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Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

Définition de l’« extrême droite » par les médias mainstream : tout ce qui gêne le Système et ses agents. Dans la séquence psychotique actuelle, l’une des questions qu’on peut se poser, à moins que le doute (méthodique) ne soit interdit, est : nos hôpitaux sont-ils pleins à craquer comme on nous le serine à longueur de journée ?

Plusieurs choses nous ont mis la puce à l’oreille : d’abord des interviews inopinées d’ambulanciers qui s’arrêtaient dans des boulangeries pendant leur travail, puis la déclaration, le 22 mars 2020, de Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP, et enfin nos remontées de terrain. Cela ne fait pas une enquête exhaustive mais cela donne un début d’aperçu des données réelles. Le dicton populaire dit qu’on n’a pas besoin de boire tout le tonneau pour connaître le goût d’un vin, une louche suffit.

 

Une vidéo américaine (non traduite) de vérification des annonces considérée comme complotiste, au même titre que celles qui doutent de la version officielle du 11 Septembre ou du réchauffement climatique...

 

Pourquoi commencer par parler d’extrême droite, cette expression archi-usée des agents des médias mainstream quand ils n’ont plus d’arguments ou de moyens de défense ? Parce qu’un site américain, Mediamatters, nous explique que la théorie des hôpitaux vides est un hoax ou une fake news de l’extrême droite. Rien que ça !

Cela donne, par réciprocité, que la croyance dans les médias dominants serait de gauche, ou du moins social-démocrate, ce qui semble logique. L’article US accuse les sites populistes de ne pas croire à la crise du coronavirus, de penser que la psychose est organisée (par qui ?), et de partager en masse des photos et des vidéos d’hôpitaux ou de services hospitaliers déserts.

Soudain, le doute, cette tournure d’esprit bien humaine, devient « fasciste ». La polémique autour des statistiques des décès dus au virus n’arrangeant rien : on nous parle chaque jour, depuis maintenant trois semaines, d’un pic de patients soit décédés, soit sous respirateurs, c’est-à-dire en urgence absolue. On résume : les journalistes, les politiques et une partie du corps soignant crient au loup depuis début mars, et personne ici ne doute que les 7000 lits français équipés de réanimation soient inoccupés.

La question n’est pas là. Elle est : pourquoi les cliniques qui ont de toute évidence été vidées de leurs patients non urgents (dialysés, chimios) sont-elles en partie vides, alors que les personnels attendent des malades du Covid-19 qui ne bénéficient plus de places de réanimation dans le service public ? Et ce ne sont pas les vilains fascistes haineux de l’Internet qui le disent, c’est Me Jakubowicz en personne :

 

 

Nous avons déjà publié son tweet mais il vaut mieux le remettre pour la démonstration. Nous n’avons pas accès à des directeurs de cliniques comme Jaku mais nous avons accès à des ambulanciers qui font la navette entre les personnes atteintes du virus dans sa forme aiguë et les cliniques en question. Et la réponse est la même : au jour 16 de confinement, les lits en clinique n’étaient toujours pas réquisitionnés. Peut-être qu’ils l’ont été depuis, car il y a 6978 personnes sous respirateur actuellement, au 5 avril, chiffres officiels. Pour 7000 lits en réanimation.

« Du côté de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), on indique aujourd’hui que que "les différents acteurs travaillent désormais main dans la main après avoir su mettre en place une action coordonnée et efficace sous l’égide des Agences régionales de santé". La FHP s’est ainsi fendue d’un communiqué lundi 30 mars pour mettre en garde contre des messages circulant "sur les réseaux sociaux" et "reprenant d’anciens articles qui ne reflètent plus du tout la situation réelle de ce jour sur le terrain". Ces messages, indique la Fédération, "datent maintenant de près d’une semaine, quand la FHP lançait un appel à une plus grande utilisation des cliniques". »

D’après LCI, c’est donc seulement au 30 mars qu’une collaboration, et donc l’ouverture des cliniques a eu lieu pour soulager le trop-plein de l’hôpital public. Le tweet de Jaku date du 2 avril, le transfert des débords n’a semble-t-il pas été déclenché dans la foulée. Si l’on comprend bien le français, cela veut dire qu’avant le 30 mars, ces cliniques sont bien restées en partie vides alors qu’elles avaient fait de la place pour le trop-plein de Covid-19 en réanimation.

