Egalité et Réconciliation
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Les six recueils de Félix Niesche

Avec les beaux jours rien de mieux à faire que lire Félix Niesche, les pieds dans l’eau, la tête mollement posée sur la croupe de sa compagne.
Au-dessus c’est le soleil.

Ex-France

Extrait :

"Dix-neuf ans de Maastricht ont rayé de la carte près de 50 000 exploitations viticoles ! Les caciques de l’U.E avouent cyniquement que leur but est d’«  en finir avec la culture millénaire de la vigne. »
Ces gens là préfèrent inonder le marché intérieur du haschich marocain ou d’héroïne d’Afghanistan.
Le sang de la vigne c’est désormais celui des centaines de milliers de vignerons qui vont être chassés de leur terre, la rage au cœur, versant des larmes de sang.
Presque tous les propriétaires n’ont plus de successeur.
La jachère et la vente aux enchères sont les deux mamelles de la France rurale.
Chaque jour que Dieu fait, de longs corbillards d’huissiers défilent sur la glèbe, dans les chaumes et les guérets, pour la saisie : saisir la ferme, la terre, et jusqu’aux pierres du clos.
C’est à les faire pleurer, les pierres.
Il ne reste plus au paysan-saisi que de s’aller pendre à la poutre dans la grange vide.
Ce qu’il fait.
Le pain de chaque jour est le pain du soucis. Il se paie comptant en espèce strangulant, sonnante et trébuchante, monnaie courante à la campagne.
....

C’est le temps du mépris, c’est le temps de la ruine.
Le petit village au bord des champs va mourir.
Adieu clocher, adieu le coq, à Dieu la Croix !
Ne resteront que les mégalopoles interlopes et métisses, grands zoos sublunaires où l’on pourra se ressinger en paix.

Fragrans Feminae

Extrait :

"Toute femme en déclinant défleurit.
Sa marcescible vénusté s’évapore, la laissant sèche, en ce troisième état, de genre encore femelle, mais de sexe point : la vieille femme.

Beauté : éphémère éclat, seul lustre qu’elles auront jamais, et que nous révérons.
Au rebours, nous devons infiniment de commisération aux laides. À condition qu’elles sachent souffrir avec la modestie qui seyait tant à leur sexe.
Le silence et la résignation sont très nécessaires où cesse la beauté.

Destin de la Féministe.
Les fleurs de jouvences à peine en allées, les teints de lys hâlés, hélas, socquette rose devient bas-bleu.
Elles devraient dès lors, changer de prénoms, comment s’appeler encore Margueritte ou Marion quand on ressemble à de vieux tampons.
À des adjudants de pensée qui seraient dotés d’un cloaque à leucorrhées à la place de solides roustons.
Ces Gorgones ont toujours fait tresse de serpents.
À la lune rouge, le sang ne s’injecte que dans leur yeux, écarquillés quand elles grondent.
Leurs voix de rogommes aux inflexions viriloïdes nicotinisées disent le Faux, le Con, le Laid.
Mais tant leur laideur enfante d’ivraie, que les fœtus grouillent dans leurs bidets.

Vis comica

Extrait :

"J’avais, il y a peu, jeté au vent amer un lugubre hululement de hibou de mauvaise augure : que nous risquions d’être tantôt à court de nazis !
Les ultimes spécimens de l’immémoriale population nazie, en état de subir les nécessaires représailles, descendent les uns après les autres au tombeau, du pas chancelant d’une oie prise de boisson.
L’heure est grave ! Si les derniers échantillons rococos des chemises brunes, taille S.S, commencent à manquer en magasin, que va devenir l’affaire de famille si prospère des Klarsfeld and C° ?

Il faut que Gros Devoir journellement se fasse,
Cependant qu’au loin les vestiges s’effacent.

Pour ce faire, les chasseurs-cueilleurs de nazis vont se reconvertir en fouisseurs-déterreurs de cadavres de nazis.
Parce qu’ils en sont là ces chacals et ces hyènes, amants de Mémé Moire, veille putain fardée qui ne fait plus bander qu’eux. « La tombe du nazi Rudolf Hess a été détruite » pouvait on lire dans le bête imMonde du jeudi 21 juillet.
Et les vieux os du bras droit de Hitler, humérus et cubitus, dispersés dans l’humus !
Comme ça, la carence d’acteurs cacochymes ne signifiera peut-être pas l’arrêt du tournage du film pornographique immémoriel.
Et le fumeux foyer (de la déclaration Balfour) pourra continuer de se consumer dans le four crématoire de sa haine recuite.

