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Nécrologie de l’art contemporain

Partie 2, par Simone Choule

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Entrée dans la modernité et prémices des Artisans du Vide

L’invention de la gouache dans ce XIXe siècle riche en événements permet aux artistes de sortir des ateliers pour aller se coltiner au vivant, d’arrêter les poses interminables et regarder le monde bouger, en mouvement, dans une représentation beaucoup plus mentale et subjective. Ce sera l’arrivée des impressionnistes, qui inaugurera l’ère moderne en peinture. Le qualificatif fut toutefois utilisée de manière péjorative à leurs débuts tant les sujets « populaires » et « flous » marqueront les ricanements de la bonne société de l’époque. Mais à une époque où chaque décennie voit l’arrivée d’une invention marquante, modifiant les mœurs et altérant le paysage, les impressionnistes sont malgré eux plus en phase avec le monde contemporain que les peintres représentant des dieux romains.

 

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La peinture académique sous le Second Empire : Pollice verso, de Jean-Léon Gérôme

 

En effet, après 1848 ceux qui ont la fonction de travailler pour le beau, non plus au service de l’ordre divin, mais dans le souci du nouveau bien (Droits de l’Homme, profit, progrès...) ont de plus en plus de mal à travailler pour les puissants du monde. Parmi les stratégies d’évitement (le dandysme, l’art pour l’art, le spleen...) qui expliquent cette prise de conscience, beaucoup d’artistes allèrent s’occuper des pauvres (Delacroix ou même Céline en littérature) afin d’expier le fait que quoiqu’ils fassent, ils ne seraient à jamais que des amuseurs bourgeois (Fernand Léger ou même Picasso iront jusqu’à s’engager au Parti Communiste). Van Gogh perpétuera la tradition d’un art au service de la transcendance dans un monde désenchanté et sera le dernier des impressionnistes à refuser d’être artiste de cour.

De tous ces impressionnistes insolents, Cézanne, fait une découverte importante à travers son travail – à priori simple de par son sujet – dans le tableau La Table de cuisine (autour de 1890) : au lieu de regarder l’ensemble de son sujet par un seul point de la perspective, il décidera qu’après 400 ans, lorsqu’on regarde quelque chose, c’est une action semblable à celle d’une femme essayant une robe dans une boutique ou un homme essayant une voiture chez un concessionnaire : on tourne autour, on se rapproche, on rentre dedans et le point de vue se modifie selon notre position. Si Cézanne a envie de regarder une pomme, il la prend dans sa main et la peint telle qu’il la voit de ce point de vue. S’il a envie de voir la chaise derrière, il se met sur la pointe de ses pieds et peint ce qu’il observe. Cela casse les perspectives et les codes de représentations de manière fine (il faut bien regarder la peinture pour observer les différences d’anatomie des fruits ou du sol pas vraiment horizontal derrière la table).

Pas loin de cinq années plus tard, un autre outil de représentation, le cinématographe, inventé par les frères Lumière, sera concomitant de la technique de Cézanne : un plan/point de vue par objet regardé. De L’Arroseur arrosé à L’Entrée du train en gare de la Ciotat, le cinéma, comme Cézanne, s’attachera à montrer l’objet ou le sujet filmé dans son entièreté, en un seul et même plan (l’école anglaise de Brighton ainsi que les premiers longs métrage de D. W. Griffith apporteront le montage comme outil de plus à ce nouveau medium, permettant un découpage de plusieurs points de vues dans une même scène filmée).

 

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La rupture impressioniste : La Table de cuisine, de Paul Cézanne

 

Mais cette destruction de la perspective annonce aussi la destruction de la perspective humaine et plus seulement divine. La guerre 14-18 qui arrive quelques temps après sera la plus grande boucherie humaine sur le terrain de la guerre et les – grands – artistes s’illustrent encore par précognition, comme ces animaux qui annoncent l’orage par instinct, alors que les hommes ne sentent rien (le fameux « mystère de la création artistique » ainsi que les raisons qui poussent à dire « ces artistes ont été en avance sur la société »), en montrant dans leur style ce monde à venir, où l’avenir serait sombre et désenchanté (« no future » ?).

