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Premier entretien du président Erdogan à la presse occidentale depuis la tentative de putsch

Le 8 août Le Monde publie le premier entretien du président Recep Tayyip Erdogan à la presse occidentale depuis la tentative de putsch qui a ébranlé la Turquie le 15 juillet. L’interview s’est déroulée la veille du rassemblement monstre qui a eu lieu en son soutien à Yenikapi, dans la partie européenne d’Istanbul. Selon le président turc, « les Occidentaux ont pris le parti des putschistes ».

 

 

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31 Commentaires

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  • Erdogan dérange les sionistes dans leur projet de création d’un Kurdistan. Ce coup d’état manqué ne sera pas le seul, il est sur la sellette.

     

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    • Les marionnettes n’ont jamais dérangé personne. Il (Erdogan) n’avait jamais eu une politique de principe comme cela sied aux vrais hommes politiques. Mais de notre temps, il n’en existe plus d’hommes politiques de principe si on exclut Poutine et Assad

       
    • Si Erdogan en a eu marre de servir de marche-pieds à ses alliés otanesques et qu’en réponse à ses bouderies, ils l’ont gratifié d’un coup d’état alors on est pas près de voir la Turquie disparaitre des unes sanglantes de nos médias officiels (notre Pravda comme d’aucuns disent).

       
  • Au delà des déclarations d’Erdogan liées à l’actualité, il faut bien admettre que la Turquie ne fait pas partie du "monde occidental", malgré son appartenance à l’OTAN. Même si nombre de turques sont parfaitement intégrés en France, en Allemagne, etc...Son intégration à l’Europe est une hérésie, qui n’a pour but que l’extension du marché, et le dumping social.

     

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  • Ce Erdogan ne paraît pas fiable du tout , il soutien les islamistes
    plutôt radical , il soutient les frères musulmans , il joue avec tout le
    monde le double jeu , ce type est un traître en puissance pour
    l’Europe , son but islamiser l’Europe et voire pire, aucune confiance
    en ce type , lui aussi voulait faire tomber Assad , c’est un profiteur
    qui veut vivre à tous les râteliers .

     

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  • #1530653

    Pour ce qui est des réfugiés de guerre Syriens et Irakiens, légalement il est obligé de les prendre au titre de la convention de Genève sur les réfugiés de guerre. Parce que la Turquie est le premier pays traversé par ces réfugiés, ce qui n’est pas le cas des états Européens qui n’ont par conséquent aucune obligation envers ces gens.
    J’insiste sur le fait que ces réfugiés en Turquie sont parqués dans des camps ouvert spécialement pour l’occasion, qu’on leur fourni une tente par famille, la nourriture nécessaire à leur survie, un accès aux soins médicaux et à l’éducation pour les enfants, et que c’est le haut commissariat aux réfugiés de l’ONU qui paye sur la dotation versé par la communauté internationale, la vrai. Les Turcs ne déboursent donc pas un centime de plus que ce qu’ils versent comme tout le monde à l’ONU à cette fin, exactement comme le prévoit la convention sur les réfugiés de guerre.

    La situation est donc totalement différente de celle qui prévaut en Europe avec la "crise humanitaire" où la plupart des "réfugiés" sont de provenance douteuse, se dispersent sur tout l’ensemble des territoires et restent à la seule et unique charge des états accueillant. Aucun dispositif international n’impose cela aux nations, ce sont des immigrés clandestins qu’on tente de déguiser par le discours en immigrés légaux.

    Quant au droit d’asile est encore un principe différent hérité d’une ancienne pratique de l’Église catholique : il s’agit du droit pour un état d’offrir asile et protection à un individu menacé dans son pays d’origine pour ses actes ou ses opinions. Il se pratique sur une base individuelle et uniquement sur le bon vouloir de l’état qui le procure. Un droit d’offrir l’asile, pas de le recevoir !