Autrement dit, les malades atteints de la forme grave du coronavirus qui n’ont pas pu être pris en charge, faute de lits dans l’hôpital public, ont-ils été abandonnés ? Mais y a-t-il eu justement un dépassement des capacités d’absorption des malades en France ? Avec toutes les annonces quotidiennes d’alerte et de panique, impossible de le dire. La vérité se noie dans le bruit de la désinformation.

« Ce mardi sur LCI, Lamine Gharbi a refait un point sur la situation. Le président de la FHP s’est notamment réjoui de voir les établissements privés "pleinement mobilisés", avec notamment un déploiement important de moyens en Île-de-France, où "300 lits de réanimation" ont été mis en place. Il a également souligné la "complémentarité" avec le public, "sur les échanges de disponibilités et de matériel en fonction des situations locales". L’heure n’est pas à la polémique, assure-t-il. [...]
La Direction générale de la Santé, quant à elle, indique n’avoir pas pas eu écho de problèmes particuliers. Tout juste estime-t-elle qu’une "petite période de flottement a pu avoir lieu au moment de la mise en place du dispositif". Rien de surprenant, poursuit-elle, sachant que "l’on déploie aujourd’hui des moyens jamais encore mis en place jusqu’à présent". »

 

Entre le 19 mars et le 30 mars, au minimum, les cliniques n’ont pas reçu les malades en trop de l’hôpital public, ou alors au compte-gouttes. Mais peut-être ce temps de latence est-il administrativement normal.
Au milieu de la panique ambiante et désormais quotidienne qui veut que la France ne possède pas assez de lits en réanimation pour tous ses malades du coronavirus dans sa forme virulente, il y a eu un message, bien officiel celui-là, qui fait contrepoint :

« Les Hôpitaux de Paris ne sont “pas à saturation” pour accueillir des patients souffrant du Covid-19, mais ont “besoin de renforts”, a affirmé dimanche soir leur directeur général, Martin Hirsch sur LCI. En Île-de-France, région la plus touchée par le coronavirus, dans les 35 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) “nous voyons jour après jour l’augmentation du nombre de malades et l’augmentation du nombre de malades graves”, a souligné Martin Hirsch.

Il a dénombré “700 patients qui sont dans des lits de réanimation parce qu’ils sont dans un état grave”, soit “à peu près une centaine de plus” que samedi à la même heure. Mais il a également indiqué que “1200 ou 1300 lits” étaient disponibles pour accueillir les patients gravement atteints par le Covid-19, “donc nous continuons à pouvoir bien les prendre en charge et nous nous préparons pour, dans quelques jours, pouvoir encore augmenter ce nombre de lits disponibles”. » (20 Minutes)

Malgré toute l’empathie que nous pouvons avoir pour les soignants et les malades, ce n’est donc pas une situation de panique mais de panique prévisionnelle, une situation dans laquelle des malheureux seraient laissés agonisant par manque de places en réanimation.
Depuis, il n’y a plus eu de communication officielle à ce sujet, ou alors nous avons manqué un épisode. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, on a été demander directement aux hôpitaux, à leur représentation et à toutes les antennes destinées à informer le public et les journalistes quelle était la situation réelle au 6 avril 2020 dans les hôpitaux français, et précisément en Île-de-France, qui est censée être le point le plus chaud de l’épidémie, devant le Grand Est.