Picasso a alors 20 ans lorsqu’il a reproduit à titre d’« entraînement » les principales œuvres du Louvre (c’est un excellent peintre figuratif à l’origine). En 1907 il se déplace à une exposition de l’œuvre de Cézanne qui a peint la montagne Sainte-Victoire sous tous les angles et se rend compte de son génie : en quelques temps, Picasso annonce que la peinture n’aurait plus « un point de vue par objet/sujet peint » mais « plusieurs » points de vue en même temps ! Peindre une femme à la fois de profil et de face : il invente avec son ami Braque le cubisme. Dans le cubisme, le temps supplantera l’espace en le contractant (le cinéma illustrera le même tournant avec l’arrivée du montage dans les années 1910), les perspectives seront brisées et la guerre la plus meurtrière détruira en Europe les restes des monarchies et de l’Ancien Monde, cher à Nicolas Poussin, pour entrer au XXe siècle.

La musique prendra alors la même direction en quittant le romantisme pour atteindre le dodécaphonisme, abolissant harmonie et mélodie, ne laissant qu’une atmosphère de sons bien architecturés mais peu emportés par les torrents d’émotion du compositeur (l’école de Vienne). Le jazz sera quant à lui l’antidote jamais compris face à ce nouveau mouvement, mais le XXe siècle sera le siècle de la « tabula rasa », de la destruction de toute tradition, des structures politiques qui leur sont rattachées et de plusieurs boucheries dévastatrices sur les hommes.

L’art « moderne » se conçoit alors comme un antiprogrès évident : plutôt que d’assimiler et additionner toutes les nombreuses avancées accumulées au cours des siècles, chaque artiste se faisant le transmetteur d’un savoir ancestral qu’il relaie par son travail pour une génération nouvelle, l’art moderne choisit plutôt le retrait, la soustraction. Dans l’art figuratif, il existe sept outils de représentation du monde : l’anatomie, la physionomie, l’espace, la lumière, la texture (figurative ou imaginaire), le temps et la narration. Bien que le surréalisme mélange ces outils grâce à la folie d’un Salvador Dali entre autres, l’art moderne, et surtout l’art abstrait, se coupent alors définitivement du figuratif, en ne conservant que cinq outils (physionomie et anatomie partent en vacances). Les visages, les émotions sont décrétées « ringardes » par un marché de l’art montant et arrogant car vivant dans le complexe d’avoir raté les impressionnistes en leur temps. L’hyperréalisme ou Edward Hopper donnant encore un peu dans le figuratif néoclassique, mais ne laissant aucun disciple.

 

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Portrait de Daniel-Henri Kanhweiler, de Picasso

 

Marcel Duchamp ou la porte des Ténèbres du XXIe siècle

L’art contemporain commence à faire son apparition. Non plus en tant que réalité (tout art d’une époque lui est contemporain) mais en tant que Dogme.

À l’origine, le facétieux Marcel Duchamp et ses œuvres basées sur le « concept » que sont les « ready-made » offrent une radicalité et un point de non-retour fatal à l’Histoire de l’art : avec lui, tout est art donc rien ne l’est (de l’urinoir The Fountain au film La Baronne rase ses poils pubiens). La posture gratuite, le pied de nez, ou le happening, tout conduisant à l’esprit ludique, tel un définitif LA sonné à l’art contemporain, en rupture totale avec l’esprit tragique des conservateurs qui aiment la beauté et s’en émouvoir. Le terme « plasticien » fait son apparition, et du pop art au cinétisme, tous les artistes en vogue auront leur dette envers Duchamp. L’art contemporain devient dominant et vise à liquider le capital accumulé pendant des siècles par les artistes : culture, savoir-faire, esthétique, spiritualité, idéalisme.

Aujourd’hui les artistes figuratifs (André Tzapoff, Robert Combas) sont ignorés à tel point qu’on a l’impression que l’art classique n’existe plus de nos jours. Il a été remplacé par des œuvres consacrées par l’infantilisme (Murakami, Jeff Koons), le déni du savoir-faire (par comparaison, Michel-Ange mis trois années pour accomplir la chapelle Sixtine, trois cents anatomies différentes, une image-clé marquant les esprits d’où part toute la création du monde…), la provocation (Piss Christ), l’absurde (Maurizio Cattelan, de loin le plus drôle, envoyant un imposteur répondre à ses interviews notamment), ou le sadisme (l’exposition Hey ! part II visiblement satanique, où l’on apprend de l’aveu même de la galériste que ce délire tout à fait repoussant vise à « exterminer tout ce qu’on nous apprend depuis tout petit » – vers une destruction des valeurs naturelles en somme). Un gaspillage voulu et décrété dont l’écrivain Marc-Edouard Nabe avait pointé cette gabegie dans Au Régal des vermines :

« C’est une pitié de voir encore des types croyant détruire les grandes valeurs bourgeoises du XIXe siècle, chercher le scandale, l’athéisme, l’érotisme, la liberté, la justice dans un siècle qui est entré dans le monde avec de si formidables idéocides ! »

Nous sommes au XXe siècle, alors qu’est ce qui bloque ainsi les artistes dans ce vortex infernal ?

