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Madame Claude, maquerelle de la haute, a prostitué la femme d’un "très grand nom de France"

« Aristote Onassis, Gianni Agnelli, John Kennedy, le Shah d’Iran… Tout le gratin fait appel aux services de Madame Claude, même si elle reste discrète sur sa clientèle française. En échange des informations recueillies par ses escort-girls, elle s’assure aussi la protection des services de renseignements. Just Jaeckin, réalisateur d’Emmanuelle, lui consacre même un film en 1977 où elle est incarnée par Françoise Fabian. » (Vanity Fair)

Madame Claude, c’est la crème de la crème des mères maquerelles. Son affaire de jeunes femmes de 20 ans (pour elle 30 ans c’était déjà trop tard, sauf pour l’épouse magnifique d’un grand nom de France...), belles, intelligentes, fines et sexy a fait courir les présidents, les rois, les stars et les hommes d’affaires du monde entier. Il était courant, dans les échanges officiels entre pays, de faire appel à une ou plusieurs putains de luxe pour lisser les contrats. Cette grande républicaine a toujours assumé son travail, qui a mis de l’huile (et du feu) dans beaucoup de relations internationales. Mais ça, elle ne le dit pas. Le cul, oui, la politique, non !

 

Vanity Fair a dressé le portrait de la dame :

Fernande Grudet n’a que peu d’intérêt pour le sexe – elle estime même qu’une femme ne doit pas se montrer nue après 40 ans –, mais elle a conscience de son potentiel lucratif. « Il y a deux choses qui dirigent le monde : la bouffe et le cul. Je ne savais pas faire la cuisine ! », dira-t-elle. Elle se prostitue donc dans la capitale pour survivre, a recours à la chirurgie pour effacer ses complexes, et fonde son premier réseau de prostitution dans les années 60. Installée rue de Boulainvilliers, dans le XVIe arrondissement de Paris, elle devient officiellement Madame Claude. Plus de 500 « filles » sont à son service, recrutées parfois dans des boîtes chics, et soumises à des opérations de chirurgie si nécessaires. « On devait avoir l’air de bonne famille. Quand on la rencontrait, elle nous faisait déshabiller pour voir notre poitrine. Elle a un don pour voir ce qu’elle peut tirer de quelqu’un », expliquait l’une d’entre elles dans l’émission Un jour, un destin.

Qui était cette « très belle épouse d’un très grand nom de France » ?

 

« Toutes les femmes se vendent. Elles ouvrent leurs cuisses pour des cadeaux, du confort, de la tendresse, de la sécurité. Les hommes achètent, pauvres couillons. » (Madame Claude)

Le savoir-vivre et le savoir-baiser

 

 

Aujourd’hui, avec l’Internet, la prostitution s’est démocratisée, si l’on peut dire. N’importe quelle fille peut se mettre à son compte en passant par une agence suisse (mais pas française), mais pour les grands contrats, du type 30 blondes dans un avion pour un prince du Golfe, il faut évidemment une organisation. C’est là qu’on touche à la mafia ou au renseignement, ou aux deux, car les confidences sur l’oreiller sont précieuses.

« Une fois à poil, le pouvoir est à celui qui le prend. Mes petites, je leur apprenais à le prendre. C’est pour ça qu’elles s’en sortaient si bien...Je tenais tous ces types dans ma main. »

France Inter a réalisé un sujet en 2018 sur cette partie politique de la haute prostitution (on est loin de l’abattage dans un chantier du bâtiment).

 

 

À un niveau plus haut encore de perversité, nous avons les réseaux de chantage sexuel. Mais le chantage sexuel, en 2020, ne peut plus se faire sur de banales relations hétérosexuelles hors mariage, cela ferait rire presque tout le monde. Non, il s’agit de goûts beaucoup plus rares, plus chers et plus dangereux. On touche là à la prostitution de mineurs, garçons et filles, voire à des choses plus glauques encore, quand certaines victimes témoins de ces prestations sexuelles sont éliminées, par exemple par le biais de la drogue et de la dégradation physique et mentale qui s’ensuit, sans compter bien sûr les dégâts produits par les viols successifs. L’affaire Epstein est un « bel » exemple de ce business.

