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Pour le Conseil de l’Europe, la démocratie est menacée... par la démocratie !

Le Conseil de l’Europe l’affirme : l’Europe et, plus préoccupant encore, la démocratie est en danger. Cette affirmation, faite par le secrétaire général de l’institution, Thorbjorn Jagland, découle du constat, dévoilé dans son rapport annuel publié mercredi, d’un nouvel affaiblissement des piliers de la démocratie dans un contexte de crises multiples sur le continent européen.

 

« L’Europe est dans une situation très dangereuse ». Depuis trois ans que le Conseil de l’Europe publie cet état des lieux de la démocratie, des droits de l’homme et de l’état de droit, qui sont ses principes fondateurs, elle constate chaque fois davantage une détérioration de la situation au sein de ses 47 États-membres.

[...]

Et Thorbjorn Jagland ne prend pas de gants pour le dire – pourquoi, d’ailleurs, se gênerait-il ? –, la démocratie et les droits de l’homme sont menacés en Europe par la montée des populismes et des nationalismes.

 

La démocratie est en danger

La montée du populisme place l’Europe « dans une situation très dangereuse », affirme-t-il. Avant d’ajouter, avec un certain simplisme qui laisse pantois : « L’Europe se débat actuellement avec un certain nombre de graves difficultés, parmi lesquelles le terrorisme, les migrations et des conflits. À bien des endroits, cette situation est instrumentalisée à des fins nationalistes et populistes, ce qui érode la confiance dans les institutions nationales et européennes ».

On ne sait trop si dans son esprit nationalismes et populismes sont plus dangereux que les crises et le terrorisme, ou si, pendant que l’on y est, ils ne les provoqueraient pas afin de pouvoir instrumentaliser, comme il le dit, la politique.

Ce qui est sûr, c’est que, une fois encore, on assiste là à un dévoiement de la démocratie qui n’est décidément plus perçue par tous les responsables de ces hautes institutions européennes et internationales comme la libre expression de la souveraineté populaire.

 

Quel danger ? Et quelle démocratie ?

Car, en critiquant, par exemple, la Pologne ou l’Allemagne, l’Autriche ou la Hongrie, ce sont bien des gouvernements élus à la suite de scrutins démocratiques que le Conseil de l’Europe remet en cause.

La démocratie n’est plus un exercice populaire. Ce n’est plus qu’une idéologie dont seule une petite caste de privilégiés détient les clefs et la compréhension. Les peuples n’ont qu’à suivre…

La démocratie est donc désormais, ou de plus en plus, aux mains d’une oligarchie, ce qui, d’un point de vue philosophique, sinon politique, n’est pas sans poser quelques sérieux problèmes !

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21 Commentaires

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  • (Suite et fin)

    (2) Selon Douglas Reed (La controverse de Sion)
    "Tout le processus d’enquête et de divulgation fut accompagné d’une campagne de presse des plus violentes à l’encontre des enquêteurs et des propagateurs, et non à l’encontre des coupables et du complot.
    Ici, l’histoire de l’ère post-révolutionnaire française et de l’inquisition diffamatoire subie par MM. Morse, Barruel et Robison, se répéta. Si, à l’avenir, un historien devait examiner les pages jaunissantes des journaux de ces années-là, il trouverait des dizaines de milliers de termes injurieux dirigés contre ceux qui initièrent les enquêtes, et un recours pour chacun des mots ciblant un membre présumé ou avéré du complot ; il découvrirait des colonnes entières faisant l’éloge de A. Hiss, par exemple, juste à côté de colonnes réprobatrices à l’encontre de Whittaker Chambers, l’agent pénitent dont l’acte d’auto-défense entraîna l’inculpation de A. Hiss. Avec le temps, cet orage se retrouva au dessus de la tête du sénateur Joseph McCarthy (comme au cours de la décennie précédente, il avait éclaté au dessus de celle de Martin Dies, jusqu’à ce qu’il soit exclu des sphères politiques), et un nouvel épithète fut créé pour manipuler les masses : par des répétitions infinies, le terme "maccarthysme" (solliciter des enquêtes et des recours en justice) devint à l’oreille des masses plus répugnant que "sédition".
    En raison de ces événements, le moment le plus important pour l’histoire de l’Amérique d’après-guerre eut lieu en 1954, lorsque le Sénat désavoua le sénateur McCarthy. En 1952, pour la première fois depuis vingt ans, le candidat nommé par le Parti républicain, le général Eisenhower, fut élu. Le retour aux commandes, après deux décennies, exalta les républicains, et la victoire du général Eisenhower fut largement due à son engagement à éliminer le noyautage communiste du gouvernement, noyautage qui, d’après les différentes révélations, eut lieu pendant le long mandat de Roosevelt, et dont son successeur hérita. En 1954, le nouveau président fit savoir qu’il n’appréciait pas les "méthodes" du sénateur McCarthy et donna ainsi son accord implicite à la motion de censure (en outre, le Comité juif américain exigea impérieusement que le Sénat l’approuve), qui fut finalement votée. Comme beaucoup avant lui, le sénateur McCarthy commença à disparaître de la scène politique, et le principe selon lequel les "enquêtes" étaient pernicieuses fut rétabli.