Il faut rappeler qu’au long de la IIIe et de la IVe République, l’État français est intervenu, par principe, le moins possible dans la vie artistique et culturelle. Il s’est limité dans ce domaine à ses fonctions strictement régaliennes. Faisant par ailleurs confiance à l’expertise du milieu de l’art lui-même. Cette période a été une des plus brillantes de la vie artistique. Paris est devenu le lieu de rencontre du monde entier dans le domaine des arts. Artistes et amateurs y recherchaient son exceptionnel milieu de l’art, aussi divers et imprévisible que fécond. Jusqu’à l’arrivée « libératrice » des américains au seuil de la seconde guerre mondiale qui, en privilégiant l’action painting ont déplacé le centre névralgique pictural de Paris à New York (pendant que Léon Blum en ouvrant un « marché libre » a finalement servi à américaniser le Cinéma Français). En 1958, la VeRépublique crée néanmoins sous l’égide d’André Malraux, un ministère dans le but de mettre la culture à portée de tous.

En 1981, le ministère de la Culture change de politique et ambitionne de devenir un ministère de la Création. La « Direction des arts plastiques » prend une importance majeure et se voit dotée de nouvelles institutions en 1983. Elle devient un ministère au cœur du ministère. Le « délégué des arts plastiques » fait concurrence au ministre car il dispose, cas unique dans l’administration, de son propre corps de fonctionnaires, les « conseillers » et « inspecteurs de la création ». Ces derniers ont le titre d’ « experts » et ont pour mission de diriger l’art. Autodidactes pour la plus part, ils sont recrutés dans l’urgence.

Dix ans plus tard, en 1993, Jack Lang institutionnalisera ces vacataires et créera un corps administratif inamovible, recruté sur concours et à l’abri d’un statut très particulier, une exception administrative. Il est vrai que leur mission est hors normes : juger ce qui est de l’art ou non, décréter ce qui est bon ou mauvais. Ils sont au-dessus des lois qui régissent la fonction publique, sur la question des marchés notamment. Dans leurs fonctions d’achat et de commande publique, il est admis qu’ils n’ont pas de justifications ni de critères à donner.

Ainsi, ils ont largement échappé pendant trois décennies aux organismes de contrôle propres à l’administration : Cour des comptes, Conseil d’État, Inspection des finances. La chose ne se fera pas néanmoins sans étonner quelques spécialistes de l’administration. Le sociologue Vincent Dubois, en 1999, fait paraître un rapport : La politique culturelle. Genèse d’une catégorie d’intervention publique. Il souligne l’étrangeté et le caractère « flou » et utopique de cette nouvelle activité de l’État dont le principe est schizophrénique : « L’affirmation d’un caractère anti-institutionnel des institutions de la politique culturelle. » Il avait noté avec surprise que le ministère de la Culture se voulait en quelque sorte un ministère subventionnant la transgression de toute chose.

Le philosophe Emmanuel Kant décrétait que c’est le temps et la constance dans le cœur du public qui était le meilleur critère d’évaluation d’une œuvre, quelque soit l’époque ou le régime en place, si une œuvre était toujours comprise et bien-aimée, c’est qu’elle est importante. Aujourd’hui le régime en place a préféré Marcel Duchamp à Kant comme boussole du jugement artistique, sachant que ce dernier symbolise la disparition des œuvres. Avant le discours se cachait derrière l’art, aujourd’hui l’art se cache derrière le discours, la note d’intention prétentieuse pour justifier la paresse et l’indigence du savoir-faire.

 

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L.H.O.O.Q., de Marcel Duchamp

 

(Fin de la deuxième partie)

L’esthétique du vêtement a aussi son histoire, à découvrir chez Kontre Kulture :

 






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27 Commentaires

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  • #377130
    Le 6 avril 2013 à 21:32 par kurt tucholsky
    Nécrologie de l’art contemporain

    Je conseille avec insistance à Mlle Choule de se procurer le documentaire de Jean-Luc Léon :
    « Un marchand, des artistes et des collectionneurs ».
    L’infâme couple Nahon et les arcanes de l’Art contemporain.
    Où ces derniers obligent l’artiste (?) Dado à effacer une bite (?) trop prégnante sur son tableau, puisque peu adapté aux conjonctures du Marché...