 

On finit en musique avec Nicoletta (1967)

 

 

Et en documentaire avec Mireille Darc (1993)

 

 

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79 Commentaires

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  • #2622632

    L’entretien filmé de cette "Claude" - je vais quand même pas lui donner du madame - est, pour reprendre l’expression qu’elle utilise à propos de sa prostitution "bas, laid et choquant"... Les plus hauts moyens technologiques du temps utilisés pour abrutir par l’émoustillement encore un peu plus un peuple-troupeau de veaux. D’un côté une vieille putain fortement lesbienne dont on sent qu’elle aimerait bien se livrer, sur sa putain d’interlocutrice "journaliste", parée comme au bordel, à une bonne scéance de fessée. De l’autre une professionnelle prète à tous les coups de b... pour s’élever dans son domaine.
    Tous ces garages à b... sont inévitables, comme d’ailleurs les invertis mais le minimum serait qu’ont les fit retrouver leurs marges et placards par des moyens convainquants.
    Au lieu de quoi : tapis rouge.

     

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  • #2622643

    Madame Claude c’est du Bernstein en plus classe, plus raffinées et surtout moins crapuleux ...

     

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  • Dans quel monde pourri vivent ils ces gens là ?! Quelle mocheté !

     

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  • Comme dans tous les domaines, ce milieu existera tant qu’il y aura des hommes, des femmes et des ambitions sonnants et trébuchant ; mais également le goût du pouvoir... ça va avec.

    Ce "marché" a été effectivement déréglementé comme tous ce qui touche au fric. Là aussi, cette déréglementation a isolé les filles et les a rendu plus vulnérables.

    A partir de l’ultra libéralisation du marché, on a vu par conséquent arriver des tas de filles de tous les horizons avec, évidemment, toutes les dérives qui vont avec le lucre.

    Mme Claude avait en effet parfaitement compris que seules la bouffe et le sexe sont au cœur de la vie humaine. Ceux qui le nient sont simplement restés dans des schémas classiques où la morale (l’on dit "l’éthique" aujourd’hui, histoire de ne pas avoir à évoquer les valeurs chrétiennes :-)) les contient.

    Les gens de pouvoir sont pour la plupart des profiles psychologiquement perturbés. Souvent pervers, à différents niveaux, ils ont besoin de manifester leur pouvoir de plusieurs façon. L’argent leur permet pratiquement tout. Toutes les femmes savent ça et c’est ce qui explique que ça continuera en dépit de toutes les supposées "éthiques".

    Je sais de quoi je parle...

     

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    • "Je sais de quoi je parle" ?

       
    • Mme Claude avait en effet parfaitement compris que seules la bouffe et le sexe sont au cœur de la vie humaine
      La bouffe, ce n’est vrai qu’en France. Il y a des tas de pays /cult ures ou passer du temps à table ou à se delecter de mets délicats est considéré comme une perte de temps voire dégradant.
      Pour ce qui est du sexe... c’est également discutable. En vérité, la plupart des gens n’en ont rien à f... passé 40 ans. Et la génération des moins de 40 actuelle en a de moins en moins quelque chose à f... Y a mieux à faire depuis internet.
      En gros, avec le recul, ca ne désigne jamais qu’une certaine portion d’une certaine élite d’un certain type de société et antérieur à un certain niveau de dvt technologique de l’humanité.

      Ce qu’il y a au coeur de la vie humaine, c’est la maximisation du temps libre (dégagé de toute obligation) et un rapport continu à la mort. Le reste, c’est du barratin. Et le gout du fric, du sexe et de la bouffe, ce n’est qu’un épiphénomène de ça.

      Pour ce qui est de Mme Claude, sa logique est impeccable pour le monde présent. A ceci près que la simple existence du PadrePio suffit à réfuter toute son existence à elle.

      Il n’y a pas de "valeurs chrétiennes". Une valeur reste une valeur quelque soit la culture. Le courage est le courage partout. La tempérance la tempérance partout. Etc. Il y a certes des hiérarchisations différentes de ces différents biens. Et encore... les différences sont moins importantes qu’on ne le dit.
      Le christianisme dit simplement : Dieu existe. Le but de la vie est de "posséder Dieu". Si vous voulez atteindre ce but, il faut gagner l’humilité du coeur. Et on atteint l’humilité du coeur en faisant X, Y et Z. Et pas autrement. Vous restez libre de viser ce but ou pas. Evidemment, ca implique de ne pas recourir aux services de Mme Claude.
      Bon, je suis de mauvaise foi. Parce que le christianisme ajoute que tout ce qui n’élève pas abaisse. De sorte que celui ou celle qui choisit autre chose devra réaliser après sa mort ce qu’elle n’a pas réalisé ici-bas (au Purgatoire, et c’est le meilleur des cas). Ceci n’a rien à voir avec de l’éthique. C’est juste de l’ordre du "pour faire bouillir de l’eau, il faut monter la température à 100 degrés".