Nous avons appelé les standards et les services presse de l’AP-HP, de la Santé publique (le site dédié à l’information du public), le numéro vert pour le Covid-19 puis l’hôpital Saint-Antoine (celui où travaille Karine Lacombe) : tous se renvoient la balle, l’appel 1 renvoyant au 2, qui renvoie au 3, qui renvoie au 4, qui renvoie au 1.

Personne ne veut répondre sur le taux d’occupation des lits, et donc sur la réalité médicale de la panique médiatico-politique, sur le fait qu’ils prenaient ou pas des Covid-19 dans les 35 établissements parisiens, comme si toutes ces infos étaient secret défense ou ultra sensibles !

Tous les professionnels théoriquement dédiés à l’information du public ou des journalistes se sont montrés au mieux méfiants, au pire silencieux, comme si les journalistes étaient « contre » le personnel soignant, ce qui n’est objectivement pas le cas : les médecins, les infirmiers, les aide-soignants sont loués dans la presse du matin au soir ! Pourquoi, alors que les responsables de l’hôpital public réclament le soutien de la population, et son obéissance absolue dans le confinement, pourquoi ces responsables seraient-ils en conflit avec elle ? Quelque chose ne colle pas.

 

 

Les vidéos que nous avons prises ne sont pas le preuve de l’inactivité d’un hôpital puisqu’un service peut être saturé alors que l’entrée du public peut être calme. Mais rien dans cette séquence d’approche ne montre la panique, la saturation, la noria des ambulances ou des SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation). Nous sommes à l’hôpital Saint-Antoine, qui accueille des malades du Covid-19, là où le service d’infectiologie du Pr Lacombe traite généralement les malades du Sida ou les séropositifs.

Le montage complet :

 

Le doute méthodique, sur E&R :

 






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119 Commentaires

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  • #2429662
    Le 7 avril 2020 à 22:05 par Jay
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Super enquête que j’attendais avec impatience.
    Merci pour ce travail.
    Il faudrait quand même approfondir.
    C’est quand même dingue d’apprendre qu’il y a des places en réa, alors qu’a longueur de journée on nous dit que c’est plein, qu’on a jamais vu cela.
    Si on ne devient pas complotiste avec cela....

     

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  • #2429683
    Le 7 avril 2020 à 22:34 par Robert
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    La vie ce n’est pas un film Hollywoodien. Dans les hôpitaux surchargés on ne voit pas des gens courir dans tous les sens. On voit un service de réa avec pas de lit disponible c’est tout.

    Toutes mes connaissances réquisitionnées ont chopé le Covid dont certains avec forme grave, détresse respiratoire et j’en passe.

    Mais bon il faut mieux croire ce qui vous fait plaisir et les tweets qui vont dans votre sens non ?

     

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    • #2430420
      Le Avril 2020 à 21:40 par mamamia
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      bien d’accord.

      Il est juste qu’il y a une panique générée volontairement par les médias aux bottes de la politique (ca arrange bien tout ce petit monde), néanmoins ce fameux virus est bien présent.

      Et comme vous le dites, on est pas dans un film ou une série SF à devoir enjamber les malades dans les hopitaux !!

      Disons que les médias + les séries / film, ca donne un résultat assez drôle ! d’un coté ils sont paniqués et insultent l’autre bord, de l’autre bord ils nient tout en bloc tant que ca ne sera pas comme ils ont vu sur Netflix !

      Et au milieu sinon ? c’est plus sympa non ?

      Moi je suis pro-juste-milieu !

      Mais bravo à ER tout de même car depuis le début, ils transmettent les informations de tout les bords ainsi que du juste milieu. A chacun de se faire son opinion.

       
  • #2429721
    Le 7 avril 2020 à 23:30 par FREDERIQUE
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    @ Strato

    Je ne suis pas initié mais si j’ai bien compris c’est vide parce que c’est rempli ? C’est ça ?
    Ton fils est en arrêt parceque justement il y a une épidémie.

    C’est un peu ça, mais je vais faire plus simple, et plus court.