    Restant à votre disposition par le biais des modérateurs,

    Bien à vous

     

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  • #377261
    Le 6 avril 2013 à 23:41 par zcomme
    Nécrologie de l’art contemporain

    Duchamp ! Duchamp ! ok, mais Dada ! DADA !!! Et seulement Dada !

     

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  • #377341
    Le 7 avril 2013 à 01:19 par vorone
    Nécrologie de l’art contemporain

    Article intéressant, l’art conceptuel est une usine à fabriquer du discours, autour duquel vivote tout un tas de snobs qui justifient leur fauteuils avec des considérations opaques, cependant opposé l’art dit académique à l’art contemporain frontalement avec des critères esthétique, de temps de travail et de connaissances artisanale, voir même de considération mystico-prophétique à deux balles, est une connerie qui omet que l’art conceptuel peut aussi rejoindre l’art académique, être beau, et n’est pas systématiquement provocateur, même si cela ne me pose aucun problême et que je méprise profondément les offusqués.

    Qualifier le travail de Murakami d’infantile comme si c’était quelque chose de péjoratif est aussi assez bas, pour avoir vu certaines sculptures en vrai je peux dire que je les ai vraiment aprécié, que j’en garde un beau souvenir, et que réduire Murakami à un infantilisme régressif c’est vraiment le regarder d’une facon orienté et je parle là dans le cadre de l’esthétique pure, pas de toute la vase qui vient après.

    L’art contemporain est aujourd’hui un mot valise qui regroupe tout un tas de micro mouvement et ne veut plus rien dire, depuis des minimalistes conceptuels a l’hyperréalisme néo classique ou pour le coup les savoirs techniques optiques et anatomiques continuent de prospérer, même si on peut sans doute regretter leur faible représentation a l’intérieur des musées, il faut aussi comprendre que beaucoup d’artistes n’ont plus forcément envie de s’emmerder à faire du figuratif pour plaire à des abrutis qui de toute façon n’achèteront pas leurs œuvres.

    Il n’y a plus vraiment de longues périodes uniformes à partir des années 60, donc réduire l’art contemporain à Marcel Duchamps est une pantalonnade, Lucian Freud, était l’artiste le plus cher devant Jeff Koons et Damien Hirst, on est loin du minimalisme conceptuel, je veux bien qu’on me dise que Lucian Freud est laid et absurde, c’est comme ca que je reconnais les vrais dégénérés.

    Enfin il me parait aussi important de signaler que malgré les systèmes de subventions, d’orientation de l’enseignement artistique, ou des choix de la Drac Frac et autres, au delà de tout ca je pense qu’il est profondément vain de s’indigner de l’évolution de l’art, si on enlevait des musées les œuvres qui ne vous plaisent pas vous métriez quoi a la place ? Zéon ?

     

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  • #377487
    Le 7 avril 2013 à 09:40 par ordekestion
    Nécrologie de l’art contemporain

    Pour compléter cet excellent article, on peut voir les vidéos de Aude de Kerros

    http://www.dailymotion.com/video/x9...

    et son livre "Sacré art contemporain"

     

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  • #377571
    Le 7 avril 2013 à 11:28 par Gégé John Schaefer
    Nécrologie de l’art contemporain

    Mon Dieu, quelle misère !
    La leçon est bien apprise par l’élève, un bon point, une jolie image en récompense...
    L’Art, c’est autre chose, messieurs, mesdames et petites demoiselles éberluées !
    C’est cette élévation inaccessible qu’aucun petit professeur ne peut -de fait- résumer.
    C’est tout à faire et à voir, etc... l’éveil des sens... tout nu dans la nature, chasseur-chassé, traque de l’absolu, toujours à faire, re-faire, re-voir... quelle belle perspective défiante !