Arabesques

Extrait :

"Déserts et oasis, fleurs d’ombre et buissons d’épines, exubérance et aridité, Arabes et Rebeus, immigration afro- maghrébine en Europe, singularité historique qui renforce l’Oppression, et masses Arabes des pays Arabes, nos sœurs en oppression.
L’Immigration afro-maghrébine en Europe à la fin du Vingtième siècle est une singularité en soi, devenue consciente d’elle-même, une conscience pour-soi.
Elle réalisera que son existence en tant que formation sociale est liée à l’impérialisme financier, et qu’elle a intérêt à prolonger l’existence de l’impérialisme financier.

La quantité s’est transformé en qualité, c’est une loi dialectique.
Si les masses arabes ont intérêt objectivement, consciemment ou non, au renversement de l’oligarchie financière mondiale et mondialeuse, l’immigration afro-maghrébine en Europe certainement pas !
Elle lui doit tout, jusqu’à son existence comme singularité historique, parfaitement inédite, truffée de privilèges.

Regardons seulement son « élite ». Dites-moi où, n’en quel pays, Bouteldja l’algérienne, eût pu être mise sur l’avant-scène, à part dans c’pays !
Où, n’en quels autres pays, la Belkacem eût obtenu un Maroquin ?
Au Maroc ? « Sujette » loyale certes, mais Ministre laissez nous rire !

De pareilles nullités, et si crasseuses, n’eussent jamais pu conquérir ailleurs que chez Marianne la mégère repentante, les places qu’elles usurpent. Même chez elle, en Algérie, croyez vous que l’Indigène rétribuée de l’Institut du Monde Arabe serait constamment à l’ouvrir dans le poste ?
Elle fût plutôt jetée en un sac en Chelif, cette Dinde jacassière et mahométane qui se vante de « niquer la France ».

Spleen and strings

Sur la mer Egée

On lève l’ancre pour la Grèce
On va revoir le Parthénon
Et sans American-express
On se paiera à coup de canon
 
À coup de canon de Xérès
Qu’on boira à l’aube dorée
Aux doigts de rose du Pirée,
Qui s’exercent à la caresse.
 
Irons nous mouiller à Ithaque 
Où nulle femme fidèle n’attend ?
Il n’y a plus de Télémaque
Elles se livrent aux prétendants !
 
On n’en veut plus des Pénélope
Ces femmes qui vont au scrutin
Comme au FMI la Putain
Des sycophantes et des Cyclopes.
 
On cingle droit vers les Cyclades
La Mer Egée est bleue si bleue
Sous l’hégémon de la Troïkade !
Ça pouvait pas durer morbleu :
 
Un grain se lève, vise un peu l’ombre
Qui s’avance, ça y est on sombre !
Les Requins vont s’gaver à fond
Et les Abysses sont profonds
 
Et la mer fait un grand saphir
Dans le coffre-fort de Shylock,
Son eau limpide montée en toc,
Et notre sang un beau porphyre.
 
La mer est bleue d’un bleu troublant
Sous les cieux de l’étoile hexagone
La Grèce sera saignée à blanc
Pour la ripaille de la Gorgone.
 
Et le Moloch et le Veau d’Or
Brisent le cœur d’Apollodore !
La Mer Égée est bleue si bleue
Sous l’hégémon de la mer morte.

CCCP & autres Chutes

Extrait : La Tournante de la Rigueur

"Dans un entretien avec l’El-Kabbach, au sujet du Repentir en roue libre et des expiations sans freins de la France du Vel’ d’Hiv, Feu Mitterrand, se sachant sans doute à l’Article, et parfaitement excédé, quittant tout à coup l’allure de pédale douce, lâchera à la face criffue de l’El-Kabbach à l’affût, insistant, cauteleusement inquisiteur, mais de plus en plus exigeant, un :

« Que voulez vous de plus ? Que je me convertisse ? »

On peut admirer le trait ! Mais admirer le tireur serait assez frivole.
Se serait oublier bien légèrement, la réalité de ce que furent vraiment les années de plomb durcies de sa Présidence, et faire litière de leur rôle avant-coureur au regard de notre marche forcée à la soumission.
Le règne de la Vieille Mitte ce fut d’abord l’inaugure-à-Sion d’un théâtre d’ombres avec une mise en scène qui allait devenir permanente, accablante, la mise en selle d’une domination élitiste et sure d’elle, à tire d’aile.

