Egalité et Réconciliation
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Mediapart ose critiquer Israël !

Non mais qu’est-ce que ça veut dire ? Mediapart nous vole le pompon de l’antisionisme - ou plutôt du non-sionisme - lors du débat diffusé en direct le 31 juillet au soir ! Pour une fois que la question palestinienne dans un média bien-pensant (malgré ce que pense Plenel) n’est pas polluée par les absurdités et énormités de BHL, Finkielkraut, Klarsfeld, Askolovitch, Jakubowicz ou un de leurs propagandistes, on peut enfin apprendre des choses. Car on laisse parler témoins et vrais journalistes, qui ne passent pas souvent sur les grandes chaînes. Et si Mediapart, après avoir pilonné Dieudonné et Soral, avait compris que le sionisme n’était pas l’avenir de l’homme ? De l’homme palestinien, en tout cas, c’est une certitude.

 

 

Présenté par le très bonhomme Frédéric Bonnaud, le débat a lieu le 24ème jour du pilonnage de Gaza par l’artillerie israélienne et après l’intrusion de l’infanterie. Le décompte des morts est disproportionné, près de 2 000 morts d’un côté, 55 de l’autre. Un spectacle qui a lieu tous les deux ans, dans cette région. Théoriquement, c’est Tsahal contre Hamas, mais les choses ne sont pas si simples. Pour donner une vue d’ensemble de la situation, une semaine avant le cessez-le-feu décrété par les Israéliens, on va suivre le débat dans l’ordre chronologique des intervenants.

Épuiser la société palestinienne  

 

On commence par le témoignage d’un professionnel non politique, Mego Terzian, président de Médecins Sans Frontières, qui travaille dans les difficultés que l’on imagine avec 11 chirurgiens et 40 aides palestiniens. Il reconnaît que contrairement à la guerre de 2008-2009, on peut acheminer matériel médical et médicaments par des postes frontières situés en Égypte. Notons ici que le très américanophile (et donc israélophile) général al-Sissi, fraîchement « élu » président de l’Égypte, a fait bloquer tous les tunnels menant à Rafah.

Actuellement, des milliers de peines de prison sont infligées aux Frères Musulmans, mais aussi aux révoltés de la place Tahrir et des grandes villes. Terzian affirme que 30 à 40% des blessés sont des enfants, et que 80% de ceux qui arrivent dans son unité de soins (de Chifa) sont des femmes, des enfants et des vieux. Les bombardements sont donc aveugles, et ne font pas la différence entre civils et combattants du Hamas. L’objectif des Israéliens est, selon toute vraisemblance, d’épuiser la société palestinienne. Qui est déjà traumatisée par l’escalade meurtrière, presque inhabituelle dans un processus hélas « habituel ».

Bonnaud : Quel est l’argument israélien pour bombarder des hôpitaux, des écoles et des camps de réfugiés ?

Terzian : Ils disent qu’il y a eu des tirs en provenance de certaines écoles… des caches d’armes dans certaines écoles. Peut-être c’est vrai, dans ce cas-là d’abord le basique, il faut alerter la population de quitter immédiatement les lieux et après, si l’endroit est considéré comme cible militaire, prendre les mesures. Or plusieurs fois des civils ont été victimes dans des endroits considérés sûrs.

Plenel : Est-ce que MSF ne peut pas demander une interposition des Nations Unies, car c’est ça la solution, au lieu qu’on soit spectateurs ?

Terzian : On est une petite association de médecins, je pense pas que mon association a le poids d‘imposer des décisions politiques, les gouvernements de la terre entière se sont réunis, les ministres des Affaires étrangères se sont réunis à Paris, même eux ils ont été incapables de faire respecter une trêve humanitaire, même eux.

Bonnaud : Le reste du monde s’est habitué ?