      Et l’ethique, ce n’est pas non plus la morale chrétienne sous un autre nom. Il y a bien des manières non chrétiennes de justifier les mêmes normes d’action chrétiennes. L’éthique n’est qu’une tentation de plus pour la foi.

       
  • #2622707
    Le 20 décembre 2020 à 11:31 par #JeSuisComptoir&Bibine
    Madame Claude, maquerelle de la haute, a prostitué la femme d’un "très grand (...)

    Iggy Pop était mère maquerelle, première nouvelle, mais c’était avant ou après les Stooges ?

     

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  • J’observe juste que la foire au bétail existe toujours à travers l’élection de Miss France. C’est la façon d’avoir une réserve de femmes à tout faire...

     

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  • #2622933

    Les enquêteurs français veulent interroger le prince Andrew dans le cadre de leur enquête sur le réseau sexuel de mineurs de Jeffrey Epstein. Ils ont confirmé qu’ils souhaitent parler au Duc d’York suite à l’arrestation de Jean-Luc Brunel dans le cadre d’une enquête judiciaire française sur l’agent de mode.

     

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  • #2623183
    Le 20 décembre 2020 à 23:24 par L’oiseau des bois
    Madame Claude, maquerelle de la haute, a prostitué la femme d’un "très grand (...)

    Nicoletta 1er album. Super voix d’une chanteuse qui rejetait le play-back...

     

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  • #2623714

    Dans les sociétés primitives la féminité et la masculinité jouaient chacune de leurs armes. L’Antiquité nous montre d’abord la femme qui appartient à son mari et parfois est tuée après sa mort, ou sur laquelle le mari a droit de vie et de mort ; elle est souvent acquise comme un bien ou obligée d’épouser son violeur si celui-ci le demande. L’adultère est une faute pour la femme même avec un homme non marié, mais l’homme marié l’accomplissant avec une femme non mariée est innocent. C’est plus ou moins ce qu’on trouve en commun dans la Rome des débuts de la res publica, dans la plupart des cités grecques, chez les peuples orientaux avant eux, sémites (Assyriens, Babyloniens) comme indo-européens (Hittites). La femme passe pour la cause du mal, par inconséquence (Pandore, Ève).

    Au fil du temps les mœurs s’adoucissent. La femme est perçue comme plus délicate et donc à protéger, le droit de vie et de mort du mari sur elle disparaît en fait ou même en droit, on voit apparaître le culte d’une déesse vierge (Athéna / Minerve). On passe du rapport de force brut entre individus ayant chacun ses armes à la définition d’un archétype féminin pur.

    Il y a des mouvements de recul quand la société redevient âpre, puis le retour à cette situation : l’amour courtois au Moyen-Âge para la femme d’une pureté qui confinait au sacro-saint, par maîtrise des sens pour des raisons morales.

    Les deux rôles ainsi déterminés sont ensuite perçus par certains milieux sociaux-culturels comme une entrave à la liberté individuelle. La femme valorisée est celle qui s’émancipe de la vision de la vierge qui deviendra mère pour être la femme qui cherche les plaisirs des sens. On revient à une instrumentalisation d’autrui, qui transforme la relation intime en lutte.

    Pour l’instant un seul sexe est en droit de mener cette guerre ouvertement. Mais l’exemple de la maquerelle Claude est révélateur : elle se sert des corps des autres femmes pour manipuler ses clients et avoir la satisfaction de sa puissance que recherchent tant de celles qui, comme elle, ont recours à la chirurgie esthétique.

    Et, plus haut, on voit qu’en réalité d’autres, hommes et femmes, se servent d’elle.

    Notre monde de psychopathes est incapable d’autre chose que de se détruire.

     

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  • #2624075

    De la merde habillée en Dior et parfumée au Givenchy, bel enrobage, ça parle bien, bonne élocution, présente bien, mais qui reste tout de même à cœur, de la chiasse humaine
    Ou de la diarrhée sur pattes, mais de Versailles
    Ça vaut pas mieux qu’un Théo, qu’un Adama ou qu’un Maka

     

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