     

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  • Cet état de fait a été qualifié très lucidement de "POST DEMOCRATIE".
    La formule va très certainement "faire flores".

     

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  • la démocratie est surtout menacée par ceux qui imposent le métissage les mélanges de populations et qui ont favorisé le tsunami migratoire qui a déferlé sur l’Europe entière.
    certains mouvements extrémistes tels que Pegida sont téléguidés par l’état allemand pour discréditer et montrer du doigt ceux qui s’opposent en toute légalité et sans violences ni débordements au chaos migratoire imposé par Merkel.

     

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  • La soi-disante démocratie (en FRANCE) s’est arrêtée en 2006 lorsque l’on nous a fait rentrer dans cette UE malgré le "non" obtenu en 2005 par un vote démocratique (le peuple).
    La FRANCE fera toujours partis de l’europe....Fuck l’UE des banques et des 1% .

     

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  • Le "Conseil de l’Europe", qu’est-ce c’est qu’cette merde ?

     

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  • C’est précisément l’état de droit se supplantant au pouvoir qui pose problème à ce dernier.
    De nos jours, il n’y a plus besoin d’un pouvoir centralisé pour appliquer le droit.
    C’est pourquoi le pouvoir met tout en œuvre pour casser et restreindre les libertés publiques, par le biais de mise en scène d’actes de terreurs afin de tenter de réaffirmer sa légitimité.

    Dans cette logique les attentats perpétrés en France, ne sont probablement qu’un échantillon de ce que prépare-le pouvoir socialiste actuel, afin de provoquer « une stratégie du choc » par le chaos. (attaques chimique, bombe nucléaire.)

    La bonne attitude, à titre individuel, est de ne surtout pas prendre part à ce scénario de violence, sous peine de donner un prétexte au pouvoir d’imposer des couvres feux ou des lois martiales, pour raison « d’état d’urgence ». Décisions qui sont les prémices à la mise en place de toutes dictatures.

     

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  • Il y a la "bonne" démocratie comme il y a les "bonnes" images "morbides", à but bien évidemment propagandesque (le "petit" Aylan échoué). Les mauvaises images morbides étant récemment celles censurés du Bataclan, ou sur le plus long terme les morts après le démantèlement de l’Irak.

    Rappelez-vous également le référendum en Suisse, concernant l’immigration. Dany le Rouge avait considéré que le Peuple s’était là mal exprimé ...
    Cet Europe-là se pose en "totalitarisme cool", ni vu ni connu

     

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  • avec 80% des lois voter en france dicter par la commission européenne,elle est belle votre démocratie monsieur jagland...
    comme en 2005 avec le vote sur la constitution européenne,la encore,nos grands démocrate ont prouver que sa servait a quelque chose de voter dans notre grande patrie qu’est la france !

     

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  • Cet été me paraît s’annoncer comme un excellent moment pour relire Oswald Spengler.

    Ou Platon.

     

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  • Il est clair depuis longtemps que ses tenants, ont, quant à ce qu’est pour eux une ’démocratie’, si peu d’exigences dans ses définitions ; qu’ils auraient plus vite fait de nous exposer une fois pour toutes celles de leur Tyrannie (nous les vivons déjà au quotidien). Et ceci est possible grâce à tout ce que l’évolution technologique met à leur portée pour flicquer les populations afin de faire régner l’Empire de l’Hypercontrainte par l’Hyperviolence. Grâce à de tels profils psychologiques (car ce sont des psychopathes) on sera passé en 20 vies d’hommes, sans que rien n’ait fondamentalement changé, des dix aux dix mille commandements.

     

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