’avortement n’est donc pas pour les femmes la liberté de disposer de leurs corps, mais la liberté de disposer du corps d’autrui.

       
    • #1363856
      Le Janvier 2016 à 14:52 par Emma
      Les femmes face à la crise des valeurs

      "Je suis pour ma part tout à fait favorable à la gestation pour autrui, à la procréation médicalement assistée, au clonage reproductif, aux manipulation du génome humain, bref, à l’orthogénisme. Ce n’est pas anti-chrétien, mais post-chrétien, post-démocratique, post-moderne, post-humaniste..."

      - Et par ce que c’est post c’est ’’in’’ ? ;-)
      Vous êtes donc pour la commercialisation des enfants, l’eugénisme, l’esclavages des femmes pauvres et du Tiers Mondes, la possibilité de pouvoir multiplier les usines à bébés avec tout ce que cela implique (surplus de marchandises aux poubelles, soldes, publicité, concurrence)... C’est tout de suite moins sexy comme position je vous l’accorde. Ethique à part, nous sommes incapable de produire quoi que ce soit proprement, nos vêtements, notre "bouffe", tout n’est que surexploitation et destruction, par quel miracle en serait-il autrement avec une marchandise vivante ? On a même fait fermer les animaleries à cause de cela. A quand des contrôleurs SPB façon SPA pour les showroom bébés ? Trêve de plaisanterie, je n’arrive pas à comprendre comment on peut arriver à ce genre de discours. Je vais finir par croire aux reptiliens si ça continue. :’D

       
    • #1364379
      Le Janvier 2016 à 21:58 par Marie59
      Les femmes face à la crise des valeurs

      @Athelstane Gebhardt

      "La notion de bien et de mal est une fantaisie intellectuelle..." J’avoue que j’ai du relire deux fois...

      Intéressant... mais surtout inquiétant !

       
  • #1363793
    Le 7 janvier 2016 à 13:39 par Erdoval
    Les femmes face à la crise des valeurs

    Il faut rappeler aux hommes que tout n’est pas permis. Le non respect de certaines règles (des tabous salutaires) conduit à la déshumanisation et à la mort des civilisations. Le libéralisme libertaire absolu, l’absence de limites, est un crime contre l’humanité qui se répand sous couvert d’égalitarisme en octroyant la toute puissance à l’homme, à tous et à chacun. Cette idéologie mortifère et folle se répand en empruntant les canaux de la mondialisation, parmi lesquels les institutions multilatérales (ONU et ses agences, UE etc…), les grands médias aux mains des puissances d’argent, et maintenant chez nous les institutions publiques chargées de promouvoir l’éducation. Tout cela pour justifier les appétits insatiables de domination qui animent certains hommes, individus ou groupes.Nous avons le devoir de nous opposer à cette folie qui est au moins aussi meurtrière que celle des fous de dieu ou d’Allah. Arrêtons de nous faire conduire comme des moutons par des salauds matérialistes sans foi ni lois.

     

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  • #1363803
    Le 7 janvier 2016 à 13:47 par Bryan
    Les femmes face à la crise des valeurs

    "Même si elle n’a pas d’enfant, la nature de la femme ne change pas. Sa fertilité n’est pas seulement charnelle. Elle est aussi spirituelle."
    Voilà qui est fort bien écrit...

     

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  • #1364009
    Le 7 janvier 2016 à 17:43 par HaggarduNord
    Les femmes face à la crise des valeurs

    @Emma
    Oh que non le catholicisme n’est pas l’enfant du paganisme. Pour se rendre acceptable il a pratiqué la politique du coucou mais sur la forme (culte des saints, récupération des fêtes et lieux de culte païens). Sur le fond c’est une cassure nette avec la religiosité antérieure puisqu’il amène l’individu considéré individuellement avant de l’être socialement, ethniquement, etc.. et la rupture avec le temps cyclique. Le protestantisme et le libéralisme ont recyclé cet individualisme inconnu du monde antique et du paganisme.

    Répondre à la violence par la violence vous choque ? C’est normal puisque vous avez subi le lavage de cerveau christique. Hypocritement vous mettez sur le même pied les chômeurs et les blessés (militaires ou civils) avec les futurs tarés détectables. Vous savez bien tout au fond de vous que ce n’est absolument pas comparable.

