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Mort de Steve Caniço : Brigitte Jullien (IGPN) : "Nous n’avons pas dédouané la police"

Quand le politique signe un chèque en blanc à la police, tout peut arriver, et les morts en marge des manifestations des Gilets jaunes sont la conséquence directe de cette décision politique.

 

Quelle décision ? Ratonnez, jeunes, vieux, Gilets jaunes, tout ce qui bouge, tout ce qui dépasse, réprimez, tapez dur, tapez dans le tas. Zineb Redouane, une dame de 80 ans est morte le 1er décembre sous un tir de LBD à Marseille, Steve Caniço un jeune homme de 24 ans s’est noyé dans la Loire la nuit de la fête de la musique. Derrière eux, des milliers de blessés, des dizaines de mutilés. Ce bilan révoltant ne révolte pas la majorité des Français, vaincue, soumise, ou complice. Peut-être ont-ils peur, ou sont-ils indifférents. La suite saura les réveiller.

« Selon une synthèse rendue publique mardi , le rapport de la police des polices n’a pu établir de lien entre l’action des forces de l’ordre le soir du 21 juin quai Wilson à Nantes et la disparition dans le même secteur de Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé lundi dans le fleuve. » (Le Parisien)

Brigitte Jullien, patronne de l’inspection générale de la Police nationale, se dédouane :

« Nous n’avons pas dédouané les forces de police, c’est ce que l’on entend en boucle depuis des jours, mais c’est faux. »

Qui croit encore la com’ de l’IGPN ? La stratégie du Président et du ministre de l’Intérieur, qui mentent à pleins poumons, déteint sur tous les corps constitués. Cette République est vraiment en fin de de règne et de race. Il n’en fallait pas plus pour que l’extrême gauche saute sur l’occasion.

 

 

L’Obs, qui a recueilli les réactions de Birgitte Jullien, ajoute qu’« aucun participant » à la soirée tragique, dont 14 se sont retrouvés à l’eau après les charges de police, « n’a été auditionné dans cette procédure ». Justification de David Chantreux, chef de l’unité de coordination des enquêtes IGPN :

« L’enquête administrative est centrée sur l’action des agents de l’administration […]. Les agents n’ont pas d’autorité pour entendre d’autres personnes »

 

Cela n’a pas empêché les rédacteurs du rapport, dont on imagine qu’il a dû passer par toutes les mains de toute la hiérarchie, d’oser écrire qu’« aucune des personnes repêchées par les sauveteurs n’avait déclaré avoir été poussée par l’action de la police à se jeter, et aucune n’avait imputé sa chute à cette action ». Tout en haut de la hiérarchie, le pauvre Castaner se lave les mains et du bout des lèvres admet un « questionnement sur l’utilisation des lacrymogènes » ce soir-là.

On peut parler d’un régime pourri, pourri par le mensonge.

 

 

Ne généralisons pas, policiers gendarmes sont nécessaires, mais leur mission est-elle dévoyée par un régime aux abois ?

 

L’IGPN dans ses œuvres, sur E&R

 






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