    TOUT ce qui n’est PAS Covid ayant été réduit au minimum du minimum (cf : mon énumération avec les 5 tirets), les couloirs et les parkings de l’APHP et des CHR sont vides de TOUT ce qui s’y trouvait avant le Covid, ce qui est visible et accessible au grand public.

    Les efforts sont maintenant concentrés dans les seuls Services Covid et Réa, avec les seuls spécialistes qui savent faire - trop peu nombreux pour une épidémie de cette ampleur - d’où services pleins - surtout en RP et Région Grand Est - et donc obligation d’externaliser des malades en Province ou pays limitrophes, ce qui est invisible et inaccessible au grand public.

    Nous avons donc : quasi vide dans les services NON Covid, et trop-plein plus que plein en Services Covid, malgré l’intox de ce menteur/manipulateur de Hirsch.

    Quant à mon fils, il peut prendre une semaine de congé, parce que le boulot démentiel qu’il assure habituellement - 6h/14h avec une pause de 30mn pour manger, ou 14h/21h non stop, y compris le samedi et le dimanche (par roulement) dans n’importe quel Service, Urgences comprises (la folie...), en fonction des plannings, le tout pour un peu plus que le SMIC... - s’effectue maintenant et temporairement exclusivement dans les services NON Covid - sa femme étant asthmatique (confinée + perte sèche salariale, la double peine...) - qui fonctionnent actuellement au ralenti, pour les raisons que j’ai mentionnées dans mon autre post.

    Voilà, j’espère avoir été plus claire, et que tu feras partie de ceux qui exigeront que ces brèles nuisibles et incapables nous rendent des comptes, quand toute cette m**** sera enfin terminée.

     

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    • #2429907
      Le Avril 2020 à 10:30 par Jay
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      Ton raisonnement tient la route, mais il faudrait le confirmer par des témoignages de réa honnêtes. Pour l’instant sur les réseaux sociaux je n’ai vu que des témoignages de réa pas pleines. Bon cela dépend des régions, bizarre quand même.

      Et tout cela c’est peut être la conséquence du test au covid.

      Dés qu’on est positif (ou même si on présente un probléme respiratoire), sans savoir si le probléme qu’on a, vient vraiment du covid (la preuve, certains sont positifs et n’ont rien) on va direct dans le service dédié.
      Donc on surcharge une partie de l’hôpital et on en vide une autre. Cette surcharge étant aussi aggravé par la fermeture du privée soit disant pas compétant.

      A cela on ajoute la panique des DEUX cotés, malades-soignants, qui aggravent forcément les symptômes ainsi que leur perception par les malades et par les soignants.

      A cela on ajoute une surmédicalisation antivirale plus les sédatifs additionnels qui aménent au final le patient dans un état dramatique alors que les autres années on les médicalisait moins.
      Rappel : souvent quand un médecin donne un médicament, il le fait pour lui avant tout, pour ne pas avoir d’ennui au cas ou.
      Dernier point sur la surmédicalisation en période covid à vérifier.

      Pour vraiment savoir, il faudrait une carte de France avec le nombre de lits de réanimation dispos et libres et voir comment cela s’organise. J’ai entendu qu’en Belgique ils avaient cela.

       
    • #2430229
      Le Avril 2020 à 17:09 par Bakloe
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      @JAY
      faute de lit et de respirateur, seuls les patients en détresse respiratoire sont hospitalisés.
      D’autres viennent se faire tester sur prescription médicale parce qu’ils présentent des symptômes mais ne sont pas hospitalisés.

       
  • #2429754
    Le 8 avril 2020 à 01:03 par Le Carthaginois
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Je m’excuse mais

    1 - Cela fait 4 semaines que la plupart des pays (France ou pour moi Tunisie) ont reportées la plupart des opérations ou interventions (hôpitaux, cliniques, et autres centres de thérapie)

    2 - Les urgences (en France) en temps normal sont inondées de malades "légers" (gastro, mal au dos, petites brûlures etc..) du a vos désert médicaux. Est ce que vous pensez que ces malades vont aller a l’hôpital en ce moment ??? Meme question pour les maladies chroniques (imaginez vous avez une douleurs a cause d’une "goutte" chiant mais pas grave , vous allez à l’hôpital ??