    Je vous remercie pour votre réponse car elle illustre parfaitement la non fiabilité absolue du christianisme pour celui qui appelle de ses vœux un redressement spirituel et mental de notre pays.

     

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    • #1364792
      Le Janvier 2016 à 11:01 par la pythie
      Les femmes face à la crise des valeurs

      C’est ce que je me tue à répéter ! le christianisme est un mondialisme en acte - comme l’islam, d’ailleurs...ceux qui espèrent du secours des religions se mettent le doigt dans l’oeil...la christianisme, pour en rester à cette religion, a eu pour tâche de remodeler l’homme afin de l’intégrer à la société matérialiste à venir - et on a vu avec quel succès ! aussi, ceux qui attendent je ne sais quel recours qui des évangiles qui du coran attendront longtemps : il est vrai que la promesse du retour du messie ou la promesse d’une vie allègre après la mort peut séduire les esprits faibles ou angoissés, mais en rien cela n’empêchera la marche en avant du mondialisme..il faut accepter l’idée que le passé ne reviendra pas...ce ce qui est mort ne revient jamais à la vie...le désespoir est le commencement de la sagesse !

       
    • #1365346
      Le Janvier 2016 à 20:00 par Emma
      Les femmes face à la crise des valeurs

      2.)

      Pour en revenir à ce que vous disiez ; cela me fait plus penser à une lecture "rationaliste" de la Bible venue avec les Lumières du coup. Par le rationalisme nous sommes arrivés à des penseurs qui on placé l’Homme au centre dans la volonté de se détacher de cette Eglise Catholique tellement exigeante sur le plan éthique et morale, et donc créé l’individualisme, car plus simple et plus séduisant repliant l’Homme sur ses pulsions primaires, le moi-je au centre de tout. C’es très frustrant pour moi d’écrire en français ! Car je trouve ce sujet passionnant ! J’espère que vous pouvez mieux saisir mon idée et donc l’idée que l’un ne découle pas de l’autre puisqu’il est né par opposition par faillibilité de l’Homme et sa recherche de facilité ?

      "la rupture avec le temps cyclique."
      Je ne connais pas cette notion, ni le paganisme français, si vous avez de votre côté des idées de lectures à me conseiller je suis toujours preneuse.

      "Le protestantisme et le libéralisme ont recyclé cet individualisme inconnu du monde antique et du paganisme."

      Du coup je ne peux pas tomber d’accord avec vous sur ce point comme vous l’aurez compris. Pour moi le protestantisme et le libéralisme ont recyclé l’individualisme créez par les lumières qui se sont opposé à la morale Chrétienne. Elle n’en découle pas, elle est née par opposition à un système.

      "Répondre à la violence par la violence vous choque ? C’est normal puisque vous avez subi le lavage de cerveau christique. »

      Non c’est juste la différence entre la morale et l’immoralité à mes yeux. Les rapports de forces sont à mes yeux la marque de la bestialité et des instincts primaires et primitifs. Disons que dans ces moments là je me rapproche de la vision de Zundel concernant la masse biologique vs l’Homme.

       
    • #1365351
      Le Janvier 2016 à 20:04 par Emma
      Les femmes face à la crise des valeurs

      3.) Oups ! Dernière partie !

      "Hypocritement vous mettez sur le même pied les chômeurs et les blessés (militaires ou civils) avec les futurs tarés détectables. Vous savez bien tout au fond de vous que ce n’est absolument pas comparable. »

      Détrompez-vous ! A mes yeux il n’y a aucune différence et aucune hypocrisie là dedans. C’est à mon sens la limite de votre logique qui est exposée ici. Pour moi une vie est une vie. Je n’ai pas de considération « utilitaristes » sur celle-ci. Ces situations sont donc équivalentes à mes yeux. Si vous dites que c’est un grand Bien de supprimer un débile détectable, il en va de même pour le débile déjà confirmé. Il en va donc de même pour tout autre forme de débilité, physique, mentale, ou de rentabilité pour la société. Soit on est éthique et morale jusqu’au bout et on considère l’eugénisme et la meurtre comme immorale dans toutes situations, soit on considère cela au vue de l’intérêt de la personne ou de la société et on rentre dans le subjectivisme et l’utilitarisme primaire (j’ai même envie de dire dans l’individualisme).