On avait encore jamais vu ça !
Dès l’aube, dans l’encadrement de la lucarne à gogos la torve gueule d‘escroc pontifiant de l’Elie Wiesel, eau de vaisselle dégoulinant de mensonges et de fausse humilité. Aussitôt, prenant le relais, la gueule d’un cauchemar de poids et de Marek Halter, avec son accent de Nucingen mâtiné d’Engelmayer, sa barbe pouilleuse d’un Zardoz qui serait sorti des ghettos de Lodz pour venir nous dégueuler dessus depuis le petit écran.
Entre les deux, matin midi et soir, à chaque heure, chaque minute, de l’appel « Au secours le Racisme !  »
Du SOS en veux tu-en voila, j’entends du SOS-Racisme première mouture, estampillé UEJF, la boutique des Julien Rolex et autres Malek Boutik, pleine de ce racisme hébreu rebaptisé antiracisme pour faire sympa.
De la lutte contre l’antisémitisme à n’en plus pouvoir ; de la chasse aux « révisionnistes », et du devoir de leur Mémoire avec les 180 épisodes d’Holocauste programmés....

Pour se procurer ces ouvrages sur Kontre Kulture, cliquer sur les vignettes. Dix zeuros c’est donné !

 






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11 Commentaires

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  • #852545
    Le 9 juin 2014 à 14:00 par Le Petit Condé
    Les six recueils de Félix Niesche

    Je me demande si une compilation de toutes les plaquettes de Felix Niesches dans un livre ne serait pas plus intéressant ? En tout cas moi, ça m’intéresserait grandement.

     

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  • #852915
    Le 9 juin 2014 à 18:09 par réveillez-vous
    Les six recueils de Félix Niesche

    Comme le disait jadis une certaine pub

    Un peu de finesse dans un monde d’enculés...

     

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    • #853835
      Le Juin 2014 à 13:25 par Guillaume
      Les six recueils de Félix Niesche

      Tu es bien certain qu’ils disaient "encu..." ? à moins que soit une promo pour un film de boules ou une réinterprétation personnelle... :-)

       
  • #853103
    Le 9 juin 2014 à 20:11 par De passage
    Les six recueils de Félix Niesche

    Ces défaiseurs des compagnes françaises
    Partent loin là-bas, du côté des pays slaves
    Là-bas en Afrique, d’où viennent ces hordes
    Avec des corps et des esprits chancelants.
    Ces hordes qui dérangent tant
    Et la quiétude du passant blanc
    Et le sommeil d’une race
    Qui dort sur ses lauriers.
    Le paysan Français peut bien se pondre
    Qui va s’en soucier ?
    Certainement pas les paysans d’ailleurs
    Sur lesquels on s’exerce au tire aux bigeons d’argile.

     

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    • #853296
      Le Juin 2014 à 22:45 par De passage
      Les six recueils de Félix Niesche

      Et j’ajoute :
      Félix le chat est un grand poète, même lorsqu’il trébuche sur certains sujets et se laisse emporter par le formalisme de son langage et ses sensations.

       
  • #853295
    Le 9 juin 2014 à 22:45 par Élan Foireaux
    Les six recueils de Félix Niesche

    Arabesque commandé sur Kontre Kulture.

    J’ai hâte de découvrir ce fameux style Félix Félix Niesche dont E&R nous fait l’éloge.

     

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  • #853545
    Le 10 juin 2014 à 07:09 par Un cendy
    Les six recueils de Félix Niesche

    « Le règne de la Vieille Mitte ce fut d’abord l’inaugure-à-Sion d’un théâtre d’ombres avec une mise en scène qui allait devenir permanente, accablante, la mise en selle d’une domination élitiste et sure d’elle, à tire d’aile »

    Bien écrit et tellement vrai.