Terzian : Les autorités françaises, quand on les a rencontrées il y a une semaine, on n’a pas eu l’impression qu’ils sont indifférents ou mal informés, ils nous ont annoncé qu’ils font de leur mieux pour faire pression sur les belligérants d’arrêter les hostilités contre des populations civiles.

Plenel : La France s’était abstenue sur la demande d’une enquête sur tout ce qui se passe…

Le Hamas, le meilleur ennemi d’Israël ?

 

 

Pour Leïla Seurat, chercheur associée au CERI (Centre d’études des relations internationales) qui dépend de Sciences Po, spécialiste du Hamas politique et militaire, la question centrale est l’acheminement des fonds destinés à payer les fonctionnaires de Gaza. Mahmoud Abbas a subi des pressions israéliennes pour ne pas verser leur traitement aux fonctionnaires affiliés au Hamas. Dans le cas contraire, Israël ne reverse pas les taxes sur les transactions commerciales, soit un tiers du budget des autorités de Ramallah. Selon elle, Israël et le Hamas ont une convergence d’intérêts : affaiblir Abbas. Pour preuve, les belligérants trouvent un compromis au moment où Abbas fait son initiative de reconnaissance de l’État palestinien à l’ONU.

De la même façon, l’opération « Pilier de défense » sur la bande de Gaza en novembre 2012 a eu lieu la veille de la deuxième tentative de Mahmoud Abbas de se rendre non pas au Conseil de sécurité, mais à l’Assemblée générale des Nations Unies afin de faire reconnaître la Palestine comme État non membre… Elle pointe que Mahmoud Abbas n’est pas un partenaire institutionnel, mais un partenaire d’un point de vue de la coordination du système de sécurité, puisque Abbas et l’Autorité palestinienne de Ramallah travaillent de pair avec les services de sécurité et de renseignement israéliens, notamment pour arrêter les dirigeants islamistes en Cisjordanie ! Comme l’écrivait Charles Enderlin, la stratégie israélienne est toujours de diviser politiquement les Palestiniens. C’est pourquoi ils ont intérêt à garder le Hamas dans la bande de Gaza.

Plenel cite Le grand aveuglement : Israël et l’irrésistible ascension de l’islam radical (Albin Michel, 2009) de Charles Enderlin : Ce sont les Israéliens dans les années 70 qui acceptent cheikh Yassine quand Gaza est sous contrôle israélien avec gouverneur militaire, qui acceptent le retour du leader spirituel du Hamas, et l’argent pour la construction de mosquées des adversaires du Fatah… L’idée du Golem, la créature monstrueuse que l’on crée et qui se retourne contre Israël…

Le camp de la paix a perdu en Israël

C’est au tour de Pierre Puchot, grand reporter qui revient de Cisjordanie et spécialiste de la politique intérieure israélienne (15 ans de voyages là-bas), de témoigner. Pour lui, l’opération anti-Gaza est plus une victoire de la droite qu’une défaite du camp de la paix, un camp très ténu en Israël : il y a peu de monde pour accepter un État palestinien en Cisjordanie. Gideon Levy, qui travaille pour le quotidien Haaretz, a dû prendre deux gardes du corps après des menaces de mort le 29 juillet. Puchot évoque un fascisme carrément visible dans les rues israéliennes. Par exemple, la manifestation pour la paix à Haïfa le 18 juillet n’a réuni que… 400 personnes, Juifs et Arabes confondus. En face, des milliers de personnes du camp de la guerre sont venues armées de barres de fer pour en découdre. Aucune mise en examen, aucune arrestation ne suivra. Avigdor Liberman, le ministre des Affaires étrangères, a tancé le maire adjoint d’Haïfa (qui a été agressé) de 62 ans en ces termes : « Toi traître tu trahis Israël qui t’accueille en tant qu’Arabe, et tu oses défiler pendant la guerre ? »

 

 

Pierre Puchot : « Y a un usage d’artillerie, 50 mètres sur 50 mètres, donc c’est pas ce qu’on appelle des frappes chirurgicales… »