      "Je vous remercie pour votre réponse car elle illustre parfaitement la non fiabilité absolue du christianisme pour celui qui appelle de ses vœux un redressement spirituel et mental de notre pays. »

      A mes yeux vous l’aurez compris, la fiabilité de la morale chrétienne est absolue. De mon côté j’appelle surtout de mes voeux que les Hommes soient capable d’un peu plus d’humilité dans ce bas monde et qu’ils soient chercheurs de Vérité.

       
    • #1365368
      Le Janvier 2016 à 20:15 par Emma
      Les femmes face à la crise des valeurs

      Il y avait 3 parties à mon message adressé à HaggarduNord . Un petit soucis technique du site ? Faut-il que je tente de poster à nouveau ?

      @ la pythie :

      "il faut accepter l’idée que le passé ne reviendra pas...ce ce qui est mort ne revient jamais à la vie...le désespoir est le commencement de la sagesse !"

      - Et vous trouvez donc que le retour au paganisme est la solution et pertinent face aux enjeux de notre époque ? Je vois mal le rapport de cette remarque dans le file de cette conversation et la logique là dedans. Pour le reste vous trouverez ma position - si elle vous intéresse- dans les 3 messages -s’ils sont un jour posté sur le site- que j’avais écrit à HaggarduNord. :’D

       
    • #1365942
      Le Janvier 2016 à 11:40 par HaggarduNord
      Les femmes face à la crise des valeurs

      Des livres ? Mais il y en a des centaines sur le sujet ! Au risque d’en oublier pas mal on pourra lire avec intérêt sur la cassure spirituelle du "monothéisme", la fin du temps cyclique, Alain Danielou (le frère du cardinal ;-), la revue Antaios, Christopher Gérard, Alain de Benoist (et quantités de publications du GRECE), Augiéras, Coomaraswamy, Ram Swarup, Nietzsche bien sûr, etc, etc... Pour un début de réflexion vous devriez y trouver votre bonheur.
      Cela devrait vous apporter également pas mal d’éléments sur la filiation entre le matérialisme et le christianisme.

      De manière historique pour saisir le phénomène du "coucou" chrétien Ramsay MacMullen, Philippe Walter, Éliade, Pierre Chuvin, etc, etc... Là encore il y a une multitude d’ouvrages, mais vous pouvez commencer par ces auteurs qui sont tous des universitaires de haut niveau.

      Ne connaissant pas Zundel je suis allé voir la fiche Wiki... ben ça fait pas envie ! Si j’ai bien compris il a milité pour la "libération des déterminismes biologiques"... bref encore une fois pour l’individu hors sol dont l’univers n’est pas de ce monde... celui dont les enfants, s’il en a seront de parfaits consommateurs sans attaches...
      Si les rapports de forces sont pour vous la marque de la bestialité vous ne devez pas avoir beaucoup d’estime pour l’Eglise alors vu la manière dont elle s’est imposée...
      Je crains que vous ne fassiez une confusion entre brutalité (ou bestialité) et violence. Sur ce sujet je ne peux que vous conseiller de lire L’agression de Konrad Lorenz. Vous y découvrirez sans doute avec surprise que l’altruisme, le sacrifice, la défense des plus faibles n’est pas l’apanage de la seule humanité.

      On retrouve dans le paganisme ces valeurs également, simplement il n’y a pas ce culte du tordu, du malade comme chez les chrétiens. Les antiques soignaient les blessés (la médecine a d’ailleurs régressé ensuite pendant quelques siècles après la prise de pouvoir païenne). Le monde pour le païen se définit par la roue du destin, "le moulin joyeux", et pas comme une vallée de larmes. Comprenez vous où se trouvent véritablement la joie et l’amour ?
      À vous lire si on n’est pas chrétien, on est matérialiste, utilitariste, etc.. J’en suis désolé mais c’est faux. Les société païennes européennes ont été héroïques (et les blessés de guerre étaient honorés et pas méprisés) et spirituelles.