    Belle écriture en effet ce monsieur Félix mais j’ai un peu de mal avec son rapport aux femmes. Sans doute parce que celles qu’il a fréquentées appartiennent à une sphère (de mégères ??) dont je n’ai pu apercevoir que la tangente. Et ne m’en plains guère.

     

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    • #853637
      Le Juin 2014 à 10:01 par De passage
      Les six recueils de Félix Niesche

      Votre incompréhension de Félix sur les femmes peut facilement se dissiper si vous ne le prenez pas au premier degré. Un poète sent toujours des choses que d’autres ne sentent pas. Pour le cas de Félix, c’est encore pire, il agit comme celui qui a tout perdu et n’a rien à attendre. En plus il l’exprime sans détours et parfois à l’excès comme pour envoyer chier tout le monde un peu pour vrai et un peu pour se donner du baume au cœur. Il aime aussi s’assombrir dans le temps jadis comme pour respirer ou chercher un repère qui le réconciliera avec une perte de quelque chose, bien concrète, mais large et complexe que ses efforts de l’englober ne sont jamais à la hauteur qu’il faut d’où une certaine amertume qu’il n’arrive jamais à dissimuler. Il y a du généreux en Félix à l’égal de ses métaphores puisées à même ses souffrances en tous genres, émanant de son être et de l’âtre de la vie.

       
    • #853695
      Le Juin 2014 à 11:24 par Un cendy
      Les six recueils de Félix Niesche

      Vous avez surement saisi l’essentiel de ce qui le pousse à écrire. Si j’ai du mal c’est peut-être parce que quelque chose dans sa prose m’atteint plus que je ne le pensais. Et ne saurais le dire.
      Je ne suis pas poète, l’une de mes soeurs l’était, que le sort fit naitre diminuée, et se skratcher trop jeune contre des cons. Sa poésie me plaisait, puisée dans les tonnes de souffrance qu’elle trimbalait, elle possédait un don hérité de celui des papys amoureux de la France. Y en fallait un, au moins...

      Je souhaite à Félix autant de baume au coeur que la vie saura lui apporter. Je l’en crois capable car dans ses desseins se cachent des trésors qu’elle réserve aux poètes les plus talentueux. Si le talent est une chance, qu’il soit chanceux !!!

       
  • #856416
    Le 12 juin 2014 à 17:21 par karimbaud
    Les six recueils de Félix Niesche

    quelques belles saillies qui font que le poète, quoiqu’on pense de ses arabesques, n’a jamais à se justifier de rien !

     

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  • #859708
    Le 15 juin 2014 à 16:22 par Clarette
    Les six recueils de Félix Niesche

    Dis Maman, te souviens-tu de cette promesse, par un soir sans doute de détresse ou mélangé à un peu de tristesse, dont seul ton esprit avait rejoint la sagesse … Tu avais juré de ne jamais abandonner, de ne jamais lâcher prise, malgré l’ampleur de l’emprise, de ne jamais plier et toujours… Toujours rester debout face à l’adversité.
    Et en ce jour, te voilà résignée, visage baissé, genoux à terre, à supporter le présent tout comme le passé, infligés par les bourreaux de la pensée unique et de la culpabilité.
    Tu disais que l’humanité était un sacré fardeau, mais qu’il n’y avait rien de plus beau, rien de plus noble que de combattre l’ignoble même si notre radeau, ne pouvait qu’en sauver quelques milliers, quelques poignées.
    De cette colère enfouie, tu l’as enterrée, entérinée, achevée dans l’inachevé, pour laisser place au désespoir : l’ombre de ta lâcheté, reflet de ton propre miroir. Tu m’avais appris l’honnêteté, la sincérité et le courage, et il serait difficilement envisageable de pardonner la mise au pas de tout un peuple qui par le passé avait bien plus que toi résisté. Si les belles paroles ne consolident pas les actes, on aura beau dire, beau répéter : Tu seras tout autant fautive de mon futur esclavage que ceux qui l’ont proclamé.
    De cette révolte à qui tu as définitivement fermé la porte qui ne demandait pas mieux, de claquer celles emprisonnant nos cerveaux et nos âmes, tu t’en es séparée pour la déloger de ton cœur tandis qu’elle était la seule à te permettre d’aimer.
    Car toi qui aimais tant aimer, auras-tu encore un jour l’audace de promettre avec un cœur ligoté ?

     

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