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Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

Création d’emplois, maintien ou sortie de l’UE, terrorisme islamique, morale politique... Voici cinq points clés de la confrontation entre tous les candidats officiels à l’élection présidentielle, qui ont débattu mardi soir pendant près de quatre heures.

 

• Les candidats étalent leurs désaccords sur l’emploi

Interrogé sur la situation économique de la France, et notamment sur la manière dont le candidat Les Républicains entend créer des emplois, François Fillon propose « de rénover le code du travail, de diminuer de 40 milliards les charges qui pèsent sur nos entreprises, de mettre en avant l’alternance, d’investir dans les nouvelles technologies, mais aussi de réformer le RSI ou de supprimer toute une série de normes qui pèsent sur l’agriculture ». Tout le contraire pour Jean-Luc Mélenchon, qui veut « rétablir l’ordre public social dans notre pays. » Pour Marine Le Pen, la préférence nationale, qu’elle entend mettre en place, « va créer des emplois et rapporter de l’argent parce que cela passera par une taxe future sur les entreprises qui voudront employer des étrangers ». Rapidement, le débat dérive et s’enflamme sur le statut des travailleurs détachés. «  J’ai fait voter une loi qui permet de mettre des cartes d’identité dans le BTP, et c’est en train de marcher », affirme Emmanuel Macron. « C’est totalement faux », lui réplique Nicolas Dupont-Aignan. « Je voudrais dire que monsieur Macron est très clair : il veut maintenant la concurrence déloyale au cœur de notre pays. Or il faut changer les règles du jeu. Dans le cadre des traités actuels, il est impossible de créer des emplois en France. Il faut changer de cadre sinon la France crèvera à petit feu ».

 

• Des positions irréconciliables entre souverainistes et pro-européens

Si Benoit Hamon veut « continuer à faire le pari de la construction européenne », une partie de ses concurrents à l’Élysée affiche des idées contraires. « Tous les traités européens nous cadenassent dans une politique économique et sociale intenable pour les Français », estime par exemple François Asselineau, favorable à une sortie immédiate de la France de l’Union européenne, sans passer par un référendum. Une différence notable avec Marine Le Pen, qui souhaite laisser les Français trancher ce sujet. Interrogée sur son « protectionnisme intelligent », la présidente du FN défend son projet, arguant que « l’intégralité ou presque des pays du monde protège leur propre production. Je vous rappelle que la Suisse a des droits de douane agricoles de près 55 %, la Corée du Sud de 41 %. Et ces pays vont très bien, beaucoup mieux que nous, il faut parler aux agriculteurs de temps en temps Monsieur Macron. » Réplique du tac au tac de la part du leader d’ En marche ! à Marine Le Pen. « Ce que vous proposez, c’est la guerre économique, et nous ne sommes ni la Suisse ni la Corée du Sud. Ce que vous proposez, c’est le nationalisme. Le nationalisme c’est la guerre. N’oublions pas de quel côté nous venons ! », lâche-t-il. « On en se présente pas comme la nouveauté quant on sort de vieilles badernes vieilles de 50 ans », lui répond-elle dans la foulée.

 

 

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89 Commentaires

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  • #1695368
    Le 5 avril 2017 à 14:18 par LORDBYRON
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    Et l’immondialisme, c’est le progrès, air connu...

     

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  • #1695393

    C’est vrai que Marine n’a pas été spécialement bonne, mais elle disait il n’y a pas longtemps être du matin et pas du soir. Organiser des débats si longs qui débordent largement après 00:00, c’est idiot. Pour ce qui est du nationalisme qui serait la guerre, je crois qu’à la place de Marine, rapidement, je lui aurait dit, "le socialisme c’est la mort", en ajoutant à Cramon qu’ont peut comme il le fait débattre et faire campagne à coup de poncifs idiots.

     

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    • #1695565
      Le Avril 2017 à 20:42 par Igor Meiev
      Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

      « C’est vrai que Marine n’a pas été spécialement bonne, mais elle disait il n’y a pas longtemps être du matin et pas du soir. »



      Ben qu’elle prenne des vitamines. Ce sont les présidentielles ; elle a l’orgueil d’y prétendre et c’est une guerre, alors en avant... Méthode Jeanne D’Arc : droit devant.

       
  • #1695403
    Le 5 avril 2017 à 15:06 par bertin
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    Le moment de vérité ...pour le Trotskiste Mélenchon !

    Mélenchon était en mesure de remporter le gros lot .
    Mais entendant et voyant le numéro de clown de Poutou
    il s’est lâché sur les crèches et arbres de Noël retrouvant
    ses vieux accents de politicard "Trotskiste".
    Mélenchon n’a pas changé .Il est plus rusé ,
    mais il n’a pas tenu la distance !