       
    • #1365944
      Le Janvier 2016 à 11:43 par HaggarduNord
      Les femmes face à la crise des valeurs

      Je vous remets à ce sujet ici in extenso un commentaire que j’ai déjà publié sur ER :

      Il ne faut pas confondre matérialisme et paganisme. Éliade quand il parlait des païens d’avant Jackie Chan (pour paraphraser Dieudo ;-) disait qu’ils "vivent dans un cosmos sacralisé, participent à une sacralité cosmique, manifestée aussi bien dans le monde animal que végétal. Il n’est que de comparer leurs situations existentielles à celle d’un homme des sociétés modernes, vivant dans un cosmos désacralisé, pour se rendre compte de tout ce qui sépare ce dernier des autres."
      De ça vous comprendrez qu’on ne peut lorsqu’on se définit païen aujourd’hui (comme Dominique Venner par exemple) être particulièrement compatible avec le "nouvel ordre mondial".

       
    • #1365970
      Le Janvier 2016 à 12:12 par Emma
      Les femmes face à la crise des valeurs

      1.)
      Mea culpa, lorsque vous aviez parlé de vos anciens nous ne faisions pas références aux mêmes (étant italienne j’oublie quelques fois que je suis sur un site français du coup nous n’avons pas les même références !) ; ici, il y a pas mal de théories qui pensent que : De l’Egypte découle le christianisme, d’où mon fameux serpent qui se mord la queue etc. Je pensais que vous étiez dans cette démarche, en oubliant la caractéristique française ! Je me suis d’ailleurs amusée à faire une petite recherche cet après-midi sur le sujet, pour retrouver cette théorie qui lie Egypte à Chrétienté, et j’ai vu qu’elle pouvait être démontée elle-même simplement ; tout comme le lien plus général du Païen-Chrétienté NB* : j’ai supprimé le lien partagé voir si c’était dû à ça le fait que cette partie ne soit pas passée précédemment. :) Par contre ça n’enlève en rien au reste sur les romains et les sociétés déjà débauché sous les temps païens.

      "c’est une cassure nette avec la religiosité antérieure puisqu’il amène l’individu considéré individuellement avant de l’être socialement, ethniquement, etc.."

      A mon sens ; Catholique au départ signifie -> considérer Dieu au centre. Par le Baptême, je reçois l’Esprit-Saint, par cela je suis unie à l’Eglise et à mon Seigneur qui relie tous ceux qui ont reçu l’Esprit. L’Eglise étant le corps du Christe. En temps que Catholique je suis donc intimement reliée à mon Dieu, mes frères en Esprit, mon prochain. Lorsque je commet un péché, je pèche contre mon Dieu, mon prochain et donc contre moi-même. Le Magistère de l’Eglise Catholique vient ensuite apporté "le cadre" dans lequel la Charité du chrétien doit s’appliquer et en quelque sorte la notice qui lui indique qui il considère comme son prochain par ordre de priorité en quelque sorte. D’abord ses proches, puis ses voisins, puis son village, puis sa ville, puis son pays... Rien à voir avec l’individualisme. C’est là toute la beauté et toute l’exigence de la morale chrétienne lorsqu’elle est comprise et que l’on souhaite l’appliquée (du moins à mes yeux). Alain Escada l’a rappelé récemment (NB*idem) vu que l’Eglise actuelle a prit des aires d’ONG où l’on s’occupe du miséreux du tiers-monde avant de s’occuper de son voisin, de sa famille et de son pays. Cet « oublis » du Magistère de notre église-maçonnisée contribue à mon sens à cette fausse interprétation de nombreux chrétiens et autres qui jouent du coup le jeux du mondialisme. voir partie 2

       
    • #1366073
      Le Janvier 2016 à 14:00 par HaggarduNord
      Les femmes face à la crise des valeurs

      @Emma

      Rassurez vous, votre français est excellent et bien meilleur que celui de la majorité de mes compatriotes.

      Sur les théories religieuses, elles ne manquent pas ! :-))) C’est pourquoi je me suis efforcé de citer des universitaires pour ne pas que l’échange sombre dans la querelle de micro-chapelles d’illuminés.