Puchot compare les situations de guerre : contrairement à « Plomb durci » et ses 13 morts (dont la moitié en bavures ou « tirs amis »), aujourd’hui 55 morts ne produisent plus aucune réaction de rejet en Israël. L’escalade est à tous les niveaux, dans ce que le pays est prêt à sacrifier en vies de soldats. La société israélienne, de droite comme de gauche, fait corps avec son armée, car tout le monde y a un membre de sa famille. Globalement, Israël se considère comme un état d’exception, dans un esprit « tout le monde nous déteste, c’est nous contre les États arabes ». La population se considère comme victime, y compris vis-à-vis des États-Unis. Même si pour elle Israël est le seul pays stable de la région, elle accuse le Congrès de voter « contre nous » certaines lois. John Kerry est un traître, car il a osé parler d’apartheid. Malgré les vetos américains au Conseil de sécurité, qui sont un blanc-seing permanent aux « représailles » israéliennes, la population israélienne pense que l’allié américain n’en est pas vraiment un. « On est assiégés donc on peut tout se permettre », résume Puchot.

Paradoxalement, la majorité de la population israélienne est dépolitisée, en ce sens qu’elle a fini par accepter la communication gouvernementale et ses concepts, comme celui de la démilitarisation de la bande de Gaza. Les jeunes générations se sont détournées de la politique. La gauche est complètement isolée, et pour elle, tous les partis sont sionistes, c’est-à-dire pour la conquête de la terre. Le camp de la guerre n’a pas d’opposition réelle, le camp de la paix ne dispose d’aucun relais politique. Du coup, les militants de gauche investissent les ONG. Une semaine avant, ils étaient pourtant 6 000 à Tel-Aviv, malgré le blocage des bus en provenance de Jérusalem et Haïfa.

Le soutien américain à Israël est-il éternel ?

 

 

Thomas Cantaloube est à Mediapart le spécialiste des relations internationales. Il analyse les changements dans le soutien américain à Israël. Et commence par un constat brut : un seul État peut faire pression sur Israël, les États-Unis. L’Europe est absente, ne compte pas. Le dernier émissaire européen, Tony Blair, n’a rien fait, il vient même de se voir remettre un prix humanitaire en Israël... Mais trois éléments sont en train de changer la donne.

D’abord, la politique de désengagement extérieur d’Obama, par rapport aux Bush. Après l’Afghanistan et l’Irak, Obama dit en substance aux Européens de gérer la crise ukrainienne, et aux Français la crise africaine. Lors de son second mandat, Obama a mandaté Kerry comme médiateur pour obtenir un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. Kerry, qui connaît Netanyahu depuis qu’il est étudiant, accompagné d’une douzaine de diplomates, est parti dans l’idée que ce sont toujours les Palestiniens qui ont fait échouer les accords de paix. Or, au bout de neuf mois de tergiversations israéliennes, les Américains se rendent compte que Netanyahu ne ment pas, mais qu’il les trompe. Kerry jette alors l’éponge, et la doxa américaine commence à basculer. Kerry se fait insulter dans la presse israélienne, tandis que Liberman balance aux journalistes les plans américains de cessez-le-feu. Un véritable sabotage. Israël ne veut plus d’une solution à deux États, si elle en a jamais voulu.

Dernier point, aux États-Unis, la population musulmane grandit, et triple presque en 10 ans : ils sont désormais deux à trois millions. Les juifs américains de gauche, eux, soutiennent Israël, mais pas son gouvernement. Des célébrités brandissent les noms des enfants morts à Gaza. Ils ne veulent pas cautionner cela.

Cantaloube commente un sondage réalisé par l’institut Gallup le 23 juillet auprès de milliers d’Américains : si les plus de 50 ans approuvent les actions d’Israël à 55%, les 39-49 ans considèrent qu’elles sont justifiées à 35% seulement (45% non justifiées), et chez les 18-29 ans, on descend à 25% justifiées contre 52% non justifiées. Que les Israéliens de droite se rassurent, le basculement est lent. Mais le frémissement est réel.