     

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  • #377745
    Le 7 avril 2013 à 14:36 par Adrian B.
    Nécrologie de l’art contemporain

    Je n’ai pas encore finis de lire et d’analyser l’article mais il y’a une erreur de premier ordre quand même dès les premières lignes : La gouache n’a pas été inventé au 19ème siècle c’est un procédé bien plus ancien déjà utilisé à la renaissance (voir les aquarelles/gouaches de Durer notamment -magnifiques-). C’est "l’invention" et la démocratisation de la mise en tube de la peinture à l’huile qui à eu lieu à ce moment là et qui a donc permis aux peintre de pouvoir effectuer des peintures à l’huile en plein-air. Il y’a quand même pas mal d’erreurs et d’analyses un peu faciles et rapide dans la première partie, je ne sais pas ce qu’il en est de la deuxième partie mais j’essayerais de revenir dessus. Je trouve ça dommage car l’idée et le propos de l’article sont intéressants.

     

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  • #378188
    Le 8 avril 2013 à 00:04 par Marcel duchampony
    Nécrologie de l’art contemporain

    l’art pictural c’est comme la musique, les artistes qui en parlent le plus sont les plus mauvais.

     

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  • #378194
    Le 8 avril 2013 à 00:10 par Marcel duchampony
    Nécrologie de l’art contemporain

    l’art contemporain a servi aux américains d’après guerre de se construire une culture en art pictural, complètement pauvre jusque la et devenu 1 er art mondial grace au au génie "déformé" de Picasso (voir les jeunes années de Picasso au musée Picasso à Barcelone), subventionné par ces derniers pour faire des dessins tordus et bien nazes.

     

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    • #378945
      Le Avril 2013 à 14:58 par Barry Mills
      Nécrologie de l’art contemporain

      Thomas Hart Benton ou Andrew Wyeth, Frederic Remington, Winslow Homer, Edward Hopper exposé récemment au Grand Palais, et tous les autres, il existe une grande Peinture américaine héritée de la tradition européenne...
      Tapez les noms mentionnés ci-dessus, vous constaterez.
      Picasso n’a rien à voir là-dedans, Picasso a au contraire pu constater ce qu’est le totalitarisme au sortir de la seconde guerre, bouffe ton "Guernica", mon pote, lorsque les ashkénazes ayant fuit la progression nazie en Europe sont venus foutre leur merde aux Etats-Unis accueillants, ça a donné l’"Expressionisme Abstrait", et toutes les merdes suivantes, tout ce que tu peux voir aujourd’hui...
      Il existe aux Etats-Unis un vrai art goy, qui est si puissant qu’il représente un style de vie, la vérité de l’Art n’étant jamais détachée de notre misérable condition. Et tous ces grands artistes américains, je leur dis humblement merci.

       
    • #379535
      Le Avril 2013 à 22:33 par Marcel duchampony
      Nécrologie de l’art contemporain

      Barry Mills

      d’accord avec toi.
      Je souhaitais évoquer le fait que les américains (les élites judéo sionistes méssianiques, entendons nous bien) ont su utiliser les artistes européens d’avant guerre ( l’Europe étant le phare économique et culturel du monde avant la 2 nde GM) afin d’appauvrir cette même Europe en subventionnant à coup de gros bifton de dollars pour acheter le "meilleur " de l’art européen et remplir leur si grand musée et tout cela dans l’intention d’affaiblir culturellement et économiquement la France, l’Allemagne.d’où le début des grands formats dans la peinture, de la soit disant "libération " du geste en peinture (Guernica est un prétexte pour une commande de grand format), prétexte à faire du grand ( n’importe quoi) pour mieux remplir les salles de musées (trop ?) grande et donc orienter toute la propagande culturel mondiale sur leur production américaine, qui par la suite a donné "l’action painting"et toute la merde actuelle...
      Les artistes américains d’avant-guerre venaient tous de parents de culture européenne ou eurasienne, donc tout a fait respectable de par leurs bases issues des traditions européennes millénaires.

       
  • #378627
    Le 8 avril 2013 à 11:36 par garantez
    Nécrologie de l’art contemporain

    Quand je vois certains commentaires ... on n’est pas sorti de l’auberge ! on a nourris (si l’on peut dire) les cerveaux des petits écoliers avec de la m... (cf les très "intéressants" cours d’art plastique dans les écoles-collèges-lycées) et ils en redemandent plus grands ... normal !

     

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  • #379301
    Le 8 avril 2013 à 19:08 par Dupont
    Nécrologie de l’art contemporain

    Série d’articles vraiment intéressante, bien je sois un parfait inculte dans l’Art en général, j’ai trouvé des parallèles frappants. Bravo cela a largement permis d’éveiller en de l’intérêt envers la peinture plus précisément. Merci Beaucoup.

     

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