     

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  • #1695424

    Ce genre de débat n’apporte absolument rien ,et sème la confusion .Ça n’a aucun intérêt .

     

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  • #1695459
    Le 5 avril 2017 à 16:54 par Mojo Risin
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    Faudrait qu’il arréte de diaboliser la guerre à tout bout de champs ce Macron. Comme si c’était ce qu’il y a de pire.

     

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  • #1695469
    Le 5 avril 2017 à 17:17 par La marmotte de combat
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    "Le nationalisme c’est la guerre"... Cette phrase est tout simplement une menace...
    déjà prononcée par Jaquie Attali...

     

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  • #1695513
    Le 5 avril 2017 à 18:55 par NoHope
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    Comme le système a mis Macron en orbite haute, le truc consiste maintenant à mettre dans la tête des gens que Mélenchon (et son imparfait du subjonctif) est un génie de dernière minute qui vaut la peine qu’on vote pour lui.

    Non seulement cela dégage le front national du second tour, mais garantie également la persistance de l’état profond aux affaires.

    Car il ne faut pas se leurrer : Mélenchon est un franc-maçon pur jus (cf. la réaction aux crèches), avec une carrière assez longue à gauche pour savoir se renier complètement et sans complexe face au principe de réalité. Son projet de négociation avec les autres pays européens pour faire passer la dette des pays à la banque centrale européenne (imaginez la prime à l’endettement que cela donne, et naturellement l’approbation allemande sans réserve qui en découlerait !) est typiquement le genre de piège à cons que la gauche sait jouer à la flûte de paon sans scrupule aucun.

    Ainsi, le second tour donnerait le choix entre le système et le système, la mafia du FRIC contre la mafia franc-maçonne, sachant que les deux sont en 69 depuis des lustres.

    Mais est-ce que le français est encore capable de se concentrer plus de 30 secondes pour comprendre cela ?

     

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  • #1695570
    Le 5 avril 2017 à 20:48 par Pamfli
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    "Le nationalisme c’est la guerre", elle aurait dû lui rétorquer : "Oui ch’suis d’accord avec vous !". Et là l’hilarité absolue garantie.

     

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  • #1695768
    Le 6 avril 2017 à 04:54 par Francois Desvignes
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    Ce genre de débat a un très grand intérêt

    Celui de démontrer que le régime est usé à la corde : son personnel nous ennuie.

    Ils le savent, nous le savons, ils savent que nous le savons : la république se conjugue à l’imparfait.

    C’est le calme idéologique avant la tempête, le ron ron des faux débats avant le déluge.

    C’est la dernière élection de la V république
    Une des dernières mascarades électorales de l’U.E.
    La fermeture des litotes du XX et l’ouverture des vraies questions de toujours et donc du XXI.

    Nous fermons une parenthèse de 250 et 500 ans, celles de Luther, d’Andersen, de Lenine.(1517,1717,1917)

    Ça nous prendra un siècle.

    Voici ce qui va changer et ce qui va émerger du changement : la fin des Lumières, la fin de la laicité cette haine implicite du Christ

    La Contre révolution est en marche, son propos se résume à remettre le Christ au centre de la Politique et le Décalogue au sommet de nos normes là où la Révolution avait déclaré le Christ hors la loi, et sa Loi une barbarie ;

    Ce pourquoi le personnel de la république nous ennuie : ils sont obsolètes

    Postérieurs et inférieurs à nous

     

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  • #1696191
    Le 6 avril 2017 à 23:04 par breitling01
    Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

    marine ne perd pas de terrain quand les sondages annonce 25 pourcents d’opinion vous pouvez rajouté 5 pourcents pour cette dame moi je voulais voté Asselineau mais je me vais me résoudre à faire barrage à Fillon et Macron. Je n’ai pas envie que les mondialistes se retrouvent aux manettes et je veux la retraite a 60 ans

     

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    • #1696266
      Le Avril 2017 à 04:49 par XbobxHard
      Macron à Marine Le Pen : "Le nationalisme c’est la guerre"

      Vous voulez voter pour Marine alors que vous reconnaissez qu’Asselineau a raison sur toute la ligne ? Du jamais vu. Ah, le vote (in)utile, j’oubliais.

       
    • #1697036

      Au troll @XbobxHard
      Tout le monde peut se tromper, il a retrouvé la raison et le sens commun. Quand on a le sens pratique et donc en l’occurrence celui de l’urgence de la situation, on a conscience que le temps à perdre est un luxe pour neuneus déconnectés. Ceci explique cela.

       
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