Importation du conflit en France

 

 

Mediapart importe alors le conflit sur le terrain hexagonal avec Lenaïg Bredoux, journaliste politique à Mediapart. Elle revient sur le revirement français lors du communiqué élyséen désastreux du 9 juillet, après l’attaque israélienne. Pour elle, si le cabinet de Netanyahu, qui a arraché cette déclaration finale très pro-israélienne, sait se montrer persuasif, voire virulent, Hollande va plus loin que Sarkozy dans le soutien affiché à la droite et l’extrême droite israéliennes, ce qui n’est pas une mince affaire. Surtout pour un socialiste.

Elle rappelle qu’au moment du débat sur la reconnaissance de la Palestine à l’ONU, reconnaissance qui faisait partie des propositions de campagne, le PS ayant voté pour, le soutien français paraissait évident ; or, contre toute attente, l’Élysée montre une énorme réticence à voter oui. Un vote important car historiquement, la France entraîne toujours d’autres pays avec elle. L’enjeu et les pressions étant très forts du côté des militants PS, Hollande décide finalement de voter pour la reconnaissance de la Palestine. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer Netanyahu très régulièrement. Lors de sa visite d’État en novembre 2013, Hollande ne passe que quelques heures en Palestine (un problème d’agenda côté Abbas, dit-on)… Il y a donc une convergence d’intérêts entre Hollande et Netanyahu, comme sur le dossier du nucléaire iranien.

Hollande, avec son discours très ferme sur l’antiterrorisme et l’anti-djihadisme (au Mali et en Centrafrique), fait une lecture des événements proche des néo-conservateurs. Quand il déclare « la lutte contre le terrorisme c’est partout », il fait le bonheur de Netanyahu, qui comprend aussitôt Hamas. Un discours qui rejoint celui de son Premier ministre Manuel Valls, qui parle lui « d’ennemi de l’intérieur » (et pas de l’Intérieur). Une analyse qui vise la jeunesse des quartiers proche de la perdition, avec un risque potentiel de basculement vers l’islam radical, et donc de terrorisme… Au risque de se couper totalement de ces quartiers populaires. D’où l’interdiction des manifestations… d’ennemis de l’intérieur !

Criminaliser la jeunesse non alignée

 

 

Les invités de la seconde partie du débat témoignent de la manifestation interdite à Barbès le 19 juillet, et des événements de Sarcelles le 20. Youssef Boussoumah, membre du parti des Indigènes de la République, raconte que la manifestation à Barbès se passait dans le calme, avec satisfecit policier, jusqu’à ce que la LDJ lance ses provocations à la Bastille. Confirmation de Hayatte Maazouza, conseillère municipale PS à Trappes, dont le frère, loin d’être un délinquant ou un activiste (ne parlons même pas de terrorisme) sera arrêté « pour attroupement » dans des conditions extrêmement douteuses… Comme si l’interdiction de manifester avait été émise pour produire du débordement, et de la répression… Un sentiment que tous les invités, d’un côté comme de l’autre, partageront en plateau. Arié Alimi, avocat et juif vivant à Sarcelles, a choisi de défendre deux jeunes pris dans les filets de la police, pour un jet de bouteille. Il parle de tribunal spécial, de justice d’exception, de 30 journalistes devant le tribunal, de la conférence de presse de l’UMP qui demande au parquet de faire appel des relaxes de la veille… Le tribunal de Pontoise tranche : six mois ferme dont trois avec sursis. Le piège se referme, on a trouvé l’ennemi de l’intérieur… Pour Boussoumah, il y a une criminalisation massive des jeunes, qui sont offensés, car ils ont été accusés d’être des antisémites et des barbares.