      Pour revenir aux Romains je pense que vous faites surtout référence à l’empire romain. Il me semble difficile de le décrire unilatéralement comme débauché... comment expliquer sa longévité sur plusieurs siècles sinon !? Il a pu compter sur des générations de patriciens patriotes et bien éduqués pour se maintenir et, last but not least, le coucou chrétien a acquis une bonne partie de sa légitimité en le singeant (le pape nommé pontifex maximus comme les césars, la pourpre, les paroisses se superposant au maillage territorial impérial, etc...) ce qui laisse à penser que même les premiers chrétiens l’admiraient.
      À vrai dire je ne le porte pas non plus trop en mon cœur car, pour suivre Spengler, c’est son caractère "civilisation" qui prime sur son aspect "culture", et cette dernière m’a toujours paru supérieure à la première.

      Concernant la débauche... où commence-t-elle ? Encore une fois je reprendrai un de mes commentaires précédents :

      Concernant le sexe, bien loin de "déspiritualiser", c’est un point de contact avec le divin, parole de païen !

      Pour citer Augiéras :"Le plus grave interdit sexuel judéo-chrétien est celui-ci : tu n’auras pas de relations amoureuses avec les Forces du Monde, tu n’aimeras pas l’Univers !.... Le : tu n’auras pas d’autres Dieu que Iaveh, tu n’adoreras pas les étoiles, tu seras soumis à la Loi, fût-elle, dans le cas du message de Jésus, composée de vin aigre et de fiel jetés dans de vieilles outres sales qui dataient de Moïse, toute la pensée judéo-chrétienne n’a qu’un but : interdire toute relation cosmique, nier le caractère vivant de l’Univers, interdire la sexualité sacrée, effacer à jamais le souvenir du passage des Fils des Astres, et de leurs amours avec les Filles des Hommes : tu n’auras pas d’enfants à la ressemblance des Dieux du Ciel. L’Islam continua ce même travail haïssable : isoler l’humanité, la réduire à n’être que terrestre... jusqu’au désespoir."

      Enfin je ne reviendrai pas sur l’individualisme et le christianisme, je pense y avoir déjà répondu largement.

       
  • #1364776
    Le 8 janvier 2016 à 10:42 par la pythie
    Les femmes face à la crise des valeurs

    cette vidéo me met mal à l’aise ! pourquoi ce besoin d’aller se vautrer chez l’étranger - qu’il soit Israélien, Russe, Américain ou autre ? ou bien cette dame pense-t-elle, peut-être à juste titre, qu’il n’y a plus rien à tirer du peuple français....

     

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    • #1365151
      Le Janvier 2016 à 17:14 par ananas split
      Les femmes face à la crise des valeurs

      Peut-etre parceque chez nous, la parole est monopolisée par certain et tout le reste muselé..elle peut faire des vidéos qui ne seront vus que par une minorité, c’est vrai. Elle a choisi une estrade ou il y a plus d’auditeurs. Mais c’est vrai que c’est frustrant et elle doit l’etre aussi. Maintenant, le peuple français est nourri à la télé d’état, au sport et à la connerie et, il ne connait pas son histoire mais il sait tout....par la télé et y croit dur comme fer : "il l’ont dit dans l’poste !" Il est fainéant aussi car lorsque vous lui sortez un livre, une conférence vidéos ou d’autres pistes de reflexions : "ho c’est ennuyeux de lire ça...pas le temps...tu sais, la propagande est partout alors ne crois pas ce que tu peus voir ou lire...c’est des conneries...etc" C’est bete à dire mais les peuples d’europe en savent plus sur l’histoire de france que la plupart des veaux ici. Comme je le repete souvent : tant qu’ils ne boufferont pas la merde directement au cul, ils continueront de nier que c’est de la merde ! Le pire, c’est que beaucoup sont pret à vous dénoncer s’il se passe quelque chose, affligeant mais vécu. Moi aussi, cela me met mal à l’aise et me fout en rogne aussi...en attendant, si cela venait à mal finir, genre guerre civile, faut bien repérer les personnes néfastes à occire rapidement pour notre sécurité.. allez, bonne journée

       
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