    3 comme je l’avais mentionné dans un post précédent il se passe plusieurs phénomènes actuellement mal expliqués : chute de 40 % des AVC, chute de 40 % des crises cardiaque et chute de 20 à 60 % des cas d’une centaines d’autres pathologies. A cela il faut ajouter : chute des accidents de voitures, scooter etc... et chute selon les zones de 40 à 60% de la criminalités (donc bagarres, violences, overdoses, vols avec violence, viols, agressions, etc..)

    4 le vrai sujet : il y a plusieurs centaines de milliers de lits en France et seulement 5000 lits de réanimation. Donc analyser la réalité de la maladie en regardant les lits qui ne sont pas des lits de réanimation n’est pas très clean intellectuellement

    Les chiffres sur le sites de l’OMS qui match avec l’Italie ou l’Espagne : 85 % des contaminés restent chez eux avec du dolipranne, 15 % sont hospitalisés mais sans réa (oxygène, antibio pour les poumons, coktail antiviral etc..) et ne restent pas longtemps et environ 5 à 10 % selon les pays vont en réanimation et restent entre 10 et 20 jours

    Le fait que des hôpitaux ou des cliniques soient vides a une explication rationnelle qu’il vaut mieux pousser pour rester crédible sur les vrais sujets

    Le Carthaginois.

     

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    • #2429815
      Le Avril 2020 à 07:06 par Motus
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      @Le Carthaginois.

      Ouf ! Un peu de raison dans ce flot d’avis... Merci !

      “Le fait que des hôpitaux ou des cliniques soient vides a une explication rationnelle qu’il vaut mieux pousser pour rester crédible sur les vrais sujets”
      Oui, bien vu !

      Raoult avait dit, texto : "le covid19 on en reparlera quand il y aura 10.000 morts". On y est, plusieurs pays ont passé la barre des 10.000. Qu’est-ce qu’on fait ? On dénigre Raoult ? Non.

      Le taux de mortalité n’est pas loin de 8-10% dans plusieurs pays dont la France (chiffres assez inexacts mais à considérer), meme si c’est une population âgée qui est d’abord touchée, et des soignants, ça mérite un peu de sérieux.

      Mauvaise gestion de l’épidémie ? Nul doute ! Mais la Chine a également eu pas mal de victimes sans qu’on vienne l’accuser de mettre en place le NOM. Ils ont été pris au dépourvu et ont fait ce qu’ils ont pu. Les hôpitaux des grandes villes étaient presque vides car ils refusaient de recevoir des patients. Maintenant les gens repartent au boulot, l’économie va ramer un temps, mais ils n’ont pas une puce RFID sous la peau...

      Chez nous, à l’incompétence s’ajoutent visiblement d’autres objectifs moins avouables. C’est cela qu’il faut combattre, et ne pas réduire la dangerosité de l’épidémie (avec des craintes parfois peu rationnelles) à un scénario de sci-fi bidon.

       
    • #2429972
      Le Avril 2020 à 12:02 par Jay
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      "chute des accidents de voitures, scooter etc... et chute selon les zones de 40 à 60% de la criminalités (donc bagarres, violences, overdoses, vols avec violence, viols, agressions, etc..)"
      Raison : le confinement.
      "plusieurs phénomènes actuellement mal expliqués : chute de 40 % des AVC, chute de 40 % des crises cardiaque et chute de 20 à 60 % des cas d’une centaines d’autres pathologies."
      Normal, tout est mis sur le compte du covid, on change les étiquettes et on a l’illusion d’une épidémie.