 

 

Hayatte Maazouza raconte, en substance : On apprend l’interdiction la veille, on se dit on y va. Il y a eu des lancers de gaz lacrymo vers les manifestants, on s’est retrouvés complètement dispersés. Et à partir de là j’ai perdu mon frère… asthmatique. Morts d’inquiétude, on a appelé les hôpitaux. À la maison, en rentrant j’entends le message vocal que mon « frère a été arrêté pour attroupement ». Il est en garde-à-vue, or il n’a jamais eu de problème avec la justice. Un père de famille enchaîné dans le box, en comparution immédiate, informaticien, père trois enfants dont un en bas âge, un honnête citoyen français ! Les premiers mots qui m’ont choquée du procureur de la république : « Ce n’est pas pour faire l’exemple mais… Vous savez, à l’heure actuelle il y a des relents nauséabonds d’antisémitisme… » Résultat : 4 mois avec sursis, et 1150 euros amende. Et il repasse en jugement… 

Un honnête citoyen français… jugé pour ses idées ?

Hayatte Maazouza : Il n’y a pas de dialogue social entre les communautés. Au lieu d’apaiser, le gouvernement attise les haines. Ils nous mettent les uns contre les autres.

Arie Alimi : Il y a eu de très belles années à Sarcelles, de vivre ensemble. Il y a eu volonté de diviser les communautés, une gestion communautaire et clientéliste. On a choisi une communauté.

Hayatte Maazouza : Hollande reçoit les trois cultes le lendemain ! C’est une manif citoyenne, pourquoi est-ce qu’on parle de religions ?

Youssef Boussoumah : On a eu une stigmatisation forcée, la droite boit du petit lait, Marine Le Pen n’a plus besoin, Manuel Valls travaille pour elle. Les jeunes ont eu envie d’exprimer leur sentiment, on leur dit non, vous êtes des nazis. On fait coïncider islam et nazis. Ce gouvernement se débarrasse d’une partie de sa jeunesse. Un clash des communautés, un clash des civilisations, en France !

Frédéric Bonnaud : Aller chercher un rabbin et un recteur de mosquée pour résoudre le problème…

Arie Alimi : C’est Sarkozy qui a commencé ça.

 

 

Le mot de la fin, comme toujours, à Edwy Plenel : Si en haut la pédagogie est désastreuse, le poisson pourrit toujours par la tête… Les temps sont dangereux, sont risqués, donc il faut qu’on évite tout cela, il faut qu’on se parle.

Notre petite conclusion (optimiste)

De toutes ces informations fraîches et indépendantes sur le problème israélo-palestinien, il ressort d’abord la volonté israélienne de briser toute construction politique palestinienne de gauche, ou progressiste, au profit d’un islamisme radicalisé… par les agressions israéliennes répétées et la tension maintenue dans les territoires occupés ou contrôlés.

Une politique qui rappelle précisément celle de la CIA dans les États pétroliers du monde oriental, qui ont vu les États-Unis tout faire pour détruire l’opposition communiste ou de gauche de ces pays, qui flirtaient avec le nationalisme (et surtout avec les nationalisations pétrolières), au profit des religieux. Le spectre de l’Iran, dont le grand crime n’est pas de vouloir détenir la bombe atomique, mais d’avoir expulsé les compagnies américaines et leurs 30 000 ressortissants en 1979. Et d’avoir initié en 2008 la Bourse pétrolière avec leur allié russe, qui propose de remplacer le dollar par l’euro ou le rouble dans les transactions pétrolières.

Le destin du cheikh Yassine, dont le retour a été autorisé secrètement par les Israéliens, et assassiné en 2004 par les mêmes Israéliens, illustre cette politique destructrice de tout avenir commun : se créer un ennemi, le laisser grandir, puis le détruire. Une politique qui maintient au pouvoir l’extrême droite et ses généraux, c’est-à-dire le lobby militaro-industriel israélien, soutenu par le lobby militaro-industriel américain. A l’intérieur même du pays, la gauche est laminée. Au mieux, elle est considérée comme traîtresse, au pire comme collaborationniste. Les descendants des juifs européens, autrefois victimes du fascisme, ont recréé un monde à l’envers. L’Histoire ne leur a rien appris.