    Pour ce qui est des reproches au soutient pour les bons ou les mauvais terroristes, on est la face à un monument d’hypocrisie, tout comme pour les lamentations sur le bilan syrien.

     

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    • @jojo l’affreux
      C’est bien mignon votre discours, sauf que la réalité n’a que faire du droit. Si les migrants ou réfugiés peuvent servir Erdogan pour mettre une tension en Europe, il le fera, ce que dit ou ne dit pas le droit international, il s’en tape, comme bien d’autres avant lui.

       
  • Pour Erdogan ce coup d’état manqué, est l’occasion, de se sortir des mâchoires "Otanesques" qui l’ont entraînées trop loin, dans un conflit régional où faire le boulot des Yankees, ne lui a amené que des déboires avec les différentes communautés Turques il sait et s’est rendu compte qu’en sous mains certains voulurent attiser la division avec les Kurdes, ce qui l’aurait au final affaibli et amputé de 40% de son territoire, tout ça pour une hypothétique entrée dans l’UE, en crise économique et s’allier avec des démocraties déclinantes et économiquement soumises, qui essaient d’imposer leur point de vue par le chaos et l’anarchie.
    Ce n’est pas Erdogan qui a voulut la guerre en Syrie, même si au bout il y avait la promesse d’une bout du fromage Syrien en échange d’une perte de territoire des confins Turco/ Kurde et même si des contentieux existent entre la Syrie et la Turquie et même si son action, par la suite s’est révélée, très dommageable pour la Syrie. il comprend qu’il faut refermer le couvercle de la cuisine du diable, et revenir à des décisions plus pragmatiques.
    Le partenariat avec les Russes et la Chine, pèse plus lourd dans la balance, qu’une entrée dans l’UE, et c’est prendre une décision logique et bénéfique.
    Enfin, c’est ce que les apparences dévoilent, pour le reste rien n’est encore joué ni gagné, la Turquie est un pivot qui peut faire basculer tout le continent vers un partenariat est / ouest.
    De plus de vastes territoires turcophones, représentent un grand marché pour la Turquie.
    De toutes manières la réalité économique, veut que la Turquie se dégage de ce carcan, et applique des décisions qui vont dans le sens des intérêts commerciaux du peuple Turc, la Turquie pourra t’elle se dégager totalement des occidentaux, c’est peut être pas tellement souhaitable, mais prendre une certaine autonomie c’est son problème du moment.
    Elle est un pion stratégique pour maintenir les tensions et les rivalités sur le continent Asiatique, sans la Turquie ça paraît compliqué, une fenêtre est ouverte, il y a les primaires aux US, il faut jouer la montre, affaire à suivre.

     

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    • #1530880

      Sans oublier un acteur majeur dans la région, qu’est l’Arabie Saoudite, ne serait-ce que par ses ressources financières énormes, qui lui permettent de peser au sein du théâtre moyen-oriental et occidental.

       
    • Suite et fin
      N’oublions pas que derrière le conflit Syrien, il y certainement des intérêts économico-pétroliers.
      Faire passer un pipe-line dans son territoire expose comme contre partie de se mettre à dos les pays qui dépendent du transport maritime via supertankers.
      Erdogan en acceptant de faire aboutir aux portes de l’Europe le pipeline Russe, ne peut le faire qu’en se mettant sous le parapluie Russe.
      La Russie ne peut faire passer sa tuyauterie Pétro-gazière par L’Ukraine, c’est à mon avis une des causes de la pagaille en Ukraine et en Syrie.
      Si le coup réussi c’est (un coup du génie) de génie.
      Il faut aller à la cause des causes en régime capitaliste, soit l’ARGENT.

       
  • #1530702
    Le 9 août 2016 à 07:36 par la pince mon seigneur
    Premier entretien du président Erdogan à la presse occidentale depuis la (...)