       
  • #2429770
    Le 8 avril 2020 à 02:14 par Combattre l’Empire
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Encore plus flippants vides que pleins, toutes ces salles de réanimation sans respirateur, la rapidité à se débarrasser des corps, comme s’ils étaient radioactifs, la révision des crématoriums... On fait bien de tousser !

     

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  • #2429776
    Le 8 avril 2020 à 02:48 par anonyme
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Je bosse dans un petit hôpital sur lyon , c’est desert alors que tout a été mit en place pour accueillir l’apocalypse .
    Ils hospitalises tout ceux qui ont eut le malheur de venir ce faire testé et qui se sont avéré positif ( les porteurs saint )
    Avec en guise de soins : un sablier...

     

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    • #2433714
      Le Avril 2020 à 23:24 par lucie
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      Vous avez bien de la chance. Je travaille dans une clinique (SSR) dans le Grand Est et ce n’est pas du tout la même chose chez nous...Nous avons dû ouvrir un secteur covid + pour recevoir des patients venant des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
      Cela fait plus d’un mois que je n’ai pas un dimanche de libre, on a même pas assez de personnel de disponible pour venir travailler. Au début de la crise on a bossé avec 60% de l’effectif de la clinique en moins !!! Et tous les lits remplis...Même nos cadres, nos kinés, notre directrice et assistante sociale sont venus bossés avec nous ! Nous n’avions même pas de matériel adapté pour rentrer dans les chambres. pas de masques, pas de sarrau...Et des patients qui venaient des HUS avec des symptômes...On apprenait 1semaine plus tard que les gens chez qui on était rentré sans protection étaient + Et ça a été une hécatombe. Honnêtement mieux vaut être trop préparé que pas assez.

       
  • #2429799
    Le 8 avril 2020 à 05:20 par FREDERIQUE
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    @ Invader 52

    Ces connards exploitent effectivement la situation, mais en faisant croire qu’ils la maîtrisent - comme ce menteur de Hirsch - alors que toute la vérité est en train de leur exploser à la gueule - j’emploie ce mot à dessein, parce qu’ils n’en méritent pas d’autre - que ce soit sur les masques, les personnels en danger, le nombre insuffisant d’hôpitaux et de services de pointe sur le territoire : il faut économiser pour se plier aux ordres de Bruxelles, pardi !

    Le mot d’ordre de ces hyènes, aux ordres et sans scrupules, n’est pas "Gouverner, c’est prévoir", mais bien la phrase de Machiavel concernant le Pouvoir : "Gouverner, c’est faire croire"...

    Et ils sont en train de nous le prouver et de nous le démontrer en long, en large et en travers, avec une constance qui défie l’entendement !

     

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  • #2429811
    Le 8 avril 2020 à 06:49 par nanothermite
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Je suis tombé sur ce site :
    https://www.santepubliquefrance.fr/...
    Ils donnent un tableau avec les chiffres clés en France.
    10328 morts au 7 avril, à 14 h.
    dont 4047 morts en ESMS (Etablissements et Services Médico-Sociaux, accompagnent les personnes handicapées), soit 40 % !
    Si vous ajoutez les EHPAD ....
    Le virus ciblerait de préférence les handicapés et les personnes âgées ?

     

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  • #2429978
    Le 8 avril 2020 à 12:12 par TeddyTed
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Moi je voudrais remercier FREDERIQUE pour la clarté de ses témoignages. Pour avoir plusieurs copines infirmières, lisez ses posts, c’est elle qui résume le mieux la réalité hospitalière en ce moment.

     

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    • #2430570
      Le Avril 2020 à 01:20 par FREDERIQUE
      Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

      Merci de tout cœur pour ce message - une demi-vérité ne fera effectivement jamais une vérité - et prenez soin de vous, en ces temps difficiles !

       
  • #2432107
    Le 10 avril 2020 à 21:41 par Alex
    Nos hôpitaux sont-ils saturés ?

    Le première vidéo a déjà été supprimée !

     

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