 

 

Chez nous, la direction du pays semble inféodée sur son propre sol (sinon pourquoi Hollande aurait-il obéi à Netanyahu le 9 juillet ?) à cette extrême droite manipulatrice sioniste, révélant toute la supercherie du « socialisme ». Le vrai socialisme, s’il existe, est ailleurs. En France aussi, la gauche réelle et le nationalisme ont été laminés, mais renaissent aujourd’hui sous l’appellation d’Egalité & Réconciliation. La criminalisation change de camp. Il était temps.

 
 






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30 Commentaires

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  • #938286
    Le 19 août 2014 à 01:34 par Moi
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Ce qui ce passe en France est très grave,nous n’avons même pas un capitaine de pédalo, non Holland n’est plus rien, avec son gouvernement il a déjà divisé la France en deux avec sa loi sur le mariage pour tous. Tous ça pour faire plaisir à une minorité de gens, puis l’affaire Dieudonné avec ministre foncièrement sioniste et qui fait de cette affaire une affaire personnelle. Aujourd’hui premier ministre Valls n’a qu’un mot à la bouche "Antisémitisme" il a tout renié et a déjà oublié l’époque ou il se battait pour une paix juste en Palestine.Notre mollusque de président et son premier "sinistre" comme disait Colluche ont tout raté, à force de dénoncé le racisme ils ne font que souffler sur les braises. Ils font l’amalgame entre l’antisionisme qui est une cause juste et l’antisémitisme. Aujourd’hui on ne peut plus critiquer la politique criminelle de l’état d’Israel sans se faire traiter d’antisémite.La France s’est soumise au lobby sioniste. Au secours !!!!!!!!!!!!!!

     

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    • #946007
      Le Août 2014 à 02:05 par Joshua
      Mediapart ose critiquer Israël !

      Le blog de mediapart parle également dudit boycott.
      Les commentaires y sont instructifs et signalent le cas de ce nouveau code 871 qui est, non pas celui d’israheil mais, celui d’un autre pays. L’association ayant lancé le boycott est représentée en France par BDSfrance.org. Elle apporte dans les commentaires des précisions sur ce prétendu nouveau code barre 871 en complément du 729 (En fin de page).
      http://blogs.mediapart.fr/blog/jjmu...

      Cordialement,
      Paix, Salaam سلام et Shalom שלום עליכם chez vous.

       
  • #938327
    Le 19 août 2014 à 05:39 par mwn
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Israël est un pion du sionisme, pas le sionisme en lui même. S’il faut passer pas sa destruction pour faire triompher le sionisme ils prendront ce chemin. L’âme sionisme se trouve dans la finance, pas dans le territoire. Israël fait absolument tout ce qu’il faut pour être critiqué dans les médias. Quel est le projet ? Le Grand Israël de force ? Tester la soumission des "alliés" ? Ça m’étonnerai. Y a un truc louche.

     

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    • #939739
      Le Août 2014 à 17:52 par ole
      Mediapart ose critiquer Israël !

      Je pense que ce qui est visé est une destruction mutuelle, un anéantissement complet de l’Orient et de l’Occident. Aucune nation ne sortira vainqueur de cette ultime guerre.

      Car le but est de persuader l’humanité de l’absolue nécessité d’une république universelle, d’un gouvernement mondial.
      Le Sionisme lui-même n’est qu’un pion, un des multiples avatars de ce projet diabolique. Rien n’empêche la destruction de l’état actuel d’Israël et que le siège du futur gouvernement mondial soit Jérusalem pour des questions symboliques et historiques, comme le prophétise Jacques Attali.