    Disons que quand on fait du billard à huit bandes, à savoir que la position géographique nous l’impose, faut être performant, je ne lui reprocherai pas de ne pas l’être, d’ailleurs Assad l’est bcp plus que lui, devoir fricoter un jour avec les US, un autre jour se rabibocher avec Israel, ensuite refaire copain avec a Russie, se faire donner des tune par l’UE, acceillir généreusement 3millions de réfugier faut avouer, prendre ensuite ses distances avec les USA,c’est du délire

     

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  • J’avoue ne plus savoir quoi penser de Erdogan et de son gouvernement. On entend ici et là des choses positives à son sujet (y compris d’amis turques de la vie quotidienne) et il y a des faits pour le démontrer, puis on entend des choses épouvantables avec elles aussi leur part de vérité (comme ses accointances avec ISIS). Bien sur la politique a une façade de Potemkine avec des coulisses pas très catholiques mais quand même, là c’est du délire. A quoi joue t-il ? Cela lui échappe t-il ? Ou ça nous échappe à nous profane plutôt.

     

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  • Si la Turquie n’avait pas rejoint les alliés en février 1945, juste avant la fin de la seconde guerre mondiale et si la Turquie n’avait pas massacré 1 million d’arméniens sans jamais le reconnaître, franchement, franchement hein, je crois que j’aurais pleuré en écoutant Erdogan.
    On peut avoir des prisonniers politiques, pratiquer la torture, fournir des bombes chimiques aux rebelles, coloniser des îles comme Chypre, et être quand même une nation de paix qui a besoin de soutien quand sa politique se retourne contre soi, merde.

     

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  • Un putsh des US, si ce sont les initiateurs, ne restera pas sans suite. Cette ingérence parait même manquer d’enthousiasme, de préparation, quand on repense aux interventions US des dernières années, c’est un coup foireux, alors que le savoir US a du extraordinairement s’accroître avec la technologie. Manquer un coup d’Etat porterait atteinte à la confiance de cette Nation (American vertigo comme dirait BHL).
    Il pourrait s’agir, je précise que je ne suis pas expert en politique internationale, d’un putsh Volontairement raté, permettant à Erdogan de reprendre de l’autorité et gagner en crédibilité avec de nouveaux (et fictifs) partenaires comme Iran et Russie, jouer la taupe. Le jeu de la Turquie est trouble (comme tous les pays), on se demande à qui Daesh vend son pétrole, si les dirigeants turques ont pu résister au putsh qui serait une forfanterie US, comment ne parviennent-ils pas à contrôler le commerce pétrolier de Daesh qui passerait par chez eux ?

     

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  • Pourtant membres actifs de la politique américano-sioniste en Europe, et au Moyen-Orient, la Turquie d’Erdogan n’a pas échappé à la trahison de ces derniers.
    C’est la leçon que l’on peut retenir de cette histoire de Putch et en l’occurrence de l’amertume justifiée de son dirigeant.

    Dans son virage à 180° de sa politique pour rejoindre la Russie, le message subliminal qu’envoi Erdogan, à ces anciens homologues européens est assez simple, pouvant se traduire comme suit :

    « Si vous ne rejoignez pas la Russie, tôt ou tard, vous, et les pays dont vous avez la charge subirez le même sort que la Turquie ! »

     

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    • #1531267

      Erdogan, recommence le chantage visas contre migrants, de deux choses l’une, ou c’est un moyen d’ouvrir une brèche, en semant la pagaille au sein de l’alliance Atlantique, en créant des tensions via migrants interposés et obliger les pays de l’UE, a reconsidérer leur politique.
      Ou le double voire le triple jeu continue, ce qui veut dire que la Russie aussi navigue à vue dans ce rapprochement, cette deuxième supposition paraît tout de même relativement compliquée car Erdogan mène une purge conséquente dans son pays et le passage du pipeline, est un casus belli vis à vis des Saoudiens allié number one de nos bons amis.

       
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