       
  • #938340
    Le 19 août 2014 à 06:37 par xxxx
    Mediapart ose critiquer Israël !

    """Youssef Boussoumah : (...)Un clash des communautés, un clash des civilisations, en France !"""

    Cette farce... ce type a lui seul incarne le clash des civilisations mais prétend s’en offusquer comme il prétendait l’autre jour souhaiter qu’il n’y ai aucun guerre en France alors qu’il ne travaille qu’à ça..

     

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  • #938344
    Le 19 août 2014 à 06:57 par Jessica
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Comment pourraient-ils ne pas critiquer ( avec modération ) le sionisme sans déposer le bilan puisque
    1) les chefs sionistes prouvent tous les jours que les théoriciens du complot avaient raison ;
    2) leurs clients sont des goyim.

     

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  • #938362
    Le 19 août 2014 à 08:48 par Sansgêne
    Mediapart ose critiquer Israël !

    L’important c’est la DOSE, crois-moi...

    Et là il commence a y avoir une dose, même homéopathique de critique, par un sayan patenté comme Plenel.

    Certes, toutes ces opinions ne sont pas nouvelles pour les convaincus que nous sommes de l’injustice faite aux palestiniens par l’Europe, les USA et même les arabes soumis au sionisme, mais... C’est déjà un début de reconnaissance de génocide et ça c’est un truc vendeur (comme dirait Gilad Atzmon). Un truc que les sionistes on mis en place soigneusement avec des mots et des phrases à l’emporte-pièce de "Schwah", "Plus jamais ça", "Zeures les + zombres" etcetera... Bref : ça finira par prendre dans la société gavée de pub et de propagande.

    Il faut toujours croire à l’intelligence du peuple français

     

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  • #938456
    Le 19 août 2014 à 12:24 par Scaevola
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Les gauchistes ont toujours critiqué Israel. Faut pas exagérer non plus.

    Sur le même site d’ailleurs Eric Fassin avait coincé Taubira à propos du boycott.

     

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  • #938572
    Le 19 août 2014 à 14:28 par VS
    Mediapart ose critiquer Israël !

    L’émission complète en replay ici : http://www.dailymotion.com/Mediapart

     

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  • #939340
    Le 20 août 2014 à 08:59 par katiba
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Mediapart "ose" critiquer Israël : quel bien grand mot !

    Ne vous trompez pas, Israël ayant perdu la guerre médiatique auprès de l’opinion, le mainstream médiatique subventionné français peut se permettre de critiquer Israël, un peu, mais pas trop, histoire de se donner bonne figure, "dissidents" et ramener dans leur camp les brebis égarées.

    C’est du théâtre. Je me demande comment des gens font pour, à chaque fois, s’extasier de la sorte, applaudir des "nouveaux héros de la dissidence" au moindre retournement de veste calculé, à la moindre posture antisioniste de circonstance.
    En fait, non, c’est la même chose qui se produit quand les mêmes rejettent du jour au lendemain par exemple le FN "parce qu’il n’a pas assez craché sur qui ils voulaient qu’il le fasse".

    Ce qui caractérise ces 2 cas de figure, ces 2 types de réactions, c’est :
    - zéro réflexion
    - 100% émotion

    C’est bon, vous avez tous les pré-requis pour vous faire manipuler à la moindre occasion.
    Et d’ailleurs, c’est déjà fait pour certains d’entre vous.

     

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  • #939607
    Le 20 août 2014 à 15:27 par krissy59
    Mediapart ose critiquer Israël !

    Disons que ce débat dresse un état des lieux plutôt objectif et relativement honnête.
    Mais rien de plus…

     

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  • #941238
    Le 22 août 2014 à 14:15 par vigile
    Mediapart ose critiquer Israël !

    La veille de l’émission Plenel a du téléphoner à Cukierman pour lui dire de ne pas s’inquiéter, que c’est juste du pipeau pour draguer de nouveaux abonnés "israélo-sceptiques"...

     

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